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 you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny

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Fernando Gautier-Perez
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MessageSujet: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyLun 6 Aoû - 16:13

UN MOIS PLUS TÔT.


Le téléphone qui sonne, le bouton rouge. Le téléphone qui sonne, le bouton rouge. Le téléphone qui sonne, le bouton rouge. Ma routine. C’est devenu ma routine depuis que c’est arrivé, depuis que j’ai couché avec Teddy, depuis qu’on a passé ce moment hors du commun, depuis qu’elle s’est bien foutu de moi. Le soir même, on s’était échangé quelques messages plutôt équivoque. J’étais bien décidé à oublier Kai. Je savais, du moins je pensais, qu’elle n’était absoluement pas interessée par moi. Le lendemain, j’avais vu Ella à l’hôpital et entre deux confidences, j’avais appris l’âge réel de Teddy, et comment elle m’avait bien joué un tour. Au fond, c’était ça, son but dès le début c’était qu’on se chope dans un coin de mon atelier. Elle sait lire au moins ? J’avais bien précisé dans l’annonce, PAS DE MINEURE. Et moi, je tombe sur une folle, une délurée, une nympho. Bon, d’accord, c’était bon, et j’aurai pas dit non pour recommencer. Mais elle est jeune, mineure. Elle a six ans de moins que moi, et je ne peux pas accepter de coucher avec une fille comme ça. J’veux pas passer pour un pédophile, j’veux pas risquer un appel de son père au milieu de la nuit parce qu’il veut me refaire le portrait.

Et depuis que c’est arrivé, les appels ne cessent plus, les sms non plus. J’ai pas répondu, jamais. Je me suis pas expliqué, j’ai pas dit que je savais. J’ai rien dit. J’ai juste laissé le silence plané pour qu’elle finisse par abandonner. Mais Teddy n’a pas abandonné, trop décidée à me revoir, je ne sais pas. Bref, j’ai répondu finalement, j’ai craqué. Excédé par ces nombreuses sonneries. J’ai simplement renvoyé un sms. « Ok, on se voit, dans le parc, demain à 15h. » Un truc neutre, froid, qui ne laisse rien de très bon présagé pour elle. Je ne sais pas trop ce qui va se passer, je ne sais pas trop comment ça va se passer, mais en tout les cas, je ne compte pas être très agréable, parce qu’il y a des choses que je dois lui dire, des choses qu’elle ne risque pas forcément de bien encaisser. Mais tans pis pour elle.

L’heure est arrivé. Le parc n’est pas loin de chez moi. Vraiment pas loin, genre juste en bas. Parce que j’avais pas envie de me bouger, surtout pas pour la voir. Déjà que je prenais ça pour une corvée… J’aime pas les grandes explications, les faces à faces. J’aime pas ça du tout. J’enfile un jean, des baskets confortables et un simple t-shirt. J’ai le reflexe de m’asperger de quelques gouttes de mon parfum, bien que l’idée derrière n’est pas du tout de la séduire. Juste une habitude. Et je descends. Je ne me presse pas, je marche d’un pas lent, retardant le plus possible ce moment que je redoute presque. Malgré tout mes efforts pour arriver en retard, ne serait-ce que d’un chouïa, c’est parfaitement à l’heure que je me retrouve dans le parc à l’attendre. Parce que oui, le pire c’est que je l’attends. Je suis celui qui attend sur elle. Et là, je me maudis d’être toujours aussi ponctuel.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyMar 7 Aoû - 22:06


FERNANDO & TEDDY-ROSE

Une fois. Deux fois. Six fois. Douze fois. Vingt-cinq fois. Toujours cette même messagerie. Ce même son. Ce vide. Il y a quelques semaines encore elle arrivait a lui parler, mais depuis, plus rien. Un vide. Un silence constant. Pas de messages. Pas d'appel. Elle ne comprends pas, mais elle se doute. Teddy sait, au fond, qu'il est au courant de son mensonge et depuis, elle se sens vide. Sa poitrine est trouée. Tiraillée par le regret, la culpabilité et le manque. Il lui a suffit de quelques heures pour trouver en lui quelque chose qui l'a touché, qui tla couché au sol. Elle s'est sentie immobilisée, sans pouvoir. Frappée par un sentiment d'affection, de protection. Pourtant, c'est fini. Tout ça, c'est fini puisqu'il sait qu'elle n'est pas celle qu'il pensait. C'était risqué, mais elle l'as fait ça. Son envie l'a emportée, sur sa conscience. Ses entrailles n'ont cessées de hurler, déchirées de voir que plus jamais elles n'auraient droit à ce qu'elles avaient eu. Un moment d'extase pur. Son cœur, brisé. Rejetée une fois de plus par un homme qui, comme tout le monde, suivait les règles sociales, les conventions. Teddy savait que si Fernando avait su la vérité, jamais, ô grand jamais, il ne l'aurait accepté. Et son égoïsme l'avait emporté. Folle. Hypersexuelle. Egoïste. Chaque jour, les images l'assaillait, toutes les plus meurtrières les unes que les autres. La culpabilité ne cessait de la ronger. La seule chose qu'elle avait désirée c'était un peu d'affection, d'amour. De tendresse. C'était la seule chose qu'elle demandait. Et apparemment personne n'était capable de lui donner ce qu'elle voulait. Du moins, pas pour le moment. Et finalement, elle avait finit par avoir une réponse à cette attente interminable. Son calvaire avait pris fin. Le karma s'était décidé à lui accorder le pardon, son destin avait fait le choix de lui donner un coup de pouce. Dans le parc, à 15h, le lendemain. C'était la seule chose que l'artiste lui avait dis. Pas plus. Pas moins. Lorsqu'elle avait lu ça, la jeune fille avait été heureuse, presque euphorique. Cependant, elle avait lu entre les lignes. Tout ça allait mal se finir. Ou presque. Ils allaient s'expliquer. Enfin.

