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 jay&romy✘we're filthy youth

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MessageSujet: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyVen 4 Mar - 18:41

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    « Putain mais lève toi ». J'ai beau la secouer dans tous les sens, elle bouge toujours pas. Ma putain de mère est une loque, un foutu boulet qu'on m'a attaché de nouveau à la jambe après quelques semaines de liberté merveilleuse, divine, où je me foutais de son sort autant que de ma dernière petite culotte. Mais non, mon frère et son grand cheval blanc m'a mis à la porte, pour cause de mauvaise tenue pour une gamine de quinze ans. Je l'emmerde, des salopes, il s'en fait depuis ses treize ans pratiquement, c'est quoi son putain de problème? Irritée, je lui fous une claque en pleine gueule, et elle se remet à respirer en hoquetant, se penchant légèrement sur le côté et gerbant directement à côté du canapé où elle passe le plus clair de son temps. Elle y boit, elle y ouvre les jambes, et elle y boit de nouveau. Je lâche un juron, hystérique « CRÈVE DANS TON VOMI, JE M'EN LAVE LES MAINS » que je hurle tandis que je vais m'enfermer dans la salle de bain, martelant le mur de coup jusqu'à m'en faire mal aux jointures, avant de mater mon visage ruisselant de noir et de larmes. Je la déteste d'être comme ça, je la déteste de devoir travailler dans un putain de bar pour pouvoir m'acheter des trucs à manger et contribuer à payer ce logement à loyer modique parce qu'elle flambe tout en gin et en schnapp. Je l'emmerde d'entrouvrir les cuisses pour se faire du blé, le seul "métier" ne nécessitant aucune dignité ni grand effort, sinon simuler pour avoir un supplément. Je chasse les larmes du revers de la main, sort un joint de mon sac à main, pompe dessus comme une malade. Le shit chasse les emmerdes doucement, les apaise comme en foutant un baume sur les blessures intérieures contre lesquelles rien ni personne ne peut y changer quoi que ce soit. Je secoue la tête, retrouve ma tronche de pétasse, songe à la fête de ce soir à la falaise. Je vais me défoncer la gueule, mais pas qu'un peu. Je vais m'envoyer en l'air à ne plus me rappeler mon nom et à avoir une difficulté monstre à marcher. J'irai clairement pas en cours demain, mais une absence de plus ou de moins, au final, ça change quoi...

    « Ace, tu me files un comprimé d'ecsta? » que je lance à un mec de l'autre côté du feu tandis qu'il relève la tête, m'adresse un sourire entendu. Assise en tailleur, je soutiens son regard, m'en amuse même. Ce mec m'aura jamais, il peut toujours courrir, le seul truc qui me pousse à continuer de me montrer pas trop désagréable, c'est qu'il a une réserve infinie de ces drogues que j'adore, de la bonne en plus, du shit à l'ecsta, des tranquilisants aux stimulants, une ribambelle de couleurs et de formes faisant violence au corps pour lui faire faire ce qu'il veut. Il se lève finalement, se penche sur moi « J'aurai quoi en échange des comprimés? ». Un sourire prend naissance sur mes lèvres, tandis que je presse ma paume sur sa joue, faisant crisser mes ongles sur sa peau en mordant ma lèvre inférieure « L'ecstasy me donne toujours envie de baiser ». Ses yeux s'agrandissent de surprise, tandis que je rigole intérieurement. La nuance est, pas de baiser n'importe quel loser, certaines personnes tout particulièrement, fille ou garçon, mais je préfère ça à la sauvage avec un mec. Quoique, j'ai la vie devant moi pour établir des préférences claires, et même si je me donne l'air caïd, j'ai pas un nombre infini de conquêtes à mon actif. Il me file deux comprimés, j'le remercie, me redresse. Il suit mes fesses du regard, moulé dans un shorty noir avec des collants à motif, genre résille. J'allais les offrir à une copine que je croise un garçon du lycée que je connais bien. Que je connais intimement. Je m'agenouille derrière lui tandis qu'il parlait à un mec, laisse courir ma langue dans son cou, murmurant à son oreille « Tu veux te défoncer avec moi? ».
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptySam 5 Mar - 16:05



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Une soirée, enfin ! J’avais tellement été choqué en apprenant cela que j’avais recraché mon verre de coca. Il était si rare de trouver à Arrowsic un événement pour les jeunes. Je n’y croyais pas, et pourtant, c’était vrai. J’allais enfin pouvoir m’amuser un peu, et rencontrer des jeunes, comme moi. Bon évidemment ce n’était pas une grosse soirée, seulement une vingtaine de personnes allaient venir, à ce qu’on m’avait dit. Il faut dire que, des jeunes, ça ne court pas les rues, alors ce n’était pas étonnant qu’il n’y ait pas une centaine de personnes pour une soirée. Enfin bon, toujours est-il que j’allais sortir ce soir. J’éteignis la télévision, dont le programme m’ennuyait beaucoup. Je portais un jean, des Doc Martens noires, ainsi qu’une veste confortable. Je pensais que ce n’était pas la peine de me changer, après tout, personne n’y ferait attention. Comme d’habitude, mon père n’était pas présent dans la maison, alors je n’avais pas besoin de prévenir que je partais. Tout le monde s’en fichait.

