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 I'm not the same anymore | feat Jimmy chou

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Juliette B. Earnshaw
Juliette B. Earnshaw
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MessageSujet: I'm not the same anymore | feat Jimmy chou   I'm not the same anymore | feat Jimmy chou EmptyDim 19 Jan - 19:19


i'm not the same anymore

I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Jimmy & Jules

Catastrophique ! Ma vie n’est qu’une succession de mauvais choix et d’impasses. Quand je repense à la vie que je menais, je me demande comment j’ai pu en arriver là ! C’est tremblante et légèrement fiévreuse que je rentre chez moi, encore sonnée de mon licenciement. J’ai tout perdu, j’ai tout gâché et je ne vois aucune solution pour tout arranger. Je n’ai plus que mes yeux pour pleurer, pourtant aucune larme ne semble vouloir couler, je n’arrive pas à extérioriser cette sensation d’extrême tristesse. Je suffoque en titubant dans l’ensemble de mon appartement, je tourne en rond, ne sachant pas vraiment ce que je suis en train de chercher, je me bats pour prendre de douloureuses inspirations. Je réussie à aller jusque dans mon minuscule appartement avant de m’affaler dans le canapé, incapable de tenir debout une seconde de plus.
Je suis tellement bête, j’avais presque tout pour être heureuse, j’avais fait mon trou à New-York, je commençais doucement à prendre du galon et être particulièrement reconnue dans le monde de la musique et j’ai tout gâché. C’est arrivé si vite que j’en ai encore la tête qui tourne, jamais je ne me serai attendue à un tel revirement. Je me voyais déjà devenir riche et célèbre, menant la belle parmi les talents que j’avais déniché, mais tout s’était envolé, je n’avais plus aucune chance de rebondir, mon rêve était devenu un cauchemar.
J’en veux à la terre entière, refusant de croire que je puisse être en cause, misant sur les jalousies de mes collègues et la peur de mes supérieurs hiérarchiques de voir une personne aussi ambitieuse que moi. Ils ont voulu m’écarter parce que j’étais trop bien pour eux. Et alors que cette idée s’impose à moi peu à peu, je sens une boule de colère éclater à l’intérieur de moi, ce sont eux qui ont détruit mon rêve ! Quand mon regard se pose sur ma guitare, je trouve une deuxième force pour me lancer dessus et la détruire minutieusement, poussant des hurlements de folle.

Puis je finis par me calmer, essoufflée et les larmes se mettent à couler. Je ne suis plus qu’une coquille vide, je n’ai plus rien à offrir et la vie ne semble plus aussi attractive qu’elle a pu l’être. Je me sens terriblement seule, j’ai besoin d’un peu de compagnie. Je dégaine alors mon téléphone, persuadée que je trouverai une épaule compatissante sur laquelle je pourrai verser toutes les larmes nécessaires pour me remettre. Je m’arrête d’abord sur le numéro de Jimmy, mais refuse de l’appeler pour qu’il me voit dans un tel état. Je passe une dizaine d’appels, personne ne répond. Je finis par comprendre que plus personne ne veut de moi, maintenant que je suis tombée, je suis totalement seule.
Les tremblements reprennent de plus belle, j’ai besoin de quelque chose pour me calmer. Je me dirige vers la table basse en marchant sur des débris de ma guitare, et j’en sors une bouteille de vodka. Je ne saurai dire combien de temps cela m’a pris, mais je suis rapidement complétement sous l’effet de l’alcool. Cette sensation grisante me permet d’oublier, mais cela ne dure malheureusement que quelques minutes. La tête qui tourne, j’ai l’impression de m’enfoncer dans un fossé sombre, tout me semble terriblement triste et noir. La vérité m’éclate au visage, je suis un véritable déchet, une de ces personnes que tout le monde déteste mais à qui on ne dit rien pour tenter d’en tirer profit. Je n’ai aucun véritable ami, je n’ai plus rien.