Le lendemain, Teddy n'avait pas voulu s'habiller comme d'habitude. Elle s'était juste vêtue d'un jean, d'un débardeur et d'une veste, avec ses converses. Pour une fois qu'elle suivait ce que les autres faisaient. Elle détestait être en retard, pourtant sa chienne en avait décidé autrement. Allongée devant la porte d'entrée, cette grosse masse de muscle ne semblait pas vouloir bouger. Kiara dormait paisiblement sur le tapis posté devant la porte. « Allez grosse, bouge ton cul de là s'il te plaît ! » Elle ouvrit un œil et émit un grognement, comme si elle tentait de la prévenir. C'était sa chienne. Elle savait très bien ce qu'elle ressentait et elle n'aimait pas ça apparemment. Teddy soupira et se mit en tailleur devant sa compagne, un air boudeur au visage, espérant que cela fonctionne. Mais rien. Elle ne bougea pas, elle ne fit que maugréer. Sa maîtresse se leva et partit dans la cuisine, plongeant sa tête dans le frigo, elle cherchait un reste de nourriture qui attirerait sa chienne. Puis, elle trouva. Une bonne entrecôte trônait au milieu du réfrigérateur. La jeune fille la prit et la posa au sol, près des escaliers et regarda sa chienne. « Eh Kiara, regarde ! Ton plat préféré ; de l'entrecôte avec du ketchup. Mmh, ça a l'air bon ! » L'animal releva la tête et finit par se lever, se dandinant tranquillement. Elle regarda sa maîtresse, grogna et se mit à manger. « Je sais, t'inquiètes doudou, je gère ! Au pire, tu me serviras de mouchoir hein. » Elle lui fit une caresse et partit de la maison en courant. Elle était en retard. Le souffle court, elle ne cessait de courir. Sa poitrine était prise de sursaut, l'air lui manquait mais elle ne s'arrêta pas pour autant. Fernando l'attendait. Il l'attendait elle. C'était assez pour motiver la jeune fille. Ses jambes courraient d'elles-même, alimentées par l'envie de la jeune femme.

Le parc n'était pas rempli. Il y avait très peu de gens. Ils devaient être en vacances. Peut-être. Si ce n'était pas le cas, ils travaillaient dans ce cas. Parcourant le parc, elle cherchait désespérément la silhouette familière qu'elle désirait voir le plus ces derniers temps. Au bout de dix minutes, elle finit par le trouver. Là, en plein milieu du chemin, les mains dans les poches, un air agacé au visage. Cet air le rendait craquant. Un sourire au visage, elle se mordit la lèvre inférieure et s'avança vers lui, la démarche assurée qui lui allait si bien. Elle ne savait pas quoi lui dire, quoi faire. Elle se contenta d'un geste de la main, accompagné d'un simple « Salut. » Un sourire aux lèvres, elle le regarda dans les yeux. Ce regard. Elle en avait rêvé depuis plusieurs nuits. Elle était devenue accroc. C'était Teddy. Lorsqu'elle trouvait un homme à son goût, elle ne lâchait pas. Sauf s'il était avec quelqu'un. Là, ce serait une bonne raison de tout lâcher. Très bonne raison, même. Ce n'était pas une briseuse de couple et elle refusait de l'être. Sa conscience était déjà assez pesante alors si elle devait en plus porter le fardeau d'une rupture, elle finirait par craquer. Pauvre petite adolescente qui désirait tant faire partie des grands et qui maintenant, désirerait retourner en enfance, rêver de prince charmant et de pays imaginaires, avec les licornes et les sirènes. Triste vie. Face à face, ils se regardaient. Ils attendaient. Puis, Teddy rompit le silence. « T'as finis par craquer. T'en pouvais plus de pas me voir. D'ailleurs, pourquoi tu répondais pas au téléphone ? » Pauvre idiote. Tu es sur le point d'être lynchée en public. Ignorante.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyMar 14 Aoû - 21:38

Et finalement, elle est là. Teddy. La belle Teddy. Ici, devant moins, avançant d’un pas sûr, armée d’un merveilleux sourire légèrement aguicheur. Elle semble néanmoins un peu différente de la dernière fois, un peu moins sûre de ce qu’elle allait faire, un peu plus gênée. Et elle pouvait l’être, gênée. Non mais coucher avec une mineure, coucher après avoir passer une annonce. Non mais j’avais honte de moi. J’ai honte de moi. Je suis pas un gigolo, je recherche pas un coup d’une après midi. Et j’ai encore moins besoin de passer une annonce pour ça. C’était pour faire de la peinture, juste de la peinture. Pour Teddy, c’est comme si la fatalité de notre coucherie était évidente depuis le départ. Comme si c’était prévu. En bonus. Et non, et moi, comme un con, je me suis laissé piégé. Parce que c’est comme ça que je le vois, comme un piège. Et Teddy, comme un prédatrice, une gamine en mal d’expérience. Et je nie le bonheur que ça a été, le pied que ça a été, à quel point j’ai aimé ça, et à quel point j’ai eu envie de recommencer. J’étais chaud, chaud comme la braise, et cette petite m’a rendu dingue. Et quand j’ai appris la vérité sur son âge de la bouche d’Ella, lorsque j’ai appris que ça avait déjà limite pratiquement fait le tour du lycée, oui, à ce moment là, j’ai oublié toutes les bonnes choses que Teddy m’a fait vivre. Et là, alors que je l’ai devant moi, je ne pense plus qu’à ses mensonges, son comportement de nypho et son comportement de gamine.

« Salut » Elle ose rien d’autre, bien évidemment. Pas de bisous, pas de calin, rien. C’est sûr que mon regard, mon attitude, tout ça n’a rien de très chaleureux j’imagine. Et tant mieux, je ne voudrai pas qu’elle aille encore s’imaginer des choses. Donc je réponds rien. Je la fixe. C’est tout. Je plante mon regard dans le sien, sans un sourire, sans rien. Cependant, elle ne semble pas réellement comprendre où je veux en venir, où j’en suis et ce que je pense puisqu’elle continue à sourire, à se mordre la lèvre et à se dandiner devant moi, comme si ça allait me faire sourciller. « T’as fini par craquer. T’en pouvais plus de pas me voir. D’ailleurs pourquoi tu répondais pas au téléphone ? » Et le pire, c’est qu’elle semble même pas être ironique. Elle y croit, à ce qu’elle dit. Elle y croit. Et moi, ça m’fait sourire tout ça. J’trouve ça super drôle, vraiment. Mon visage se décrispe doucement. Mais c’est plus un sourire sadique qui s’affiche sur mon visage. Parce que là, à mes yeux, Teddy n’est qu’une petite lycéenne naïve et innocente (enfin pas trop quand même) qui va pas tarder à se faire remettre à sa place. « Ouais, j’ai craquer, t’as tout compris. » Elle semble toute contente. C’est limite si elle sautille pas sur place. Et ça m’fait rire intérieurement, vraiment. « Mais pas tout à fait pour les raisons que tu pense, pas vraiment. » Et puis, pourquoi je ne répondais pas au téléphone ? Quelle bonne question Teddy ! Oui, vraiment, quelle merveilleuse question ! Je me demande, vraiment… « Pour mon téléphone… C’est pas un sujet de conversation très intéressant je trouve. » Je pose ma main sur son épaule, me rapprochant tout doucement d’elle, un sourire sur les lèvres. « Moi ce dont j’aimerais plutôt parler c’est de toi… Comment était ta semaine au lycée ? » Et bam. L’éclat de la vérité. Et bam. Teddy, tu vois, je sais tout. Je vois son visage qui se décompose et moi je suis toujours plus souriant, toujours plus… séducteur. Et je caresse doucement son épaule, et je sens son échine frémir sous mes doigts.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptySam 1 Sep - 10:32


