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 Oh. Look what you done ( Keiths)

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MessageSujet: Oh. Look what you done ( Keiths)   Oh. Look what you done ( Keiths) EmptyDim 20 Nov - 2:44


Un. Deux. Trois. «Objection, votre honneur »Votre honneur…Rhapsody ne pouvait que relever l’ironie de la chose. Ce type avait la grâce d’une blatte se traînant dans la cuisine d’un grand restaurant de New York avec tout ce qui lui était dû. Il demandait à ce qu’on courbait l’échine devant lui, qu’on lui fasse la révérence comme s’il était un roi, alors que le plus pauvre des serfs avait plus de classe que lui. Il posa sur elle son regard porcin rempli de promesses malsaines et dégueulasses qui lui donnait envie de vomir. Rhapsodie était jolie, elle était jeune, elle avait un caractère bien trempé et ce pervers ne voulait qu’une seule chose; du bon temps. Du bon temps que sa femme ne pouvait sans doute pas lui offrir parce qu’il la dégoûtait avec ses kilos en trop, son ventre pendant, son visage rouge et flasque, sa calvitie avancée et les vestiges d’acné qui parsemaient sont visage. Il avait le charisme d’une mouche tsé-tsé. Bien que celle-ci devait avoir plus d’autorité. L’homme de loi lui sourit, d’un de ces sourires gras qui nous donnent envie de fuir le plus loin possible. «Accordée, jolie petite fille » Elle haussa un sourcil, son regard croisant celui de l’avocat qui se tenait à sa gauche. L’homme qu’elle connaissait bien observa le juge un instant, l’air mécontent. «Votre honneur, si vous ne pouvez pas montré un peu de respect envers Maître Renfield, vous n’avez qu’à levez la séance. »Le juge observa les deux avocats face à lui, l’air frustré avant de lever la séance, à contrecœur.

Je vous épargnerai la dispute qui eu lieu entre Rhapsody et son collègue sur le fait qu’elle était en mesure de se défendre toute seule. Elle n’avait pas sa langue dans sa poche, elle était suffisamment prompte pour remettre ce vieux porc à sa place. Si elle ne l’avait pas fait, c’était principalement parce qu’elle ne voulait pas mettre ses chances de flanqué se jeunot en taule pendant quelques semaine, ou du moins qu’on lui retire son permit de conduire pour un temps indéterminé, le temps qu’il lui pousse un cerveau. Parce que c’était pour ça qu’elle était là. Parce qu’elle représentait la ville d’Arrowsic dans cette affaire mettant en vedette un jeune homme qui avait eu la brillante idée de prendre sa voiture en état d’ivresse et qui avait emboutie sa voiture dans une crèche. Encore heureux que les enfants ne s’y trouvait pas lorsque l’incident avait eu lieu. Et si plusieurs avocates auraient trouvé adorable que leur adversaire les défendes devant les juges trop voyeur, Rhapsody n’était pas de ce genre de jeune donzelle qui on besoin d’homme pour défendre leur honneur. C’est ainsi que sa journée avait commencé, coincé entre un avocat surprotecteur et un juge pervers, le tout dans une affaire stupide d’alcool au volant. Les jeunes ne comprenaient donc jamais? L’alcool au volant, ce n’était pas bien. Ils étaient cons ou quoi? Elle ne se souvenait pas d’avoir été aussi stupide et inconsciente. Bon d’accord, Rhapsody n’avait jamais été un ange, elle avait été une adolescente plutôt tourmenté, mais elle n’avait jamais fait de telle sottise. Et cette histoire lui causait une migraine atroce. Elle devait s’y faire. En dehors de la firme d’Eleanor, elle n’avait, à se mettre sous la dent, que ce genre d’incidents.

C’est ainsi, un peu remonté par la mauvaise journée qu’elle avait eu, que la jeune avocate descendit les marches de la mairie, aigrie et agacée, légèrement lessivée. Les yeux rivés sur son téléphone portable, elle ne vit pas la silhouette qui se découpait dans l’horizon et son épaule la heurta. Le téléphone lui glissa des mains, chuta et s’écrasa au sol. Quelques pièces s’éparpillèrent çà et là. Relevant les yeux, elle posa son regard glace sur l’homme se tenant devant elle. «Marcher et regarder où vous allez, c’est trop difficile pour vous, peut-être? »Ouais. Pas très aimable, mais Rhapsody n’était pas reconnue pour sa bonté d’âme, enfin, bien qu’elle était particulièrement adorable avec certaine personne.
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MessageSujet: Re: Oh. Look what you done ( Keiths)   Oh. Look what you done ( Keiths) EmptyVen 25 Nov - 19:53