Les rues d’Arrowsic étaient désertes, comme d’habitude. C’était inlassablement la même chose, tous les soirs, tous les jours, toutes les nuits, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes. C’était une ville plus qu’ordinaire, où les habitants aimaient vivre la monotonie de la vie. Je ne comprenais pas, et je n’aimais pas ce mode de vie. J’avais l’impression d’être un intrus, ici. Alors je devais me réfugier dans la seule chose qui me faisait plaisir : l’alcool, la drogue et les filles. Voilà à quoi se résumait ma vie. Pitoyable, vous ne trouvez pas ? Je trouve aussi, enfin bon, on fait avec ce qu’on a. J’avais donc marché jusqu’aux falaises, là où se déroulait la soirée. Je pouvais apercevoir un feu de camp, et j’entendais des conversations, des jeunes qui parlaient entre eux et qui s’amusaient. J’avançais négligemment vers le feu, où je m’assis. Je pris une bouteille de whisky qui était posée là, et je la bus. Je ne connaissais pas grand monde, mais je m’en fichais. Il y avait un mec à côté de moi, qui commença à me parler. Je ne lui répondis que très furtivement. A vrai dire, je n’aimais pas beaucoup parler, mais bon. Toujours est-il que j’avais de la compagnie, ce qui était plutôt rare en temps habituel. Je faisais fuir les gens, sans doute. D’ailleurs, il y avait une bande de filles qui me dévisageaient. Je les avais déjà vues quelque part, elles étaient au lycée. Je détournais le regard, je ne voulais pas vraiment leur parler, et je préférais ignorer leurs regards méprisants et critiques. Je n’étais pas là pour me chercher des embrouilles.

Soudain, je sentis une langue se glisser sur mon cou. C’était agréable et tellement sensuelle. Je me demandais bien qui était la personne qui pouvait me dire bonjour de cette manière. Je me retournais. Romane, en chair et en os. Pas complètement consciente, d’ailleurs. Un peu dans les vapes. Je souris. J’étais content qu’elle soit ici, car je l’aimais bien. Avec elle, nos soirées se finissaient toujours en partie de jambes en l’air. Et j’avoue que cela ne me déplaisait pas plus que ça. Au contraire, même. Cette fille était carrément sexy, surtout pour son âge, et puis elle était complètement dégantée, et j’aimais bien ça chez elle. J’entendis un murmure, sa voix si sensuelle qui me faisait vibrer. Je la regardais, et je lui dis : « Avec plaisir. » Elle semblait contente de ma réponse. « Tu veux qu’on aille dans un endroit plus tranquille ? »
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyDim 6 Mar - 19:50

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    Ce qu'il y a de bien, au lycée, outre le fait que les quelques BCBG ayant survécu à l'appel de la drogue, du cul et de l'alcool me traite de salope, c'est qu'on se fout tous la paix, parce qu'on a rien à foutre des autres. Il n'y a pas vraiment d'amitié entre les personnes de notre âge, comme si ça s'était arrêté tout bonnement au bac à sable et que, maintenant, on se détestait sans raison, s'ignorait pour s'ignorer, s'en balançait pour faire comme tous les autres. Les amis que j'ai - si on peut appeler ça des potes - ce sont ceux qui me sont utiles, me divertissent un temps, sont là et n'existent exclusivement que lorsque je le décide. Ce petit moins que rien de dealer à deux balles que j'arnaque depuis derpét sans jamais lui offrir ce qui le tente tellement. Non, je baise pas avec qui veut bien me demander d'écarter les cuisses, ça fonctionne pas comme ça. Dommage pour moi quand même que le regard dégoûté et furieux de Claes me revient en mémoire quand je fais du rentre-dedans vachement trop intense avec un type, le fait qu'il a osé me comparer à notre mère me fait horreur. De toutes les insultes du monde, c'est celle qui pouvait me faire le plus mal. Alors je l'emmerde, Claes, qu'il crève dans une orgie pour arrêter de me hanter quand j'veux oublier le fait qu'il me manque...

    Heureusement qu'il y a les cachets. Heureusement que des types comme Jay existent, parce que putain, la vie ne vaudrait vachement pas la peine d'être vécu. Je suis une veinarde d'avoir réussi à tomber sur lui alors que j'commence à être doucement défoncée par la vodka que j'avalais par rasade depuis une heure, en plus de fumer un joint et un nombre incalculable de Merits Ultra Light. Je sais, quand t'es paumée, c'est pas particulièrement brillant d'aller dépenser pour des clopes de riche, mais ce sont celles que je préfère et rien n'est trop beau pour aller détruire mes poumons, point barre. Me rapprochant du jeune homme, d'un des seuls types qui m'importe et que je retourne voir dès que l'occasion se présente, je ne me gêne pas. J'ai pas habitude de réprimer mes pulsions et je m'en contrefous du regard qui se pose sur moi de la part de son interlocuteur quand ma paume se pose sur sa hanche et mes lèvres, ma langue parcoure son cou. Le temps de réaction ne me laisse pas le temps d'y réfléchir davantage, car je me retrouve face à face avec les traits de son visage, illuminés par un sourire qui veut tout dire. Derechef, il en apparait un sur mes lèvres alors que je passe la main dans mes cheveux « Avec plaisir. ». Je jubile intérieurement, ça m'aurait clairement fait chier de faire du repérage, puis ça m'aurait surpris de me faire dire non. Surtout par lui. Surtout parce que je sais que ça va être le pied de lui retirer son t-shirt, de passer mes mains sur son corps au teint diaphane, mais plus qu'agréable. Je sais que ça va être bien, ne serait-ce que prendre de l'ecsta et foutre mes doigts dans ses cheveux, de l'embrasser pour de bon...