FERNANDO & TEDDY-ROSE

Finalement, elle l'avait eu. Elle avait eu ce qu'elle voulait. Un rendez-vous. Un tête à tête. Juste pour le voir. Peut-être pas refaire comme la dernière fois, même si son corps ne demandait que ça, son cerveau lui, était bien conscient du danger. Sa conscience, alourdie par ses mensonges, ne cessait de hurler que tout ça était dangereux. Trop dangereux. Autant pour elle, que pour lui. Les regrets l'avaient rapidement assaillis, d'ailleurs. À la minute même où elle était sortie de ce fichu appartement, les remords s'étaient abattus sur elle, tels des roches déboulant une pente à 90. Teddy avait même songer à se retourner et lui dire toute la vérité, mais elle avait eu bien trop peur de la réaction de Fernando. Alors elle s'était tût. Le karma, en attendant, c'était assez bien occupé de son cas. Il avait abattus ses foudres sur elle, comme si elle était la pire personne du monde. Ce qui n'était pas le cas. Elle arrivait bien après les violeurs, les tueurs, les voleurs et les banquiers. Quoi que ces deux dernier pouvaient désigner les mêmes personnes. « Ok, on se voit, dans le parc, demain à 15h. » Voilà ce qu'il lui avait dis. Pas un mot de plus. Pas un de moins. Il n'y avait rien de sous-entendu là-dedans. Il ne semblait pas avoir d'émotion particulière. C'était froid. Sans vie. Pourtant, elle n'y avait pas fait attention. L'euphorie qu'elle avait ressentie lorsqu'elle avait reçu ce message avait bien dominé les émotions de peur et de questionnement. Et comme une grande fille, elle s'était rendue au parc. En courant. Et elle avait finit par trouver. Elle l'avait trouvé. Là, au milieu du parc. Il l'a attendue. Sagement, il n'a rien dis, il a juste, attendu. Ça aurait du être l'inverse, mais visiblement, la chienne de l'adolescente avait voulu que ce soit différent.

Elle ne lâche qu'un petit salut de rien du tout, tout en ayant un sourire aux lèvres. On peut voir sa joie, on peut la sentir. Tout ça allait vite disparaître. Telle une étoile qui se ferait aspiré par un trou noir, Teddy allait savourer les joies de ses mensonges. Puis, elle lâche une petite phrase qui sous-entends un petit quelque chose. Un petit quelque chose qui n'arrivera plus jamais. Mais elle ne sait pas. Non. Elle est bien trop aveuglée par ses émotions pour s’apercevoir qu'elle s'apprêtait à être lynchée. Son regard froid, son attitude neutre. Tout ça aurait du lui faire comprendre que quelque chose clochait, que quelque chose n'allait pas. Mais non. Et sur son visage d'homme, elle voit apparaître un petit sourire, presque sadique. Elle le remarque, mais ne comprend pas. Elle se dis qu'il repense à ce qu'il s'est passé dans son atelier, tout simplement. Idiote. « Ouais, j'ai craquer, t'as tout compris. » Ça la fait sourire. Oui, elle est heureuse de l'entendre dire ça. Pourtant, son sourire va disparaître bien rapidement. Alors, il commence à lui répondre des choses bizarres. L'adolescente commence à ne plus sourire. Elle sent. Le karma lui tombe dessus. Encore plus violemment que les autres fois. Lui, il garde toujours son petit sourire sadique. Un petit sourire qui ne présage rien de bon, ça, elle le comprend maintenant. Surtout lorsqu'il lui parle du lycée. Il caresse son épaule, doucement, lui provoquant des frissons. Pourtant, ce ne sont pas des frissons de plaisir. Non. Ce sont plus des frissons de peur. Oui, elle commence à avoir peur. Elle déteste les faces à faces. Surtout avec ceux à qui elle a menti. « Mmh.. ouais c'était.. bien. » Son regard se baisse, elle fixe le sol et met une certaine distance entre elle et Fernando. Teddy a envie de s'enfuir en courant. Elle aimerait qu'on vienne la sortir de là, maintenant. Personne ne le fera, pourtant. Elle l'a mérité. Il fallait bien qu'un jour, un de ces hommes apprennent la vérité. « Je suis désolée. » Ça sort. C'est sorti aussi facilement qu'un suppositoire glisserait sur une surface lisse. La tête baissée, elle continue de regarder ses pieds. Les excuses n'y feront rien pourtant, elle le sait. Puis, elle relève la tête et décide de se montrer courageuse. De l'affronter. Après tout, c'est elle qui s'est mise dans ce pétrin. C'est à elle de s'en sortir. « Tu veux la version courte ou la version longue ? » Ou peut-être qu'il ne veut rien. Peut-être qu'il veut juste t'insulter et te rabaisser.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyJeu 6 Sep - 19:40

Elle est là, je la sens si proche, la belle vengeance. Teddy qui souffre, Teddy qui se sent conne, Teddy qui a peur. J’en ai presque pitié. Presque. La rage est encore trop fraîche pour que je ne me calme. J’aimerais juste qu’elle comprenne qu’on ne joue pas avec moi. J’aimerais juste qu’elle comprenne que je ne suis pas une pouriture de footballeur au lycée. Je suis pratiquement médecin, je suis adulte et je n’ai pas le temps de m’amuser avec des gamines de son genre. Je joue pas au bac à sable moi. J’ai des responsabilités. On ne couche pas avec des mineures. C’est dans la loi, c’est dans l’éthique aussi. On a beaucoup trop d’années de différences pour que ça ne compte pas. Ca compte, l’âge. J’en oublie totalement le bonheur que c’était, de me la faire, de coucher avec elle. Oui, c’était bon, excellent même et j’aurai bien recommencer si elle n’avait pas 17 ans. J’aurai recommencé, oui. Mais là, je m’égare, je préfère me concentrer sur sa moue toute timide tout à coup. Ah, tu fais moins la maligne maintenant, n’est-ce pas ?

