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 SILKE → I lead all your mind games astray.

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MessageSujet: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyLun 2 Jan - 20:05





Silke Isaure Dammett

I'm an ocean in your bedroom, make you feel warm, make you wanna re-assume, now we know it all for sure. Don't forget me I can't hide it, come again, get me excited.


nom : Dammett. prénom : Silke Isaure. âge : 21 ans. origines : espagnoles, suédoises et américaines. statut civil : indécise. occupation : après avoir passé deux ans en road trip, elle est revenue dans la ville de son enfance et est employée dans la boutique de relaxation d'un ami. Elle y fait de nombreuses tâches, pratique des massages, vend des produits de bien-être, etc. avatar : Julia Hafström. crédits : tumblr, bazzart & myself.. scénario : écrire ici.


this is where we're meant to be

« Mademoiselle Dammett, veuillez prendre place. » Je darde sur la doyenne de l'université un regard totalement blasé. Oui, j'en ai marre de toutes ces histoires de bienséance, de devoir lisser les pans de ma jupe parce que la décence le veut, de sourire alors que je n'en ai pas envie le moins du monde, et pire encore : j'en ai marre de devoir faire bonne figure avec les autres filles de ma classe de travaux dirigés. J'aurais préféré rester avec les mecs, de toute façon je me suis toujours mieux entendu avec les hommes qu'avec les femmes. Elles sont tellement compliquées et pénibles, eux sont plus enclins à une fébrile amitié, qui risque de tourner au vinaigre d'un jour à l'autre, si tant est que l'un des deux ne connaît pas les limites de ce que l'on appelle l'amitié. Fort heureusement pour moi, je ne me suis encore jamais fait avoir avec les sentiments, en général je prends la vie comme elle vient et chaque être pour ce qu'il est : une part de mon existence qui reste si telle est sa place mais qui s'en va si sa place n'est pas à mes côtés. Je me suis toujours efforcée de ne pas regretter des amitiés, des amours, j'ai fermé cette partie de mon coeur tout en offrant toute mon attention aux personnes que j'aime, ainsi je souffre moins quand ils me quittent. Puisqu'on finit toujours par être seul un jour ou l'autre, non ? Bon, revenons-en à nos moutons. La vieille femme me regarde, attendant que je prenne la parole. Oui, puisqu'après tout nous sommes à un examen oral, il va bien falloir que je parle, non ? Et comme nous sommes en université, certains auditeurs libres sont venus assister à la conférence que je dois donner. Moi, une fille complètement paumée de dix-neuf ans qui ne rêve que de s'enfuir et ne plus penser à rien, ne plus subir le poids de la société sur mes épaules et l'épée de Damoclès planant au-dessus de ma tête. « Mademoiselle Dammett, nous attendons. » C'est qu'elle s'impatiente, la vieille dame. Alors je balaye la salle du regard : je n'ai envie de parler à aucune des personnes présentes. Et là, je le vois. Appuyé contre un mur au fond de la salle, les mains dans les poches. Je le trouve si beau, si... libre. Le voir me fait comme l'effet d'un électrochoc. Une claque en pleine figure. Alors je me rappelle les dernières paroles qu'il m'avait dites : « Je serai toujours là, si un jour l'envie de prend de tout quitter et de simplement partir. Sans but, sans destination. Juste pour partir, juste pour quitter tout ce que nous connaissons et pour la première fois de notre vie, vivre une aventure qui en vaille la peine. » Voilà ce qu'il m'avait dit. Et il était revenu, plusieurs fois, toutes les semaines bien qu'il habitait à une centaine de kilomètres de Arrowsic. J'ai bouclé mon sac, et j'ai quitté la salle d'audition sans dire un mot à personne, partant la tête haute et l'esprit souriant. Mon regard jetait des flammes, j'étais terriblement excitée, je savais que j'étais sur le point d'entamer une nouvelle vie, un renouveau qui ne me ferait sans doute pas de mal. Je me suis pointée en face de lui, m'ayant vu partir, il était déjà dehors. Je me suis contentée d'un léger sourire assuré, me mordillant la lèvre inférieure et plantant mes prunelles ocres dans les siennes, plus claires. « Je suis prête, partons. » Ce sont les seuls mots dont je me souviens, et le souvenir d'après se résume à un bouclage de valises que j'ai littéralement balancées derrière le pick-up de mon ami, et nous avons pris la route. Nous ne savions pas où nous allions, mais nous nous en fichions parce que tout ce qui comptait, c'était simplement d'aller loin, de découvrir de nouvelles choses.

