Sujet: i can't look you in the eye - rafaëlla Mer 11 Avr - 23:24
« Eh merde fais chier… » Alessio soupira et se retint pour ne pas envoyer son poing en plein dans le placard suspendu qui venait de déverser tous les paquets de gâteaux ou autres produits alimentaires entassées, par terre. Il claqua la porte avec force et se baissa pour ramasser le bazar qui jonchait le sol. N’ayant rien trouvé d’intéressant à manger, il se contenta de prendre une bière. Puis il se dirigea au salon pour s’écrouler sur le canapé. Il ferma les yeux, bordel qu’est-ce qu’il pouvait être fatigué, il n’avait même pas la force d’allumer la télé. Cette journée de travail l’avait tué. Depuis quelques jours, Alessio s’efforçait de faire quelques extras quitte à travailler au black pour pouvoir payer sa part du logement, factures et autres, Rafe ne pouvant pas payer l’intégralité des frais toute seule. Normal. Malheureusement, ces heures supp’ n’arrangeaient rien à l’humeur du jeune homme qui était plus facilement sur les nerfs et tendu. Il s'emportait donc davantage plus facilement pour parfois par grand chose. Contrarié par un secret qui devenait de plus en plus lourd à porter parce qu'il pourrait tout simplement mettre un terme à son couple. Et ça, il en était totalement conscient.
Néanmoins s’il avait été pressé de rentré à la maison ce n’était pas seulement parce que son lit l’attendait, non, il espérait quelqu’un l’attendrait à la maison. Et ce quelqu’un répondait au nom de Rafaëlla. Mais elle n’était visiblement pas encore rentrée. Rafaëlla Whealer. Probablement la seule et unique femme dont notre jeune homme soit tombé amoureux. Elle, avec laquelle il se sentait totalement heureux tout en étant lui-même. Elle, qui ne le regardait pas uniquement comme le mec qui avait tué son père. Elle, qui était passé au-delà des jugements furtifs basés sur les apparences et lui avait donné sa chance. Elle, qui a fait littéralement exploser cette barrière qui empêchait notre jeune homme de dire ce qu’il ressentait. Elle, qui lui a montré à quel point la vie était faîte de choses simples. Elle, qui avait fait de lui un autre homme. Elle qui l’aimait. Elle, il n’y avait qu’elle. Et pourtant, leur couple battait de l’aile, en grande partie à cause d’Alessio. Les tensions animaient leur quotidiens ces derniers temps. Il suffit que Rafe aborde le sujet du mariage et des enfants pour que celui-ci se braque et se met sur la défensive.
C'est lorsque le jeune homme commença à peine à s’abandonner à un sommeil profond que le grincement de la porte d’entrée résonna dans tous l’appartement. Alessio ouvrit les yeux en sursaut et tourna naturellement la tête vers l'entrée, « Rafe ? » Lança-t-il simplement pour s'assurer que c'était bien sa femme qui soit rentré dans leur appartement et pas un étranger.
Dernière édition par Alessio J. Beccaria le Jeu 12 Avr - 21:28, édité 1 fois
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Jeu 12 Avr - 1:42
vous ne pouvez pas dire à un cœur comment aimer
Habituellement, Rafaëlla aimait bien les journées qu'elle passait à son boulot en tant que galeriste pour sa ville natale, mais cette journée fessait désormais partie des exceptions. En effet, la demoiselle avait passé une journée des plus mauvaises et elle ne désirait pas continuer dans ce sens en rentrant à la maison. Pourtant, sa journée avait bien débuté lorsqu'elle avait ouvert les deux yeux pour se préparer en vue de se rendre à l'atelier où elle avait réussi à se faire engager après ses études et son boulot réussissait à payer - en partie - le logement qu'elle partageait avec Alessio plus les factures de l'électricité et tout ce qui vient avec le fait d'être un adulte. Par moment, la brunette regrettait d'être partie de chez elle et d'avoir désiré acquérir son indépendance, mais lorsqu'elle réalisait la chance qu'elle avait d'avoir un petit copain attentionné et amoureux d'elle, enfin amoureux était à questionner et Rafe n'avait pas encore eu le courage de poser la question à Alessio, son premier amour... Celui qu'elle aimait vraiment et ce, depuis plusieurs années. Rafaëlla arrivait à pardonner beaucoup de choses, mais l’infidélité était quelque chose qu'elle n'encaissait pas très bien. En deux temps trois mouvements, elle empoignait son sac à main et son manteau pour prendre la direction de son appartement situé en plein Arrowsic. Appartement qu'elle partageait avec Alessio, son petit-ami.
