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 Lorsque ton ombre passe ma porte || EIRLYS

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MessageSujet: Lorsque ton ombre passe ma porte || EIRLYS   Lorsque ton ombre passe ma porte || EIRLYS EmptyVen 24 Aoû - 15:43




Est ce que t’aboies tout le temps p’tit roquet ou est ce que tu mords ?




Le silence grandissant de la maison dans laquelle je résidais actuellement, la pénombre de la chambre où j'étais étendu, une cigarette à la bouche, et mon regard accroché sur le plafond. Les ombres se pourchassant sur le plafond, se fondant, se disperçant. Le tourbillon douloureux des souvenirs qui m'empêchait de fermer l'oeil, la plupart des nuits. Je finissais par écrasais mon mégot dans un cendrier un peu trop plein, et enfiler un sweet pour prendre un peu d'air. Je n'avais rien d'autre pour me distraire que laisser mes pieds foulaient l'asphalte, encore et encore. Courir, courir, toujours et encore plus loin et oublier l'agonie de ses cauchemars bien trop réel. Je ne comptais pas le temps, je ne me laissais pas distraire par le soleil se levant, par le léger vent fouettant mon visage. J'avais juste besoin de me sortir la pression amère enserrant ma poitrine. Cette campagne américaine était le parfait contraste de ce que j'avais toujours connu, mais malgré tout quelques détails ne pouvait m'échapper. Je refusais, cependant de laisser quelques larmes quelconque couler le long de mon visage. Sans notion de l'heure, je finissais par atterir dans un de ses parcs, ralentissant le pas, laissant l'air frais soulager mes poumons en feu. Ma respiration se calmant, alors que mon sang affluait à mes tempes, le bourdonnement familier dans mes oreilles.

Perdu dans les souvenirs peu glorieux de mon existence, je ne prêtais pas forcément attention à mes alentours, coupé d'un monde qui n'était guère le mien après tout. De ces gens qui ne faisait qu'accroître ma solitude. Ces jeunes adolescents, un peu trop bruyant. Ces enfants, jouant sans arrière pensée. Ces adultes flânant avec nonchalance. Rien ne m'atteignait, ne m'attendrissait ou ne m'énervait. La rage était une facilité que je parvenais même pas à m'approprier quand la violence secouant mes entrailles étaient beaucoup trop présentes. Et peut être que je n'aurais probablement fait cas de la bousculade que je subissais, si je n'étais pas celui que j'étais. Les grands yeux bleus me fixant avec une fausse innocence, et cette main rapide que j'interceptais sans douceur. Le coup classique du pick pocket, une légère bousculade, distrayant assez la personne pour glisser une main et lui extorquer son porte feuille. Un tour de passe-passe de bas étage. Probablement le travail qu'un criminel de petit envergure pouvait faire mais je n'étais pas vraiment assez innocent pour me laisser avoir.

- Tssss .... Tu crois vraiment qu'une combine aussi inutile peut marcher ? Je fixais mon attention sur la jeune américaine que je retenais avant de récupérer mon portefeuille qu'elle avait subtilement glissé dans une de ses poches et récupérer mon bien. Elle était visiblement plus jeune que moi, même si l'écart ne devait pas être aussi terrible que cela. Je croisais les bras, contre mon torse. Je n'avais pas l'intention de la traîner dans un poste de police pour porter plainte. Les flics, ce n'étaient pas vraiment mes amis, surtout que j'essayais de me faire le plus discret possible mais je ne pouvais pas la laisser s'en tirer à si bon compte. Il en allait de ma fierté, et je réfléchissais à la meilleure manière de définir un jugement, quand elle profita de mon inattention temporaire pour filer. - Et toi ... Tu crois vraiment que je vais te laisser partir ? Mon ton était grondant, et je n'avais que faire de passer probablement pour l'attaquant aux yeux des gens qui croisaient nos chemins. - Qui plus est ... Avec un talent aussi désastreux que le tien, tu risques de finir en taule avant la fin de la journée. Je laissais mon visage s'ornait d'un sourire moqueur qui accompagnait à la perfection le ton de mes mots.