Cette belle aventure a duré deux ans. J'ai eu le temps de connaître énormément de choses, et je me suis rendue compte qu'avant cette expérience, je ne connaissais rien de la vie. J'ai fait un bout de route avec quelques personnes, nous nous retrouvions le soir à écumer les bars et danser en mini short en jean avec chemises à carreaux et bottes de cow-boy sur les comptoirs, laissant les mecs assis sur leurs chaises hautes glisser des billets dans mes poches, et nous vivions tous de cette vie de bohème. Bien sûr, au fil du temps, je me suis rapprochée de plus en plus de celui qui m'avait emmenée loin de la vie que je menais, Jared. Nous avons entamé une idylle qui chaque jour devenait aussi dangereuse pour lui que pour moi. Nous nous détruisions sans le savoir, mais nous profitions de notre jeunesse, abusant tous les deux de nos corps et de la chaleur l'un de l'autre. Je pensais réellement que je l'aimais, alors que la réalité était toute différente. Oui, bien sûr, je l'aimais. Mais peut-être pas de la manière qu'il l'aurait souhaitée ; pourtant j'encaissais tout, toutes ces choses qu'il faisait et qui n'étaient pas très commodes. Comme toutes ces seringues qu'il s'enfilait dans les veines, tous ses vols à l'étalage, tout. Je lui pardonnais tout et pire, parfois même je participais à ses petites séances de drogues. Oui, j'ai appris beaucoup de la vie grâce à cette escapade, j'ai bien profité de ces deux années pour me remettre en question, et je crois que malgré quelques moments de galère, je ne me suis jamais sentie aussi libre. Et puis un jour que je l'attendais à notre campement provisoire pour la nuit, dans notre tente, un de nos compagnons de route (provisoire lui aussi), vint me trouver. « Bonjour ma belle, commença-t-il, et je sentais que son ton n'annonçait rien de bon, je dois te dire que... j'ai... j'étais avec lui et nous étions en train de nous approvisionner et... Jared est mort. J'étais dans la voiture à l'attendre, et il est revenu avec un sac rempli en courant parce qu'on a pas pu payer et le gérant du magasin lui a tiré dessus.. je l'ai vu tombé, et je suis parti parce que déjà l'homme pointait son fusil sur moi. Je suis tellement désolé, Silke... ». J'étais abasourdie, et soudainement mon corps pourtant fin était devenu trop lourd pour mes jambes, et je tombais à terre sur les genoux. Je ne pus exprimer un seul mot pendant de longues minutes, pas même que je n'ai réussi à pleurer. Une seule et unique larme - symbolique - a coulé sur ma joue, puis je me suis redressée. Je n'avais plus envie de rien, ma vie semblait ne plus avoir de sens ; j'étais trop attachée à lui pour qu'il meurt, c'était inconcevable pour moi et je ne pouvais pas continuer ce road trip s'il n'était pas là, il était à la base de tout. Alors je me suis relevée, mon voyage était terminé : je rentrais chez moi.