Je lui demande comment ça va au lycée. Oui, inutile d’y aller par quatre chemins, inutile de nier, inutile de faire comme si tout allait bien, comme si tout était parfait. « Mmh… ouais… c’était bien. » Elle baisse les yeux. Oui, c’est ça, baisses les yeux Teddy, aies un peu honte de toi. Assumes tes conneries. « Je suis désolée. » C’est vrai que ça efface tout, d’être désolée, tout tout tout. Au moins, pour sa défense, c’était une bonne amante, elle m’a au moins apporté ça. Au moins. « C’était quoi ton but derrière tout ça ? hein ? Les beaux sportifs de ton lycée était tous déjà casé ? » Je suis sec, cru, je ne mache pas mes mots. Je sais que Teddy n’est pas venue pour poser. Elle est venue pour ce qui a suivi. C’était évident, dès le début. Ca crevait les yeux. Et ce n’est que parce que je suis un homme, et qu’elle est une femme sexy, que je me suis fait dupé. Faible et plein de testostérone, voilà. « Tu veux la version courte ou la version longue ? » Oui, c’est ça, expliques moi. J’aimerais comprendre ce qui s’est passé dans ta petite tête d’adolescente idiote. Et si j’avais exposé mes toiles, hein ? Et si ton père avait reconnu le corps de sa petite fille, affiché devant tous ? Tu y as pensé à ça ? Non, évidemment. Il y a tellement de ces choses que j’ai envie de lui balancer. J’ai envie de crier, de lui hurler dessus, mais je m’abstiens. Parce que je n’ai pas envie de la rabaisser non plus. Juste envie de comprendre, juste envie qu’elle comprenne aussi, qu’elle n’aurait pas du se moquer de moi comme ça. « J’veux la version la plus complète que tu puisses me donner. » Sec, à nouveau. Froid et stoïque, c’est comme ça que je me comporte. Je ne montre rien de toute ma rage, j’en deviendrai presque sympathique. Presque. Au fond, j’explose. En surface, je suis simplement sérieux, plus sérieux que d’habitude. Pauvre Teddy, si tu savais. Je sais très bien que ce n’est pas en criant que j’obtiendrai mes explications. Je sais très bien que ça la braquerai et que le but de cette rencontre c’est de lui délier la langue. Et surtout, surtout, ne plus jamais la mettre dans mon lit.

Je pose mes yeux sur elle, tandis qu’elle commence à parler et je réalise tout à coup à quel point j’ai rencontré une Teddy totalement différente. Comme si, celle là, c’était une autre fille. Une autre Teddy. Moins sûre d’elle, plus hésitante, moins envoutante. Tout aussi belle et sexy bien sûr, mais bien moins entreprenante. Une lycéenne ordinaire. Alors que la femme avec qui j’ai couché, c’était bien une femme. Teddy n’avait rien d’une lycéenne, rien du tout. Et je n’en reviens pas. C’est comme si elle portait un masque, comme si elle se donnait une autre allure pour être celle qu’elle n’est pas. Et j’en éprouverai presque de la peine pour elle. Presque.

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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyVen 21 Sep - 21:18


FERNANDO & TEDDY-ROSE

Elle lui devait des explications. Elle lui devait bien ça après la merde dans laquelle elle l'avait mis, sans le vouloir vraiment. Teddy avait juste voulu de l'affection. C'est tout. Elle n'avait pas pensé en avoir aussi rapidement. Pourtant, la situation les y a poussés. Et aujourd'hui, l'un comme l'autre, regrettait cet acte, bien qu'il fut d'un goût plus qu'appréciable. Et Teddy avait accouru lorsqu'il lui avait donné rendez-vous, comme si, il allait lui pardonner, lui dire qu'il l'appréciait et qu'il voulait garder contact avec elle. Au fond, elle espérait un peu plus. Elle n'avait personne dans sa vie. Et lui non plus. Enfin, de ce qu'elle savait. En y repensait, l'adolescente ne savait presque rien de Fernando, à part son prénom, son âge et ses quelques occupations. Le soir même suivant leur acte, ils n'avaient pas parlé du temps et des roses, mais bien de choses plus que personnelles, sexuellement parlant. D'ailleurs, elle avait finit par les supprimer, de peur qu'on tombe dessus, que sa mère tombe dessus. Après tout, elle ne savait rien du comportement de sa fille. Et le fait qu'elle ait posé pour le jeune homme, la poussait à encore moins lui dire. Du moins, elle le garderait pour elle pour l'instant. Parler de son hypersexualité à ses parents, ce n'était pas a première chose qui lui venait à l'esprit. Tout comme en parler à Fernando. Ça, il n'en était pas question. Toute la ville savait comment elle était naturellement, elle n'avait pas besoin qu'en plus, toute la ville soit en courant de pourquoi elle est ainsi. Surtout que son hypersexualité n'était pas sa seule maladie. Malheureusement.

Fernando reste froid, distant, sec. Malgré ça, il reste incroyablement attirant et mignon. Son visage, sa voix. Tout chez lui est attirant. C'est bien étonnant qu'il n'est toujours pas de petite-amie d'ailleurs. Teddy l'imaginait bien avec une fille assez jolie, dans le genre gros seins, gros cul, rousse, avec une beauté rare. Un mannequin, avec un bon bonnet C. Oui, cela irait parfaitement à Fernando. Bon. La rousse serait surement l'objet de convoitise de toute la ville et le jeune homme se ferait surement plus d'ennemis qu'il n'en a déjà, mais au moins, il aurait deux bons œufs à cuisiner. C'était déjà ça. -quelle délicatesse et subtilité, je suis géniale.- Elle serait surement d'origine slave, un prénom bien étrange et rare, un regard de braise, des lèvres façon cul de poule dont toutes les filles rêvent et qui font bander tout les garçons de la planète. L'image est mal choisie, mais de grosses lèvres, ça ressemble toujours à un cul de poule. Peut-être des tâches de rousseurs, pas un centimètre de trop sur le ventre, les hanches ou les cuisses mais beaucoup trop de centimètres en trop sur la poitrine et les fesses. Ils feraient surement des choses vraiment tordues. Avec un corps de top model, une souplesse de gymnaste et un mec aussi sexy que Fernando, on peut surement faire du X. C'était même sûr. La rousse serait surement une femme fatale, mais qui reste fragile. Jalouse et possessive comme toutes les filles de la Terre, elle n'aurait pourtant rien à envié aux autres avec son bonnet C et sa taille 34 et son joli string et non la culotte de cheval. Oui, ça, ce serait le super copine de Fernando. Teddy eut soudain une image en tête, grimaçant, elle effaça cette vision de son esprit et revint sur Terre.

