Sujet: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Jeu 21 Avr - 17:12
Riley & Enzo ♥
« La vie et la mort sont des événements trop précis, trop implacables pour être accidentels. ▬ Charlin Chaplin »
CRÉDIT - CSS
Tout est allé si vite, je n’ai rien eu le temps de comprendre. Riley se retrouvait alors toute seule dans cette cuisine. Elle venait bêtement me faire du mal, sans le vouloir évidemment. Je ne lui en voulais pas, je l’aime. Même s’il y a certaine chose que j’ai du mal à accepter. Autant vous dire que ces derniers mots sont passés en travers de la gorge. Autant d’habitude j’arrive à encaisser tout et n’importe quoi … Sauf que là, c’est Riley, ce n’est pas n’importe qui. Je ne peux pas dire que j’arriverais à la pardonner, c’est dur d’entendre des mots ainsi sortir de la bouche de celle que l’on aime, disons que je vais y penser souvent. Encore ça allait, ce n’est que des mots le pire aurait était si elle avait fait un faux pas. La, ça aurait même pas était la peine. Je partais de chez moi. Je n’allais pas non plus la virer, elle avait la petite et moi je pouvais très bien aller vivre chez ma meilleure amie le temps que la jeune maman trouve de quoi vivre. Quoi qu’il en soit je n’aurais pas accepté la moindre chose qu’elle aurait pu commettre en étant avec moi. Moi, si je venais à faire quelque chose de mal en étant avec une femme que j’aime, je m’en voudrais bien plus qu’elle, elle m’en voudrait. J’ai du mal à faire confiance à moi-même, mais je sais que je ne ferais aucun mal a Riley, je ne la blesserais pas tout ça parce que je l’aime énormément. C’est la femme de mes rêves, peut-être pas encore de ma vie car on a ensemble depuis quelques semaines, mais si jamais nous sommes encore ensemble dans un an voir deux, alors là je pourrais conclure qu’elle est la femme de ma vie. Sauf que la femme de ma vie est entre la vie et la mort là, au moment ou je suis en train de vous parler ! J’ai déjà vécu ça, mais putain non pas une deuxième fois ! Pas Riley s’il vous plaît ! J’étais sortit en courant de mon appartement après avoir découvert le petit mot qui était scotché sur la porte. Je l’avais lu plusieurs fois avant de sortir de chez moi pour la rattraper. Seulement, ça devait faire un petit moment qu’elle était partit car j’avais beau faire le tour du pâté de maison je ne l’a vit pas. Je suis rentré à l’intérieur, laissant un bon nombre de message sur son répondeur. Elle ne répondait pas, je m’inquiétais énormément. J’avais peur qui lui arrive quelque chose. J’étais tout paniqué, assis sur mon canapé j’avais la petite qui me posait plusieurs questions. « Où est maman ? » Demandait-elle avec ces petits yeux de chien battu. Je la regardais longuement avant de trouvé une réponse, je ne voulais pas lui dire qu’elle était partit parce qu’on c’était volontairement disputer. La petite comprenait tout ce qui se passait, même si je disais faux elle l’aurait remarqué. Je soupire, la prenant dans mes bras. Nous étions devant la télé, elle blottit dans mes bras, moi les yeux qui sortaient de leur orbite, fixant mon téléphone. J’attendais son appel. Et enfin, la sonnerie de mon téléphone se mit à sonner de plus belle. Sa m’avait réveillé. Ainsi que la petite qui serrait son doudou bien fort contre elle. Je passais une main autour d’elle posant sa tête sur mon torse. Je lui caressais les cheveux d’une main, tandis qu’avec l’autre main je décrochais mon téléphone. J’avais pu remarquer que c’était un numéro que je ne connaissais pas. Sa ne pouvait donc pas être celle que j’attendais. « Vous êtes bien Monsieur Ainsworth ? » me demandait l’inconnu au téléphone. « Oui c’est bien moi, mais qui êtes-vous ? » Demandais-je légèrement inquiet. On pouvait laisser place à un blanc de deux secondes. « Je suis le docteur Easure. Votre femme, Mademoiselle Hoober, a eu un accident de voiture il y a une demi-heure, elle vient tout juste d’entrer à l’hôpital. Elle est dans un état critique. » Dit-il. Je restais bouche-bée au téléphone, celui-ci me tomber des