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MessageSujet: + I couldn't live without you. (Teddy)   + I couldn't live without you. (Teddy) EmptySam 2 Mar - 22:42


    Il se tenait debout. Là, devant la fenêtre de sa chambre donnant sur la rue, il apercevait la même pluie fine battant sur Arrowsic depuis plus de deux jours. Les gouttes s'écrasaient durement contre le sol goudronneux de la route. Elles arrosaient durement les fleurs de McLevy qui avaient tant l'habitude d'être traitées avec douceur. Il observait les trajectoires différentes, qu'elles prenaient, en s'écrasant contre la vitre qui les séparait. Il n'avait qu'une envie qui était de se terrer dans sa chambre et de dessiner jusqu'à ce que cette rosée matinale cesse. Mais il savait qu'elle allait perdurer plus longtemps qu'il ne le pensait. Comme hier. Comme avant-hier. L'hiver touchait à sa fin et déversait les dernières pluies qui ne pouvaient se transformer en neige. Les températures remontaient doucement. Le printemps serait bientôt là. Dans un peu moins d'une vingtaine de jours. Il alla alors s'enfermer dans sa chambre et sortit son carnet, ainsi que ses crayons. Siméon hésita longuement avant d'oser se lancer. Il observa la pièce qu'il avait un peu trop désertée durant ces derniers temps. Elle lui semblait étrangère. Cette révélation lui laissait un goût amer en bouche. Il ne s'y attarda pas plus longtemps qu'il se mit à dessiner. Tout ce qui lui venait à l'esprit. C'était spontané et naturel. Comme il en avait l'habitude. Il griffonnait. Rien ne sortait pourtant vraiment. N'y mettait-il pas assez de passion ? Il avait l'impression de sortir toute sa rage intériorisée depuis des années, ce qui lui valut une mine cassée.

    Il ne s'essaya pas à une deuxième tentative. Étrange paradoxe lorsqu'on savait qu'il était habituellement si déterminé à vouloir réussir tout ce qu'il entreprenait dans ce milieu artistique. Mais il n'avait pas la tête à ça. Le silence. Était-ce réellement ça qui le gênait ? Il avait l'habitude d'entendre la machine à café ou la télévision et ses émissions débiles sur le réchauffement climatique. Il avait eu l'habitude d'entendre Sutton l'appeler à tout bout de champ alors qu'elle savait qu'il essayait de se concentrer sur ses dessins. Mais elle n'était pas là. L'appartement était désespérément sans vie. C'était dramatique. Il n'était que dix heures du matin. Siméon n'avait aucune envie de bouger de son lit. Il allait pourtant bien falloir puisqu'il devait se rendre chez Teddy. Le simple fait d'y repenser lui redonna la pêche. Il se mouva alors pour aller prendre une douche. Une vingtaine de minutes plus tard, il s'habilla et se dirigea vers la cuisine pour se servir un café. Il sortit une cigarette de son paquet, l'alluma et tira longuement dessus avant de relâcher la pression. Une fumée translucide apparut devant lui et se dissipa rapidement.


    *

    La pluie n'avait pas cessé de tomber sur Arrowsic depuis ce début de matinée. Les rues étaient désertées comme si les habitants la fuyaient. Il fallait avouer que c'était plutôt efficace lorsqu'on ne voulait pas être dérangé ou devoir zigzagué entre tous les passants. Siméon n'avait pas eu d'autres choix que de se rendre chez Teddy à pieds. Il avait pris soin de se protéger par sa veste et avait pris son courage à deux mains pour traverser la ville. Il avait aperçu quelques personnes sans grand intérêt. Un homme d'affaire étrangement pressé pour un samedi après-midi ou deux adolescents amourachés qui semblaient bien trop occuper à se lécher les amygdales que pour se rendre compte qu'il les observait. Il ne savait pas ce qui le poussait à se poser des questions sur ces petits gestes qu'il voyait plusieurs fois chaque année. Il s'arrêtait toujours sur les mêmes détails comme s'il buguait littéralement. Mettant ses mains dans ses poches, il poursuivit sa route comme si rien ne s'était jamais passé, comme s'il était véritablement seul au monde. Solitude perceptive. Il se percevait seul, bien qu'il était loin de l'être. C'était cette idée qui le réconfortait. Ou peut-être était-ce juste le manque de la présence de sa petite brune.

