Sujet: EVALEE ❉ c'est notre histoire, c'est notre secret Mar 27 Déc - 21:42
evalee (cataleya) gallagher
Au fond, j'crois qu'la terre est ronde pour une seule bonne raison : après avoir fait le tour du monde, tout c'qu'on veut c'est être à la maison.
nom : Gallagher, nom que je tiens de mon bien aimé père. Je l’avoue, j’aurais préféré porter le nom de ma charmante mère, Donahue, mais avoir celui de mon géniteur ne me dérange pas. Je suis tout de même fière de faire partie de la grande famille qu’est la famille Gallagher. ❉ prénom : Mon premier prénom, Evalee est un prénom choisit par ma mère. J’aime ce prénomet je ne le changerais pour rien au monde. Cependant, les gens ont pris pour habitude de m’appeler Eva. Mon deuxième prénom, Cataleya, me vient de mon père, qui a toujours été énormément passionné par la culture colombienne. ❉ âge : Vingt-six ans. ❉ origines : Je suis anglaise par ma mère, bien que je n’aie jamais posé mes pieds en Angleterre. Mon père, lui, est un américain pure souche. ❉ statut civil : Je suis en couple depuis maintenant six ans. Je suis heureuse en ménage et j’ai envie de concrétiser notre amour par un mariage, seulement, il n’a pas l’air du même avis que moi. Pourtant, je sais qu’il m’aime. ❉ occupation : Je ne travaille pas. J’ai arrêté la boxe au niveau professionnel depuis quelques semaines et je n’ai aucune idée de ce que je pourrais faire de ma vie. Je n’ai aucune compétence, excepté la boxe. ❉ avatar : Tamsin Egerton. ❉ crédits : tumblr ❉ scénario : Non. ❉
this is where we're meant to be
Je m’appelle Evalee Cataleya Gallagher et je suis née à Arrowsic, une petite ville du Maine, lors de l’année mille neuf quatre-vingt-cinq. Jusqu’à mes dix ans, je menais une vie bien tranquille, entourée de mes parents et de mes cousines, Magdalena et Robyn. Magdalena a deux ans de plus que moi et je me suis toujours très bien entendue avec elle. Elle a toujours été comme ma grande sœur, ma meilleure amie. Tandis qu’avec Robyn, les relations ont toujours été plus conflictuelles. On réussissait à s’entendre seulement lorsque Maggie était présente, sinon, c’était la guerre entre nous. Puis, quand j’ai eu dix ans, un petit être vint perturber mon existence. Dans le bon sens du terme. Dès la première fois que je l’ai vu, je suis tout de suite tombée amoureuse de mon petit frère. Sa petite bouille d’ange m’a littéralement fait fondre. A partir de ce moment-là, il est devenu la personne la plus importante de ma vie. Le petit bébé de la famille. Il était protégé et aimé non seulement par moi, mais aussi par mes cousines. Le petit chouchou de la famille en fait. Et ça convenait à tout le monde. La petite vie tranquille que je vivais jusqu’à présent était devenue tout simplement parfaite. Jusqu’à un certain jour de l’année de mes seize ans.