mains. Sur le coup, je ne bougeais pas j’étais figé et mon cœur s’arrêtait presque de battre, je vous jure c’est affreux. Cette douleur dans mon cœur, me faisait un mal de chien. La petite se mit à pleurer ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait. Je respirais alors calmement avant qu’une larme vienne couler le long de ma joue. Je l’essuyais, mais les autres larmes arrivaient toutes à la suite. Je me mis à pleurer. J’hurlais de douleur, j’avais mal. C’était de ma faute, je n’aurais jamais du la disputer, j’aurais jamais du la laisser partir ! Je suis qu’un idiot. J’attrapais la petite dans mes bras, récupérant son doudou qui était sur le canapé. Je pris mes clefs enfilant rapidement une paire de chaussure, restant en tee-shirt et je courais jusqu’à la voiture. J’entrais accrochant la petite à l’arrière. Elle n’allait pas voir sa mère, alors ça non pas maintenant surtout si elle est mal au point. Je la dépose alors chez ma meilleure amie, lui expliquant très rapidement ce qui se passait et elle accepta sans rechigner de me garder la petite. Une fois fais, j’entre à nouveau dans ma voiture, profitant de lasser mes lacets, j’allume le contact et partit en trombe en direction de l’hôpital. Pas une deuxième fois ! Je ne veux pas revivre ceci, c’est hors de question, je ne veux pas qu’on me la prenne. Pas comme Mélodie ! J’hurlais tout ces mots au fond de moi, au volant je pleurais. J’avais l’air d’un pauvre idiot, non c’était juste le fait que je suis amoureux et que je suis limite en train de perdre la femme que j’aime. J’arrive enfin à l’hôpital, un médecin me recevait m’expliquant qu’elle venait tout juste de sortir du bloc opératoire. Elle venait de se faire opérer ! Opérer de quoi ? Ils n’eurent pas le temps de m’expliquer, je leur demandais de me dire ou se trouvait la chambre. « Au fond du couloir, vous tournez à droite et c’est la troisième porte. Chambre 157. » Dit-il. Je le regarde et le remerciais. Je courrais dans le couloir, les médecins me regardaient tous bizarrement. Je m’en fiche, j’arrivais juste devant la porte, j’entrais tout doucement. Elle était allongé dans ce grand lit, des tuyaux partout l’entouré. Dans le nez, sur les bras, sur le ventre. Je passais mes mains sur mon visage, cachant ma détresse et mes larmes. Je finis par m’assoir sur le fauteuil à coter du lit. J’attrapais sa main, tout en y collant mon front dessus. Je pleurais. Je serrais sa main. Elle avait pleins d’égratignure sur le visage, de sacré plaies. J’avais mal pour elle. Je ne sais même pas si elle va s’en sortir, je ne sais rien en fin de compte. « Riley, je t’en supplie ne me laisse pas. Je suis désolé ! » Dis-je en pleurant de chaudes larmes. Je ne lâchais pas sa main, pas maintenant c’est hors de question. J’attendais à présent, il ne me restait plus que ça à faire !
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Jeu 21 Avr - 23:37
C'est pas par vague c'est constant.
Enzo & Riley ♥
Tout avait été très vite. Trop vite peut-être. J'étais rentrée de la fac, après avoir été boire un verre avec un ami, rien de plus. J'avais menti à Enzo et de là on venait de s'engueuler pour la première fois. Dispute assez houleuse et je dois dire que j'avais été une véritable garce à un moment. Je l'avais blessé. Il avait voulu partir, mais ce n'était pas à lui de vider les lieux, mais à moi. J'avais attrapé mon sac, laissé un mot sur la porte, et j'étais sortie. En voulant traverser, je n'avais pas vue la voiture arriver et elle ne m'avait pas raté. Tout un tas de voix bourdonnaient autour de moi et je n'en comprenais pas la moitié. Elles parlaient vite, j'entendais des gens raconter ce qu'il avait vu et tout un tas de conneries dans ce genre là. Sauf que j'aurais voulu donner ma version des faits, mais c'était impossible parce que j'étais inconsciente et que j'avais mal partout au point d'hurler. On m'a évacué à l'hôpital, rapidement et j'ai seulement compris les mots « blocs, fracture ouverte, bassin fracturé, commotion ». Le reste que dalle.