    Il se mit à accélérer le pas lorsque la pluie s'intensifia. Il n'était plus très loin de la maison dans laquelle Teddy s'était réfugiée. Il commençait même à la connaître par cœur au vu du nombre d'heures qu'il avait passé à l'intérieur. Parfois en toute illégalité. Il se souvînt des premières fois où il était rentré à l'insu des parents de la petite Forzwood. Ça avait donné une dimension beaucoup plus excitante à leurs multiples retrouvailles. Ça avait été comme franchir les extrêmes limites qui l'avaient déjà fait tressaillir en entendant ses parents rentrés plus tôt que prévu. Que de bons souvenirs. Elle était loin l'époque où il venait la chercher au lycée pour simplement faire des folies par la suite. Elle était encore plus loin celle où ils couchaient simplement pour s'amuser, sans penser un seul instant qu'ils tomberaient tous les deux amoureux. Maintenant, il était en train de courir sous la pluie pour venir la retrouver parce qu'elle lui avait demandé de passer. Il passa sous la porche d'entrée et s’essuya le visage. Il passa sa main dans ses cheveux pour leurs redonner un minimum de consistance. Le blond appuya une seule fois sur la sonnette et se contenta d'attendre devant la porte d'entrée. Il était à l'abri de cette pluie tempétueuse qui perdurait.

    Siméon esquissa un sourire malicieux et s'empressa de faire le tour de la maison aussitôt. Il décida de rentrer par derrière puisque la porte était toujours ouverte. Allez savoir pourquoi ? Il n'eût pas le temps de se poser davantage la question. Il courut de nouveau sous la pluie, entra silencieusement. Il n'y avait personne dans la cuisine. Excepté le chien de Teddy. Il s'approcha de Kiara et la caressa en prenant soin de la faire taire, avant de continuer sur sa lancée. Il poursuivit sa route jusqu'à la porte d'entrée à laquelle Teddy venait seulement d'arriver. Il s'approcha d'elle aussi discrètement que possible et fit glisser ses mains le long de sa taille, avant de coller son torse à son dos. Il avait toujours des idées un peu pourries pour la surprendre ou lui faire peur. Oui. Il était clair que ça le faisait rire, parce qu'il s'amusait de ses réactions toujours très expressives. Et après ça, il se plaisait à lui rappeler toutes les fois où elle avait tressailli ou crié à cause de ses petites farces.
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MessageSujet: Re: + I couldn't live without you. (Teddy)   + I couldn't live without you. (Teddy) EmptyMer 13 Mar - 0:18



i can't stop loving you

Dire qu'elle ne souffrait pas serait un mensonge. Il ne s'agissait pas uniquement de souffrance physique, c'était tout son être qui souffrait et non pas à cause de la cicatrice qui se trouvait sous sa poitrine, traversant son ventre de deux centimètres. Non, c'était plutôt tout ce qu'elle pouvait ressentir, ou même penser. Ça lui causait tellement de souffrance qu'elle se demandait si cela avait bien pu lui arriver un jour. En effet, elle avait déjà ressenti toute cette souffrance, mais pas avec autant d'intensité. La cause de toute cette souffrance ce n'était tout autre que son petit-ami. C'était lui le fautif. Depuis le jour où il avait osé la regarder, où il l'avait défié du regard durant de longues minutes et qu'il avait, devant tout le lycée, oser l'embrasser alors qu'ils ne se connaissaient pas. C'était des scènes dignes des plus grands films, en noirs et blancs. Pourtant, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, ce n'est pas comme s'ils avaient prévus un jour de tomber amoureux l'un de l'autre, tandis qu'ils prenaient simplement leur pied au lit. Leur histoire n'avait pas vraiment commencé comme celles des autres. Au lieu de s'embrasser à pleine bouche alors qu'ils s'étaient rendus compte qu'ils tenaient à l'un et l'autre plus qu'ils ne pensaient, tout avait explosé et Siméon avait finis par la laissé, agacé et déçu du côté enfantin de Teddy qui avait alors cherché à le défendre, tandis qu'elle découvrait ses sentiments pour lui. Au début, elle ne savait pas vraiment quelle réaction elle avait eu, quel sentiment l'avait poussé à ça et puis elle y avait réfléchi. C'était de l'inquiétude. Oui, elle s'était inquiétée pour lui lorsqu'elle avait découvert cette trace sur son visage si beau. Elle avait eu peur pour lui, sans trop savoir pourquoi. Et c'est ainsi qu'elle s'est rendue compte d'une chose. A partir du moment où on commence à s'inquiéter pour quelqu'un d'autre que nous, pour quelqu'un pour qui on ne devrait pas s'inquiéter, alors on est foutu. Totalement. Aujourd'hui, elle souriait à cette pensée. Elle se revoyait dans ce parc, lui avoué de but en blanc qu'elle était tout simplement amoureuse de lui, alors qu'il refusait de se faire à cette idée, pensant qu'elle disait des bêtises et qu'elle voulait simplement le récupérer. Ce qui en soit, n'était pas faux, elle voulait le récupérer et elle avait réussie. La jeune femme avait oublié tout ce qu'on pouvait ressentir lorsqu'on était amoureux. Sa mère vint alors la sortir de ses pensées. « Avec ton père, on va y aller. T'es sûre que ça te dérange pas de rester seule avec Louis ? » Elle leva les yeux au ciel. « Maman, j'ai dix-huit ans, Louis en a 22, je pense qu'on peut se débrouiller. » Elle haussa ses épaules, tandis que sa mère la regarda avec suspicion. « Il vient, c'est ça ? » Bingo. Teddy recula et fit la moue avant de plonger son visage dans le frigo, pour se cacher. Sa mère, depuis quelque temps, la surveillait de près, pour son « bien-être » disait-elle. « Oui, bon, je lui fais une surprise. »