« Bien sûr, il faudra diffuser le spot à des tranches horaires précises. Cette publicité vise tout d’abord un public féminin, âgé de vingt à quarante-cinq ans, totalement dépassé par la vie de famille. L’accroche devrait leur sauter aux yeux, les rassurer en quelques sortes. Leur montrer qu’avec ce yaourt, elles seront tellement mieux dans leur corps. La vie plus simple. Et le sourire toujours présent sur leurs lèvres. » Keith se tenait devant l’assemblée avec assurance, gratifiant ses clients de regards confiants et déterminés. Pensait-il une seule seconde ce qu’il disait ? Comme à chaque fois, la réponse était non. Bien sûr. Il fallait être relativement stupide pour croire qu’une idiotie de yaourt maigre allait vous rendre heureux, stupide de penser que les chargés de communications en publicités pensaient au bien du public à qui ils vendaient du rêve. Keith comme tous les concepteurs de son espèce ne croyait pas en ce qu’il vendait, mais il donnait l’illusion de savoir de quoi il parlait. Il démontrait un intérêt vivace et pourtant si horriblement simulé. Il mentait. Chaque jour, chaque heure, chaque minute même. Il avait été programmé de cette façon, à pensé au profit plutôt qu’aux gens qui allaient subir les dégâts de ses nombreux mirages qu’il se plaisait à vendre. S’il se sentait parfois coupable ? Non. Après tout, ils n’avaient que ce qu’ils méritaient. Il ne tenait qu’à eux d’agir en conséquence de cause, à lire les informations au dos de ce qu’ils foutaient dans leur caddie avec indifférence, à ne pas croire tout ce qu’ils pouvaient lire dans les journaux ou entendre à la télévision. Faire preuve de jugeote, en somme. « Après discussions avec un panel d’essai, nous en avons déduit que la diffusion devait s’effectuer entre quatorze et dix-sept heures. Et de vingt à vingt-et-une heure. Êtes-vous toujours partant, Mr Brown ? » Contrairement à tous ces collègues, Simons ne terminait jamais ses speechs par des sourires rassurés et aimables. Son regard était froid et assuré, comme à son ordinaire, et son masque facial totalement indifférent. Dépourvu de la moindre expression depuis des années, le visage de Keith peinait s’éclaircir pour un sourire. Il ne voyait de toute façon aucun intérêt de le faire. Sourire n’avait plus véritablement d’intérêt pour lui, le bonheur l’avait si sauvagement privé de sa lueur, pourquoi lui offrirait-il encore le cadeau de montrer ses dents ? « Bon boulot, Simons. J’achète. » Keith s’approcha du client et tendit sa main pour serrer celle fripée du vieil homme. « Vous ne serez pas déçu. » assura-t-il alors qu’il éteignait le rétroprojecteur et commençait déjà à remballer ses affaires. Pas de temps à perdre avec ses conneries.

C’était donc épuisé mentalement qu’il quittait la salle de conférence. Il avait du accorder trop d’importance aux gens qui l’entourait, il avait du se concentrer trop longtemps pour ne pas perdre le fil de ses idées et il avait le besoin dévorant de mettre les voiles. Il salua sa secrétaire personnelle (qu’il injuriait souvent sans raison, mais qu’il appréciait malgré tout) et prit l’ascenseur. Jamais un endroit aussi exigu ne l’avait rendu plus fébrile. Rester coincé avec un nid à microbes d’humain, c’était la pire chose qu’il pouvait lui arriver. Heureusement pour lui, il fut seul et lorsque les portes s’ouvrirent de nouveau, il sortit avec précipitation se pressant vers la sortie. Une fois dehors, il glissa ses mains dans les poches de son pantalon, baissa la tête et marcha à l’aveuglette. Pensant à beaucoup de choses. Trop pour son pauvre esprit tourmenté. Il heurta d’ailleurs une jeune femme de plein fouet et si celle-ci ne s’était pas montrée impolie avec lui, sans doute n’y aurait-il même pas fait attention. Relevant le regard, il toisa la silhouette qui lui faisait face, le visage délavé d’humanité. « Oui. Homme donc mono-tâche. » lâcha-t-il avec simplicité. Son regard glissa ensuite sur le sol, observant les morceaux éparpillé du téléphone portable. « Si vous ne les ramassez pas, je me ferai un plaisir de les piétiner. Puisque vous, visiblement, vous ne savez pas regarder devant vous et être polie. Ça s’apprend ce genre de chose là. » Keith reporta alors son attention sur la jeune femme, la dévisageant avec mépris. À quoi s’attendait-elle en lui parlant ainsi ? Il n’était pas n’importe qui et elle l’apprendrait à ses dépends. Il souleva le pied et le plaça au-dessus de la batterie du téléphone, le coin de ses lèvres s’étirant alors qu’il s’apprêtait à l’écraser sans la moindre gêne. Mais stoppant son geste, il sortit un paquet de clope de sa poche, en alluma une et resta de marbre face à la silhouette qui lui faisait face.
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