Ce matin-là, elle n'avait pas vu l'utilité de prendre sa voiture pour se rendre à son emploi puisqu'elle pouvait très y aller à pied comme une grande fille, mais lorsqu'elle ressortit du local où elle travaillait, elle regrettait de ne pas avoir emporté avec elle un parapluie ou bien tout simplement d'être venu en voiture. À l'extérieur, il pleuvait et Rafaëlla ne s'était pas attendu à ça. Prenant son sac à main comme parapluie, elle se dirigea vers son logement d'un pas rapide et elle fût sur place très vite ce qui lui tira un sourire léger. La demoiselle savait que Alessio était à la maison puisque la porte de leur appartement n'était pas fermée à clé et elle s'introduisit chez elle lentement. Comme toujours, la porte d'entrée grinça lorsqu'elle ouvrit celle-ci dans un mouvement et elle referma celle-ci rapidement pour ensuite retirer ses chaussures. « Rafe ? » Cette voix. Combien de fois l'avait-elle entendu ? Combien de fois avait-elle été son réconfort ? Des milliards de fois et désormais, cette voix elle l'évitait légèrement surtout après ce qu'elle avait appris. Rafe se pinça les lèvres et se dirigea vers le salon où elle trouva Alessio - « Qui d'autre peut bien entrer dans cet appartement que moi ? » demanda-t-elle dans un sourire tout en se penchant pour embrasser les lèvres de Alessio en déposant une main sur sa nuque. « Alors, ta journée ? »
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Jeu 12 Avr - 22:33
C’est vrai, c’était idiot d’interpeller le prénom de Rafaëlla à chaque fois qu’il entendait la porte d’entrée s’ouvrir alors qu’ils n’étaient que deux à vivre dans cet appartement. D’ailleurs la jeune femme n’hésita pas à lui faire la remarque suivit de son plus beau sourire. « J’étais pas sûr d’avoir entendu la porte. » Dit-il en affichant un tendre sourire lorsqu’il vit Rafaëlla s’approcher vers lui pour déposer ses lèvres contre les siennes. De simples gestes auxquelles il ne pourrait plus se passer au jour d'aujourd'hui. Comme un besoin vital de garder un infime contact avec ses lèvres sucrées, sa peau satinée et son parfum enivrant.
Il serait difficile de trouver une petite-amie aussi douce et attentionnée que Rafaëlla. Quasi irréprochable, difficile parfois pour Alessio de se montrer à la hauteur pensant pertinemment qu’elle ne méritait pas de sortir avec un type comme lui. C’est ce que notre jeune italien se répétait sans cesse depuis ce fameux soir où il avait commis la pire erreur de toute sa vie. Il regrettait. Il regrettait amèrement. Comment avait-il pu succomber à la tentation aussi lâchement ? Fuyant toutes responsabilités, comme pour se prouver qu’il avait encore tout sous contrôle, maître de son destin. Ce qu’il avait gagné au final, une effroyable culpabilité, une contrariété excessive et surtout un profond mal être. Il n’avait jamais souhaité blesser Rafaëlla, loin de lui cette idée. Pourtant le mal était déjà fait. Mais Alessio s’était plongé dans le silence de peur de perdre la femme qu’il aimait. Oublier le plus rapidement cette erreur pour partir sur de nouvelle base. Pas si simple.