Assise sur le canapé, enroulé dans sa couverture, plongeant la main dans le seau de pop corn de temps à autres, Teddy regardait avec concentration sa série. Une série que tout le monde regardait et qui faisait partit de son top trois. Desperate Housewives. C'était le dernier épisode, de la dernière saison. Elle l'avait enregistrée la veille et en profitait maintenant après que ses parents soient partit, attendant sagement que Siméon sonne à la porte. Quant à Louis, elle le soupçonnait de dormir comme un ours, ou d'avoir fait le mur et d'être dans le lit d'une autre. A vrai dire, ça ne la regardait pas. Pas aujourd'hui, du moins. « Je t'aime une fois, je t'aime deux fois, je t'aime plus que le riz et les petits pois. » Le regard de la jeune femme suivit la silhouette de la télévision, les yeux humides, complètement émue par la scène. Mike était mort, c'était la fin. La vraie fin. Teddy en était amoureuse, c'était le personnage le plus intéressant, le plus beau, puis avec Susan, ils faisaient un super couple, mais ces connards de producteurs n'avaient pas trouver d'autre moyens pour finir la saison que de tuer Mike ! « Pauvre Suzy. » Sa chienne vint se câler sur le canapé, reniflant à son tour. « Ouais, il est mort, du coup Suzy et M.J tout seuls. Elle lui a sortit cette phrase qu'il avait dis quelques jours avant. » Sa chienne la regarda, tandis que Teddy embrassa son museau. « Pleure pas va, faut être forte, c'est qu'une série. » Le comble, sachant que c'était la jeune femme qui avait les larmes aux yeux, tandis que Kiara devait à peine comprendre ce qui avait bien pu se passer à l'écran. « Mais c'est dégoulinant comme phrase. Imagine que je la dis à Siméon, il va devenir tout vert. Comme le petit-pois. » Haussant les épaules, elle se leva du canapé, éteignant le poste de télé qui ne diffusait plus rien d'intéressant à cette heure-ci. Toujours en pyjama, elle monta rapidement les escaliers tout en étant d'une discrétion étonnante, tel un ninja. Arrivée dans sa chambre, elle entreprend de se préparer et réfléchis à la surprise exacte dont Siméon bénéficiera. Un gâteau à la pêche l'attendait déjà, car elle savait que ce fruit était source de souvenirs et aussi qu'il était délicieux. Puis, elle n'avait pas hésité à rajouter une banane en plein milieu, parce que c'était bon les bananes et qu'en plus, c'était très équivoque et Teddy était la reine de l'équivocation. Rapidement, elle se revêtit d'un peignoir en soie rouge qui trainait jusqu'au sol. Elle l'aimait bien, il était joli et ça faisait plutôt féminin et adulte. Haussant les épaules, elle partit dans la salle de bain, coiffant ses cheveux qui repoussaient à une vitesse fulgurante, avant d'appliquer un peu de maquillage, histoire d'être jolie, sans en faire trop. Puis elle redescendit.

