Laisse moi t'embêter.

KHABAROSV LUBIM DANNY

NOM Khabarosv. ۱ PRÉNOM(S) Lubim, Danny. ۱ ÂGE 16 ans. ۱ ORIGINES Américaines et Yougoslaves. ۱ STATUT CIVIL célibataire. ۱ OCCUPATION Lycéen. ۱ GROUPE Fluorescent Adolescent. ۱ AVATAR Callum Wilson. ۱ CREDITS we♥it.

Tu es faible ,tu es fourbe ,tu es fou, tu es froid, tu es faux, tu t'en fous. Tu es vil, tu es veule, tu es vain, tu es vieux, tu es vide, tu n'es rien.

Irrespectueux ; Violent ; Jaloux ; Sensible ; Effronté ; Attentionné ; Pudique ; Imprudent ; Émotif ; Susceptible ; Provocateur ; Irresponsable ; Commère ; Désaxé ; Attentif ; Affectueux ; Bruyant ; Insolent ; Extrémiste ; Immature ; Colérique ; Hypocrite ; Possessif ; Envieux ; Énergique ; Renfermé ; Désagréable ; Borné ; Impatient ; Curieux ; Nerveux.

« Danny est un connard. Incapable d'être poli, parce que ça étouffe son « moi profond ». Il s’est décidé à vivre uniquement pour lui-même jusqu'à ce que mort s'en suive. C'est un fervent adorateur de la maxime « Carpe Diem », et avec ça, pour cumuler les défauts, il est intolérant. Méchamment intolérant. Il n’aime pas les jaunes, les gouines, les poulets, les arabes, les chiens, les putes, les cons, les maths et j’en passe. Il est impulsif et ne réfléchit jamais avant de parler. Tout ce qui lui passe par la tête, il se sent obligé de le faire partager à la population ambiante. Il ne contrôle rien, il est égoïste, obsédé, hyperactif et très bavard avec ça ! Il ne sait pas cacher un secret et se trouve être un propagateur de ragots de premier ordre. Surtout qu'il en invente la plupart pour les rendre bien croustillants… Mais, tant pis, plus c'est passionnant à divulguer, plus il trouve de plaisir là dedans. À mon avis, le silence doit lui fait peur !» Camarade de chambre de Danny.

► Tout ça n'était qu'un putain de -
Danny Lubim Khabarosv naît le 09 octobre 1995 au sein de la capitale Serbe, Belgrade. Il est le fils d'Harry Starkey et d’Agnieszka Khabarosv. Danny tient son premier prénom de son grand-père Daniel « Danny » Starkey, et son deuxième prénom, Lubim, lui a été donné en hommage à son oncle décédé quelques semaines avant sa venue au monde.

Il n’était rien de plus que cette noirceur qui tapissait les murs du foyer. Rien de plus que cette odeur amère qui embaumait le grenier. Il n’était pas plus présent que la bouteille en plastique qui habillait le coin de sa table de chevet. Ni plus remarquable que la rose fanée qui sommeillait sur sa commode. Il n’était que cette sinistre silhouette qui habitait les lieux. Que cette ombre vivace qui fuyait le jour. Il n’était que le fils de. Il n’était que l’enfant qui. Il n’était qu’un nom. Qu’une entité abstraite. Qu’un visage parmi tant d'autre. Qu’un corps sans vie. Il n’était que cette mélodie qui serpentait le long des couloirs. Que ce souffle qui chatouillait la tapisserie. Que cette vieille bouteille de bière qui croupissait au fond de la cave. Il n’était que ce jeune homme appuyé contre la fenêtre de sa chambre. Il n’était que ce regard perdu dans le vide. Il n’était que cette pensée noire qui s’égarait dans son esprit. Il n’était que le reflet de lui-même. Le reflet de quelqu’un qui ne savait plus comment voir le monde. Ni comment le découvrir. Ni comment l’apprécier. Il ne faisait qu’être là. Statique. Inerte. Comme les statues de bronze qui gardaient l’entrée de la Résidence. Comme l’immense peuplier qui prônait au milieu de la cours. Comme les galets blancs qui ornaient l’aquarium sans vie du séjour. Et il ne faisait que rêver. Rêver d’un ailleurs. Rêver d’un quelconque univers. D’une quelconque planète. Là où peut-être il pourrait s’échapper. Ne serait-ce que quelques secondes. Que quelques minutes. Jusqu’à ce que la réalité reprenne le dessus. Jusqu’à ce qu’elle le noie dans ses illusions. Jusqu’à ce qu’elle l’emporte dans son tourbillon. Jusqu’à ce qu’elle l’étouffe avec ses mensonges. Jusqu’à ce qu’elle lui redonne cet étrange goût de doute. D'incertitude.