Rafe vint à lui demander comment c’était passé sa journée. Le jeune homme tourna légèrement la tête sur sa gauche pour poser ses yeux sur le visage angélique de sa petite-amie et répondre d’un ton qui touchait quelque peu l’ironie, « Tu veux vraiment le savoir ? A chier. Je commence à saturer sérieusement. » Finit-il par lâcher très sérieusement tout en se redressant pour poser sa bière à moitié remplie de son contenu sur la table basse, calmement. Il se tourna ensuite vers Rafaëlla pour reprendre, « Mon salaire ne suffit même pas à payer entièrement ma part des frais… Je t’apporte même pas une stabilité financière, tu peux même pas compter ou encore t'appuyer sur moi, et tu sais comment ça me fait ressentir tout ça ? Comme un moins que rien. » Dit-il franchement. Oui sa fierté masculine en prenait un sacré coup, cette sensation d’inutilité et de ne pas subvenir entièrement aux besoins de celle qu'il aime, être systématiquement en galère devenait de plus en plus insupportable. Sa frustration se faisait ressentir davantage de jour en jour. « Si tu n'étais pas là, je ne pourrais même pas vivre dans un appartement comme celui-là, tu réalises ? Tu sais ce que c'est de vivre constamment au dépend de quelqu'un ? » Il restait calme mais dur dans ses propos. Il ne lui reprochait rien et encore moins cette situation. Il était conscient qu'elle n'y était pour rien, au contraire, c'était contre lui qu'il était en colère. Mais qui voulait embaucher un ex-taulard ? Les jobs restaient exclusivement à durée déterminée en tant que chauffagiste ou bien plombier, il se démerdait pour travailler au black mais il y avait des jours avec, des jours sans. Cette instabilité constante n'était pas envisageable pour avancer dans la vie, fonder une famille par exemple. Alessio en prenait conscience, certainement pour cette raison qu'il refusait de parler mariage ou enfant avec Rafaëlla ou se fermait comme une huître dès qu'elle abordait le sujet. Et il s'en voulait terriblement d'où sa mauvaise humeur. Impuissant face à son manque d'épanouissement dans sa vie professionnelle, cela affectait sa vie personnelle, il était évident qu'il avait besoin de vider son sac. Pour éviter de sombrer petit à petit comme son paternel avait pu le faire...
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Ven 13 Avr - 1:51
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Dans la vie, il y aura toujours des hauts et des bas et cela allait toujours être comme ça. Même si on tentait d'éviter les bas de la vie, ceux-ci nous rattrapait toujours. C'était ainsi que la vie avait été crée avec des hauts et des bas et personne n'arrivait à vivre dans un monde parfait puisque celui-ci n'existait pas. Mais une sorte de trou c'était installé entre Rafaëlla et Alessio depuis qu'elle avait découvert que celui-ci avait commis un acte d'infidélité à à son adresse. Un trou qu'elle tentait d'oublier en affirmant aux autres qu'elle était toujours heureuse et très amoureuse de Alessio, celui qui avait la place de meilleur ami, ami d'enfance depuis plusieurs années, mais de petit-copain depuis seulement trois ans. S'il y avait bien quelque chose de réel chez Rafaëlla était l'amour qu'elle portait pour l'italien près d'elle lorsque Rafe pris place auprès de lui après lui avoir demandé comment avait été sa journée. Au fond, la brunette savait que celui-ci avait passé une mauvaise journée, mais qui sait peut-être que cela avait changé ? « Tu veux vraiment le savoir ? A chier. Je commence à saturer sérieusement. » Elle pencha légèrement la tête vers la droite en regardant Alessio de son regard marron. Un petit sourire s'afficha sur ses lèvres tout en écoutant son petit-copain parler. La brunette ignorait comment cela pouvait être dure de trouver un emploi après avoir fait de la prison, mais elle croyait en celui-ci. Rafaëlla était convaincu qu'un jour, une personne accepterait d'engager Alessio malgré son dossier criminel. « Mon salaire ne suffit même pas à payer entièrement ma part des frais… Je t’apporte même pas une stabilité financière, tu peux même pas compter ou encore t'appuyer sur moi, et tu sais comment ça me fait ressentir tout ça ? Comme un moins que rien. » (...) « Si tu n'étais pas là, je ne pourrais même pas vivre dans un appartement comme celui-là, tu réalises ? Tu sais ce que c'est de vivre constamment au dépend de quelqu'un ? » Mais elle détestait lorsque celui-ci disait des bêtises surtout en sa présence pour la simple raison qu'elle n'acceptait pas que Alessio se rabaisse devant elle. Si aujourd'hui, elle vivait dans un appartement aussi beau c'était bien parce que Alessio l'aidait à payer les factures et le logement. Certes, celui-ci n'avait pas un emploi stable, au contraire de Rafaëlla, mais la brunette ne croyait pas une seule seconde que celui-ci soit un moins que rien. Dans un mouvement, elle se rapprocha de Alessio et déposa sa main gauche sur sa joue pour qu'il la regarde - « Arrête de te rabaisser devant moi, tu sais très bien que cet appartement nous l'avons grâce à nous deux et non uniquement moi Alessio » Cet appartement qu'ils partageaient à deux, alors que le souhait le plus cher de Rafaëlla était de fonder une famille. Elle désirait plus que tout au monde d'avoir des enfants et elle désirait que le père de ses enfants soit Alessio. Dans un geste de nervosité, elle commença à jouer avec les doigts d'Alessio - « Tu sais, si tu veux on peut prendre un appartement plus petit ! » dit-elle en évitant de regarder son amoureux.