Siméon n'allait pas tarder. Et elle était prête, s'occupant comme elle pouvait, grignotant quelques tartines et buvant quelques verres de jus d'orange. Elle pourrait l'attendre des heures comme ça, la jeune femme se fichait d'attendre, du moment qu'il venait. Cette idée la remplissait de joie, un sentiment auquel elle avait encore du mal à faire face, car même si elle était celle qui avait avoué ses sentiments la première, elle restait celle qui avait encore le plus du mal à gérer toute la situation et ses sentiments, des souvenirs douloureux de sa relation avec William ne cessant de la frapper lorsqu'elle se laisser aller à des pensées dégoulinantes d'amour envers son blond. Soupirant, son coude était posé sur le comptoir, soutenant sa tête qui, d'un regard rapide, traversait la pièce, encore et encore, relevant des irrégularités dans la construction des murs, mais aussi dans la décoration. Cette maison était aussi vieille qu'elle, car lorsqu'ils avaient emménagés, la maison avait déjà été habitée auparavant, bien qu'à l'époque, elle était encore jeune. L'époque où elle vivait dans cette grande maison de Los Angeles était belle et bien terminée, mais, la jeune femme n'avait plus de regrets à ce propos et elle ne détestait plus ses parents pour cela, car, à vrai dire, s'ils n'avaient pas choisis de se retrancher ici, jamais elle n'aurait rencontrer toutes ses personnes à qui elle tient et qui sait ce qu'elle serait devenue à Los Angeles, entouré de ces profiteurs de viande fraîche. Puis la sonnette retentit, ce qui fit sursauter la brune, excitant la chienne qui s'empressa de courir vers la porte d'entrée. Alors, elle se leva et se dirigea vers la porte après avoir regardé que tout était bon, rangé et surtout que son gâteau était toujours en place et intact. Pourtant, alors qu'elle allait ouvrir la porte, elle sentit des mains se glisser sur ses hanches, sursautant légèrement, toujours surprise qu'on puisse la surprendre ainsi. Son corps se colla au sien et d'un sourire, elle se retourna vers lui. Elle avait toujours été nulle pour dire bonjour, au lieu de quoi, elle se contentait de l'embrasser ou de lui sourire. Déposant ses lèvres sur les siennes, elle profita de cet instant durant quelques instants, avant de se reculer, désirant reprendre son souffle et de se reculer, faisant mine d'être dégoûtée. « T'es trempé ! On dirait un chien mouillé. » Elle se tourna vers Kiara. « Sans vouloir te vexer. » Puis, elle reposa son regard sur son petit-ami, le débarrassant de tout ce qui lui pesait avant de les poser sur une chaise, près d'un radiateur. Puis, elle eut un sourire malicieux, s'avançant avec grâce près de son petit-ami. « Tu as marché sous cette pluie, pour moi ? » Ce n'était pas vraiment une question à vrai dire. Elle le savait. Puis, il adorait la pluie, de toute façon.

Prenant sa main, elle l'embrassa une énième fois avant de l'emmener vers le comptoir de la cuisine, se remémorant alors les quelques souvenirs qu'ils s'y étaient fait. « Bon, tu ris pas hein. C'est un peu.. niais, mais je m'en fou. » Elle haussa les épaules et se retourna vers le four avant de l'ouvrir et d'y prendre le gâteau, avant de le déposer sur le comptoir face au jeune homme. Rapidement, elle prit un briquet et alluma les bougies qui était déjà présente sur le gâteau et qu'elle avait pris soin de planter dans la banane. Après quoi, elle sourit. « Surprise. » dit-elle d'une voix enfantine. Ce n'était qu'une partie de la surprise. Elle aurait pu se contenter du gâteau, d'un cadeau et d'une carte mais elle voulait toujours faire plus. C'est pourquoi il n 'aurait pas qu'un cadeau. C'était Teddy. Elle en faisant toujours trop lorsqu'il s'agissait des gens qu'elle aimait, surtout pour ceux qui lui faisait ressentir de grande choses. « Lá Breithe shona dhuit ! » Son irlandais était un peu rouillé, mais au moins, elle se souvenait de certaines bases, bien qu'elle ne fut pas irlandaise, mais polonaise. Elle grimaça à son accent, avant de regarder Siméon, sourire aux lèvres. C'est l'intention qui compte, disait-on.