    J'appréhende d'ailleurs avec plaisir la suite des évènements jusqu'à ce que sa voix me tire de mes rêveries « Tu veux qu’on aille dans un endroit plus tranquille ? ». Mon regard se met à briller tandis que je me redresse tant bien que mal, fait redescendre mon short qui remontait sur le galbe de mes fesses, lui tend la main pour se redresser, puis dès qu'il la prend, j'entrelace mes doigts aux siens, l'attire plus loin. Il n'a pas dit un seul mot au pauvre mec qu'il délaisse en deux temps, trois mouvements. Je devine que lui non plus, il n'est pas particulièrement pote avec les gens. Ça m'arrange, je n'aurais pas pu user d'une patience infinie à saluer l'étonnante foule qui se retrouve au feu de la falaise. Cet endroit, je le connais bien, et je crois qu'à cette heure, on aura pas encore investi mon coin préféré. Dépassant un peu le commun des mortels, je m'arrête subitement, fait volte-face, dépose ma main dans son cou et attire son visage au mien, mordant sa lèvre inférieure avant d'y déposer un baiser « On arrive » que je murmure, un sourire malicieux aux lèvres, me retournant, pour franchir les derniers pas qui nous laisse près de la limite de la falaise, donnant une vue étonnante sur Arrowsic, les quelques lumières qui ne fadissent pas au beau milieu de la nuit. Je m'assois en tailleur au sol sur une roche à peu près plate, sort une clope de mon décolleté, lui en tend une, et m'allume « Tu en dis quoi comme coin tranquille, Jay? ».
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyLun 7 Mar - 19:18



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Je ne vais pas souvent sur les falaises d'Arrowsic, c'est vrai, parce que je trouve cet endroit barbant, mais avec Romane, il prenait une toute autre dimension. J'avais l'impression d'être dans un autre monde, un monde rempli d'adolescents, de drogue, d'alcool, et de filles. Quoi que ce soir-là, ma seule préoccupation était cette jolie blonde qui se tenait à côté de moi. Elle était plutôt châtain, mais peu importe, elle était juste splendide. Sa compagnie me divertissait beaucoup. Je ne pouvais m'empêcher de regarder ses lèvres, sa poitrine bien dessinée ainsi que ses longues jambes divines. Je ne lui trouvais aucun défaut. Oui, je ne me gênais pas pour la regarder de haut en bas, elle savait qu'elle m'attirait et que nous pensions toujours à la même chose, c'est-à-dire le sexe. Quand j'étais à côté d'elle, je me sentais frémir et impatient de voir ce qu'il allait se passer, bien que je connaissais par cœur l'issue de nos soirées. Et je me rendis compte que j'étais content qu'il y ait des filles comme elle à Arrowsic.

Elle était de très très bonne humeur ce soir-là. Aguicheuse, dragueuse, sensuelle, tout comme je l'aimais, et donc fidèle à elle-même. Son baiser était rempli de pur bonheur et de sensualité. Je le répète: cette fille était juste géniale, vraiment. Ce petit avant-goût me plaisait. Elle m'attira ensuite vers la bordure des falaises, là où je n'avais jamais posé le pied auparavant. Il faut croire qu'il y a une première fois à tout. Je devais avouer que cet endroit ne me répugnait pas, mais j'étais absorbé par la créature qui était à mes côtés, c'est-à-dire Romane. Celle-ci me tendit une cigarette, que je fumais tout naturellement. C'était devenue un geste mécanique. Cette fille était toujours là pour s'éclater. Et ce soir-là, on était tranquilles, d'autant plus que son imbécile de frère n'était pas présent. Non, je ne l'aimais pas lui. Mais je ne voulais pas penser à lui, et je préférais l'écouter. « Il est super, mais pas aussi bien que toi. » On aurait pu croire, l'espace de deux secondes, que j'étais un grand romantique, mais ce n'était pas le cas. Aussitôt, je m'approchais d'elle, embrassant ses jolies lèvres. Sa langue était en communion avec la mienne. Je n'aurais échangé ce moment pour rien au monde. Je passais mes mains dans ses cheveux doux en continuant de l'embrasser. Après ça, je me retirais pour lui demander avec mon air taquin: « Tu sais de quoi j'ai envie, là maintenant, tout de suite ? » Elle allait facilement le deviner, j'en étais certain. On avait toujours les esprits connectés. Je la regardais, brûlant d'impatience.
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyMar 8 Mar - 0:19

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    C'est vachement bien de savoir qui on est. C'est puissant d'avoir cette conscience d'apprécier ce que l'on fait, même avant de le faire, trépidant d'impatience comme une gosse à Noël. Mais je suis plus une gosse, du moins plus complètement. Puis ce n'est pas Noël, c'est juste que je sais apprécier les cadeaux du ciel et les lousses du Destin, et comme passer du temps - du bon temps - avec Jay était loin d'être une tare, j'aurais été folle de passer à côté. Puis, de toute façon, je ne sais pas résister à mes caprices et à mes désirs, et mes sens s'affolent littéralement quand il est dans les parages. Je ne suis pas aller le chercher par hasard, l'attraper au vol en l'attirant à moi avec douceur et volupté à la fois. Non. Je sais simplement qu'avec lui, c'est bon. C'est vachement bon, et c'est tout ce que j'ai envie, là, maintenant, tout de suite. D'être défoncée, de planer et de baiser. Au fond, je suis pas difficile, il me faut du sexe et de la dope, et me voilà la plus comblée des femmes.

