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 destroy from the inside. (everleigh)

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MessageSujet: destroy from the inside. (everleigh)   destroy from the inside. (everleigh) EmptyVen 14 Sep - 22:02

J'sais pas pourquoi dès que je marche quelque part, dès que j'suis à un endroit, j'ai peur de faire du mal et de me faire du mal. Je crois aussi que j'en ai assez de pas trouver ma place où que je me trouve, où que j'aille. Il y a la sévérité des regards et ma tête de gosse raté. Tu sais cette impression d'être le vilain petit canard, la personne différente, celle qui échappe aux règles. Ne pas être dans les normes. C'est donc ça l'étrange malaise qui me poursuit. Parce que j'ai échoué ? Parce que j'ai abandonné ma mère sous la main d'un homme trop violent, parce que je suis lâche et stupide, parce que je regarde pas où je vais, parce que je me retourne sans cesse pour voir si personne ne me suit ? Parce que j'ai peur ? Parce que j'ai peur de ne pas survivre tout seul, parce qu'Oli me manque, parce que je suis comme un déchet qui répugne ? Parce que j'suis pas heureux, parce que j'ai les tripes qui se nouent quand j'pense à avant. Parce que j'ai les yeux qui piquent quand j'imagine les gens que j'ai laissé tombé. J'étais trop ambitieux, je croyais être en fer mais je n'suis qu'un bonhomme en papier : facile à chiffonner.

La nuit était tombée depuis longtemps, et je me plaisais dans cette bulle obscure et étrangement vide. Moi qui était tellement habitué à la compagnie, aux rires, à tout ce que peut apporter quelqu'un, en fait. Il me manque une présence, à côté de moi. Une ombre qui me suivrait, et qui me serait bénéfique. Mais l'ombre est en colère, elle est partie, elle m'a laissé seul avec mes tristes démons. Oli, revient putain, me laisse pas seul. Ouais j'ai peur sans toi, c'est dur à dire, mais j'suis vulnérable. Mes pieds fatigués me guident jusqu'à une grande bâtisse qui semblerait presque en ruine. Plus sombre que l'obscurité encore. J'allume une cigarette, non sans crainte, car je serais capable de faire cramer l'endroit avec mon feu. La poisse me collait à la peau comme de la transpiration, il était sacrément difficile de m'en défaire.

Je ressemble à une silhouette cassée, je sais même pas ce que je fous là. Je crois que je vis dans un éternel brouillard, genre état second. J'attends, j'attends. J'attends quoi au juste ? Moi-même je ne sais pas. Là, tout de suite, j'aurais bien besoin du sourire d'Everleigh pour chasser le froid, j'aurais bien besoin de la voir, de l'avoir, rien qu'à moi, juste pour moi. Et puis repousser mes limites un peu plus loin, et finalement les franchir, oser m'attacher, puis l'apprécier un peu plus que j'en ai l'air. Je serre mon gilet trop grand atour de mon corps trop maigre, adossé à un lampadaire, baignant dans la lumière de ce dernier, à la vue de tous, à la vue des passants en voiture, ma cigarette seule pour me réchauffer, capable de chasser le grand froid.
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MessageSujet: Re: destroy from the inside. (everleigh)   destroy from the inside. (everleigh) EmptyDim 16 Sep - 14:19



ARCHIE & EVER destroy from the inside. (everleigh) 918094149

" La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. "