Prise dans un élan de tristesse profonde, je me remets sur mes jambes et me dirige tant bien que mal dans la salle de bain. Je me regarde longuement dans le miroir sans pour autant reconnaitre cette fille qui me regarde en retour. J’ai tellement changé que je ne me reconnais plus moi-même. Mes joues sont légèrement creusées, mes yeux gonflés, rouges et cernés ne sont plus aussi pétillants qu’auparavant.
Dans un accès de rage, je donne un violent coup de poing dans le miroir qui se brise en une dizaine de morceaux. Un liquide poisseux coule le long de mon bras et je me sens comme hypnotisée par tout ce rouge. Ma main plonge dans l’évier pour récupérer un morceau du miroir, puis je recule de quelques pas avant de me laisser glisser le long du mur, le regard toujours fixé sur ma main ensanglantée. Je sors de nouveau mon téléphone mais cette fois ci, je compose presque par automatisme le numéro de Jimmy. Je me sens frissonner lorsqu’il décroche finalement. Cela fait combien de temps que je n’ai pas entendu la voix de mon jumeau ? D’ailleurs, à quand remontent les dernières nouvelles que je lui ai donné ? Je me sens presque honteuse de l’appeler, mais j’ai besoin de l’entendre, j’ai besoin de savoir que lui, il est toujours à mes côtés.

« -Jimmy, c’est moi. » dis-je faiblement, pas certaine qu’il m’entende correctement à l’autre bout du fil. « -J’ai… j’ai besoin de toi. Maintenant. S’il te plait. »

Je fonds en larmes sans pouvoir prononcer un mot de plus. J’entends à peine ce qu’il me dit dans le combiné, mon esprit est embrumé par toute la tristesse qui me submerge. Je lance le téléphone à travers la pièce, il se sépare de la batterie, coupant alors l’appel. Je suis d’un égoïsme sans pareil, moi qui n’ai pensé qu’à moi ces derniers temps, j’ose l’appeler quand tout mon monde s’écroule. C’est injuste de l’obliger à écouter mes petits malheurs, particulièrement lorsque je me rends compte que je ne sais quasiment rien de sa vie actuelle. Je suis un monstre, je suis une moins que rien.
Je sens dans ma main le morceau de miroir, tranchant, déjà plein de sang et aussitôt l’idée me vient à l’esprit. Dans un geste très rapide, je tranche la peau de mon poignet gauche, assez profondément pour que le sang coule à grosses gouttes, puis lâche le morceau de miroir. La tête appuyée contre le mur, les yeux clos, je me laisser à une douce léthargie attendant que la douleur et la tristesse finissent par disparaitre.


© Grey WIND.


Dernière édition par Juliette B. Earnshaw le Mer 5 Fév - 19:46, édité 1 fois
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Jeremiah B. Earnshaw
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MessageSujet: Re: I'm not the same anymore | feat Jimmy chou   I'm not the same anymore | feat Jimmy chou EmptyDim 2 Fév - 0:16


Jules & Jimmy



« You are my fire
The one desire
Believe when I say
I want it that way »


Plus les mois ont passé depuis le départ de ta sœur, plus tu t’es laissé allé, trop allé. Tu as quitté l’université, tu enchaines les petits boulots en tout genre. En ce moment ? Tu fais la plonge dans un restaurant, en somme, rien de bien glorieux, alors que tu rêvais en grand. Pas aussi grand que ta jumelle qui a fini par partir pour poursuivre son rêve, mais tu avais envisagé pour toi, bien plus, bien mieux que ce que tu es devenu. Elle te manque tellement ta Jules, elle est ton âme sœur, celle qui connait tout de toi et qui te comprend d’un simple regard. Depuis toujours, vous avez fait tout ensemble, vous saviez ce que l’autre pensait, ressentait, c’était plus que fusionnel entre vous. Et puis... Elle est partie. Tu aurais pu la suivre Jeremiah, elle te l’a demandé. Si tu n’es plus près d’elle aujourd’hui, c’est de ta faute et tu le sais. Mais la grande vie, les grandes villes, New York, non, ce n’était pas pour toi. Tu es né ici, à Arrowsic, et tu n’as jamais eu envie de partir de là, tu t’y plais, enfin t’y plaisais, car sans elle, c’est plus pareil. Parfois tu regrettes, mais jamais tu ne l’as rejoint pour autant. Tu sais surtout, à quel point elle avait besoin de cette indépendance, en dépit de ce lien si fort qui vous unit.