    Je prends une touche de ma clope, puis une seconde. La tête relevée, le menton en arc, mes yeux fixant les siens. Un sourire en coin sur mes lèvres, le regardant consommer son bâton de cancer avec la même ardeur que moi. On a qu'une seule vie, une seule occasion de la vivre à plein régime, et c'est tant pis si on passe à côté. C'est ce que j'ai réalisé, un bon jour. La vivre, ou alors fermer les yeux pour réaliser qu'on en a rien fait de bien. Ou de bon « Il est super, mais pas aussi bien que toi ». Je mords ma lèvre inférieure en le regardant se pencher tandis que ma paume se crispe sur le collet de son t-shirt, approfondissant par la même occasion le baiser, sa langue passant outre mes lèvres en deux temps, trois mouvements. Un frisson me traverse et je sens le désir qui commence à gronder dans mes trippes. Ça dure... je ne sais pas trop. Assez longtemps pour conserver le goût de ses lèvres sur les miennes, en tout cas. Un mélange de tabac et de whisky, je crois. Puis un truc sucré, allez savoir quoi. Continuant avec une rasade de baiser, sa paume enfoncée dans ma chevelure, il se décale légèrement de ma bouche pour parler « Tu sais de quoi j'ai envie, là maintenant, tout de suite ? ». Un sourire malicieux apparaît d'emblée sur mes lèvres tandis que je dépose mes doigts sur ses hanches, l'incitant à s'agenouiller. Mes mains remontent son t-shirt, non sans parcourir du bout des doigts ses côtes, son ventre, son torse, pressant même mes lèvres sur les siennes, séparées du tissu qu'il retire ensuite vivement. Passant la main dans mes cheveux, celle libre tire un comprimé de la poche de mon short, le dépose sur ma langue avant que j'approche mon visage du sien et l'embrasse de nouveau. Fiévreusement. Torridement. Enroulant mes bras autour de son cou, lui ayant filé le cachet au passage. Je n'y pense déjà plus. Non, vraiment, là, c'est la chaleur de son corps qui stimule la mienne qui m'intéresse...
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyMer 9 Mar - 14:49



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Brûlant d'impatience, je lui retire son débardeur léger, et je peux la contempler encore plus. Elle est juste parfaite. Elle est mince, mais elle a des formes. Je ne désire qu'une chose, et c'est elle. Elle est juste devant moi. Je ne vois pas pourquoi je devrais lui résister. Rien ne nous sépare. On est libres, parfaitement libres. On est jeunes. On a la vie devant nous. On veut s'amuser. Et c'est ce qu'on fait.

Je sens sa langue sur la mienne. Elle m'embrasse torridement, et c'est tellement plaisant. Je pourrais ma vie à l'embrasser. Ses lèvres sont si sensuelles. Elle me fait frissonner de partout. Je passe mes mains dans ses cheveux doux. Tout en l'embrassant, je la caresse dans le dos, et puis je descends. Je lui enlève son short, et ses collants un peu plus difficilement. Je l'embrasse dans le cou, sur la joue, sur les lèvres, sur son ventre. Sa peau est si douce. Elle est collée à moi. Je sens ses sein sur mon torse. Je me sens tellement bien. J'en oublie même le reste. Romane est vraiment parfaite, elle me fait tellement désirer. Je suis juste impatient, et j'ai hâte de voir ce qui va se passer par la suite. Non, en fait, je ne veux pas attendre.

Je retire mon pantalon, et elle m'aide avec ses superbes mains. Elle descend mon pantalon, et elle parcourt ses ongles un peu partout. Je sens ses mains qui remontent jusqu'à mon caleçon. Mon dieu, Romane a le don de m'exciter. Alors moi, je l'embrasse encore plus fougueusement, alors qu'elle est en train de me faire succomber.
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyJeu 10 Mar - 4:55

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    Je ne vis que pour des instants comme celui-ci où tous les problèmes du monde perdent de leur importance, ne serait-ce utile dans ces moments divins de se rappeler de son propre prénom. Je respire pour me sentir désirée, désirable, et d'inspirer le désir, la luxure, le plaisir et l'envie. Je ne vois pas cela comme une tare, et encore moins comme un fardeau. J'aime me sentir belle, me sentir détailler du regard comme si j'étais la septième merveille du monde. C'est ce que je ressens quand je suis avec lui, que les vêtements s'envolent et que de plus en plus d'épiderme se dévoile. On oublie les artifices, il n'y a que la peau qui soit vraie. Qui soit authentique, qui soit lisse, douce, lustrée, agréable à toucher, à embrasser ou en encore à parcourir du bout d'une langue taquine. Il n'y a que ce feu qui gronde dans mes trippes, ces frissons qui parcourent mon échine, ce désir qui met le feu à toutes ces pensées, ces conventions, ces doutes et ces appréhensions. Il ne reste que le désir de volupté, le besoin de plaire, de complaire, de délasser nerfs et muscles, et de le faire grimper au septième ciel, accès VIP, dans une quête inassouvie de ce moment parfait, trop bref, qui nous échappe trop vite.