" Bonjour princesse..." Petit-à-petit j'entrouvris les yeux. Juste à côté de moi, un homme. Je le regardais sans prononcer un quelconque mot, sans même lui accorder un sourire. " Bien dormi ? " dit-il en caressant mes cheveux. Là tout de suite, j'avais aucune envie de répondre à ses questions où à ce qu'il me disait. J'avais un mal de crâne pas possible. Un homme inconnu avait dormi dans mon lit... Entre nous, c'était pas la première fois. Le pire n'était pas ça, mais de se rappeler la soirée. Alors, que, je tentais désespérément de me souvenir, l'homme m'entoura de ses bras et me couvrit de mille-et-un baisers. Franchement, non pas que ça me gène, mais j'avais pas vraiment envie de ça tout de suite. Je me levais, probablement comme une sauvage, mais je m'en foutais royalement. Après tout, j'étais chez moi. Totalement nu aux yeux de l'homme qui nichait encore dans mon lit, je cherchais du regard, dans la pièce, mon réveil. Celui-ci avait dû faire un beau vol plané vu qu'il était par-terre, à quelques mètres de mon lit. Je m'abaissais à sa hauteur pour déchiffrer l'heure. Onze heures du matin. Une chance qu'aujourd'hui ma mère était de service, sinon croyez-moi qu'elle m'aurait passé un bon savon. Mais il fallait que je trouve tout de même quelque chose pour faire déguerpir l'autre imbécile qui prenait un pied à s'enrouler dans les couvertures. J'eus dû mal à me retenir de rire. J'attrapais une chemise et je l'enfilais. C'est peut-être chez moi, mais je n'allais pas continuer indéfiniment à me balader à poils. La chemise sentait à plein pot le parfum d'homme. Ce devait être la sienne. Alors que je le regardais, celui-ci se jeta avec furie sur moi. Plaqué au sol, il me regardait de ses yeux verts émeraude. Je lui adressais un léger sourire, par obligation. Faisons bonne figure pendant qu'il était chez moi, même si je ne me rappelais plus de son prénom. Je toussotais. " Tu sais, tu devrais t'habiller, on est peut-être dans une maison, c'est pas pour autant que t'es plus à l'abri du froid. Alors, fais-moi plaisir et enfile tes affaires. " Il rigola. N'allait surtout pas savoir pourquoi, moi-même, je n'arrivais pas à comprendre. " J'voudrais bien, mais t'as pris ma chemise..." " Ah bah c'est pas grave, tu me l'offre en l'échange de cette nuit, hein Robert ! " dis-je en me débarrassant de son emprise. C'est pas que, mais il devenait un lourd le type. Qu'il s'en aille de chez moi, bon sang ! " Oué ok, mais moi c'est Matt..." " C'est la même chose... Robert, Matt.... Matt, Robert, c'est des prénoms... Bon, t'sais quoi, tu devrais partir, ma mère va rentrer..." dis-je en le poussant hors de ma chambre. "J'croyais que t'habitais toute seule... T'as quel âge ? dit-il à son tour, sceptique. Je m'arrêtais, essoufflée. " Oué, j'habite seule, mais ma mère vient me rendre visite et j'aimerais que quand elle arrive, tout soit en ordre, j'suis sûre que tu me comprends. Et j'ai l'âge que j't'ai donné hier... Un moyen comme un autre de changer de sujet, de le faire dériver autre part. Je ne savais même pas quel âge j'lui avais donné hier, mais au pire, qu'importe ? Je repris ce grand effort qu'était de le mettre à la porte. Quand il passa le seuil de l'entrée, vous ne vous imaginiez même pas la joie que j'avais éprouvée. " On s'rappelle ?" " Oué oué, c'est ça Robert... dis-je en claquant la porte derrière lui. Bon débarras. Maintenant, j'avais la maison rien que pour moi. Quelle liberté ! Je remontais dans ma chambre, en passant, j'attrapais la première bouteille d'alcool qui me tombait sous la main.. Vodka ? Oué, pas mal.

Le cul assit sur le sol, le dos posé contre le lit, je dégustais cette bouteille qui me semblait interminable. La musique balançait sa mélodie dans toute la maison. Je fermais les yeux, ma tête vacillait de gauche à droite, au rythme de la musique. Puis, elle vient se poser délicatement sur le bord du lit. Le regard rivé sur le plafond, je scrutais chaque moindres détails. Parfois, j'me dis que le monde ne tourne pas rond. Parfois j'me dis que c'est moi qui ne tourne pas rond. Non, ça ne tourne pas rond en haut. Je fermais les yeux, sombrant dans une sorte de sommeil où j'restais en quelque sorte éveillée... Un peu difficile à comprendre hein ? Il n'y avait rien à comprendre. Plus de Sam, plus de ses nouvelles, mais bordel qu'est-ce qu'il me manquait ! Il ne prenait même plus la peine de déplacer son cul ici, même plus il prenait la peine de m'appeler, rien, que dalle ! A croire qu'il n'en avait plus rien à foutre de ma gueule... Il passe plus de temps avec ses moches qu'avec moi. Autant vous dire que ça fait plaisir... Youpi... Je prenais une nouvelle gorgée de cette bouteille avant de tenter de me lever. Mais une fois debout, je réalise que ce ne serait peut-être pas aussi simple de faire quelques pas jusqu'à la salle de bain. J'ai le vertige. Pas un léger tournis, mais le genre de vertige à faire tournoyer les murs autour de vous et tanguer le sol. Je me hasarde à faire deux ou trois pas avant de m'accrocher au coin de la porte. Je soupirais puis je repris mon parcours du combattant. Je titubais jusqu'à la salle de bain. Assise contre la paroi, les yeux fermés, l'eau coulait le long de mon corps habillé d'une simple chemise. Je posais la tête contre le mur froid et, je m'endormais là, l'eau comme seule compagnie.