Ҩ Ҩ Ҩ
« Eva, il faut que je te parle, c’est important. » Ma cousine de deux ans mon aînée m’avait envoyé un message et même à travers ce petit écrit, j’ai bien compris que ce qu’elle avait à me dire était très important et que je ne devais pas le prendre à la rigolade. J’avais accouru chez elle et je l’avais rejoint dans sa chambre. Ma cousine et moi étions très proches, je la considérais comme ma propre sœur, ma meilleure amie. « Qu’est-ce qu’il se passe, Maggie ? » Elle leva son visage vers moi, les joues trempées de larmes. Je me précipitais à ses côtés afin de la prendre dans mes bras. L’image pourrait faire rire. Ma cousine de deux ans mon aînée et qui faisait facilement plus d’une tête de plus que moi pleurait et moi, du haut de ma petite taille j’essayais de la consoler tant bien que mal. « J’ai fait une énorme connerie, Evalee. » Je m’inquiétais de plus en plus. Elle finit par m’annoncer qu’elle était enceinte et qu’elle n’était pas prête à ça. Et je ne pouvais que la comprendre. Elle était encore jeune et n’avait pas terminé ses études. Mais je ne comprenais pas pourquoi elle se mettait dans un tel état. Je veux dire, ce n’est pas quelque chose d’anormal, à notre époque, d’être enceinte à dix-huit ans. Puis, elle m’avoua enfin que son petit-ami, le père de l’enfant à venir, ne voulait plus d’elle. Il l’a largué d’une manière assez brutale et connaissant Magdalena, elle va avoir besoin d’énormément d’aide pour se sortir de cette situation. Au bout de deux ou trois heures, ses pleurs se sont arrêtés et elle commençait à s’endormir. « Eva, promets-moi de ne jamais, jamais parler de tout ça à quiconque, s’il te plaît. » Ce n’était pas à moi d’en parler, mais je ne comprenais pas pourquoi elle me demandait ça. Une grossesse, ce n’est pas quelque chose qui se cache. Et pourtant, je le lui ai promis. Parce que Magdalena est ma cousine, ma meilleure amie.
Après ça, je passais encore plus de temps avec ma cousine. Je passais tout mon temps entre mes cours de boxe, ma cousine et mon petit frère. Je ne voulais pas qu’elle se sente seule et qu’elle sombre dans une dépression dans laquelle elle ne pourrait pas sortir. A peine deux semaines plus tard, elle m’envoya exactement le même message. « Eva, il faut que je te parle, c’est important. » Comme deux semaines auparavant, je me rendis chez elle très rapidement. Cette fois-ci, je ne la trouvais pas en pleurs, non, elle me semblait très énervée. « Tu sais ce que j’ai appris ? Ton père et ma mère… Ce sont des salopards ! » Je fus surprise. Très surprise. « Je ne sais pas ce qu’il ne prend, Magdalena, mais n’insulte pas mon père. » Elle prit ma main et m’attira sur son lit. Elle alla chercher quelque chose dans son bureau puis revint vers moi. « Regarde. » Elle me montra une photo sur laquelle on pouvait voir mon père et sa mère s’embrasser. Là, je n’étais plus seulement surprise, j’étais choquée. « C’est quoi cette putain de blague ? Ça ne me fait pas rire du tout ! Si c’est une manière de t’auto remonter le moral, arrête ça tout de suite, tu m’as bien comprise ? » Je vis de l’incompréhension dans son regard et je me calmais. Ce n’était pas une blague. « Je suis désolée, Maggie. Où tu as trouvé cette photo ? Elle date de quand ? » Elle me répondit que cette photo était récente, c’était elle qui l’avait prise alors qu’elle venait de surprendre nos parents. Elle a ensuite demander des explications à sa mère et sa mère a tout avoué et elle s’est confié plus que personne ne l’aurait pensé. « Ton père est aussi celui de Robyn. Elle est ta demi-sœur. »Choc.
Deux jours plus tard, ma mère vint m’annoncer une terrible nouvelle. Ma cousine, ma meilleure amie, ma sœur de cœur s’est donné la mort, dans sa salle de bain. Je ne savais plus quoi faire, ni quoi pensé ou dire. Elle est partie. Définitivement. Elle ne reviendra plus et elle l’a choisi. Le pire, c’est qu’elle a été découverte par Robyn. La pauvre. Je ne me suis jamais vraiment entendue avec elle, mais je ne suis pas un monstre. Je suis humaine. J’ai ressenti une énorme douleur, je me suis sentie abandonnée par Magdalena, mais je n’ose même pas imaginer la souffrance qu’elle doit ressentir. Et puis, moi j’ai une petite idée de ce qu’il s’est passé dans la tête de Maggie. Elle s’est confiée à moi il y a deux jours à peine et je me doute bien que la raison de son suicide est liée à tout ceci. Et pourtant, je ne dirais jamais rien à Robyn. Je l’ai promis. Concernant la grossesse, j’ai promis à Magdalena de ne jamais en parler à personne. Maintenant ses paroles prennent tout leur sens. C’est comme si elle avait prévu depuis longtemps de se suicider. Et puis concernant le fait que Robyn soit ma demi-sœur, j’en ai parlé avec mon père et j’ai encore une fois promis de garder le secret. Seulement, un an et demi plus tard, j’ai finalement avoué à ma mère que mon père la trompait, je ne lui ai juste pas dis avec qui. Elle a décidé de divorcer à cette période-là.