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MessageSujet: Re: + I couldn't live without you. (Teddy)   + I couldn't live without you. (Teddy) EmptyMer 13 Mar - 9:48


    Il était imprévisible. Il le resterait sans doute encore longtemps, ayant toujours des idées saugrenues et inimaginables parcourant son esprit. Il ignorait d'où il sortait toute cette créativité, du quel de ses parents il tenait ça. Mais ça ne l'intéressait pas plus que ça de le savoir, confirmant les grandes différences qu'il y avait entre son frère et lui. Il ressemblait beaucoup plus à sa mère qu'il ne voulait bien le croire. Ça faisait quelques mois qu'il n'avait plus même pensé à aller leurs rendre visite. Sa vie avait été plutôt mouvementée depuis lors. S'il croisait rarement son petit frère à l'université, Siméon n'allait pas forcément s'immiscer dans sa vie pour prendre de ses nouvelles, alors qu'il savait que tout allait bien. Oui. Son frère était un peu comme Sutton. Ils l'appelaient lorsqu'ils avaient un problème. En attendant : Pas de nouvelles, bonnes nouvelles. Repoussant ses pensées parce qu'il avait décidé de surprendre Teddy, il se concentra davantage sur ce qu'il était en train de faire. Créativité. Inventivité. Folie. Il ne voulait pas savoir ce qui le poussait à avoir des réactions comme celle-ci. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il adorait voir la tête de sa belle brune lorsqu'elle se laissait encore surprendre. Ainsi, Siméon avait décidé de faire rapidement le tour de la maison pour rentrer par la porte de derrière qui était presque toujours ouverte. Il s'était immiscé dans la cuisine et avait continué son chemin en direction de la porte d'entrée, où Teddy se trouvait. Tout s'était joué en quelques secondes. Il en avait alors profité pour passer ses mains autour d'elle et pour coller son corps contre le sien. Elle sursauta légèrement tandis qu'un sourire s'empara de ses lèvres. Il était content de l'effet qu'il avait réussi à lui produire. Elle se retourna aussitôt, sans même avoir besoin de poser une question stupide pour connaître l'identité de la personne. Ils échangèrent un baiser qui perdura durant quelques secondes.

    Le baiser s'intensifia avant de s'arrêter. Elle se recula, alors qu'une mine dépitée se marqua sur son visage. Il en avait complètement oublié le chemin qu'il avait parcouru sous la pluie pour venir la rejoindre. Et ça n'avait pas réellement d'importance sur lui, car ce n'était pas la pluie qui allait l'empêcher de faire ce qu'il avait envie de faire. Encore moins s'il voulait voir sa Teddy. T'es trempé ! On dirait un chien mouillé. Elle se retourna aussitôt vers Kiara. Sans vouloir te vexer. Il lâcha un rire léger et frivole dans l'air à la simple entente de ce qu'elle venait de dire. Il arqua ensuite un sourcil en lui balançant un regard provocateur et amusé à la fois. Je me suis fait beau pour Kiara. Lâcha-t-il. Il passa alors sa main dans ses cheveux à la façon pub pour l'Oréal. C'était surfait. Il s'abaissa à hauteur de la chienne qu'il caressa. Pas vrai que je suis beau, Kiki ? Elle se mit à lui sauter dessus brusquement pour venir lui lécher le visage, alors qu'il se redressa aussitôt, esquissant un beau sourire à Teddy.

    Elle l'aida ensuite à se débarrasser de ses quelques affaires complètement trempés. Il jeta un coup d’œil par la fenêtre pour s'apercevoir qu'il ne cessait toujours pas de pleuvoir. Il reporta alors son attention sur elle, qui s'approchait de lui avec son fameux sourire malicieux. Tu as marché sous cette pluie, pour moi ? Il ne lui répondit pas tout de suite, détournant son regard comme pour faire durer le plaisir avec un silence éloquent. Il ne disait rien. Il ne confirmait pas ses dires, mais il était clair qu'il l'avait fait pour elle. Pour qui d'autre sinon ? Ce n'était pas la pluie qui allait l'arrêter. Ça ne l'arrêterait probablement même jamais. Même s'il y avait une tempête de neige, un ouragan ou n'importe quoi d'autre. Non. J'ai marché sous cette pluie pour aller chez une belle blonde. Comme elle n'était pas là, je suis venu plus tôt. Dit-il sur un ton plus sérieux. Bon, en fait, j'ai bravé sous cette pluie pour voir ma copine. J'avoue. Finit-il par avouer singulièrement. Il vînt ensuite déposer un baiser sur sa joue pour ponctuer sa phrase.