    Ses mains dans mes cheveux, sa paume soulevant ma chevelure, y enfonçant doucement les doigts. Je m'accroche à ses lèvres, elles sont mon ancre, mes bouées de sauvetage, la seule façon de garder la tête hors de l'eau. Je rêvais de tout oublier contre lui, de ne penser à rien d'autre qu'à lui faire plaisir, à ce plaisir commun, et puis au mien. Mon dos s'arque quand ses doigts s'y agitent, se rapproche de son torse. Je me dois de reculer quand il retire tout, hormis la petite culotte et le soutif. La brise fouette contre mon corps brûlant, et je ne me prive pas de retrouver le confort de ses lèvres. À son tour, on fait glisser son bas, mes paumes remontant de ses chevilles, ses rotules, ses cuisses, faisant crisser mes ongles sur sa peau laiteuse. Amusée, je viens chercher ses lèvres alors que mes doigts fins glissent sous son caleçon, y joue un peu, l'y torturant quelques minutes, avant de m'assoir sur lui, ondulant les hanches, le bassin, remontant mes paumes sur ses cotes, sentant cette excitation qui m'habite commencer à le gagner. En ce sens, l'une de mes mains disparait entre mes jambes, passant sous son caleçon alors que je dépose une myriade de baisers et de morsures à la base de son cou...

    « J'ai envie de toi, tellement, tellement envie » que je lui susurre à l'oreille, mon bras libre entourant son cou, s'y enroule autour de sa nuque tandis que ma main continue de le torturer pour de bon, si bas, alors que mes cuisses se referme sur les siennes et que je tends mon corps contre le sien. Ceci est un moment parfait, de ces rares instants où rien n'importe plus que cette sensation d'être vivante, de vibrer à la même fréquence que l'autre, de vouloir, de désirer exactement la même chose. Une symbiose de deux êtres que tout oppose, hormis cette recherche insatiable de plaisir, d'aise et de contentement. Étrange, tout de même, que ce soit contre un inconnu que je la retoruve, cette sensation-là. Je ne vais pas m'en plaindre, et de tous les inconnus, Jay est irrévocablement celui que je préfère...
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyJeu 10 Mar - 22:50



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Je savais qu’avec Romane, mes soirées se terminaient toujours bien. C’était une fille avec qui je pouvais m’amuser, avec qui je pouvais faire n’importe quoi, sans jamais me soucier du lendemain. Elle vivait au jour le jour, elle se fichait un peu de tout, un peu comme moi. On était sur la même longueur d’ondes. On n’avait pas besoin de parler pour se comprendre. C’était le cas ce soir-là. On ne s’était presque pas parlé, et il n’avait fallu que quelques minutes avant qu’on se déshabille, telles des bêtes sauvages. On avait beau nous critiquer parce qu’on couchait ensemble et qu’on était jeunes, nous au moins, on s’éclatait. Oui, je pouvais clairement dire que je prenais mon pied, vraiment. Certes, on désapprouvait ce que l’on faisait, mais franchement, je crois que les autres mecs de mon lycée étaient tous jaloux. La plupart des lycéens parlaient beaucoup, mais ils ne passaient jamais à l’acte, contrairement à moi. Et j’étais fier, fier d’assumer ce que je faisais avec Romane. Elle l’assumait totalement elle aussi. Je le redis : on était connectés.

Dehors, il ne faisait pas très chaud, surtout qu’on s’était éloignés du feu de camp. Mais nous étions si désireux l’un de l’autre, si brûlant d’impatience, qu’on n’en tenait pas compte. Je profitais juste de la jeune femme qui m’était livrée, une jeune femme avec qui je passais souvent mes nuits ces temps-ci. Elle avait l’air de m’apprécier, et c’était réciproque. Seulement, je ne savais quasiment rien d’elle. Peut-être avait-elle des problèmes dans sa vie, et que j’étais son moyen de décompression ? Si c’était le cas, je me sentirais flatté. Mais vous savez quoi ? Je m’en fichais, totalement. Tout ce que je savais, c’était que Romane était en sous-vêtements devant moi et qu’elle me faisait désirer. Elle me poussait à bouts, mais ça m’excitait vachement.

Elle me fait désirer encore quelques temps, alors que je la couvre de baisers, plus ardents les uns que les autres. Je crois qu’elle aussi a très envie de moi. Tout comme moi, elle ne désirait qu’une chose, chose que je savais déjà. Ses quelques mots me firent vibrer. On ne pouvait pas attendre plus longtemps. Ses mains s’agrippaient à mon dos. Je la tenais avec mes bras robustes. On était bien là. Je la sentais gémir, et moi ? Je prenais mon plaisir, tout simplement. Son bassin faisait des mouvements de va et viens, et ça me plaisait beaucoup. Je l’embrassais tout en continuant ses mouvements, passant mes mains dans son dos, sur ses cuisses, pour finalement planter mes doigts dans ses beaux cheveux. Cela dure quelques minutes. Quelques minutes de plaisir. Quelques minutes d’insouciance. Quelques minutes de sensualité. Quelques minutes de pur bonheur.
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyDim 13 Mar - 0:20

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    Mon épiderme est glaciale, l'est toujours, en fait. Il n'existe que la chaleur corporelle d'autrui pour me tenir au chaud, aucun édredon ne vient à bout de cette tendance qu'ont chacun de mes membres à être froid comme la banquise. C'est l'excitation ou le plaisir que je prends à me retrouver contre un corps qui me réchauffe, ce n'est ni le coton, ni les plumes. C'est les battements effrenés d'un coeur, les mains qui se baladent sur mon corps, dans mes cheveux, des lèvres qui me volent une quantité phénoménale de baisers ça et là, au gré des envies, au gré des pulsions. La brise n'a plus d'incidence sur moi dès le moment où Jay me serre contre lui, contre son corps brûlant de désir, d'envie, d'excitation. Un besoin mordant de ne faire qu'un et de se foutre de tout le reste le temps de prendre notre pied. Pas besoin de se consoler avec des mots, de vivre d'illusions que la vie est rose, et que l'on peut vivre d'amour et d'eau fraîche. Au contraire, l'existence, règle générale, c'est une putain de tare, mais ce sont pour des moments comme celui-ci qu'on se dit que ça vaut le coup d'encaisser tout un tas d'emmerdes. Ça vaut la peine de se faire rouer de coup par cette salope de Destinée qui a ce don majestueux de tous nous faire chier, jeunesse négligée et bernée d'Arrowsic.