Au début des années 90, Harry Starkey s’engage dans l’armée et se retrouve rapidement transféré à Belgrade, en Serbie. Durant ses permissions il commence à fréquenter Agnieszka Khabarosv, malgré le désaccord de la famille de la jeune fille. Seulement, deux ans plus tard, celle-ci se retrouve enceinte du futur Danny, alors qu’Harry est reparti en Amérique. Cinq ans plus tard il revient en Serbie dans le but de récupérer sa bien aimée et son fils de façon à les ramener avec lui à New-York. Agnieszka accepte à la seule condition qu'Harry adopte son premier enfant. Il accepte et dès 2000, la famille emménage dans les quartiers pauvres de la grande pomme.

Il était là. Face à cette figure totalement déformée. Oui, déformée. Par les aiguilles. Par ces produits laiteux au parfum infect. Et par ce masque qui bouchait chaque pore de sa peau vieillie par le temps. Il était là. Droit comme un piquet avec ses bottes boueuses, tenant presque en équilibre sur ses chevilles endolories. Il était là. Avec ce regard qui l'interrogeait pour nourrir une probable soif d'attention diablement hypocrite, comme si sa présence lui était aussi précieuse que ses crèmes de beauté. Et enfin, Il était là. Humant la fumée piquante de sa cigarette, ainsi que son parfum amer, tout en fronçant mécaniquement son nez, avant de baisser les yeux sur le parquet poussiéreux de la cuisine, et de libérer son sac à dos de l'emprise nerveuse de son poing, serré à s'en planter le peu d'ongle qu'il lui restait dans sa chaire encore juvénile. « Où étais-tu passé ? » Il laissait traîner les bandoulières sur le sol au rythme de ses pas, tirant avec lassitude le poids de tous ses livres de cours jusqu'à la première marche de l'escalier qui montait à l'unique étage de l'appartement new-yorkais, sans pour autant daigner répondre à sa mère, qui par ailleurs, s'en fichait totalement. Et alors qu'elle reprenait ses corvées de ménagère, il s’efforçait de regagner sa chambre dans un silence palpable, tout en passant discrètement devant la porte du bureau de son beau-père, entre-ouverte. Ses prunelles bleues s'attardèrent sur son faciès serti de profondes rides, et sur cette expression sévère qui entourait chaque parcelle de son visage, tout comme ses larges sillons qui striaient son front découvert par une calvitie naissante. Lui aussi, il était là. Face à son large bureau en bois brut, assis dans son fauteuil en cuir et concentré sur une immense pile de document. La sueur coulait le long de ses joues bouffies, pendant que son pouce caressait mécaniquement la bouteille de whisky qui occupait le bout du meuble. L’espace de quelques secondes, il venait de graver cette vision de son aîné dans sa mémoire, une dernière fois. Car il le savait, ce n’était plus qu’une question de temps désormais pour qu’il déserte la demeure familiale, et qu’il laisse ainsi place à un énième loubard dont sa mère serait une nouvelle fois tombée follement amoureuse.

En Mai 2004, Harry et Agnieszka se séparent. Danny reste sous la tutelle de sa mère et avec son frère, ils partent vivre à Boston. Agnieszka se trouve un nouveau compagnon qui la bat et l’abandonne à l’annonce de sa grossesse. En 2006, naît Nevenka. N’arrivant pas à s’en sortir financièrement, Agnieszka se retrouve destituée de la garde de ses deux plus jeunes enfants, soit Danny et sa jeune sœur. Cette dernière est envoyée dans un foyer tandis que Danny part vivre chez son père ayant entre temps déménagé à Arrowsic. Seulement, depuis 2009 il est lui aussi contraint de vivre au sein d’un foyer après avoir subit des coups et blessures de la part d’Harry. Danny est par la même occasion placée dans une école spécialisée pour enfant difficile. Néanmoins, pour cette rentrée 2011, il est jugé apte à entrer dans un lycée normal en temps qu’élève de seconde.