    Bon, tu ris pas hein. C'est un peu.. niais, mais je m'en fous. Elle venait de l'embrasser une fois de plus. Intrigué par sa phrase, il se contenta de la suivre sans rien dire en se demandant ce qu'elle pouvait bien lui cacher. Il s'attendait à tout venant d'elle. Et encore, c'était peu dire. Il n'arrivait pas à imaginer le quart de ce qu'elle était capable de faire. Mais c'était pour ça aussi qu'il l'aimait. Elle aussi arrivait à le surprendre. Tous deux arrivés dans la cuisine, il la regarda s'attarder quelques secondes sur le four. Elle en sortit un gâteau qu'elle déposa juste devant lui. Elle alluma rapidement les bougies alors qu'il le regardait quelque peu étonné. Un gâteau à la pêche avec une banane en plein milieu. Cherchez l'erreur. Ça lui rappelait quelques bons souvenirs, alors que la métaphore, qui trônait devant lui, laissait parler son imagination. Il n'y avait pas mieux pour évoquer leurs exploits sexuels pour le coup. Surprise. Il ne put s'empêcher d'éclater de rire de bon cœur. Que pouvait-il répondre à ça ? Pour être surpris, il l'était clairement. Au point qu'il n'avait rien à redire. Il admira le gâteau pendant de longues secondes, avant de finalement reposer son regard sur elle. Lá Breithe shona dhuit ! L'Irlande. Lui, qui avait toujours rêvé de visiter le pays de son père, semblait complètement transporté. Siméon se rendait compte à quel point il avait la copine parfaite. Et mieux encore. Il avait toujours été fier de ses origines irlandaises et canadiennes. Go raibh maith agat. Rétorqua-t-il. Il lui sourit et lui lança un regard empli de sous-entendus. J'en connais une dont les hormones n'ont pas cessé de travailler. Il en profitait pour la taquiner au passage, puis il se rapprocha d'elle pour venir l'embrasser langoureusement. Ça valait mieux qu'un merci.
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MessageSujet: Re: + I couldn't live without you. (Teddy)   + I couldn't live without you. (Teddy) EmptyVen 5 Avr - 21:49



i can't stop loving you

Elle n'aimait pas les surprises. Elle les détestaient même. Qu'elle en soit l'auteur ou le destinataire, elle ne pouvait tout bonnement pas supporté les surprises. Pourquoi ? C'était comme ça. Ce n'était jamais ce à quoi on s'attendait, disait-elle. Et c'était vrai. Pourtant, pour son petit-ami, elle avait fait une exception, elle lui avait préparé une surprise et une surprise de taille qui plus est. Le pire c'est qu'elle s'était appliquée et qu'elle la préparait depuis quelques jours déjà, bien que pour l'irlandais, elle avait du s'y prendre plusieurs semaines auparavant. L'irlandais n'était pas une langue qu'elle appréciait. C'était compliqué. Et moche. Son polonais lui convenait largement mieux et elle n'hésiterait pas à lui parler polonais d'ailleurs, histoire qu'il voit qu'il n'était pas le seul à venir d'autre part. Concernant Siméon, elle ne savait pas s'il avait auparavant vécu en Irlande ou s'il était natif d'Amérique et qu'il avait simplement tout fait pour garder sa langue maternelle. Pour Teddy, contrairement à ce qu'on pensait, elle n'était pas native américaine. Non. Elle avait vu le jour en Pologne, dans une ville du nom de Olsztyn, capitale de la voïvodie (équivalent d'une région) de Varmie-Vazurie. C'était une très jolie ville, comptant un nombre plutôt important d'habitants et on comprenait pourquoi l'adolescente se sentait dépaysée après avoir vécu à Olsztyn et Los Angeles qui étaient des villes trois fois plus peuplées qu'Arrowsic. La région de Varmie-Vazurie, warmińsko-mazurskie en polonais, est une des régions les plus touristiques de Pologne, possédant mille lacs au total. La jeune femme était plutôt fière de venir de cette région-ci du pays, mais elle ne criait pas sur tout les toits d'où elle venait. Elle revint sur Terre lorsque Siméon lui fit remarquer qu'il s'était fait beau pour Kiara. Souriant, elle secoua négativement la tête. « Dans ce cas, tu dormiras dans la niche de Kiara. » Elle lui fit une moue boudeuse, avant de caresser sa chienne qui était toujours très enthousiaste lors des venues du blond. Elle était même excitée. Comme sa maîtresse. Elle lui lécha le visage, faisant grimacer le visage. « Ne compte pas sur moi pour embrasser cette partie de ton corps. »