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Sam 14 Avr - 0:30
Rafe pencha la tête sur sa droite affichant un petit sourire mignon, visiblement touchée par le comportement et les paroles d’Alessio sans pour autant prendre conscience de l’ampleur que prenait la situation. Le jeune homme continua sur sa lancée, imperturbable. Lorsqu’il eut terminé, ses yeux se posèrent fixement sur sa petite-amie qui eut un mouvement d’approche en posant tendrement sa main contre sa joue, le contact de sa peau contre la sienne le fit frémir mais il resta de marbre. Rafaëlla répliqua, « Arrête de te rabaisser devant moi, tu sais très bien que cet appartement nous l'avons grâce à nous deux et non uniquement moi Alessio » Le jeune italien lâcha un profond soupire d'exaspération à ses paroles, sans grandes convictions, tout en détournant son regard pour se retrouver assis face à la télé –éteinte, les mains liées en appuient sur ses genoux. L’air perplexe… Rafaëlla vint à prendre les mains du jeune homme pour jouer nerveusement avec ses doigts. Alessio là regarda faire tout en écoutant sa proposition, « Tu sais, si tu veux on peut prendre un appartement plus petit ! » Dit-elle en prenant soin de ne pas croiser son regard alors que celui-ci détachait ses yeux de leurs mains pour les poser lentement sur son visage. Alessio eut alors un petit rictus, « Oui bien sûr, et me sentir davantage coupable de te priver d’une meilleure vie ? Hors de question. » Dit-il quelque peu abruptement. Faut dire qu’Alessio n’avait jamais eu le tact pour dire les choses. Possédant énormément de fierté, il ne montrait aucune forme d’émotion, cachant chaque faiblesse par un comportement qui se montrait dur et ferme. Ce qui ne signifiait pas qu’il avait un cœur de pierre, ou encore qu'il ne se montrait pas attentionnée envers les personnes qu'ils aimaient, bien au contraire.
Sentant que s’il continuait dans cette voie la discussion allait s’enflammer rentrant dans un discours où certains choses ne seraient pas bonnes à dire et la dispute deviendrait inévitable, Alessio préféra faire abstraction à sa frustration. Et comme s’il ne la méritait pas, il se libéra du contact de Rafaëlla pour se lever du canapé. Comme s’il mettait une certaine distance entre eux deux, il demanda alors à son tour, « Et toi, comment c’est passé la tienne ? » Dit-il en affichant un petit sourire qui semblait sonner faux avant de s’éclipser dans la salle de bain. En réalité, Alessio se sentait coupable et son inconscient le faisait réagir ainsi. N'osant même plus se regarder en face, il ne trouvait pas le courage de lui avouer, refusant catégoriquement de la perdre. Il n'aimait pas la tournure que prenait leur relation, ni même sa propre vie. Un moment de détresse dont seul lui pourrait remédier seulement il en était tout simplement incapable. Et en venait même à se demander s'il ne serait pas le prochain à connaître une descente en enfer comme une malédiction héréditaire qui se transmettrait de père en fils.