    Il suffit de ça pour me donner envie de vivre une autre journée. Il suffit de voir le regard de Jay pétiller comme un gosse à Noël pour me sentir belle et désirable. Il suffit de frissonner à une énième caresse pour me faire réagir et attiser d'autant plus mon désir. Les vêtements volent plus loin en un rien de temps, et il serait con de ne pas profiter de la chance de coller mon épiderme à la sienne, de joindre mon corps au sien avant de ne faire qu'un pour le temps que ça dure, cette période où l'on est un, qu'on est indolent à tout le reste, et si le monde brûlerait, eh bien moi, mon seul réflexe, ce serait de m'accrocher à ses lèvres et de le laisser me divertir, me faire prendre mon pied jusqu'à ce qu'on s'embrase tous les deux. Quoique, si je désire d'autres occasions comme celle-ci, c'est pas en pensant à l'apocalypse, c'est davantage en repoussant ma petite culotte tandis que je presse mes lèvres dans son cou, mordillant et embrassant sa peau tiède tandis que ses bras entoure ma gracile silhouette. Je me blottis d'autant plus entre ses bras avant de me redresser pour sceller cet instant d'une apothéause rêvée qu'est celle de véritablement s'envoyer en l'air. La conclusion rapide, mais désirée de part et d'autre, tandis que je soupire contre sa joue en enroulant mon bras autour de son cou, suivant son rythme, jouant avec la cadence de ses mouvements, y encadrant les miens, ondulant doucement, mordant ma lèvre inférieure en enfonçant mes ongles dans la chair de ses épaules. Nouveaux soupirs, gémissements doux, souffles courts, le coeur s'affolant tandis que le rythme est tantôt lent, tantôt rapide.

    Puis ça vient doucement, lentement, mais inexorablement. Des ondes de plaisir envahissent mon bas ventre, secoue mes jambes de violents soubresauts tandis que j'étouffe contre sa peau un cri en y enfonçant sans délicatesse aucune mes dents, respirant le plus doucement possible, ma poitrine se soulevant et s'affaisant à une vitesse folle. Je le laisse me suivre en continuant mon manège pour l'envoyer passe VIP pour le septième ciel tandis que je remontais son cou, sa mâchoire, ascension jusqu'à sa lèvre inférieure que des frissons violents, extrêmes le traverse. Arquant légèrement mon visage, je passe le revers de ma paume sur sa joue, lui adressant un léger sourire, me rapprochant pour faire courir ma langue sur sa peau. J'ignore combien de temps ça a duré, parce qu'honnêtement, le temps et l'espace ne m'intéressaient plus du tout. Tout ce que je sais, c'est que c'était bien. C'était bon, et s'il n'en tenait qu'à moi, on recommencerait dès maintenant...
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyDim 13 Mar - 12:53



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Avez-vous déjà ressenti le besoin de voler ? Avez-vous déjà eu l’impression d’être sur une autre planète ? Avez-vous déjà eu tellement chaud que vous croyiez que vous étiez près du soleil ? Avez-vous déjà été si heureux que vous ne regardiez même plus les malheurs qui se trouvaient à côté de vous ? Avez-vous déjà eu autant de plaisir que votre âme vous avait quitté ? Si vous n’avez jamais ressenti tout ça, je vous le souhaite fortement. Car c’était ce que je ressentais en ce moment. Et c’est là que je repensais à un film : Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied ! C’était mieux que tout, mieux que la drogue, mieux que l’héro, mieux que la dope, coke, crack, fitj, joint, shit, shoot, snif, pét’, ganja, marie-jeanne, cannabis, beuh, péyotl, buvard, acide, LSD, extasy. Mieux que le sexe, mieux que la fellation, soixante-neuf, partouze, masturbation, tantrisme, kama-sutra, brouette thaïlandaise. Mieux que le Nutella au beurre de cacahuète et le milk-shake banane. Mieux que toutes les trilogies de George Lucas, l’intégrale des muppets-show, la fin de 2001. Mieux que le déhanché d’Emma Peel, Marilyn, la schtroumpfette, Lara Croft, Naomi Campbell et le grain de beauté de Cindy Crawford. Mieux que la face B d’Abbey Road, les CD d’Hendrix, qu’le p’tit pas de Neil Armstrong sur la lune. Le Space-Mountain, la ronde du Père-Noël, la fortune de Bill Gates, les transes du Dalaï-Lama, les NDE, la résurrection de Lazare, toutes les piquouzes de testostérone de Schwarzy, le collagène dans les lèvres de Pamela Anderson. Mieux que Woodstock et les rave-party les plus orgasmiques. Mieux que la défonce de Sade, Rimbaud, Morisson et Castaneda. Mieux que la liberté. Mieux que la vie... C’était exactement ce que je ressentais. Oui, me direz-vous, ce n’était qu’une soirée comme bien d’autres avec une fille, mais bizarrement, ça me paraissait tellement… spécial. L’endroit jouait sans doute sur ça, car c’était un endroit magnifique, je devais l’avouer. Je savais qu’avec Romane, ce n’était vraiment rien de sérieux, mais elle me procurait du plaisir brut et vif, plaisir que je n’échangerais pour rien au monde. Je me sentais bouillir, je me sentais frissonner, je me sentais en harmonie avec elle. Nous étions deux êtres, et pourtant, on ne formait plus qu’un. Et je ne voulais pas que ça s’arrête.