living young and wild and free
t'arrives d'où : De loiiiiiiiin ! ❉ pourquoi thub : Parce que pas un autre (a). ❉ des avis : Je vous ai dis que cette nouvelle version est parfaite ? *_* ❉ des questions : Vous m'aimez ? ❉ > règlement lu : Yex. ❉ > dernier mot : mot . ❉
J'ai le droit de dire que c'est tout pareil que Leandro ? Non, parce que c'est vrai *j'me sens trop maline à dire ça, en plus* Breeef, je suis fière d'être parmis vous mes zinzins
Dernière édition par Evalee C. Gallagher le Mar 27 Déc - 21:44, édité 1 fois
Sujet: Re: EVALEE ❉ c'est notre histoire, c'est notre secret Mar 27 Déc - 21:42
« Lee ? Pourquoi papa il dort plus ici ? » Mon petit frère, âgé de huit ans (donc dix de moins que moi), avait l’air inquiet, voir triste et c’était à moi de le rassurer. En passant, c’est le seul qui a le droit de m’appeler Lee. Mon père ne dormait plus à la maison, car ma mère l’a mis dehors. Je venais de lui avouer qu’il la trompait et elle ne voulait plus entendre parler de lui. Heureusement que je ne lui ai pas dit que Robyn est sa fille, sinon, je ne sais pas ce que ça aurait donné. Ils étaient donc en pleine instance de divorce et mon petit frère, mon petit bout de chou ne comprenait pas. « Mon chéri... C’est un peu compliqué… Maman et papa se sont disputés très fort et maintenant, papa ne peut pas rester ici. Mais il faut que tu saches que quoiqu’il arrive, papa et maman t’aiment plus que tout au monde et pour toute la vie. D’accord ? » Il me fit un grand sourire et je me sentis soudainement coupable. Mon petit avait du mal à accepter le divorce de mes parents et je n’allais pas arranger tout ceci puisque je comptais m’en aller. La boxe, c’est ma passion et j’ai une opportunité incroyable qui s’offre à moi. Un entraîneur de renommé veut de moi et me promet une grande carrière dans cette discipline. Je ne peux pas refuser. J’en ai déjà parlé à mes parents et ils sont d’accord pour me laisser partir.
« C’est toi qui devrait dire à Nolhan que tu t’en vas. Vu comment vous êtes proches, il le prendrait très mal que ce ne soit pas toi qui le lui dis. » Ma mère avait raison, mais j’avais peur que mon petit frère m’en veuille. « Tu vas où ? » Seulement, je n’avais pas prévu qu’il entende ma conversation avec ma mère. « Je… vais habiter à New-York. » Il se planta devant moi, du haut de sa toute petite taille. « C’est loin New-York ? » Il me fit sourire, il était tellement innocent ! « Un peu. » Il baissa la tête, mécontent. « Ça fait combien un peu ? » J’avais déjà tout calculé, puisque je n’allais très certainement pas me rendre ans la grosse pomme en avion. « Presque sept heures de route en voiture. » Il releva la tête et je pu voir sa petite bouille d’ange déformée par la colère. « T’es méchante ! Tu pars loin et moi ? Tu t’en fous de moi, tu me laisses tout seul ici ! Tu préfères la boxe à moi, c’est ça ? » Des grands mots dans la bouche d’un si petit homme, ça me faisait mal de le voir aussi mal. Je n’avais pas envie de le rendre triste et pourtant, c’est exactement ce que je faisais. « Nono… Je ne te laisse pas tout seul, il y a maman et papa… Et je reviendrais te voir dès que je le pourrais, je te le promets. » Il me tourna le dos et avant de sortir de la pièce, il me dit une phrase qui m’acheva. « T’es plus ma sœur ! Je t’aime plus. » Je ne me suis jamais sentie aussi mal de toute ma vie et pourtant, je suis quand même partie. Je ne pouvais pas refuser cette opportunité. Mon frère m’en a voulu et il m’en veut encore. Quand je venais leur rendre visite, il refusait de me voir et quand, par miracle, il acceptait, il me reprochait encore mon départ. Et quand c’est l’un de mes deux parents qui venait pour voir mes combats importants, il ne venait jamais. Mon plus grand regret est de l’avoir laissé tomber alors qu’il avait besoin de moi.
