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 Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose

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MessageSujet: Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose   Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose EmptyJeu 8 Sep - 13:57


La Maison des Thompson
Spoiler:
Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose The-laureate

Les draps du lit me recouvraient. L'air était bon et je dormais très bien. Balian calait contre moi comme toutes les nuits depuis un long moment maintenant. Mon amour pour lui n'avait cessé d'augmenter. Plus je vivais avec lui, plus je le découvrais et plus je l'aimais. La vie dans un sens est bien faite. Ne seras-ce pour les excellents moments que nous passions réunis. Il est vrai que nous avions une rencontre peu banale. Je dirais même que pour ma part il fut un coup de coeur. Je vous rassure je ne suis pas n'importe qui à l'autre bout du monde. Balian n'a jamais été n'importe qui. Je me souviens lorsque nous nous sommes croisés pour pour la première fois. En France, mon pays natal, à Perpignan la ville ou j'avais fait mes études. Et dans une rue près d'ou je travaillais à l'époque pour finir de payer mes études de droits. Des études pas si désireuses mais importante pour ma famille. Il était perdu et avec un accent pitoyable en français il m'avait demandé son chemin. Je lui avais carrément répondu en anglais la langue qu'il parlait puisqu'il était américain.

Personne n'aurait pu pensé que nous nous retrouverions. Par hasard encore une fois, comme quoi le hasard sait bien faire les choses parfois. Dans la café populaire ou je travaillais en tant que serveuse très maladroite mais appréciée par son patron ( il le fallait bien sinon il m'aurait déjà flanqué à la porte avec toutes les tasses cassées ). Il était à une table et je fus chargée de sa commande. Je ne le reconnus pas de suite, jusqu'à ce qu'il me demande sa boisson. Son accent français je le reconnaissais d'entre mille. Mais lorsque je lui apportais sa commande.. Elle termina maladroitement sur lui ... Une fois de plus je venais de faire une boulette. Parce que moi j'étais réellement la fille la plus poisseuse qu'il soit. Sauf ce jour là. Parce qu'il aurait pu partir énervé. Cela m'était déjà arrivé de me faire engueuler par des clients mécontents. Mais il en rit presque, et en profita pour m'inviter à boire un verre justement, pour me remercier pour la veille. Gentleman ... Pourtant ce ne fut qu'au prochain rendez vous ( que je lui avais donné ... ) qu'il osa m'embrasser. Et après ça nous ne nous étions plus quittés. J'étais rapidement tombée dans ces filets. Et follement amoureuse de lui.

Alors lorsque je me réveillais, dans ces bras une fois de plus je souris. Il dormait encore à point fermé et hors de question de le réveiller. Je regardais l'heure indiquée sur le réveil, 9h. Un samedi. Nous avions notre week end à nous. A travers les volets fermés j'avais l'impression de voir du soleil. C'était un bon point, j'espérais que la journée serait belle. Doucement et surement je me dégageais de mon époux. Sans le réveiller par miracle. Je courus sur la pointe des pieds pour sortir de la chambre. Le chat suivit. Je manquais d'ailleurs dans les escaliers de tomber puisqu'il avait le don de passer entre mes jambes. J'étais déjà maladroite pas la peine d'en rajouter.

Je me rends à la cuisine. En me levant une idée m'était venue. Je réfléchis qu'après que j'aurais pus prendre une robe de chambre parce que je dormais en sous vêtements. Je pris alors la chemise de la veille de Balian traînant sur le canapé et je me rendis donc à la cuisine. C'est là que le problème se pose. Je suis une quiche en cuisine. Mais alors.. Je crois n'avoir rien réussi de ma vie. Pourtant ce matin j'allais me lancer dans la préparation de pancakes pour faire un petit déjeuner à Balian. Je sortis le vieux livre de recettes de mon adolescence de la bibliothèque et je pris la recette. Je commençais la mixture pour ensuite la faire cuir. Je regardais mon résultat une fois cuit. Pas terrible mais l'odeur était bonne peut être qu'elle ferait venir mon cher et tendre. Je n'osais pas goûter en tout cas.. Balian jugera par lui même, même si j'avais bien l'impression d'avoir une énième fois raté mon plat.
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MessageSujet: Re: Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose   Old Ochard Beach Street, With Balian & Rose EmptyJeu 8 Sep - 18:31