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Dim 15 Avr - 6:55
vous ne pouvez pas dire à un cœur comment aimer
Elle savait quelque part que d'aborder ce sujet mènerait à une dispute, ce qu'elle ne désirait pas pour la simple raison qu'elle avait peur des conséquences que pourrait avoir cette dispute, mais si Rafe et Alessio n'arrivait plus à payer l'appartement dans lequel ils vivaient, cela ne dérangeait pas la brunette de trouver un appartement plus petit. Et ce, même si cela signifiait qu'elle devrait encore repousser ses rêves de maternité et de fiançailles parce que oui, elle rêvait de se marier et d'avoir des enfants étant du genre à se préoccuper beaucoup des autres avant de se préoccuper d'elle-même et qui plus est, Rafaëlla avait la fibre maternelle et celle-ci savait qu'elle ferait une bonne mère tout comme Alessio ferait un bon père quoiqu'il puisse en penser. « Oui bien sûr, et me sentir davantage coupable de te priver d’une meilleure vie ? Hors de question. » Rafe était convaincu que Alessio ferait un petit rictus et qu'il allait répondre quelque chose dans ce genre. Elle le connaissait plutôt bien voire même très bien pour cause, elle avait d'abord occupé la place de meilleure amie auprès de cet homme et elle avait été présente pour lui lors des pires moments du jeune homme, mais durant trois ans elle avait été sans nouvelles de lui et cela lui avait fait mal au cœur, mais elle avait tout compris et pardonner lorsque Alessio s'était expliqué. Mais la demoiselle détestait le ton qu'employait Alessio en disant ses paroles. Elle détestait lorsque celui qu'elle aimait répondait de manière évasive ou même de manière brutale.
« Et toi, comment c’est passé la tienne ? » questionna-t-il après avoir rompu le contact avec Rafe qui fronça des sourcils automatiquement, alors que l'italien se levait debout. La brunette fulminait à l'intérieur d'elle, elle n'arrivait pas à cerner ce qui se passait dans la tête de Alessio et cela l'énervait. Serrant la mâchoire, elle fixa son copain quitter le salon pour se diriger vers la salle de bain. Quelque chose à l'intérieur de Rafe voulait qu'elle lui dise qu'elle savait à propos de son infidélité, mais une autre partie ne désirait pas souffrir autant qu'elle souffrait... En silence. Se levant à son tour, elle replaça son chandail et ses cheveux pour faire le même trajet que Alessio avait pris, soit direction les toilettes. S'appuyant sur l'encadrement de la porte, les bras croisés et les lèvres pincées elle fixa Alessio durant un bref instant. « Tu te fous de ma journée Alessio ! Tu te fous de moi depuis quelques temps maintenant ! » déclara-t-elle d'un ton ferme et froid qui ne ressemblait pas une seule seconde à la véritable Rafaëlla. « Et ne me dis pas que j'ai tort parce que toi-même tu le sais ! » renchérit-elle en déglutissant et en sentant une boule monter dans sa gorge. « Vas-y Alessio, continue de te foutre de ma gueule et lorsque tu auras grandit, tu sauras où me trouver. » Elle fixait toujours Alessio dans les yeux, mais au bout d'un moment, elle tourna les talons et se dirigea vers leur chambre. Pour x raisons, Rafaëlla ressentait de la colère.
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Dim 15 Avr - 23:33
Le comportement d’Alessio n’était pas des plus agréables, certes. Mais lancé dans cette frénésie furieuse, il ne s’en rendait pas bien compte. Rompant brutalement le seul contact qui les liés en se réfugiant dans la salle de bain, Alessio venait de déclencher l'exacerbation de sa belle. Était-ce ce qu'il recherchait au fond ? Il est vrai qu’il était difficile de cerner ce qui se tramait dans la tête du jeune italien à ce moment précis, lui-même était en pleine confusion. Alors qu’il venait de descendre sa braguette pour soulager une envie dès plus naturelle, Rafaëlla vint appuyer son épaule à l’encadrement de la porte pour répliquer avec fermeté, « Tu te fous de ma journée Alessio ! Tu te fous de moi depuis quelques temps maintenant ! » Dit-il sur un ton froid qu’elle n’avait pas l’habitude d'employer. Ça ne lui ressemblait pas et ça Alessio l'avait tout de suite remarqué. Intrigué, son regard vint se poser sur le visage de sa petite-amie pour en déchiffrer les moindres détails. « Et ne me dis pas que j'ai tort parce que toi-même tu le sais ! » Enchérie-t-elle comme submergée par une vague d’émotion. Alessio fronça les sourcils, ses yeux toujours figés sur celle qu'il aimait, craignant subitement qu’elle puisse être au courant de son infidélité. « Vas-y Alessio, continue de te foutre de ma gueule et lorsque tu auras grandit, tu sauras où me trouver. » Sans même demander son reste, Rafaëlla disparue du pas de la porte. Alessio ayant finit ce qu'il avait entreprit, referma aussitôt sa braguette pour quitter rapidement la pièce et apercevoir juste à temps Rafe s'engouffrait