Le pardon n'est jamais facile. La morosité est facile. La haine est facile. Mais le pardon c'est dur parfois, les gens disent des choses qu'ils ne pensent pas ou font des choses qu'ils ne peuvent pas défaire. Parfois, nous faisons des choses qu'on ne peut défaire. Alors, nous nous nourrissons pour affamer la douleur. Parfois, la souffrance prend une place si envahissante dans notre vie qu'on pense qu'elle durera toujours, parce qu'on ne se souvient même plus de se que c'est de vivre sans. Moi, j'ai le coeur tellement anesthésié par la peur de souffrir encore et toujours. Les mains dans les poches de ma veste en jeans, j'avançais dans l'obscurité de la nuit. Quelques lampadaires disposés par-ci, par là, éclairaient à peine ma silhouette. J'errais comme une âme en peine dans Arrowsic depuis maintenant deux heures. Non loin que je ne connaissais pas cette ville, au contraire. J'pense qu'en trois ans on peut facilement se rappeler de chaque endroits que cache cette ville. Seulement j'aimais marcher dans cette ville comme si c'était la première fois que je m'étais les pieds ici. Puis, j'avais eu besoin de m'aérer la tête. J'en avais marre de rester enfermer chez moi. Ce soir, je me sentais libre, ce soir, je n'avais pas tous ces regards de vieux porcs braqués sur moi. Ce soir, je pouvais faire ce que bon me semble, je voulais seulement marcher, je n'avais pas peur de ce que la nuit pouvait bien me réserver. Je n'avais plus peur de rien, non, plus rien. C'est pas que, mais il caillait quand même. Je frottais mes mains contre mes bras histoire de me réchauffer un peu. Deux heures que je marchais sans but précis. Un peu fatiguée, je relevais la tête pour voir où c'est que je me trouvais. Devant moi se dressait une grande bâtisse qui tombait sévèrement en ruine. La lumière de la lune se reflétait un brin sur celle-ci. Mon regard fut attiré par une silhouette plutôt grande et mince. Celle-ci était éclairée par un grand lampadaire qui la donnait aux yeux de tous. Intriguait, quelque chose me disait de me rendre là-bas. Je marchais, avec méfiance, mais je marchais. Plus je m'approchais de cette silhouette qui semblait être tout autant en peine que moi, plus je me faisais une idée à qui elle appartenait. Toujours les mains dans les poches de ma veste, je continuais ma route. Serait-ce Archie ? Aucun doute sur ça. Je souris machinalement à cette pensée. Sa présence n'était pas désagréable, au contraire, j'aimais bien traîner avec lui, il n'était pas emmerdant et m'amusait beaucoup. " Salut beau brun ! " dis-je en arrivant à sa hauteur. Armée d'un joli sourire, j'attrapais sa cigarette qu'il tenait dans sa main avant de l'apporter jusqu'à mes lèvres. Je tirais, une fois puis deux avant de le regarder et de plonger mon regard dans le sien. " Faut être partageur dans la vie, tu sais ? Enfin... Sinon, como està a la casa ? " Oué bon, j'avais pas un espagnol parfait, mais après tout, on s'en fout, le principal c'est qu'il comprenne... Enfin, j'espère qu'il comprend quand même parce que sinon j'vais passer pour une vraie débile, déjà que parfois c'est le cas alors, bon... Je faisais vaciller mes cheveux du côté droit. Ils retombaient le long de ma nuque et venait se loger sur le côté de mon épaule. Je tirais une nouvelle fois une latte avant de détourner totalement mon regard du sien.

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MessageSujet: Re: destroy from the inside. (everleigh)   destroy from the inside. (everleigh) EmptyLun 17 Sep - 16:01

Mon corps désarticulé dans le halo de lumière, je fixe la rue, l'air peu avenant, mes yeux ordonnant aux inconnus de passer leur chemin. Un frisson galope dans mon dos. Je peux voir une silhouette avancer vers moi. Je me raidis, la méfiance s'emparant de mon corps. J'ai toujours été habitué à fuir. Par lâcheté comme par nécessité, l'adrénaline du danger n'a jamais cessé de courir dans mes veines presque asséchées part tout le sang que j'avais versé auparavant. Je tirais mes manches sur mes bras afin de cacher les marques de la douleur. Quel idiot. Comment avais-je seulement pu croire que la douleur physique atténuait la douleur psychique ? Je n'avais fait qu'empirer mon cas. J'étais voué à l'échec, ou voués à l'Enfer. Je n'avais ni Dieu ni Saint en qui avoir la foi. Certains pouvaient dire que j'avais besoin d'un médecin, mais je crois que j'avais surtout besoin d'un exorciste. Lui seul pouvait me soigner et offrir le grand pardon à mon âme abîmée et détruite.