Cette nuit là, j’avais rêvé de tout. Mais surtout de n’importe quoi. Mon père, vêtu de son éternelle salopette en jean, me parlait, mi-sourire mi-sérieux. Il me disait que, finalement, pour un empoté dans mon genre, j’avais plutôt bien réussi ma vie. C’est fou, même dans les songes nocturnes, il conserve son humour cassant. La voix de M’man, moqueuse, réplique qu’il me charrie trop. Elle apparaît, accompagnée de ma toute première institutrice, Mlle Murray. Vingt-six ans, des formes engageantes et un tailleur court, comme dans mes anciens souvenirs. A six ans, j’avais le béguin pour elle, comme tous les autres gars de la classe. Faut dire qu’elle était gentille avec tout le monde, et qu’elle était drôlement jolie. C’est comique, je me souviens qu’à l’époque, je me voyais me marier avec elle un jour, sans que cela ne me gêne pour le moins du monde. J’imaginais que mon charme fou la ferait oublier les vingt années qui nous sépareraient, et qu’elle me cajolerait. Tout ça est bien derrière moi, avec mon enfance. Soudain, la scène bascule, je me retourne, et un éclat de rire joyeux me parvient. Evalee. Elle court, elle sautille autour de moi, guillerette, et elle me tend un cadeau ; j’ai onze ans. Je souris bêtement, gêné, et je me laisse entraîner sur la balançoire du parc. Je me revois gamin, les cheveux en désordre, habillé n’importe comment, courant toujours derrière ma meilleure amie pour m’amuser. Mais à nouveau, vide complet. Eva’ s’efface, et les ténèbres prennent place dans mon esprit. Deux rangées de personnes apparaissent, en face de moi, s’écartant pour me laisser le passage. Je ne l’ai pas vu d’abord, mais ils sont tous vêtus de noir. M’man se matérialise à mes côtés, et j’avance, avec elle, prenant son bras. Elle est beaucoup plus âgée. Marche Funèbre. Je n’ai pas besoin du cercueil pour savoir à quand mon subconscient m’a renvoyé.
« Papa »…

Je sursaute, me rendant compte que j’ai presque crié. Quelques secondes me sont nécessaires avant que je ne reprenne tout à fait conscience. J’ai vingt-huit ans ; pas six, pas onze, mais bien vingt-huit. Malgré que les volets soient encore fermés, le soleil illumine mon visage endormi, m’obligeant à refermer les yeux. Je n’ai pourtant plus du tout envie de dormir. Je me levais, baillant aux corneilles, constatais que Rose n’était plus à côté de moi, dans le lit. Ouvrant la fenêtre, j’écartais les panneaux coulissants de bois qui nous servaient de volets pour laisser entrer la lumière. Il faisait beau. Je tendais mes bras au plafond pour m’étirer et chasser les restes de sommeil. Nous étions samedi, aussi un sourire satisfait étira mes lèvres, chassant mon rêve/cauchemar de ma bonne humeur naissante. Je repliais soigneusement la couverture sur le lit, quand, frissonnant, je me dirigeais dans le couloir. Je frottais mes mains dans mes bras pour me réchauffer, frileux dans mon boxer. Je n’avais pas vu l’heure, mais je doutais qu’il n’était plus sept heures du matin vu l’avancée du soleil. J’avais bien dormir, malgré tout. Je descendis d’un pas lourd les escaliers, encore un peu embrumé, à la recherche de ma femme.

Elle était là, dans la cuisine. Rêveur, je m’arrêtais dans l’encadrement de la porte ; dans sa concentration, elle ne m’avait pas entendue arriver. Rose était parfaite, de mon avis, et personne ne me ferait jamais dire le contraire. Mes yeux glissèrent le long de son dos, jusqu’à ses hanches, sur lesquelles j’arrêtais mon regard. Sa générosité habituelle l’avait poussée à me faire des pancakes. Elle n’avait jamais été bonne cuisinière, mais au fond, peu importait. J’étais tout simplement ravi d’avoir épousé cette femme là. Tout sourire, je m’approchais d’elle et l’enlaçais délicatement par derrière. Déposant un baiser dans sa nuque, je m’exclamais :

« Tu mets tes talents culinaires à l’épreuve, chérie ? »

J’inspirais profondément, curieux de savoir comme elle s’en sortait. Ca sentait plutôt bon, et mon ventre criait famine. Elle portait ma chemise de la veille, laissant entrevoir ses sous-vêtements qu'elle avait gardé. Je l’arrachais doucement à sa cuisine pour la retourner vers moi et observer son visage angélique. Elle se plaindrait sûrement que j’allais la faire rater le petit-déjeuner, et je répliquerais sans aucun doute par un rire. Je n’avais jamais été aussi heureux. Je perdis mon regard dans ses yeux myosotis, repensant à ce jour là ; notre rencontre…
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