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Lhiam. Je ne peux pas raconter mon histoire sans parler de cet homme. Je suis complètement folle de lui, je donnerais absolument tout pour lui. Il est tendre, franc, drôle, fort, généreux, talentueux, patient, galant. Il est et a tout ce dont une femme peut rêver. Il est l’homme de ma vie et j’espère un jour pouvoir dire tout ça dans mes vœux, devant l’autel. Nous nous sommes rencontrés deux ans après mon arrivée à New York (c’est-à-dire il y a six) et nous nous sommes tout de suite entendus. J’ai eu un vrai coup de foudre pour lui et apparemment, ce fut réciproque puisque nous formons un couple depuis maintenant presque six. Il a toujours su être là pour moi et m’a toujours soutenue. Il me soignait quand j’étais blessée après mes combats, il m’encourageait en étant au premier rang à chaque fois, il est l’homme parfait. Il m’a fourni la plus belle des preuves d’amour selon moi, il me supporte. Et ce n’est pas toujours facile. Encore moins depuis que je ne peux plus boxer. Je me suis blessée à la main gauche. Cette blessure est arrivée tellement bêtement que ça me rend folle. Je venais de perdre un combat et j’étais énervée contre moi-même. J’aurais dû gagner. J’ai donné un énorme coup de poing dans le mur et ma main n’a pas supporté le choc. Je me suis casser le poignet et tous mes doigts sauf le pouce. Bien sûr, les médecins ont réussi à me soigner, mais jusqu’à maintenant, je n’arrive pas à fermer mon poing complètement, ça fait beaucoup trop mal. Il m’est donc impossible de reprendre la boxe. Et c’est la pire chose qui m’est arrivé. Après ça, je suis devenue insupportable et je me demande encore comment Lhiam a réussi à me supporter. C’est d’ailleurs lui qui m’a proposé qu’on vienne emménager à Arrowsic, ma ville natale, que je puisse oublier la boxe. Nous avons donc emménagé à Arrowsic il y a quelques semaines.
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Sheila. Je me dois de terminer avec elle. Je ne serais pas rentrée à Arrowsic, j’aurais pu oublier cette fille. Et pourtant, elle ne tient pas une place anodine dans ma vie. Elle est ma première copine. Elle est ma première tout en fait. Mon premier baiser, mon premier amour, ma première fois. Que ce soit avec un garçon ou une fille, elle est la première. J’ai tout de suite été très attirée par elle et c’est elle qui m’a fait me rendre compte que je n’aimais pas seulement les garçons. Je pensais même être lesbienne. Notre relation a duré assez longtemps, et nous avons arrêté de nous fréquenter pas très longtemps avant que je déménage à New York. Il n’y avait plus d’amour entre nous. Et pourtant, Dieu seul sait combien je l’avais aimé, mais ce n’était plus le cas. Et c’est lors de mon arrivée à New York, lorsque j’ai commencé à fréquenter des garçons, que je me suis rendue compte que je n’étais pas lesbienne, mais bisexuelle. Lhiam a eu du mal au début, avec ça. Je crois qu’il ne se sentait pas très en confiance. Mais il a fini par se rendre compte que même si j’aime les filles, ce n’est pas avec une fille que j’ai envie de passer ma vie. Seulement, depuis qu’on est arrivé ici et qu’il a rencontré Sheila et qu’il a vu à quel point nous sommes proches, il n’est plus le même avec moi. Je crois qu’il est jaloux. Et pourtant, il n’y a pas de quoi, c’est lui que j’aime.
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