Mais ça dure, encore quelques temps. Mon souffle est court et rapide, le sien aussi. Mes mains s’entrelacent dans ses cheveux, autour de ses bras, de son dos. Je ne peux m’empêcher de la caresser, car sa peau est tellement douce et agréable. Je ferme les yeux. Quel immense plaisir que de se retrouver en parfaite harmonie avec quelqu’un ! Surtout si ce quelqu’un est une fille sensuelle et irrésistible. Le temps passe, pourtant, sans qu’on ne s’en rende compte. Personne ne fait attention à nous, nous ne faisons attention à personne. Car rien n’est important ce soir-là, à part nos désirs ardents. Il n’y a que ça qui compte. Il n’y a que nos deux plaisirs qui doivent être comblés. Il n’y a que notre tentation qui nous dirige dans nos gestes. Nos esprits sont partis depuis longtemps. Dieu nous punira sûrement pour ce que nous faisions, car vis-à-vis de son très cher frère, ce n’est pas bien. Mais vous savez quoi ? Je n’aime pas le bien. Le mal, c’est beaucoup plus trépidant. Et puis c’est tellement jouissif de se sentir en danger. Sans doute que je me recevrais un violent coup de poing. Mais le corps et la beauté de Romane en valent complètement la peine.

Et puis là, je le sens. Cette extase que tout le monde cherche. Ce bonheur absolu. Ce plaisir immense que vous procure la vie. Le septième ciel. La chose que voulaient tous les romantiques : quelque chose d’absolu, d’infini, en dehors de notre monde. Et bien je l’avais, par un simple geste naturel de la vie. Cela faisait tellement, tellement longtemps que je n’avais pas ressenti ce bonheur. Et je remerciais Romane pour ça. Elle me faisait oublier tous mes problèmes, tous mes soucis, toutes les merdes de la vie. Je me sentais bien avec elle. Et je voulais que ce bonheur continue pour toujours. Alors je l’embrassais langoureusement, mon désir était au summum. J’avais encore envie d’être en contact avec elle, j’avais envie de lui faire plaisir. Je l’embrassais dans son cou, je caressais sa magnifique poitrine, puis je descendais, au fur et à mesure. Je la faisais désirer, je la faisais attendre, je sentais sa respiration haletante et je trouvais ça tellement beau, tellement sensuel. Sans plus attendre, je descendais plus bas, là où toutes les femmes succombent totalement. Et puis c'est là que tout se passe. Je sens que ça lui fait plaisir, et à moi aussi. Elle gigote de partout, je l’entends gémir. Ce son me fait littéralement fondre. Et je continue, parce que je sais que ça lui plait, et à moi aussi.
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyMar 22 Mar - 4:00

jeux sensuels

    Je vivrais d'amour et d'eau fraîche si seulement c'était possible. Je vivrais de cet amour atypique qui est né avec cette génération qui nous caractérise qui ne nécessite plus que de se sentir irrésistible et désirable aux yeux d'une multitude de personne plutôt que d'être uniquement une perle aux yeux d'une seule. Je vivrais de ces frissons que me procure le fait de me retrouver contre la peau de Jay, mais pas qu'elle. La première fois avec quelqu'un, c'est toujours bon, comme si on apprenait et réapprenait de nouveau la manière de faire, la façon de prendre son pied, cette délicieuse sensation de ne pas être seul à sentir le plaisir gronder dans nos trippes. Il me tarde de me sentir de nouveau me consumer par la gamme d'émotions qui m'envahit chaque fois que je suis à deux doigts d'atteindre l'extase, quelque chose entre les larmes de peine, le cri de surprise et l'oeil ludique brillant de satisfaction. Comme si je ne savais plus où me mettre, qui j'étais et encore moins où j'étais. Me perdre contre la douceur d'une épiderme, contre la joue rêche d'un homme, contre la peau de pêche d'une femme. Je frissonne doucement, parce que c'est bien. Putain, ouais, c'est bien, c'est bon, et je me sens transcendante, animée d'une envie de me tendre contre lui, de m'accrocher à sa peau en y enfonçant les ongles pour n'être qu'un, le temps de ces secondes où l'emprise qu'à le monde sur ma personne s'estompe au point de complètement s'effacer le temps de vivre la félicité.

    Ça ne se termine jamais abruptement, comme si l'électricité, la tension était encore palpable et que des étincelles de plaisir poussait tout être à rechercher un minimum de tendresse ou alors de repos contre l'autre qui lui a donné ce plaisir intense, extrême, qui dure malheureusement trop peu de temps, suffisamment pour donner un avant-goût pour le prochain ou encore intimer l'ordre instantané de s'y remettre. Pour le moment, je me contente de savourer la douceur de ses caresses qui semble vouloir redessiner mes courbes, parcourer l'intégralité de ma peau découverte que la brise fait frissonner, ça et le bout des doigts de Jay. Je dépose ma main sur sa joue tandis qu'il attrape mes lèvres. Un baiser passionné, fiévreux, encore chargé de ce désir qui m'agite encore, que la fraîcheur de la nuit et la falaise abrupte à quelques mètres à peine n'éteint en rien. Le fait qu'on puisse tomber à tout moment sur nos corps nus étroitement entrelacés alors que mes genoux s'écorchaient sur la surface rocailleuse et que mon bassin était résolument lié au sien. Ma langue lutte, s'amuse, passe de ma bouche à la sienne, dansant, luttant sensuellement contre celle de Jay. Je resserre ma poitrine contre son torse, lâchant un gémissement à peine étouffer quand sa bouche quitte la mienne, passant sur ma mâchoire, glissant inexorablement sur ma poitrine puis bas, tellement plus bas, me faisant frissonner et me secouant sans que je ne contrôle quoi que ce soit.