Tu es là, dans les cuisines de ce petit restau que tu aimais tant avant et que maintenant, tu fini par détester. Voir l’envers du décor est bien moins reluisant qu’il n’y parait, surtout quand on y fait la basse besogne. Mais comme tu as arrêté tes études, tu n’as plus le droit à la chambre d’étudiant, et hors de question pour toi de retourner chez tes parents, la maison familiale est pleine de souvenirs avec Juliette et te rappelle constamment son absence et à qu’elle point elle te manque. Alors, pour pouvoir payer le loyer de ce petit appart, il te faut bien travailler et actuellement, tu jongles entre le garage la journée et le restau certains soirs, ce qui te permet de vivre pas trop mal, même si cela te prend beaucoup de ton temps. Au final, tu t’en fou, tu t’es énormément renfermé sur toi, tu ne sors plus autant qu’avant, même si tu continu parfois à aller faire la fête, plus pour oublier dans l’alcool et les bras d’autres personnes ce que tu ressens pour ta sœur jumelle. Tu as même essayé les hommes, juste pour voir, mais au final, rien ni personne ne semble te convenir.

Tu es là, à nettoyer tes assiettes et tes verres, perdu dans tes pensées, comme bien souvent. Les écouteurs de ton téléphone dans les oreilles, la musique fait voyager ton esprit hors de ce lieu qui t’ennuie. Tu penses à Jules, te remémore le temps où vous étiez inséparable, tu songes à ces fois, où tes lèvres ont goûté les siennes, c’était pour vous entrainer, mais au fond, tu n’as jamais apprécié embrasser quelqu’un plus qu’elle, tu n’as jamais apprécié un baiser plus que ceux-là. Juliette est tout pour toi et sans elle, tu n’es plus qu’une ombre, l’ombre de toi-même, l’ombre de ce que vous étiez. Tu déplores le manque de nouvelles qui ne te viennent plus. Au départ, vous vous appeliez au moins une fois par jour, sans compter les nombreux SMS, et plus le temps a passé, plus cela devenait rare. Aujourd’hui, ça fait des semaines que tu ne sais pas ce qu’elle devient, toi-même tu ne lui écris plus très souvent, mais ce qui te fais le plus mal, c’est qu’elle ne te répond presque plus.

Le son de la chanson que joue ton téléphone se baisse puis se coupe, laissant place à la sonnerie d’appel que tu as mise spécialement pour Jules. Tu souris bêtement, ton cœur s’affole dans ta poitrine et tu arrêtes net ton activité. Tu te sèches rapidement les mains, ôte les écouteurs de tes oreilles et sort par la porte de secours pour te retrouver dans la rue à l’arrière du restaurant, tu décroche et frémit au son de sa voix. « Jules ! » Tu prononces son prénom tout enthousiaste, enthousiasme qui retombe bien vite quand elle te faiblement avoir besoin de toi. Tu paniques déjà. « Jules, qu’est-ce qu’il y a ? Ça va pas ? » Le silence qu’elle laisse te perturbe, pour ne pas dire te chamboule complètement, tu sens un immense vide en toi. Tu ne sais pas pourquoi. Enfin si, ce lien entre vous, elle est ta jumelle et dans l’immédiat, c’est sa détresse que tu as l’impression de ressentir en toi. Elle ne répond toujours rien et d’un coup, la connexion se rompt. A-t-elle raccroché ? Tu n’en sais rien, mais cet appel ne te dis rien qui vaille, elle a besoin de toi, elle te l’a dit, tu ne peux rester là à espérer qu’elle rappelle pour en dire plus. Tu lâches tout, tu t’en fou qu’on te vire ou pas, ta jumelle compte plus que tout le reste. Tu retournes dans les cuisines du restaurant, prends tes affaires et t’adresses à ceux qui y sont présents, ils transmettront le message « J’y vais, faut que j’aille à New York, tout de suite. » Tu ne perds pas de temps dans des explications, tu t’en vas tout simplement. Tu fais un rapide détour par ton appartement, prendre le peu d’argent que tu y as laissé et te rends à la station de bus où tu y attends le premier qui partira pour la Grosse Pomme. Tu essayes en vain de rappeler Juliette, elle ne répond pas, et te voilà plus inquiet que jamais.