dans leur chambre. C'est dans une marche cadencée qu'il déclara tout en là rejoignant immédiatement sous l'échauffement de la discussion, « De quoi tu parles ? » Dit-il sans comprendre, ne sachant absolument pas qu'elle puisse être au courant de l'erreur qu'il avait commise. Il se stoppa net lorsqu'il retrouva la silhouette de Rafaëlla qui se tenait debout, dos à lui, au milieu de la chambre. Il fit deux pas en passant l'encadrement de la porte avant de continuer donc à faire allusion à ce dont ils parlaient tout à l'heure, jouant la carte de l'innocent malgré lui. « Je me fous pas de ta gueule Rafe, seulement tout à toujours été plus facile et agréable pour toi. Tout te tend les bras ! Et tu t'en balances pas mal aussi de savoir comment j'ai pu galérer toute la journée, à essayer de supplier n'importe qui de me donner du travail ! Qui à faire les taffs les plus ingrats juste pour gagner quelques putains de dollars ! Pendant que tu te là coules douce dans ta galerie d'art ! Alors oui, excuse-moi si je n'ai pas envie de t'entendre me rappeler que tout va bien pour toi en rentrant le soir !... » Balança-t-il avec fermeté, s'étant laissait emporté par sa colère. Le jeune homme se montrait assez impressionnant lorsqu'il se mettait en colère ou haussait le ton. Il n'avait pas l'intention de l'effrayer ou la blesser... Mais ses paroles avaient dépassés ses pensées et il regrettait déjà d'avoir réagit ainsi, redoutant la réaction de Rafaëlla.
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Lun 16 Avr - 1:45
vous ne pouvez pas dire à un cœur comment aimer
Rafaëlla ne doutait pas un seul instant que sa réaction pouvait être exagérée, mais Alessio l'avait - en quelque sorte cherchée - en quittant le salon pour se rendre au petit coin sans même attendre sa réponse. D'accord, elle pouvait comprendre que Alessio avait passé une mauvaise journée, mais cela ne lui permettait pas d'être aussi distant et glacial envers Rafe qui n'avait rien fait et n'avait rien demandé à celui-ci. Bien au contraire, elle ne demandait pas toutes ses disputes avec Alessio et elle n'avait certainement pas demandé à ce que celui-ci aille voir ailleurs, voir une autre fille. Une autre fille qu'elle, une autre fille avec qui il avait couché. Une autre femme qu'il avait touché et elle n'arrivait pas à se faire avec l'idée qu'une autre fille est passé une seule nuit dans le même lit que Alessio. Elle en devenait verte de jalousie et rouge de colère. Mais la demoiselle restait parce qu'elle aimait Alessio et qu'elle avait toujours été présente pour celui-ci et qu'elle désirait l'entendre de sa bouche. Elle venait de passer la porte de leur chambre, qu'elle s'arrêtait en plein milieu de celle-ci pour prendre une profonde inspiration afin de se calmer un peu pour ne pas continuer à dire des bêtises qu'elle pourrait regretter plus tard. « De quoi tu parles ? » Bien sûr, il ne comprenait pas, mais Rafe ne lui en voulait pas de ne pas comprendre parce que personnes d'autres qu'elle pourrait comprendre ce qu'elle voulait réellement dire. « Je me fous pas de ta gueule Rafe, seulement tout à toujours été plus facile et agréable pour toi. Tout te tend les bras ! Et tu t'en balances pas mal aussi de savoir comment j'ai pu galérer toute la journée, à essayer de supplier n'importe qui de me donner du travail ! Qui à faire les taffs les plus ingrats juste pour gagner quelques putains de dollars ! Pendant que tu te là coules douce dans ta galerie d'art ! Alors oui, excuse-moi si je n'ai pas envie de t'entendre me rappeler que tout va bien pour toi en rentrant le soir !... » Durant un moment, elle fixa le sol pour finalement fermer les yeux et secoué la tête légèrement pour finalement relever la tête et regarder le mur qui se trouvait devant elle. La brunette n'arrivait pas à croire ce que venait de dire Alessio. Certes, il n'avait pas entièrement tort, mais Rafaëlla avait également eu son lot de drames dans sa vie et le pire ? Le départ de sa mère qui avait tout gâché par la suite, mais elle était sortie de cette épreuve bien plus forte qu'elle l'avait espéré. Avalant sa salive, elle se pinça les lèvres pour finalement se retourner et fixer Alessio tout en haussant les sourcils. « Excuse-moi d'avoir voulu vivre ma vie après ton départ Alessio. Tu veux que je fasse quoi ? Que je quitte mon boulot que j'aime pour que tu te sentes mieux ? Et tu sais parfaitement très bien que ma vie n'a pas toujours été entièrement rose Alessio ! » déclara-t-elle en tentant d'être le plus ferme possible, mais Alessio remarquerait bien que ces paroles l'avaient blessé. Rafe n'arrivait plus à fixer Alessio dans les yeux, alors elle décida de regarder de nouveau le sol. Elle inspira profondément - « Mais qu'est-ce que je ne sais pas moi de ce que tu désires Alessio, je ne sais même plus si... » Elle cessa de parler.