Maintenant, tout était silencieux. Je me demandais ce que faisait Enzo. Peut-être qu'il était avec la petite, lui expliquant ce qui venait d'arriver et que j'allais rentrer quand ça irait mieux ? Je n'en savais rien et c'était frustrant. Moi, je réfléchissais. À tout, mais en particulier à mes agissements et à mes paroles. Je venais de lui mentir sur le fait d'avoir vu un ami. Pourquoi ? Parce que j'étais conne, simplement. Je l'aimais et je tenais à lui. Je ne voulais pas lui faire de mal et peut-être que quelque part, c'est ce que j'avais voulu faire en lui cachant la vérité. Ça lui aurait évité de se faire des films, mais bilan de la course, je venais de me prendre une voiture en pleine gueule. C'est … cool ? Enfin, passons. Je ne pourrais pas le tromper, jamais. Je pense qu'il était pareil pour lui, du moins je l'espérais. Imaginons si la situation avait été inversé. Si c'était moi qui l'aurait vu dans un bar, en train de rire avec une fille ? J'aurais été sacrément jalouse et le soir, je l'aurais engueulé c'est certains. Je lui en aurais voulu s'il ne m'avait pas dit la vérité et j'aurais imaginé tout un tas de connerie, allant jusqu'à penser qu'il puisse me tromper. J'entendis la porte s'ouvrit et quelqu'un approcha rapidement. Je sentis quelque chose se poser et une voix s'éleva, briser par les sanglots. Une boule s'installa dans ma gorge et j'aurais aimé la faire passer, mais rien à faire. Enzo était désolé. Mais de quoi s'excusait-il ? De m'avoir engueulé ? Ce n'était pas de sa faute. Oui, il avait élevé la voix, mais je lui avais mentis. Peut-être que si j'avais évité de lui raconter des salades, je ne serais pas sur ce lit. J'essayais de savoir où j'étais et surtout depuis combien de temps je dormais. Je sentais la douleur monter le long de mon corps, mais surtout dans ma jambe. Laquelle, je l'ignorais. J'essayais de bouger mes doigts, mais autant essayer de déplacer du béton, ça aurait été la même chose. J'aurais voulu soupirer, crier, pleurer, hurler, mais je ne pouvais rien faire. J'étais prisonnière de mon propre corps, sans savoir comment m'en sortir.
☼
Toujours ce bip à côté de moi. Toujours cette impression d'avoir un corps qui pèse des kilos entier et puis cette peur de ne jamais me réveiller et de plus revoir ni Kayla, ni Enzo. Malgré notre dispute, malgré mon mensonge, que je savais complètement inutile, je l'aimais. Plus qu'un autre, plus que n'importe quel autre homme. Je voulais ouvrir les yeux. J'essayais chaque secondes qui passaient, mais mes paupières étaient liées entre elles et je n'y arrivais pas. C'était ce que je voulais le plus au monde. Le revoir lui, et ma fille. Parce qu'ils étaient mon tout. Encore une fois, je voulus fermes le poing, mais rien. Toujours rien. Je savais qu'il était là, je le sentais. Mais où, je l'ignorais. Alors, une dernière fois, dans un dernier espoir, je serais les dents et essayais de battre cette douleur lancinante dans mon crâne. Je sentis mes paupières se décoller lentement. La lumière passa au travers et m'aveugla, malgré la faible ouverture. Je les refermais plus fort, mais cette fois je n'avais pas peur. J'étais réveillée et je n'avais plus qu'à prendre mon temps. Je tentais de les séparer une nouvelle fois et ça marcha. Lentement mais sûrement, je regardais autour de moi. Il était là. J'aurais voulu tendre la main, lui toucher la joue mais elle pesait trop lourd. J'ouvris totalement mes yeux et bougeais la tête dans sa direction.
Riley Enzo …
Ma voix était rocailleuse. Je déglutis plusieurs fois essayant de faire revenir un peu de salive. J'ai mal à la gorge et ma tête me fait souffrir. Beaucoup trop souffrir. Je pense que pour les réponses aux questions, on attendra. Mais quelque chose clochait. Déjà j'ai faim, et je pense que mon ventre vient de gargouiller, mais pas sûr. Je mis mon mal de crâne de côté et essayais de me relever, sauf que je ne pouvais pas m'assoir. Je retentais plusieurs fois, mais rien à faire je ne pouvais pas me tenir assise. Je soupirais et frottais mon visage, grimaçant dans mes mains en sentant quelques égratignures. Je passais une main dans mes cheveux et laissais ma tête retomber en arrière, mettant enfin le doigt sur ce qui n'allait pas. Ma fille n'était pas là.