    Je délasse mes jambes tandis que les lèvres de Jay passe le cap de mon nombril, sa langue se baladant librement sur ma peau offerte, pâle sous ce clair de lune qui illumine le ciel. Puis je me cambre, incapable de faire autrement, penchant ma tête vers l'arrière, la bouche entrouverte, les yeux clos. Mes paumes sont appuyés sur le rocher que je tressaute aux assauts doux et assurés du jeune homme, agitée par ce plaisir foudroyant qui gronde en ondes dans mon bas ventre. Je réussis à me redresser suffisamment pour glisser mes doigts dans ses cheveux, lâchant un soupir, légèrement haletante, les yeux résolument brillant. Putain. Putaiiiiiiin. Je frissonne et je gémis, c'est tout ce que je fais. Mes jambes s'agitent aussi, sèchement, ou se crispe quand c'est trop bon. Puis ça vient doucement. Ça grimpe, s'agrippe à l'intérieur, me paralyse complètement avant que je me laisse ultimement retombée sur le dos, au sol, vivant pleinement cette nouvelle vague de plaisir qui m'envahit. Je reprends mes esprits après de longues secondes, redressant la tête, glissant ma paume sur son épaule, remontant dans son cou, prennant possession de ses lèvres et l'attirant sur moi. L'embrasse toujours tandis que mes doigts parcourent ses fesses tandis que j'ondule sous lui, finissant par atteindre de ma main froide une virilité déjà échauffée. Joue de cette fraîcheur de ma peau, installe une cadence de vas-et-vient. Le coinçant entre mon bas ventre et le sien, mordant sa lèvre, sa langue, douce et violente, violente et douce, alternant les états d'âme pour optimiser ce pied que je souhaite ardemment lui faire prendre.
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MessageSujet: Re: jay&romy✘we're filthy youth   jay&romy✘we're filthy youth EmptyDim 27 Mar - 13:10



“I’m a slave for you. I won’t deny it. I’m not trying to hide it.„

Depuis combien de temps étions-nous ici ? Depuis combien de temps nos corps ne s’étaient pas détachés ? Je me le demandais bien, mais cela n’avait aucune importance. Rien ne comptait. Seuls nos corps à l’instinct bestial dirigeaient le temps. La fraicheur de la nuit ne m’atteignait pas, tellement les sensations que me procuraient Romane me faisaient monter à une température proche de celle du soleil. Et puis je ne me souciais plus de rien, et ça c’était génial. J’avais complètement oublié mes problèmes, mes préoccupations, mes pensées, tout. Il n’y avait qu’elle dans ma tête. Elle m’avait littéralement hypnotisé, grâce à son charme immense.

Du plaisir. Voilà ce que je ressentais au plus profond de moi. Voilà la chose qui me rendait heureux, peut-être la seule d’ailleurs. Et puis j’étais content d’être venu ici, j’étais content d’avoir rencontré Romane, parce qu’elle était vraiment géniale. Et je n’étais pas triste à l’idée que ce moment était en train de s’achever, car je savais que j’allais la revoir, peut-être le lendemain, la semaine prochaine mais en tout cas, je savais que ce plaisir qui nous liait n’allait pas s’estomper si rapidement. Nous étions éteints et fatigués de plaisir. Je sentis sa tête sur mon torse, et mon dos contre la terre dure ne me faisait rien. Ses cheveux étaient doux, et je m’amusais à passer mes doigts dedans. Nous ne disions plus rien, essayant de reprendre haleine lentement. Je regardais le ciel noir et obscur. Quelle heure était-il ? Est-ce que la fête continuait à se dérouler ? Nous n’en savions rien, car nous étions à part, à part de la civilisation, à part du temps, à part de tout. Et c’était bien, vraiment bien.

Ma respiration reprenait son cours doucement, tout comme nos vies. C’était fini, à présent, et l’heure où nous allions nous quitter se rapprochait tout doucement. J’aurais pu rester des heures avec elle, mais je savais que ce n’était pas possible, car la vie allait reprendre son cours, et nos chemins allaient se séparer. Nous allions nous revoir, c’était certain, mais quand ? Et où ? Je brûlais déjà d’impatience à notre prochaine rencontre. J’adorais Romane, et je voulais le lui montrer. « Tu es géniale. » Voilà, c’était simple, court et efficace. Je ne voulais pas beaucoup parler ce soir-là, je n’en avais pas envie. J’avais profité de chaque instant, à chaque contact avec sa peau, à chaque baiser langoureux que nous nous étions donnés, à chaque moment d’extase. Elle avait réussi à me faire oublier ma vie. Avec elle, il n’y avait que mon corps, et rien d’autre. Et c’était la seule chose que je recherchais, vraiment. Du bonheur à l’état pur.

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