La première chose qu'elle avait noté lors de son arrivée c'était qu'il était trempé et que donc, il était venu pour elle, alors qu'il pleuvait. Cette pensée l'avait fait sourire et lui avait procuré un plaisir extrême qu'elle n'aurait su expliquer. Cela lui faisait tout simplement plaisir de voir qu'il braverait les caprices de la météo pour la voir. Quoi qu'elle en ferait de même, donc d'une certaine manière, cela n'avait rien d'étonnant, mais lorsque l'on considérait le fait qu'il s'agissait de Siméon, c'était en effet quelque chose d'étonnant. «  Non. J'ai marché sous cette pluie pour aller chez une belle blonde. Comme elle n'était pas là, je suis venu plus tôt. » Elle sourit face à sa remarque. Elle avait appris à ne plus rien dire face à ce genre de provocations, même si parfois elle lui répondait en le provoquant à son tour, elle avait décidé de calmer le jeu, ne voulant pas passer pour une fille trop jalouse et possessive, même si tout le monde savait que c'était ce qu'elle était, dans le fond. « Bon, en fait, j'ai bravé cette pluie pour voir ma copine. J'avoue. » Les joues se Teddy se rosirent, tandis que son sourire se fit plus grand et il vint déposer un baiser sur sa joue. Siméon avait le don de la mettre de bonne humeur et de changer la personne qu'elle avait l'habitude d'être, il la rendait niaise, parfois trop, mais des fois, il arrivait qu'il n'arrive pas à la changer et qu'elle reste la jeune femme qu'elle avait toujours été, ce qui pouvait être frustrant à certains moments. Quant à lui, il devenait niais aussi, en fait, ils s'étaient ramollis et c'était pourquoi elle avait décidé de lui faire une surprise, même si cela était tout aussi niais, en fin de compte. Peu importe, elle voulait lui faire plaisir, autrement que sexuellement parlant.

Lorsqu'il découvrit une partie de la surprise, le jeune homme ne cacha pas son étonnement, ce qui ravit Teddy, car à vrai dire, c'était l'effet recherché et lorsqu'elle eut dit le mot « surprise » il avait alors ris, sûrement amusé par cette situation mais aussi par les réactions de sa petite-amie qui tentait, tant bien que mal, de lui faire plaisir. « M'en veux pas, mais mon irlandais est vraiment basique. Je préfère mon polonais. » Elle lui sourit. Puis il évoqua ses hormones, ce qui la fit rire, car il n'avait pas tout à fait tort mais elle l'avait aussi fait pour lui faire plaisir, en fait. Elle ne connaissait pas son petit-ami par cœur mais elle savait que la pêche et la banane, il en mangeait et c'était ce qui comptait. Après quoi, il lui donna un baiser langoureux auquel elle répondit avec plaisir, avant de s'écarter de lui en secouant la tête. « Mes hormones me travaillent peut-être, mais les tiens aussi. Et pour "ça" il faut attendre. Ta surprise n'est pas terminée. » Elle se recula lentement et lui tendit le gâteau, attendant qu'il souffle ses bougies. Elle y tenait vraiment. Elle était le genre de fille à ne pas faire comme tout le monde mais qui, finalement, suivait à la lettre chaque traditions, que ce soit dans sa culture ou non. En Irlande, elle ne savait pas s'il y avait un rituel spécial, elle n'avait pas vraiment cherché car elle ne s'en était pas douté mais maintenant qu'elle y pensait, peut-être aurait-elle dû faire quelques recherches. Enfin. C'est ce qui venais après qui l'intéressait le plus.

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