« C'était quoi ton but derrière tout ça ? Hein ? Les beaux sportifs de ton lycée étaient tous casé ? » Teddy arqua un sourcil. Oui, elle savait reprendre son assurance quand on empiétait son 'terrain'. Elle eut un sourire narquois et leva les yeux au ciel. « Non. À vrai dire, je les ai tous envoyer bouler. J'aime pas les garçons de mon lycée. » Elle fit une pause et afficha un petit sourire amusé. « Je préfère les petits internes en médecine, ils s'y connaissent mieux. » Pauvre fille. Tentant de se montrer fière et adulte, elle ne faisait que se rabaisser encore plus. Cela ne l'arrangeait en rien du tout, mais elle ne s'en rendrait compte que bien plus tard. « Je veux la version complète que tu puisses me donner. » Teddy soupira. Lui dire la vérité ou lui dire une partie de la vérité ? Une fois de plus, elle allait décider de ne penser qu'à son propre bien. Peu importe si Fernando ignore la vraie raison. Cela ne changerait rien. Ça c'était passé et on ne pouvait rien y changer. Absolument rien. « Bien. » Elle prit une grande inspiration et le bouscula légèrement pour qu'il se retrouve assis sur le banc. Vous savez, quand dans les films, la film pose sa main sur le torse de l'homme et qu'elle le pousse pour qu'il tombe sur le lit. C'était pareil, mais sur un banc. Et en moins violent. Teddy, restait debout. Croisant les bras, elle plongea son regard dans celui de l'homme face à elle. « Saches que premièrement, je n'avais pas dans l'idée de coucher avec toi. Je voulais vraiment être peinte. Je voulais voir comment on me voyait, comment les gens pouvaient me représenter. Et j'ai vu ton annonce. A la vue de ton nom, je te connaissais déjà. Je t'avais vu auparavant. Et.. je craquais sur toi. C'est vrai quoi, t'as vu comment t'es ? C'est pas de ma faute si t'es sexy, quand même. Bref. Je voulais pas coucher avec toi, au début. Je voulais y aller en douceur, te séduire, petit à petit. J'ai dix-sept ans, oui. Mais dans quelque mois, j'en aurai dix-huit. Tant que je suis consentante et que c'est bon, où est le problème ? Ma mère est peut-être flic et mon père avocat, mais aucun n'aurait su. Ne sous-estime pas ma capacité à cacher ma vraie nature. Crois-moi. » Elle fit une pause et passa une de ses mains dans ses cheveux bruns, soupirant quelque peu. « Je ne l'ai pas répété au lycée. Non. Je ne l'ai dis qu'à deux amies. Ella était pas loin. Elle a entendu et à du croire que j'en avais parlé à tout le monde, mais c'est faux. Et oui, je sais que c'est elle qui t'as mis au courant. Bref. La température est montée trop vite, on a perdu le contrôle, c'est tout. C'est.. normal. Et franchement, ose me dire que tu n'as pas trouvé génial. » Elle se stoppa et pris place à côté de lui, reprenant peu à peu l'assurance qu'elle affichait toujours. Teddy était capable de retrouver son masque très rapidement. On pouvait le faire glisser, mais jamais le briser. Jamais. « Je vois pas en quoi ça te dérange. Tu es célibataire et je le suis. Sauf si tu as une copine. Alors là, je comprendrai. Mais pour ça, ce serait toi le fautif. » Elle espérait qu'il n'avait pas ça. Être le plan cul de secours, c'était pas son truc. On couchait avec elle en premier. Pas par besoin, pas par manque, mais par envie. Oui, on désirait son corps, c'était la seule chose à laquelle on pensait. Comment y résister ? Elle était si jolie, si attirante, si sexy. C'était quasiment impossible de ne pas se retourner sur son passage. À moins d'avoir une grosse crotte dans les yeux, mais vraiment très grosse alors. La main de Teddy se glissa sur la cuisse de Fernando. Oui, elle le provoquait. Comme il l'avait fait auparavant. L'arroseur arrosé en personne. Elle aussi savait jouer et être provocante, bien qu'elle soit théoriquement en position de faiblesse. « Je suis sûre que tu y penses encore. Je n'étais pas qu'une petite lycée à ce moment-là. J'étais celle qui t'as soulagé. J'étais la jeune femme qui t'as donné du plaisir. Ne mens pas, cela s'est vu et entendu, surtout. » Oui, elle était mesquine, mais elle adorait ça. Elle appréciait Fernando et c'était ainsi qu'elle se comportait avec les personnes qu'elle appréciait.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyJeu 27 Sep - 4:24

J'aimerais la comprendre Teddy, j'aimerais très sincèrement la comprendre. Pourquoi mentir ? Pourquoi prétendre être ce qu'elle n'est pas ? Et finalement, oui, je me demande ce qu'elle me voulait, j'aimerais savoir. Parce qu'après la colère lié à son mensonge, il y a la curiosité lié à son intérêt. L'intérêt qu'elle me porte. J'essaye d'obtenir des réponses, je lui demande pour quelle raison elle ne va pas chercher de mecs dans son lycée. Sont-ils tous déjà pris ? Evidemment, je n'essaye pas d'être doux ou gentil. Non, elle ne l'aurait pas mérité. « Non. À vrai dire, je les ai tous envoyer bouler. J'aime pas les garçons de mon lycée. » Et qu'est-ce qui va pas avec eux ? Hein ? Je sais qu'elle n'a pas fini de parler. Donc je me permets de ne pas répondre. « Je préfère les petits internes en médecine, ils s'y connaissent mieux. » Elle sourit. Oui, elle sourit cette petite conne. Parce qu'en plus, la situation l'amuse ? Ah ouais ? C'est marrant. T'as envie de pousser le vice encore plus loin, c'est ça ? Mais qu'est-ce qui va pas chez toi petite Teddy ? Je lui demande donc des explications, plus précises, la version longue de l'histoire. L'histoire dans son entierté soit.

