Sujet: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 11:54
LHA NISLAVA
NOM: Nislava. ☇ PRÉNOM: Lha. ☇ ÂGE: 19 ans ☇ ORIGINES: Polak ☇ MÉTIER/ÉTUDES: Collectionneuse de riens, revendeuse de poussières, caresseuse de chat diplômée. ☇ STATUT CIVIL: Mariée pour qu'un ami obtienne la carte verte, célibataire. ☇ CRÉDITS: Riddle. ☇ AVATAR: Ashley Smith.
« Quand un homme s'angoisse pour son loyer, les traites de sa voiture, le réveille-matin, l'éducation du gosse, un dîner à dix dollars avec sa petite amie, l'opinion du voisin, le prestige du drapeau ou les malheurs de Brenda Starr, une pilule de LSD a toutes les chances de le rendre fou parce qu'il est déjà fou en un sens, écrabouillé par les interdits sociaux et rendu inapte à toute réflexion personnelle. »
A TWIST IN MY STORY.
En fin de compte, ça m'ennuie vraiment d'être née à cette époque. Il ne faut pas vraiment être prophète pour s'apercevoir qu'aujourd'hui, c'est la merde. J'aurais voulu être chaste, mature, réfléchie, savoir écrire des trucs biens... J'aurais voulu être une artiste, tiens. Le pire, c'est que je vais peut-être mourir sans amour. Révoltant. Consternant. Mais à la place de tout ça, je suis idiote et puérile. Autant que je l'assume. Au final, l'important aujourd'hui est d'essayer d'avoir un miroir pas trop terni, malgré toutes les petites gouttes de pluie pourries qu'on ingurgite. Ou nous fait ingurgiter, en fait. J'espère que ce n'est pas tout ce qu'il nous reste. Je casse ma télé, j'éteins la lumière, je claque la porte et je me barre, en fait. Dans la joie et la bonne humeur. Youpie. J'ai parfois peur de tout ça, quand je ne fais pas qu'accepter la mort proche qui va nous choper au vol. Pourquoi je dis "tout ça" ? Parce que "ça" n'a pas de nom. Pour parler cruement, "ça", c'est la merde qui nous tombe dessus actuellement. Mais j'ai dit que j'étais puérile. Donc, mauvaise perdante. Mais en fait, je crois que plein de gens s'en foutent, de tout ça. Je regarde par ma fenêtre et je vois le Soleil. J'aimerais vivre. J'aimerais vivre libre.Et que la liberté ne soit pas que le songe d'une nuit d'été.
5h04, la fatigue monte, tu as besoin de dormir. Ça fait déjà trois heures que tu t'es installée dans les draps, tournant, virant, tanguant comme un bateau prit par une tempête. Et la marée ne passe pas. Le lit reste froid. Alors tu ne t'endors pas. Tu frissonnes, sifflotes pour combattre les ombres menaçantes qui sont assises dans les coins de la chambre. Elles te narguent en crapotant une cigarette imaginaire. Car tu n'as plus de cigarette, pas de chaleur et tellement sommeil. Le corps flanche là où l'esprit ne se résigne pas. Alors quand le réveil sonne, tu l'éteins et enfin, la conscience tranquille de ne pas faire ce qu'il faut, tu sombres dans l'inconscience.
C'est des silences qu'on transforme, des sourires qu'on traduit parfois. C'est pour s'emmurer patiemment, finir en bulles dans l'océan. Et l'écume. C'est pour dire ce que j'ai caché en refermant mes lèvres. En m'empêchant de respirer. Et ça n'a pas de sens parce-que je n'en veux pas. Parce-que ça ne sers à rien des phrases bien ordonnées si moi je ne le suis pas. La musique, elle est belle. Moi, pas. Parce-que les absents ne parlent pas. Même s'ils n'ont pas toujours tord. Mais tu sais, peut-être qu'on ne comprend pas. Je veux encore. Du n'importe quoi comme j'en fais des soleils. Sans le silence qui s'engouffre par les portes qu'on a entrouvertes. Je veux. Un nom dans une fenêtre. Et le reste, ça ne m'effleure, même pas. Dessiner sur la vitre, des étoiles, comme autrefois. Des non-dits qu'on ne dira pas.