Le trajet, tu le trouves interminable et horriblement long. Une fois arrivé, tu soupires, de soulagement, temporaire. Maintenant, il te reste à te repérer dans cette ville immense que tu ne connais pas et trouver l’adresse de ta sœur. Tu n’as malheureusement pas assez d’argent pour te permettre de prendre un taxi, tu dois en garder pour le retour, alors tu prends sur toi et vas demander à des passants s’ils savent où se trouve la rue où vit Jules. Heureusement pour toi, tu finis par tomber sur quelqu’un de sympathique qui t’explique même quelles rames de métro prendre. Quarante-cinq minutes et d’innombrables changements plus tard, tu te retrouves enfin devant la porte de son appartement. Tu trembles, tu es paniqué à l’idée de la retrouver dans tu ne sais quel état, mais tu n’hésites pas une seule seconde, tu frappes violemment la porte « Jules ouvre, c’est Jimmy ! Je suis là.... Je suis là ! » Aucune réponse, tu ne cherches pas à comprendre, tu sens que quelque chose ne va pas, vraiment pas. C’est inexplicable, mais tu sais que c’est bien plus profond qu’un petit chagrin. Tu fonces alors dans la porte qui ne cède pas, tu recommences et recommences, tu te fais mal, tu t’en fiches, tout ce qui compte, c’est que cette foutue porte s’ouvre et te laisse retrouver ta jumelle. Enfin. Tu te précipites dans l’appartement, l’appelant, sans retour de sa part. Tu passes de pièce en pièce, les larmes te montent aux yeux sans que tu ne puisses rien y faire. Ton cœur rate un battement en la trouvant allongée par terre dans sa salle de bain, du sang s’écoulant de son poignet. « Jules, non ! Pourquoi tu as fait ça ? » Tu ne lui poses pas réellement la question, c’est sorti tout seul, tu à genoux près d’elle, tu la serres contre toi, tu ne peux retenir tes larmes plus longtemps. Tu te ressaisis, tu dois réagir, tu ne peux la laisser comme ça et attrapes ce que tu peux pour arrêter l’hémorragie. Heureusement, elle semble s’y être mal prise, c’est plus impressionnant qu’il n’y parait. Une fois l’écoulement stopper tu composes le 911 sur ton téléphone. « Jules, ma belle, revient s’il te plaît, j’ai aussi besoin de toi, t’as pas le droit de me laisser. » Tu la gardes contre toi, attendant que les secours arrivent.

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MessageSujet: Re: I'm not the same anymore | feat Jimmy chou   I'm not the same anymore | feat Jimmy chou EmptyMer 5 Fév - 19:49


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Peu à peu, tous les sons qui semblent m’entourer font place à un silence apaisant, je n’entends plus que les battements réguliers de mon cœur qui a ralenti, prouvant que je ne suis plus dans le même état qu’il y a quelques minutes. La tête posée contre le mur, les yeux clos, je sens toujours le sang couler le long de mon bras, je me concentre d’ailleurs sur ce liquide chaud et poisseux, espérant qu’il n’y en aura plus pour longtemps avant que je  finisse par perdre connaissance.
Combien de temps il s’est passé ? Des minutes, des heures ? Je n’en ai pas la moindre idée. La douleur s’est atténuée, les ténèbres se sont épaissies autour de moi. A tel point que je ne me rends pas immédiatement compte que quelqu’un est entré dans mon appartement, j’entends bien un bruit, mais je ne suis pas assez lucide pour me rendre compte d’où il vient exactement. Pourtant, quelque secondes plus tard, j’entends une voix qui me ramène légèrement à la réalité de la situation.