Elle appuie sa main sur mon torse et me pousse doucement sur le banc. Je me laisse faire, un peu surpris par cet acte. M'asseoir, elle veut que je m'assois, comme si ce qui suivait allait me choquer. Hum. « Saches que premièrement, je n'avais pas dans l'idée de coucher avec toi. Je voulais vraiment être peinte. Je voulais voir comment on me voyait, comment les gens pouvaient me représenter. Et j'ai vu ton annonce. A la vue de ton nom, je te connaissais déjà. Je t'avais vu auparavant. Et.. je craquais sur toi. C'est vrai quoi, t'as vu comment t'es ? C'est pas de ma faute si t'es sexy, quand même. Bref. Je voulais pas coucher avec toi, au début. Je voulais y aller en douceur, te séduire, petit à petit. J'ai dix-sept ans, oui. Mais dans quelque mois, j'en aurai dix-huit. Tant que je suis consentante et que c'est bon, où est le problème ? Ma mère est peut-être flic et mon père avocat, mais aucun n'aurait su. Ne sous-estime pas ma capacité à cacher ma vraie nature. Crois-moi. » Elle voulait être peinte. Elle voulait pas coucher, mais elle craquait sur moi. Je suis sexy. Hum. C'est comme ça qu'elle veut la jouer, en me séduisant à nouveau ? Peut-être bien que c'est tout ce qu'elle connait. Peut-être qu'elle n'est pas capable d'avoir une conversation normale avec quelqu'un. Si c'est le cas, c'est bien triste. « Je ne l'ai pas répété au lycée. Non. Je ne l'ai dis qu'à deux amies. Ella était pas loin. Elle a entendu et à du croire que j'en avais parlé à tout le monde, mais c'est faux. Et oui, je sais que c'est elle qui t'as mis au courant. Bref. La température est montée trop vite, on a perdu le contrôle, c'est tout. C'est.. normal. Et franchement, ose me dire que tu n'as pas trouvé génial. » Comme si tu ne m'avais pas chauffé ? Oui, j'ai répondu à tes avances Teddy, oui. Je suis un homme, je suis faible pour ces choses là. « Oui, c'est vrai que c'était génial. » Machinalement, je le dis. Avec les yeux perdus dans le vague. Je réponds à rien d'autre. Juste à ça. Parce que oui, faut pas se leurer, c'était vraiment génial.

Je vois pas en quoi ça te dérange. Tu es célibataire et je le suis. Sauf si tu as une copine. Alors là, je comprendrai. Mais pour ça, ce serait toi le fautif. » Oui, célibataire. Oui, je le suis. Certes, il y a bien eu cette rousse. Mais de toute façon, c'est mort, elle ne me rappellera pas. Et moi, j'ai même pas son numéro. C'est l'âge qui me dérange, oui, l'âge. « Mineure ou bientôt plus mineure, ça change rien, on a six ans de différence. Et c'est pas rien. Et oui, je suis célibataire, mais... C'est quoi, "tu veux sortir avec moi" c'est ça ? » dis-je d'un air moqueur, imitant ces jeunes pré-pubères qui posent cette question foncièrement débile.

La petite brune me caresse la jambe toute en parlant. « Je suis sûre que tu y penses encore. Je n'étais pas qu'une petite lycée à ce moment-là. J'étais celle qui t'as soulagé. J'étais la jeune femme qui t'as donné du plaisir. Ne mens pas, cela s'est vu et entendu, surtout. » Je reste stoïque. Je n'enlève pas sa main. Ne laissant pas transparaître ce que je peux penser ou ressentir. Je la laisse juste faire, je la laisse parler, je la laisse dans son délire. Folle, bizarre, voilà ce qu'elle est. « Celle qui m'a soulagé ? C'est charmant Teddy, vraiment. » Je me demande bien si cette petite a ne serait-ce qu'un peu d'estime pour elle même. Ca m'étonnerait en fait. Soudainement, je la fixe bien droit dans les yeux et je lui avoue le fond de ma pensée. « Tu sais... J'vais te dire Teddy. Oui, tu m'as plu. Oui, c'était incroyablement bon, c'était géant. Je vais pas mentir la dessus, je vais pas prétendre que j'aurai pas pu ou voulu recommencer. C'est juste que je supporte pas qu'on me mente, vraiment pas. Ella comme tu dis, c'est ma meilleure amie. Et elle a ton âge. Donc oui, peut-être bien que l'âge ne compte pas tant que ça. C'est juste la mentalité qui a derrière. T'aurais pu me mettre dans la merde, même si t'étais consentante. Tu comprends ça ? C'est le mensonge que je te reproche, c'est ça que je supporte pas chez toi. » Ironique. Paradoxal. Je déteste le mensonge, alors que je trompe mon monde, constament. Je mens comme je respire. On dit souvent qu'on déteste chez les autres tout ce qu'il y a de pire en nous.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyVen 2 Nov - 1:39


FERNANDO & TEDDY-ROSE

Si on était quelqu'un d'expert en matière de mythe et d'histoires complètement stupides et impossible, on aurait pu voir en Teddy, une succube. Ouais. Une vraie putain de succube. Vous savez, une succube. Une femme à la beauté presque divine, lorsque vous la voyez, vous n'avez d'yeux que pour elle, elle est capable de vous ensorceler avec son regard et par un simple toucher, elle fait de vous son esclave, -pas mal les allusions tordues- sans oublier son immense avidité d'énergie sexuelle et lorsqu'elle s'est nourrit de vous, elle vous abandonne, ou vous tue. Oui, Teddy était ce genre de chose. -les chevilles vont bien- Elle était adolescente et craquait sur les plus vieux qu'elle. William et maintenant Fernando. Chaque fois qu'elle y repensait, elle pouvait sentir la chaleur du moment, l'excitation. C'était beau. La façon dont elle avait posé, dont elle avait tenté de le faire succomber à ses charmes. Au fond, même si elle ne l'avouerait jamais, la seule chose qu'elle aimerait, c'est de l'affection. Et Fernando lui en a fourni. Mais pas assez. Non, elle, elle veut plus de sa part. Elle en veut encore. Elle ne veut pas que du sexe. Teddy sait que c'est lui. Que c'est ce jeune homme qui lui faut. Peu importe l'âge qui l'a, où il vit, ses moyens financiers. Elle s'en fout. Si elle avait répondue à cette annonce en mentant, c'était pour une raison. Parce qu'elle connaissait le jeune homme, du moins, un petit peu et il lui avait plu, tout de suite elle avait senti qu'il y aurait quelque chose entre eux. Quelque chose de différent. Et finalement, ils n'avaient eu que du sexe. Et il l'avait viré. Comme ça. Sans lui donner de vraie raison. Sans même lui laisser une chance.