Riley Kayla … ?
Ma gorge me brûlait et j'aurais volontiers vidée une bouteille toute entière, pour tenter d'apaiser ce feu que j'avais dans la gorge. J'espérais qu'il ne lui était rien arrivée et qu'elle allait bien, où qu'elle soit. Je cherchais le regard d'Enzo et je déplaçais ma main, la collant sur sa joue. S'il était là, à mon réveil, dans cette hôpital qui puait le désinfectant, c'est qu'il m'aimait encore, non ? Du moins, je l'espérais et j'essayais de me convaincre moi-même. Je soupirais et essayais de me pencher pour l'embrasser, mais je ne pouvais pas bouger. Je grognais et poussais un gémissement. Mon crâne n'avait pas aimé ça et il venait de me le faire savoir. Je plongeais mes yeux dans les siens et essuyais une larme qui venait de sortir de mon œil.
Riley Pardon …
Bon dieu, que je haïssais cette voix digne d'un homme des cavernes. Puis alors bonjour la formation des phrases, hein ! J'allais virer folle si on ne faisait pas quelque chose de rapide pour cette foutu gorge ! Je déglutis et retirais ma main de sa joue. J'aurais voulu m'assoir, mais étrangement à avoir tenté tout mes mouvements, mon bassin me gênait.
Spoiler:
Désolée pour le passage avec la faim, mais j'avais faim quand je t'ai répondus . Oh et désolée pour ça, mais je pars demain à Paris et je rentre jeudi, donc je voulais te répondre. J'espère que ça t'ira
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Ven 22 Avr - 1:08
Riley & Enzo ♥
« La vie et la mort sont des événements trop précis, trop implacables pour être accidentels. ▬ Charlin Chaplin »
CRÉDIT - CSS
Trois jours, c’est le nombre de temps que j’ai du attendre avant que Riley ne se réveille complètement. J’ai paniqué tout ce temps, je venais le matin je repartais le midi et je revenais la journée. Je voulais absolument être là quand elle se réveillerait. Un jour je suis venu avec la petite, mais je n’aurais jamais du. Quand elle a vu sa mère dans ce lit, sans bouger, sans même donner un signe de vie, elle c’est mise à pleurer. J’avais l’impression qu’elle ressentait la douleur de sa mère. En réalité, elle avait eu mal au cœur de voir sa mère aussi mal. En fin de compte, j’ai décidé qu’elle ne viendrait plus tant que Riley ne serait pas en état. Je ne veux pas qu’elle soit choquée le restant de ses jours et qu’elle n’ait plus la même vision de sa mère. Non, Kayla avait encore beaucoup de chose à découvrir avec sa maman, rien ne devait s’arrêter maintenant loin de là tout devais continuer. Riley est encore jeune, lui retirer la vie maintenant serait un scandale. Mélodie est partit à l’âge de dix sept ans. Imaginez le mal que ses parents ont pu ressentir, pour Riley c’est différent, elle est plus vieille et ses parents n’existe presque plus. Enfin du moins, ils ne prennent pas de nouvelles de leurs filles ! C’est la même douleur malgré tout pour moi. Mélodie était la femme de ma vie, trois ans de vie commune j’étais l’homme le plus heureux. J’ai tout perdu quand elle est partit et on m’a envoyé un nouvelle ange, ce n’est pas pour qu’on me le reprenne maintenant. Riley restera auprès de moi, que dieux le veule ou non. La voir dans un état comme ça, me fait beaucoup de mal. Je me mettais la faute dessus, après tout si elle est partit en cavalant c’est bien a cause de moi, de nous. Nous nous sommes disputés pour la première fois, la toute première fois ! Pourquoi ça ne c’est pas passé d’une autre manière franchement ? J’aurais aimé éviter ce genre d’ennui, éviter cet accident par la même occasion. Celui qui l’a renversé aurait pu regarder avant de continuer sa route. Ils sont pitoyable les gens ! Ils ont eu leur permis dans une surprise ou quoi ? Je m’en voulais terriblement. J’aurais du la retenir, mais en même temps je n’ai pas eu le temps. La porte avait claqué depuis bien trente seconde avant que mon attention se reporte sur ce claquage ! Le pire aurait était si elle avait emmené Kayla avec elle. Je crois que là, je me le pardonnerais encore moins. Encore heureux qu’elle me l’a laissé. La