« Jules, non ! Pourquoi tu as fait ça ? »

Je reconnais aussitôt la voix de Jimmy, mon cœur semble vouloir s’emballer mais n’en a pas la force. Tout ce que je réussie à faire sur le coup, c’est d’entre-ouvrir les yeux lorsqu’il me prend dans ses bras. J’ai l’impression que cela fait une éternité que je n’ai pas senti son corps contre le mien, que je n’ai pas senti l’odeur de son parfum chatouiller mes narines. Son visage laisse transparaitre une terrible inquiétude, je m’en veux aussitôt de lui infliger tout cela, je n’aurai jamais dû l’appeler. J’ai eu l’espoir qu’il ne vienne pas, se contenant de rappeler à plusieurs reprises, mais je me suis lourdement trompée.

« Jules, ma belle, revient s’il te plaît, j’ai aussi besoin de toi, t’as pas le droit de me laisser. »

Cette fois-ci, j’ai les yeux grands ouverts, je le regarde avec intensité. Mon jumeau est terriblement beau malgré le stress visible dans ses yeux. C’est la personne la plus parfaite que je connaisse. J’aimerai caresser son visage, mais mon corps ne répond pas aux ordres de mon cerveau, ce qui me frustre énormément. J’ai besoin de sentir sa peau réchauffer la mienne, j’espère ne plus quitter ses bras. Je ferme de nouveau les yeux, laissant aller ma tête contre son torse avant de souffler dans un murmure.

« -Je t’aime tellement. »


Je retourne dans ma douce léthargie jusqu’à ce qu’une nouvelle agitation attire mon attention. Il me faudra un certain temps avant de comprendre que des urgentistes ont fait leur arrivée dans mon appartement. Tout le reste n’est qu’un immense tourbillon dans lequel je reprends peu à peu mes esprits, je suis soignée dans mon lit, j’ai même le droit à  quelque points de sutures. Je sens le regard de Jimmy sur moi pendant tout ce temps, regard que j’évite avec grand soin. Le médecin autorise que je reste chez moi, sans avoir besoin d’être transféré à l’hôpital, mais il me tend une carte d’un psychiatre qu’il me conseille de visiter le plus rapidement possible. Je ne le fais immédiatement, mais il est clair que cette carte va bientôt se retrouver à la poubelle.
Lorsque mon appartement retrouve finalement son calme habituel, je m’allonge dans mon lit, grimaçant légèrement à cause de la douleur venant de mon bras, tournant intentionnellement le dos à mon frère.

« -Tu n’aurai pas dû faire ça, tu n’aurai jamais dû venir ici. » dis-je froidement.

J’ai l’impression que cette douleur qui était à l’intérieur de moi n’a fait que se décupler. Je m’en veux de lui avoir fait subir tout cela, mais je lui en veux d’être intervenu de ce qui aurait pu me libérer de cette souffrance intense. Pourtant, une partie de moi est plus qu’heureuse de le voir dans mon appartement, de sentir sa présence à mes côtés, mais maintenant qu’il a vu à quel point sa sœur n’était qu’une misérable épave, j’ai peur que plus rien ne soit pareil entre nous.



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MessageSujet: Re: I'm not the same anymore | feat Jimmy chou   I'm not the same anymore | feat Jimmy chou EmptyLun 17 Fév - 18:06


Jules & Jimmy



« You are my fire
The one desire
Believe when I say
I want it that way »


Ses paroles te font tressaillir jusqu’au plus profond de toi. Si seulement elle savait combien toi, tu l’aimes aussi. Bien plus fort, bien au-delà du raisonnable, bien au-delà de la limite qui devrait exister entre un frère et sa sœur. Tu vas pour lui répondre, mais les secours arrivent enfin, t’empêchant de justesse de commettre LA bêtise à éviter, surtout pas maintenant, ce n’est vraiment pas le bon moment, et tu en as bien conscience. Toi, en grand frère, tu soupires de soulagement quand ils arrivent enfin, et tu t’écartes pour leur laisser la place afin qu’ils s’occupent d’elle, mieux que tu n’as pu le faire en tant de mois. Tu essaies par moments de savoir ce qu’il en est et un infirmier daigne enfin te répondre, confirmant ce que tu pensais, Juliette s’y est mal prise, elle n’a pas coupé dans le bon sens pour que cela soit vraiment important, mais il insiste sur le fait que même comme cela, si elle était restée trop longtemps seule, ça l’aurait tuée. Et là, toi tu penses qu’heureusement elle s’est trompée, sinon, avec la distance tu n’aurais jamais été là à temps, que pour la voir morte, ce que tu te refuses d’imaginer. Ta Jules est là, bien là, et encore vie et tu ne permettras plus qu’elle en arrive à vouloir s’ôter la vie.