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MessageSujet: Re: Lorsque ton ombre passe ma porte || EIRLYS   Lorsque ton ombre passe ma porte || EIRLYS EmptyDim 2 Sep - 21:37

« Même les riches se révèlent être les plus grands des voleurs »

Il y a parfois des nuits où on l'a du mal à dormir . Où tous nos démons nous poursuivent . Et la seule façon c'est de s'aérer , de sortir pour oublier enfin on y croit en tout cas . Car , toutes nos chaînes nous suivent où qu'on aille , où qu'on s'échappe . C'est comme ça que si tôt je me retrouve au parc , une cigarette à la bouche , assise sur un banc . De toute façon , j'arriverais pas à me rendormir . Fallait bien que je m'occupe comme je ne lis pas , je sors . Chacun ses occupations ! Quoique rester au parc sans rien foutre c'était pas vraiment très occupant , voire pas du tout alors quand je vis le chinois tellement bourré de fric qu'il devait avoir des problèmes pour avancer en allant déposer son argent à la banque . Tellement qu'il y en avait . Tant d'argent , il devait sûrement réfléchir à comment claquer tout son putain de fric . Il en avait sûrement tellement qu'il avait remplacé son papier toilette , par des billets de cent dollars . Moi , je savais pertinemment de ce que je ferai avec cet argent . Alors pas besoin de réfléchir davantage , j'écrasai ma cigarette avant de marcher rapidement vers lui . Bien sûr je le bousculai volontairement avant de prendre son porte-feuille . Et de le fourrer dans ma poche . J'allais dégager quand il me prit la main . " Tssss .... Tu crois vraiment qu'une combine aussi inutile peut marcher ? " Je relevai la tête ne voulant pas montrer que sa proximité me faisait quelque peu peur . J'avais envie de me tirer juste pour qu'il ne me touche pas . " Oui franchement je le pensais , avec ta tête de pigeon je pensais vraiment te berner facilement mais même le plus hideux des crapauds a bien une qualité . " Maintenant lâche-moi connard ! J'essayai de me sortir de là , j'étais même prête à lui laisser son porte-feuille s'il le voulait ! Et je réussis à sortir , son emprise s'était desserrée et j'avais pas besoin de plus pour me libérer . " Et toi ... Tu crois vraiment que je vais te laisser partir ? " Ouais je le croyais vraiment . J'ignorais totalement son ton grondant , il croyait vraiment me faire peur ? Il s'était trompé de brune alors ! C'était pas juste un ton menaçant qu'il fallait pour me faire déguerpir , il se rapprochait un peu plus me prenait de nouveau la main et j'allais mourir d'angoisse ou mon coeur allait éclater dans ma poitrine . " Qui plus est ... Avec un talent aussi désastreux que le tien, tu risques de finir en taule avant la fin de la journée. " J'allais détaler de nouveau avant qu'il ne parle de nouveau et là je me retournai . C'était un mec qui m'avait approché d'un peu trop près alors que je ne le voulais absolument pas mais quand même il m'insultait là ! J'allais peut être mourir de trouille mais tant pis , je serais morte en sauvant mon honneur . Même les chevaliers il y a quelques siècles le faisaient alors pourquoi pas moi ? J'étais un peu comme un Robin des Bois moderne , je volais les riches pour faire vivre les pauvres entre autre moi et mon frère . Cette comparaison me plut et je m'approchai de lui . " Et qu'est-ce que t'en sais d'abord ? C'est pas toi , un riche qui va voler , pas besoin de toute façon avec tout l'argent que t'as ! " J'allais peut être avoir des problèmes mais je voulais prendre ce risque , je ne voulais pas qu'il croit que je sois faible ou quelque chose d'autre de faux . Eirlys-Dawn n'est pas une faible , elle ne se fait pas abuser , personne ne la touche à part si elle l'autorise et c'est comme cela ! Personne ne la prend pour une quiche ou à ce qui s’apparente à de la nourriture , ou à une autre quelconque comparaison péjorative . Voilà c'est tout .

Shtoum (c)

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