Et mon ancienne vie recommençait, mais je ne l'entendais pas de cette oreille. La mort de Jared m'a fait comprendre qu'on est de toute façon toujours seul dans la vie, que ceux qu'on aime finissent toujours par nous quitter. Alors je suis devenue ce que la vie a fait de moi : un coeur glacé, une âme en perdition et en infructueuse quête de bonheur et d'amour. Ce que notre ami ne m'avait pas dit, par contre, c'était que Jared n'était pas mort. Il avait été blessé, et le croyant mort, l'autre s'était enfuit. Mais ce n'était pas cela, le gérant avait récupéré mon amour et l'avait soigné, lui infligeant pendant six mois des travaux et intérêts pour rembourser ce qu'il avait prit. Mais je ne sais rien de tout cela, je vis ma vie comme je l'entends. Je fais mon deuil en fréquentant d'autres hommes pour oublier à quel point tu m'as fait mal, Jared. Me retrouveras-tu un jour ? J'ai eu la chance, en revenant à Arrowsic, de me faire embaucher dans la boutique de Grand Tony, qui m'a connue dès mon enfance. J'y fais diverses activités, étant employée polyvalente : je vends des produits de beauté, de relaxation, des pierres de massages, des huiles, des minéraux, plantes, etc.. mais je fais aussi de la massothérapie, je m'occupe de la caisse, des comptes ; en fait, nous gérons tout à deux même s'il reste le "big boss" de l'affaire. Je lui dois beaucoup, il m'offre le gîte et le couvert et me fournit même un travail. Que demander de mieux ? Grand Tony est comme un frère pour moi, je ne le remercierai jamais assez. Ah, et vous voulez savoir ce qui se passe dans ma vie, mis à part ça ? Eh bien, j'ai un petit ami, tout du moins ce qui s'en rapproche : nous passons du temps ensemble, nous flirtons, nous nous retrouvons le soir et nous parlons de nos vies. Ou plutôt lui me parle de la sienne, je suis assez renfermée à vrai dire.. Je crois que nous nous entendons bien, il vient parfois manger à la maison, je vais chez lui, tout ce passe pour le mieux mais je sais que dans le fond je n'arrive pas à être heureuse. Je sais aussi qu'il fait tout pour que je le sois, c'est une crème. Ensemble, nous sommes comme deux enfants qui se taquinent, se cherchent et finissent toujours par se trouver, il est mon soutien, une personne sur laquelle je sais que je peux compter et à qui je peux donner mon entière confiance. C'est quelqu'un de bien, même si ce n'est pas Jared. Comment cela va-t-il évoluer, si mon ancien amour refait surface ? Qui a dit que la tranquille Arrowsic était si paisible que cela ?


living young and wild and free

t'arrives d'où : bazzart. pourquoi thub : parce que. des avis : très beau forum. des questions : non. > règlement lu : chef oui chef. > dernier mot : pamplemousse.

Salut salut ! Moi c'est Fanny, j'ai 18 ans, en deuxième année de Licence LEA anglais/espagnol et je suis passionnée par pas mal de domaines, en fait. La musique, pour commencer, la basse en particulier (ouais, bassiste powa), et les Red Hot Chili Peppers héhé. Je trouve THUB parfait, j'avais tellement envie de jouer Julia et ce perso quelque part et j'ai trouvé ma perle, en espérant que ce forum ne devienne pas fantôme comme la plupart de nos jours :/ Je dois aussi vous dire que c'est la première fois que je joue une fille, d'habitude je ne joue que des monsieurs donc c'est une grande première pour moi (vous pouvez applaudir *sbaf*). Mes plus sombres secrets, hum, vous les saurez peut-être, si vous êtes sages muahaha *o*. Longue vie à vous et que le jeu commence ! <3.




Dernière édition par Silke I. Dammett le Lun 2 Jan - 21:32, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyLun 2 Jan - 20:06

N'oublie pas d'utilise les nouveaux codes. Dès que c'est fait, je te revalide. I love you
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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyLun 2 Jan - 21:32

C'est fait I love you
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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyLun 2 Jan - 21:44

Je te revalide, donc. I love you Bon jeu parmi nous !
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Aaron Lawford
Aaron Lawford
MESSAGES : 14387
ARRIVÉE : 12/01/2011


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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyMer 4 Jan - 13:49

REBIENVENUE. SILKE → I lead all your mind games astray. 2763270137
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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. EmptyMer 4 Jan - 13:50

MERCI Laughing
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MessageSujet: Re: SILKE → I lead all your mind games astray.   SILKE → I lead all your mind games astray. Empty

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