Tu es particulièrement soulagé de voir que le médecin la laisse à son appartement, ce sera mieux pour elle que d’être enfermée dans une chambre d’hôpital qui la déprimera plus encore. Et au moins ici, tu peux veiller sur elle en permanence sans être dépendant d’horaires de visite. Et puis, autant être honnête aussi, mais tu n’as pas les moyens de payer des soins si importants et onéreux. Non, tu prendras soin d’elle à domicile, c’est tout aussi bien et cela permettra de vous retrouver un peu. Puis tu les raccompagnes jusqu’à la porte. « Merci beaucoup, pour tout. Je veillerais sur elle et je veillerais à ce qu’elle consulte un psychologue. » Sur ces bonnes paroles, tu refermes la porte, content qu’ils soient partis et retourne retrouver ta jumelle dans sa chambre, ton cœur bat toujours plus vite, de la trouille et l’effervescence qui s’en est suivie. Tu souris un peu en pénétrant dans la pièce, soulagé, mais tu perds bien rapidement ce sourire en entendant l’accueil froid et plein de reproches de ta sœur, et le fait qu’elle te tourne volontairement le dos te blesse profondément. Mais tu ne te laisses pas abattre pour autan, contournant simplement le lit pour venir lui faire face. « Si tu ne voulais pas que je vienne, il ne fallait pas m’appeler et me dire que tu avais besoin de moi, Jules. » Ton ton est un peu sec, mais surtout rempli d’inquiétude. Tu t’approches doucement du lit, et t’accroupis à son niveau, près de son visage que tu caresses avec douceur avant de l’embrasser sur le front. « Tu sais que je serais toujours là pour toi, et c’est pour ça que tu m’as appelé, tu savais que je viendrais, au fond, tu ne voulais pas que ça aille plus loin, hein tu ne le voulais pas ? » Tu essaies plus de te rassurer toi à vrai dire, en essayant d’occulter qu’elle ait pu vouloir partir sans te dire au-revoir, qu’elle ait pu vouloir s’en aller loin de toi pour toujours et te laisser avec un vide que jamais tu ne pourrais combler. Est-ce que tu lui en veux, peut-être un peu, oui, mais tu ne le lui dis pas, cela ne sert à rien de l’enfoncer, elle est déjà assez mal comme ça.

Finalement, tu te mets assis à même le sol, pose ton menton sur le matelas face au visage de ta jumelle, tes iris bleu clair rencontrent et fixent ceux identiques de Juliette. Tu lui souris faiblement et lui prends la main. « Je t’aime Jules, je t’en prie, ne recommence jamais, je ne saurais pas vivre sans toi. » Tu lui chuchotes cette demande, ta voix est fébrile, alors que ta main libre lui caresse ses longs cheveux dorés. Tu la regardes longuement sans rien ajouter, songeant que tu dois l’éloigner de ce milieu qui semble plus néfaste que bon pour elle. « Jules, ma belle, je te ramène chez nous, je ne serais pas tranquille de te savoir encore seule ici, je ne partirais pas sans toi. » Tu sais que cela implique beaucoup de choses pour vous deux, et tu sais aussi, ton choix est déjà fait, malgré ton aversion pour les grandes villes telles que New York, que si elle refuse de te suivre, tu resteras là, avec elle. Hors de question d’être séparé à nouveau d’elle, même si tu espères sincèrement que tu arriveras à la convaincre de revenir à Arrowsic.

©Bittersweet
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