La Teddy que tout le monde connaissait refaisait vite surface. Laissant son air d'adolescente désolée et prise en flagrant délit, son assurance et ses remarques piquantes et déplacées reprirent rapidement le dessus. Elle adorait ça, en fait. Être un peu garce. Surtout que les garçons aimaient ça. Mais peut-être que Fernando, non. Elle sourit face à ses remarques. Elle trouve ça marrant. C'est presque malsain et hautain et ça ne semble pas plus la déranger que ça. Un petit problème ? Peut-être. C'est ce qui arrive lorsqu'on procure un plaisir incommensurable à l'adolescente et qu'ensuite, on la laisse sur le bord de la route, sans eau, ni nourriture. Pauvre petite fille, va. Puis, Teddy s'explique. Disant en partie la vérité, parce que oui, jamais elle n'irait dire à l'artiste, qu'elle est atteinte d'hypersexualité. Il va bientôt être médecin. Elle deviendrait un super cas, non ? Peut-être qu'il pourrait lui faire ses bandages ou sa toilette, si elle avait un accident. Oh oui. Si elle devait atterrir à l'hôpital, elle demanderait Monsieur Fernando pour la soigner ! Amusant. Puis, elle s'attarde sur leur coucherie, soulignant à quel point c'était génial et naturel, surtout. Des instincts primitifs que tout humain possède en soit. Est-ce dont inhumain de ressentir et d'assouvir un désir sexuel ? Bien-sûr que non. Et ça, la jeune femme en était parfaitement consciente. Et c'était pour cela qu'elle précisait que tout cela était normal. « Oui, c'est vrai que c'était génial. » Un sourire apparut sur son visage. Il l'avouait. Le referait-il ? Comment lui résister ? Elle, elle ne dirait pas non. Certainement pas. Et elle savait qu'ils allaient remettre ça, tôt ou tard. Elle pouvait le sentir.

« Mineure ou bientôt plus mineure, ça change rien, on a six ans de différence. Et c'est pas rien. Et oui, je suis célibataire, mais... C'est quoi, "tu veux sortir avec moi" c'est ça ? » Encore cette histoire d'âge. La jeune brune lève les yeux au ciel en soupirant. L'âge, toujours l'âge. Un âge, qui en soit, à été instauré par la société. À une certaine époque encore, on mariait les filles à douze ans, avec des hommes bien plus vieux et elles se devaient de leur fournir des descendants. Alors, pourquoi, aujourd'hui, cela choque-t-il les gens de voir une adolescente de presque dix-huit ans avec un homme de vingt-trois ans ? Ce n'est rien. Vraiment rien. Ce n'est pas comme s'il en avait trente, non plus. C'était la société qui se voulait si restrictive, elle jugeait et attribuait des stéréotypes à qui en voulait bien. M'enfin. Débattre sur ce sujet, reviendrait à évoquer l'autorisation du mariage homosexuel, qui en soit, devrait être autorisé. « Voilà. Toujours cette question d'âge. Société de merde. Ahaha. Mon dieu. Tu es drôle. » Elle afficha un air neutre. Non, ce n'était pas drôle. Pas drôle du tout. « Je trouve ça puéril comme concept. Non, si je veux être avec toi, je n'ai qu'à faire ça. » Et sans qu'il ne s'en doute, elle posa ses lèvres sur les siennes, tout en caressant sa jambe. Parce que oui, Teddy était comme ça. Teddy craquait sur Fernando. Qui ne craquerait pas sur lui ? Puis, elle se recula, un sourire aux lèvres. Elle avait toujours eu le don d'être franche, directe et de ne pas mâcher ses mots, quitte à paraître vulgaire. Les mots avaient été inventés pour être dit, non ? Alors. Sa main continue de caresser la jambe du jeune homme. Elle avait l'air d'une folle, d'une psychopathe. Non. C'était une lycéenne qui avait craqué sur un interne en médecine. Quoi de plus normal ? Les médecins attirent les filles comme des mouches. Il fit une remarque sur sa façon de parler, ce qui la fit rire. « Je vois pas comment j'aurais pu dire le fait que je t'ai aidé à assouvir tes désirs. Ah oui. J'aurais pu dire ça. » Hop, un sourire de plus. Comme elle est mignonne la petite Teddy à jouer la maligne. Comme on dit, verra bien qui rira le dernier. Puis, il se mit à parler. Dire ce qu'il ressentait. Et là, l'adolescente se sentait en vraie position de force, parce que d'une certaine manière, il se confiait à elle. Ce n'était pas rien. Finalement, peut-être qu'ils pourraient être ensemble. Encore deux ou trois sorties comme celle-ci et ils tomberaient éperdument amoureux l'un de l'autre ! Elle l'écoutait attentivement, hochant la tête, tout en ayant ses iris plantés dans les yeux. « Tu sais... J'vais te dire Teddy. Oui, tu m'as plu. Oui, c'était incroyablement bon, c'était géant. Je vais pas mentir la dessus, je vais pas prétendre que j'aurai pas pu ou voulu recommencer. C'est juste que je supporte pas qu'on me mente, vraiment pas. Ella comme tu dis, c'est ma meilleure amie. Et elle a ton âge. Donc oui, peut-être bien que l'âge ne compte pas tant que ça. C'est juste la mentalité qui a derrière. T'aurais pu me mettre dans la merde, même si t'étais consentante. Tu comprends ça ? C'est le mensonge que je te reproche, c'est ça que je supporte pas chez toi. » Le mensonge. C'est vrai, il n'avait pas tort. Teddy savait que sur ce point, elle avait perdu d'avance. N'était-ce pas une preuve de maturité ? Les gens la jugeaient, sans vraiment la connaître. Derrière ses petites manières, il y avait quelqu'un de gentil et de mature, qui souhaitait recevoir de l'affection. Simplement. Passant sa main dans ses cheveux et se mordillant la lèvre, l'adolescente tourna son buste vers lui et remonta sa main jusqu'à son genou, cessant ainsi toute caresse. « Tout le monde ment. Même les avocats mentent. Les politiques, les médecins, les profs, toi. Tout le monde. Ella est sympa. T'as de la chance de l'avoir en amie. Oui. Je sais. Tu m'en vois désolée. Sauf que tu n'es pas dans la merde et tu ne le seras pas puisque personne ne cafte. Tu supporte pas ça chez moi, ça veut dire que le reste te plaît ? » Un sourire vit le jour sur son visage, dévoilant ses dents blanches et relevant ses pommettes qui lui donnait un air à la fois doux et malicieux. Rares étaient ceux qui avaient le droit à ce vrai sourire. Oui. Ça, c'était un vrai sourire. Fernando venait tout simplement de dire les mots magiques, sans le savoir, ouvrant ainsi les portes de la vraie Teddy. Celle qui craquait sur lui, pas comme une adolescente avec un trop grand appétit sexuel. Non. Celle qui craquait sur lui comme une femme qui se sentait aimée. Ou presque.
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MessageSujet: Re: you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny   you and me, sexiness and anger - Teddy & Ferny EmptyDim 4 Nov - 23:56