Salut beau brun ! Everleigh. Everleigh. Everleigh. Je souris, un sourire presque forcé. J'ai peur de m'attacher à elle. Parce que l'apprécie, je l'apprécie un peu trop même. Pas que son corps ni son joli visage, mais je crois que c'est plus. Avec un sourire à fendre l'âme en deux de désir, elle s'empare de ma cigarette. Je la regarde, les sourcils froncés. Elles font toutes ça, et je déteste. C'est ma cigarette. Je veux garder mon poison rien que pour moi, et me détruire les poumons avec. Faut être partageur dans la vie, tu sais ? Enfin... Sinon, como està a la casa ? je lève les yeux au ciel. Pourquoi tu t'embêtes à poser ces questions alors que tu t'en fous de la réponse, hein ? je lui souris, récupère ma cigarette, tire une taffe puis souffle sur son joli visage de poupée. Je la laisse tomber au sol puis m'empare de la taille d'Everleigh. Mais bon, si tu veux savoir, je ne suis jamais tombé aussi bas. Et toi, ça va ? je refuse d'épiloguer sur ma vie alors, je parle d'un ton pressé, tout en tenant la taille de ma jolie demoiselle contre moi. J'ignore l'incendie dans mon ventre, mes doigts caressent sa joue tendre et je dépose mes lèvres sur l'arête de sa mâchoire. Qu'est-ce que tu fous ici ? je me retire, le ton froid. Poser des limites. Freiner avant de déraper.
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MessageSujet: Re: destroy from the inside. (everleigh)   destroy from the inside. (everleigh) EmptyDim 30 Sep - 17:24



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" La souffrance peut occuper une telle place qu’on en oublie le bonheur. Parce qu’on ne se rappelle pas avoir été heureux. Et puis, un jour, on ressent quelque chose d’autre, ça nous fait bizarre, seulement parce qu’on n’a pas l’habitude, et à ce moment précis, on se rend compte qu’on est heureux. "


L'obscurité régnait dans toute la ville. Seul quelques lampadaires placés ici ou par là, bercent quelques passants dans la lumière. Je n'avais pas peur de l'obscurité, de ce qu'elle pouvait procurer. Je n'avais pas peur des dangers de la nuit. Je n'avais peur de rien, peut-être à par de moi. Juste moi et seulement moi. C'était comme si, j'avais regardé tout se détruire autour de moi, comme si je m'étais regardée en train de me détruire. Comme si je m'étais regardée en train de mourir. Petit-à-petit. Je ne suis pas parfaite. Et toutes les peines que j'ai pû infliger, toutes les larmes que j'ai faites verser. Je ne peux pas revenir en arrière. Je ne peux pas tout effacer. Je ne peux pas changer ce que je suis. Parce que je n'ai toujours pas trouver la bonne raison pour. Cette raison qui me fera prendre conscience que j'suis peut-être aller trop loin. Cette raison qui me donnera assez de force pour rattraper toutes les erreurs que j'ai pû commettre. Certes, peut-être pas toutes, mais une grande partie. Je n'ai pas la force de me battre. Me battre contre moi-même. J'suis sur le point de m'effondrer. Et quand ça sera le cas, personne ne sera là pour m'aider à me relever. Personne ne sera là pour me sauver. Parce que j'suis habituée à cette stupide vie de merde, parce que j'suis habituée à faire du mal autour de moi, à blesser chaque personne de m'entourage. Jusqu'à que chacun d'eux soient complètement détruis. Et j'fais rien pour arranger les choses. Parce que j'suis comme ça. Irrécupérable. Et un peu, beaucoup détestable.