nuit, je la passais chez ma meilleure amie avec la petite. Elle dormait avec moi, elle se blottissait contre moi. Kayla faisait beaucoup de cauchemars durant ces trois derniers jours sans sa maman. Elle était collée contre moi comme si elle avait peur que quelqu’un vienne la chercher. Je ne sais pas comment expliquer c’était bizarre. Ce qui est sur c’est que je ne la lâchais pas de la nuit, je ne dormais même pas. En arrivant à l’hôpital, j’avais de très grosses poches sous les yeux, je n’avais pas dormit. J’avais de nombreuses courbatures un peu partout ! J’avais les yeux explosés d’avoir pleuré toute la nuit, m’inquiétant de la santé de ma femme. Je me disais qu’elle pouvait mourir à tout moment, je me faisais le pire des soucis ! Je ne devrais pas, sa me démoralisait encore plus. Quoi qu’il en soit, j’avais peur. J’éclatais en sanglots à chaque fois que mes amies me disaient que tout irait bien. Sa ne c’était pas passé ainsi avec Mélodie, pourquoi sa irait bien avec Riley franchement ? Je n’avais plus d’espoirs. Trois jours sans l’entendre, c’est beaucoup trop dur. Je suis arrivé, je suis entré dans sa chambre. Elle était toujours dans la même posture. Sa jambe mise en hauteur a cause de ses nombreuses broches qui traversait sa jambe a cause de son opération. Je me posais sur le fauteuil serrant encore et toujours sa main. Je ne la lâchais pas. Aujourd’hui, je n’attendais qu’une chose. Un signe. Je me suis endormie sur ce fauteuil, mais je serrais toujours autant la main de Riley. Je crois même que je serrais un peu trop fort. Bref, je dormais comme un bébé, la nuit avait était longue. J’ai entendu mon prénom ! C’est ça qui m’a réveiller je crois bien. J’ai tout de suite regardé Riley. Ses yeux sont légèrement ouverts, très peu encore pour les apercevoir. Une larme avait coulé sur sa joue et sur la mienne par la même occasion. Je ne pouvais pas m’empêcher de m’approcher de ses lèvres et de lui déposer un doux baiser aussi long que tous ceux que j’aurais pu lui faire. Ainsi qu’un tendre baiser sur son front, pas qu’un en réalité !
- Riley ! Mon ange. » Dis-je calmement les larmes qui coulent comme une rafale le long de mes joues. - J’ai eu si peur si tu savais ! »
Je pleurais comme un gamin de 10 ans qui voulait récupérer sa petite voiture que sa petite sœur lui avait piqué pour l’embêter. J’étais peut-être ridicule, mais j’eu un bien fou de savoir qu’elle était encore de ce monde. Je n’aurais pas pu tenir sans elle, c’est devenu ma vie en peu de temps. Je me suis rendu compte à quel point je suis attaché à elle, à quel point je l’aime. Je serrais sa main dans la mienne. Posant une de mes mains sur sa joue que je caressais avec mon pouce. Elle prononça le prénom de sa fille également. Normal après tout c’est sa princesse. Je lui souris tout en lui faisant un regard rassurant.
- Ne t’inquiète pas, elle est avec quelqu’un de confiance. Elle va très bien et tu lui manque énormément ! »
Avouais-je en la fixant dans les yeux. En réalité, elle ne manquait pas qu’à la petite. Elle me manquait encore plus, enfin surement du moins. L’amour d’une mère pour son enfant et différent de l’amour d’un mari pour sa femme. Enfin je me comprends. Je suis assis sur ce fauteuil, j’avais envie d’être encore plus prés d’elle. J’aurais aimé m’assoir sur le rebord du lit, mais j’ai peur de faire un mauvais geste qui pourrait la blesser ou même la tuer. Je restais à ma place, continuant de lui caresser le visage avec mon pouce. Je déposais une nouvelle fois un baiser sur son front, une dernière larme coule et atterrit sur le front de la jeune femme. J’étais stupide. Je séchais mes larmes tout en essuyant celle qui était sur son front. Je la regardais, tellement heureux de la retrouvé. Elle murmurait un petit « pardon ». Je fermais les yeux un instant, elle n’avait pas à s’excuser, elle m’avait blessé, certes, mais elle était toute pardonner ! Son accident m’avait fait réfléchir au sujet de cette dispute qui n’a servit à rien qu’a faire du mal.