16H27, t'as la bouche pâteuse, collée par ton dernier rêve porno et la température étouffante que crée le soleil en se frottant à tes rideaux noirs. La pièce est comme un four à taille humaine, une veilleuse perfide qui te clous au matelas en te grignotant tout courage. Tu te sens poisseuse, la fange du monde agrippée aux chevilles et les cheveux pleins de bave. C'est pernicieux comme sentiment, ça te répugne. Alors tu déniches enfin la force de te trainer jusqu'à la salle de bain, t'allongeant dans la baignoire à l'émail aussi froide que salvatrice. Dans quelques minutes tu lèvera le pieds pour déclencher l'eau, mais avant, il y a ta main qui se faufile entre tes cuisses. Le dos de glace et le ventre en brasier, ta tête se renverse, tes dents s'enfoncent progressivement dans la chair asséchée de tes lèvres. C'est à nouveau ton téléphone qui te crochète au monde réel, vibrant sans pudeur sur le carrelage de ta chambre. Ça te frustres, te coupes dans ton élan. Obligée maintenant d'actionner enfin la tuyauterie, tu te douches en deux minutes puis va voir ce qu'on te veux. Un partiel, oublié, tu soupires mais te résignes. De toute façon tu as des clopes à acheter.
Ses yeux ne traquent pas, ils rêvent, ils rêvent toujours. Ils en oublient même de regarder la route avant de traverser. Ils fuient les regards parce-que dedans c'est trop de vie, trop d'amour, trop de réalité. Ils les cherchent quand ils se détournent, quand ils s'en vont, quand c'est trop tard pour la dernière question. Ils se réveillent quand c'est fini, quand le coin de la rue s'est déserté, quand le chef de gare a déjà sifflé. Ils s'embuent, ils s'embrument, quand la musique frappe trop fort ou que les étoiles ont crevé la surface pour s'envoler. Ils s'impriment sur les ailes des papillons pour s'évader. Ils défient pour ne pas pleurer. Elle a des yeux qui tuent, paraît-il. Un regard comme une lame de couteau. Et croise le, t'as des éclairs en plein coeur. Pan, t'es mort. Quand elle a voulu apprendre à dire "Je t'aime" avec les yeux.
DANCING WITH MYSELF.
19 ans, fumeuse invétérée, insomniaque casse-pied avec un chat qui dort à côté, le reste ne provoque aucun intérêt.
Dernière édition par Lha Nislava le Mer 9 Mai - 13:21, édité 11 fois
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 12:02
Pourquoi t'as cité ta fiche ? Moi pas comprendre Enfin bref, je suis mal polie la : BiENVENUEEE parmis nous Bon courage pour la fiche, et amuses toi bien ! Excellent choix de scénario
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 12:19
OH BORDEL TOI JE VAIS T'AIMER. Déjà Ashley Smith, c'est un choix de OUF. Et puis en plus l'avatar & la signature sont à tomber. Ensuite ton pseudo est juste magnifique je trouve. Et enfin la citation est tellement feskfjdekze, j'adore. Tout ça pour dire que j'aime absolument TOUT, haha. Le métier est pas mal aussi. Anyway, bienvenue parmi nous & bon courage pour faire ta fiche en tout cas. Et le scénario est juste excellent, vraiment.
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 12:23
Oh merci beaucoup , si tout te plait que demander de plus ? . Décidément son métier plait, pourtant c'est pas un métier facile à vivre hein, on fini souvent avec la peau couverte de coups de griffures imprévus . Quand même, du coup j'espère que le tout fini décevra pas, et que la madame qui a fait le scénario va en être contente .
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 12:34
Tu pourras toujours payer Imran en nature, il aime ça. Oh pauvre bichon. Tu veux que je te soigne, peut-être ? Docteur Abbey à l'appareil, j'écoute. Mais ouuuui, ne t'en fais pas, je suis sûre que tout va lui plaire. Au pire on la tape jusqu'à ce qu'elle dise que ça lui va, hein. (a)
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 12:42
Bon bon bah je lui ferai des bisous jusqu'à ce qu'elle étouffe, cette sale gosse. (JE T'AIME TEDDY BITCH ! ) Mais au moins ça marchera hein. Ah ouais, c'pas bête. Faut pas qu'il soit allergique alors.
Sujet: Re: we like monstermen (done) Mer 9 Mai - 13:35
J'aime tout. Ashley, quoi. Je suis tellement jalouse, moi aussi j'avais les dents du bonheur quand j'étais gamine Puis j'aime le style d'écriture Bienvenue