Sujet: Re: i can't look you in the eye - rafaëlla Mar 17 Avr - 22:49
Soudainement, le silence inonda la pièce. Alessio s’en voulait déjà d’avoir balancé autant d’atrocités et de s’être montré aussi égoïste envers la femme pour qu’il avait toujours eu des sentiments plus que sincères. Seulement la situation se déroula bien trop vite pour que le jeune italien puisse rattraper le coup. Évidemment Alessio savait les épreuves que Rafaëlla avait traversées, les difficultés qu’elle avait rencontrées. Il était évident que sa vie n'avait pas toujours été rose. En prenant du recul, il avait conscience que ce qu’il disait n’avait aucun sens. Et il s’en prenait malheureusement à la personne qu’il aimait plus que personne parce tout bêtement elle était là et qu’il avait besoin de se défouler sur quelqu’un... Pas très gentleman tout ça.
Alessio put enfin apercevoir le visage irascible de Rafaëlla lorsqu'elle se retourna vers lui avec fermeté pour lui faire face, « Excuse-moi d'avoir voulu vivre ma vie après ton départ Alessio. Tu veux que je fasse quoi ? Que je quitte mon boulot que j'aime pour que tu te sentes mieux ? Et tu sais parfaitement très bien que ma vie n'a pas toujours été entièrement rose Alessio ! » Touché. Alessio lâcha un profond soupire, baissant automatiquement la tête ainsi que son regard au sol, il ne chercha même pas à répliquer quoique ce soit sachant pertinemment qu'il n'avait pas à lui reprocher une chose pareille. Cette frustration de tous les jours lui faisait péter les plombs bien que ce n’était pas la seule raison pour laquelle Alessio se montrait amère et désagréable. Encore une fois Rafe n’y était pour rien. C’était bien lui le fautif sur le coup et c’était ça qui le tuait petit à petit… d’avoir pu trahir Rafaëlla alors qu’elle était certainement la plus adorable des femmes, de pouvoir blesser celle qu’il aimait… ça le rendait fou. Mais il ne pouvait lui avouer sa faute alors il se rabattait sur autres choses essayant de faire passer la jeune femme pour fautive. Exaspérant ? Ca l’était. Il voulut s'excuser mais Rafe avait prit son inspiration pour rajouter, « Mais qu'est-ce que je ne sais pas moi de ce que tu désires Alessio, je ne sais même plus si... » Alessio releva immédiatement son regard sur sa petite-amie dans un haussement de sourcil d'un air grave. Inquiet par la suite que pouvait contenir cette phrase ? En réalité, il était plus inquiet sur le fait qu’elle puisse ne plus rien ressentir pour lui que sur le fait qu'elle puisse découvrir son infidélité. Il ne se le pardonnerait jamais s'il venait à la perdre. « Si quoi Rafaëlla ? » Demanda-t-il avec détermination plongeant intensément son regard dans le sien, espérant avoir un indice sur ses véritables ressentis. Le ton qu'il venait d'employer n'avait rien d'agressif, il se montrait presque suppliant. Peur d'entendre la vérité mais prêt à l'encaisser, il voulait qu'elle parle et mieux valait qu'elle s’exécute si elle ne voulait pas déclencher la fureur du jeune homme, très impulsif de nature. Il s'avança lentement de quelques pas vers Rafaëlla.