- Ce n’est pas de ta faute chérie. C’est moi. Ma jalousie est trop grande, mais je vais changer ça. Je suis désolé ! » Dis-je alors. - Tu … tu as subit une opération à ta jambe. Ils m’ont dit que ton os était presque ressorti et que tu aurais pu perdre ta jambe s’ils n’avaient pas intervenus plutôt. Tu as le bassin fracturé et quelques commotions. Et quelques blessures superficielles. Riley, tu as également fait trois jours de coma. »
Finis-je par lui avoué. Je la regardais en soupirant, tout était de ma faute. Je me disais qu’elle l’avait fait peut-être exprès de ce jeté sous cette voiture ? Non, je suis idiot de penser cela, Riley vit pour sa fille ! Elle n’aurait jamais fait ça. Passant une main dans mes cheveux. Je la regardais encore une fois.
- Tu m’as manqué, j’ai eu peur de te perdre ! Je n’avais aucune envie de revivre ça une seconde fois. »
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Lun 25 Avr - 23:51
C'est pas par vague c'est constant.
Enzo & Riley ♥
Le réveil avait probablement été le plus dur à vivre. Parce que je ne savais pas dans quel état j'étais, parce que j'avais mal, parce que ma fille me manquait. Enzo me manquait aussi énormément mais pas de la même manière. Kayla était juste tout ma vie. Je l'avais mise au monde alors que j'avais à peine seize ans et elle représentait tout pour moi. La fin de mon adolescence et le début de ma vie d'adulte. J'avais senti un poids sur ma main, et en appelant Enzo, il avait relevé son visage vers moi. Ses larmes me faisaient mal, parce que si j'avais été un peu plus attentive et moins conne, je ne serais pas là. Je relevais, avec toute la peine du monde, mes doigts et les déposais sur sa joue pour essuyer ses larmes que je faisais couler, contre mon gré. Mon bassin me faisait mal. Je voulais me redresser encore plus et m'assoir pour le regarder, et lui parler à bonne hauteur, mais j'étais comme clouée sur mon lit et il était impossible pour moi de faire le moindre mouvement au niveau inférieur de mon corps. Mes yeux s'attardèrent sur ma jambe surélevée mais j'étais encore trop endormie pour me poser une quelconque question. Quand je lui demandais où était la petite, il me dit qu'elle était avec quelqu'un de confiance. Je fronçais les sourcils, me demandant chez qui il avait put la déposer.
Riley Avec qui ... ?
Mes phrases étaient toujours hautement structurées et pour une fille en fac de littérature, j'en avais honte. Certes, je venais de me réveiller de quelques heures de sommeil, enfin je ne suis pas sûre de ça, mais quand même ! Enzo était là, mais pas Kayla et son absence me manquait. J'étais sûrement, bon d'accord ça tenait plus de la sureté, maman poule, mais j'aimais ma fille. C'était ainsi. Pas de la même manière qu'Enzo, mais ils comptaient tout les deux pour moi, chacun à leur manière. Je ne sais même pas s'il l'a fait venir à l'hôpital, mais il me semblait avoir entendu des pleures de petite fille. Peut-être que ce n'était pas elle et je déraillais ou alors, la petite était vraiment venue et en me voyant là, elle avait paniqué et ses larmes avaient coulés. Je soupirais et commençais à me tortiller dans tout les sens pour essayer de me relever et de m'assoir. En fait, je ne voulais qu'une chose. Sortir de ce foutu lit et rentrer à la maison. Or, c'était impossible. Il suffisait de voir dans quel état était ma jambe et je ne voulais même pas savoir ce que j'avais réellement. Les dégâts seraient probablement important, vu que je m'étais prise une voiture en pleine face. Je déglutis plusieurs fois, cherchant aussi à toucher ses lèvres, et je réussi à murmurer un faible pardon. Je voyais qu'il voulait monter sur mon lit et je voulais vraiment qu'il soit à côté de moi, mais j'avais l'impression que quelque chose me retenait de lui dire de venir. Peut-être de ne pas savoir ce que j'avais exactement, je ne sais pas. J'essayais quand même de me décaler légèrement pour qu'il puisse venir avec moi, mais rien à faire, je ne bougeais toujours pas. Je soupirais marquant ainsi mon mécontentement. Je passais mes doigts sur sa joue, complètement fasciné par la structure de sa peau, qui était plutôt douce, je dois bien l'avouer. Je secouais la tête de gauche à droite. Hors de question qu'il change quoi que soit, parce que cette dispute venait de me coller dans un lit d'hôpital, pour je ne sais combien de temps. Je n'avais pas eu à lui mentir sur ce rendez-vous, c'est tout. C'était de ma faute et ma punition était de me retrouver sur ce lit à souffrir le martyr. Bordel où sont les toubibs quand on a besoin d'eux ? Je posais mes doigts sur ses lèvres, après son premier "tu", pour qu'il me laisse parler. J'avais l'impression que la suite n'allait pas me plaire du tout.