Pathétique, tout simplement pathétique. C'est tout ce qui me vient à l'esprit pour décrire Teddy à l'heure actuelle. Et elle joue sur l'humour en plus, comme s'il y avait de qui rire de la situation. Elle me caresse la cuisse, elle croit me séduire à nouveau. Je ris bien, à l'intérieur. Je la laisse espérer, tout simplement parce que c'est tellement ridicule: son comportement, ses mots, son répondant qui ne vaut rien. Je me moque d'elle, je me moque de son bas âge. « Voilà. Toujours cette question d'âge. Société de merde. Ahaha. Mon dieu. Tu es drôle. » Tant mieux si ça la fait rire. Tant mieux si elle me trouve drôle. Moi, ça me fait rire aussi. On est deux à s'amuser comme ça. « Je trouve ça puéril comme concept. Non, si je veux être avec toi, je n'ai qu'à faire ça. » Ah, tu veux être avec moi ? Ah. C'est marrant ça aussi. Je ne réponds rien, je la laisse parler un peu. Je la laisse me caresser la jambe. J'aime bien ça au fond, oui. Mais c'est juste que là, je ne peux oublier que c'est Teddy, et que je lui en veux horriblement.

Et là, sans crier gard la jeune fille se rapproche de moi, et pose un doux baiser sur mes lèvres. Sans réaction, c'est comme ça que je reste. Je suis stoïque et je ne dis rien. Je ne sais plus très bien à quoi elle joue. Je lui ai clairement fait savoir où j'en étais, ce que je ressentais, mais appremment elle se méprend. Enfin, je ne sais pas très bien. Tout est confu, rien n'est clair. Et j'aimerais bien éclaircir les choses, une fois pour toute. Mais à nouveau, c'est la belle brune qui prend la parole. « Je vois pas comment j'aurais pu dire le fait que je t'ai aidé à assouvir tes désirs. Ah oui. J'aurais pu dire ça. » rétorque-t-elle en référence à ce que je venais de déclarer. C'est vrai que c'est très gentil de sa part de me vider les couilles, je devrais lui offrir un rendez-vous galant pour la remercier. Non, mais sa logique n'avait pas de sens à mes yeux, vraiment aucun sens.

Et là, là je dévoile le fond de ma pensée, le pourquoi du comment. Pourquoi je lui en veux. J'avoue qu'au fond, l'âge ne fait pas foi pour moi, c'est autre chose. C'est le mensonge qui me dérange, c'est le mensonge qui me torture. Je le hais, je le maudis, je le condamne. « Tout le monde ment. Même les avocats mentent. Les politiques, les médecins, les profs, toi. Tout le monde. Ella est sympa. T'as de la chance de l'avoir en amie. Oui. Je sais. Tu m'en vois désolée. Sauf que tu n'es pas dans la merde et tu ne le seras pas puisque personne ne cafte. Tu supporte pas ça chez moi, ça veut dire que le reste te plaît ? » C'est vrai, tout le monde ment. Moi le premier, et constamment. Chaque jour que Dieu fait. Les gens mentent, certains pour de bonnes, d'autres pour de mauvaises raisons. Là est la différence. Je considère que je fais partie des bons menteurs, et que Teddy fait partie des mauvais. Elle joue tellement sur les mots, elle veut me faire dire ce que je ne dis pas, ce que je ne pense pas. Que répondre à cela ? Rien qui ne puisse se mettre à son niveau.

Alors, alors, je m'approche doucement d'elle, de son visage. Je souris doucement, un sourire sadique que je peine à faire paraître sincère, mais bon de toute façon elle ne verra pas la différence. J'éloigne une mèche brune de son visage et je dépose mes lèvres sur les siennes. Elle me rend mon baiser que j'intensifie en caressant sa langue avec la mienne. Je me délecte de ce baiser, long, fougueux et parfaitement calculé. Je ne le fais pas pour le simple plaisir de l'embrasser. Je ne le fais pas parce que j'en mourais d'envie et que ses lèvres m'appelaient comme au premier jour. Non, je le fais pour une toute autre raison. Je me détâche doucement d'elle. Je vois un beau sourire s'afficher sur son visage, elle est aux anges la pauvre. Elle s'apprête à dire quelque chose, mais je la coupe. Sans doute qu'elle veut encore me narguer en me disant à quel point je suis fou d'elle. « Rien ne me plait chez toi Teddy, absolument rien. Retournes dans la cour du lycée. J'espère que tu as apprécié ce baiser qui est définitivement le dernier. » Je sens encore ses lèvres sur les miennes quand je vois son visage se décomposer face à mes mots. C'est beau, beau de la voir tomber, chuter de son piédestal. Comme qui, tu ne maitrises pas tout petite Teddy. Pour moi, c'est comme une évidence que les mecs de lui resistent pas, ils lui cèdent. Et moi, moi je la rejette, et elle ne peut pas y croire, elle ne peut pas l'accepter. C'est beau, beau, comme elle se sent conne. Et sur cette dernière image, sur cette victoire, j'arrache sa main à ma cuisse. Je me lève. Et je m'en vais, sans me retourner.
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