En arrivant aux côtés d'Archie, j'avais pû lire une sorte de peur sur son visage qui laissa, par la suite, la place à un certains soulagement. Tout en tirant sur la cigarette que je lui avais presque arraché des mains, je ne pouvais détacher mon regard de lui, le détaillant un peu plus à chaque fois. Un sourire, un peu, beaucoup forcé se dessina sur ses lèvres. Mais celui-ci disparaissa et se transforma en un fronçement de sourcils une fois que je m'étais emparée de sa cigarette, sa propriété. Ben quoi ? Faut savoir partager dans la vie ? Sa mère ne lui a donc jamais appris ceci ? Pourtant, même la mienne me l'a dit, une fois, peut-être. La fumée parcourait avec légereté mes poumons les polluant un peu plus chaque secondes, chaque minutes. J'm'en fous de les détruire un peu plus chaque jour. De toute manière, personne ne se soucie de moi ou de ma santé, même pas moi. " Pourquoi tu t'embêtes à poser ces questions alors que tu t'en fous de la réponse, hein ? " répondit-il en m'accordant un simple sourire. Oué, c'est vrai, j'm'en contre-balance de la réponse, mais pour une fois que j'essaye d'être un brin sympathique, on va pas me le reprocher ? Puis en plus, je perds un peu de mon temps à lui poser cette question alors, il devrait se sentir privilégié. Je lève les yeux au ciel en soupirant. " Oué c'est vrai, j'm'en fous carrément de la réponse, mais qu'est-ce tu veux ? Pour une fois que j'essaye d'être normale et de poser des questions que tout le monde posent. C'est un crime ? " Celui-ci reprit sa cigarette vite-fait, bien-fait, je n'ai même pas eu le temps de contre-attaquer, d'essayer de la garder. Tant pis, la prochaine fois, j'y arriverais. Je le regardais, sans aucunes expressions particulières. Il tira sur sa clope avant de rejeter la fumée sur mon visage. Habituellement, je me saurais légèrement... Oui, légèrement énervée. Mais, c'était lui, c'était Archie. Au lieu de ça, je respirais la fumée en fermant les yeux. Puis, je les rouvrent de nouveau en regardant la chute du mégot sur le sol. Un jour, je terminerais à la place de ce mégot. Au sol, puis comme lui, je serais mis de côté, oublié dans l'obscurité. Je sens une emprise sur ma taille. Sur moi. Je relève la tête pour confronter de nouveau mon regard à celui du jeune homme. " Mais bon, si tu veux savoir, je ne suis jamais tombé aussi bas. Et toi, ça va ? " Je ne cessais de l'admirer, comme attiré par ce jolie minois, par cette belle gueule. " Je suppose que si je te demande pourquoi, tu m'enverras chier en me disant que ce ne sont pas mes affaires... Alors je répondrais seulement qu'on a tous des problèmes désagréables à surmonter. Si je vais bien ? On va dire ça comme ça..." dis-je en lui adressant un petit sourire. Sincèrement, c'est pas que je ne l'apprécie pas, mais je déteste m'éterniser sur ma vie. Sur moi. Je ne veux pas m'étaler sur ça, je ne veux pas faire part de mes problèmes aux autres. Alors, je profitais juste de la chaleur que me procurait ses bras. Un petit frisson parcouru mon corps en entier. Ses doigts caressaient doucement ma joue. Je ne dis rien, laissant ce silence poursuivre. Puis, il déposa un baiser sur l'arrête de ma mâchoire. J'esquissais de nouveau un sourire. J'me sentais bien, là, entourait de ses longs bras. Au moins, je pouvais récupérer un peu de chaleur, dans cette nuit froide et sombre. Je me blottit un peu plus contre lui et j'enfouis mon visage au creu de son cou. Soudainement, je sentis son corps se crisper. " Qu'est-ce tu fous ici ? " Puis il me lâcha de son emprise, se retirant, prenant des distances. Ce ton sec et froid. Non, je ne comprenais pas. J'avais fait un mauvais truc ? J'avais dit un truc qu'il fallait pas ? Non parce que faut m'expliquer... Je le regardais, arquant un sourcil, surprise, mais en même temps, je demandais des réponses... Je penchais légèrement la tête en rejetant mes cheveux blonds en arrière. Pourquoi s'était-il retiré si soudainement ? Si froidement.. J'avais l'impression de ne plus être la bienvenue. Oui, j'avais vraiment l'impression de le gêner. " Ca ne te regarde pas puis je pourrais te poser la même question, après tout..." Je me rapprochais de nouveau vers lui, tirant sur son gilet pour l'attirer tout contre moi. Front contre front. Je plongeais mon regard dans le sien. " Pourquoi ce soudain changement de comportement ? " Puis, avec délicat, je dépose un baiser dans son cou. Je sentis son corps se rédire de nouveau. Je le regardais de nouveau avec un petit sourire quelque peu provocateur. " Je te gène ? Réponds-moi franchement..." De toute manière, si tu me mens belle gueule, je le saurais et sache que je n'abandonnerais pas tant que tu ne m'auras pas dit ce qu'il y a. Chiante ? Oué, peut-être bien... Je reculais d'un pas, le repoussant un peu. Face à lui, seulement deux petits mêtres nous séparaient. Je croisais les bras. Tant que je n'aurais pas des réponses, je resterais là, je ne partirais pas. Non, je ne bougerais pas de là où je suis et, j'le garderais en otage s'il faut.

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