Riley Enzo c'est pas ta faute. T'as pas à t'excuser pour ça. J'ai pas regardé avant de traverser la rue, le conducteur m'a pas vu et voilà. Fin de l'histoire. Mais je retiens la leçon, maintenant. Plus de mensonges, sinon je finis à l'hôpital, j'ai compris. Reste têtu et je resterais une chieuse qui ne mentira plus jamais. Je t'aime mon jaloux.
Je lui souris, tendrement et enlevais mes doigts de sa bouche. Je ne sais pas pourquoi je tentais l'humour, surtout qu'il n'avait pas lieu d'être ici, ni aujourd'hui. Je reportais mon attention sur lui, quand il reprit la parole. Peu à peu mon sourire s'effaça et je sentis les larmes monter. Une perle d'eau tomba sur ma joue et je reniflais. C'est pas possible, pas ça. Tout mais pas ça. Je ne doutais pas de ses paroles, jamais je n'aurais pus, mais je voulais l'avis d'un médecin quand même. Je ne l'entendis presque pas me dire que je lui avais manqué. C'était aussi le cas pour moi, mais là je ne pouvais plus penser à autre chose, plus après ce qu'il m'avait dit. La porte s'ouvrit et je relevais les yeux, voyant un homme entrer avec un bouquet de fleurs. Je le suivis du regard, entendant à mi-mots ce qu'il racontait. C'était le chauffeur qui m'avait renversé et il m'apportait des fleurs, me souhaitant un bon rétablissement et du courage. Il était clair que j'allais en avoir besoin et pas que d'une petite dose, enfin de compte. Je tournais la tête vers Enzo et le regardais. Comment j'allais faire ? Parce que qui dis os ressortis, dis plâtres pendant quelques mois et des séances de kiné à n'en plus finir. Je regardais ma jambe essayant de la bouger, mais à part une vive douleur qui monta tout le long, je ne sentais rien. Je renversais ma tête en arrière la laissant tomber sur mes coussins, lâchant un "putain" plutôt retentissant et fermais les yeux. Bon dieu que ça fait mal ! J'attendis quelques minutes comme ça que la douleur s'estompe et je redresse mon visage, soulevant le drap. Je découvris tout mon bas-ventre emplâtré et une autre larme roula sur ma joue. Je reportais mon attention sur l'homme à côté de moi et l'observais. Je savais que les larmes coulaient, que j'avais mal et j'aurais besoin de lui plus que jamais.
Riley Les médecins t'ont dit quoi à propos de tout ça ?
Je passais mes bras sur ma joue et soupirais. J'avais un mal de chien. Ma tête se renversa à nouveau et je fixais le plafond. J'essayais de l'isoler, mais rien à faire, ça lançait et ça brulait. Je revoyais les images de l'accident défiler devant mes yeux, ressentant tout les chocs, la douleur, entendant les cris, les pleurs. Je serrais les dents et retournais ma tête vers Enzo. J'attrapais sa main et serrais ses doigts entre les miens, essayant de prendre je ne sais quelle force venant de lui. Je lui demandais de venir s'allonger à côté de moi, les médecins passeraient forcément à un moment ou à un autre pour venir voir comment j'allais ou quoi, non ? Il s'installa et je serrais les dents pour ne pas me mettre à pleurer, tellement j'avais mal. Je passais mon bras autour de sa taille et avec toutes les précautions du monde et toutes celles nécessaires pour ne pas me mettre à hurler de douleur, je posais ma tête sur son torse, laissant mon bassin bien à la vertical. Je m'étais déjà cassé le bras, alors ça je connaissais, mais ce que j'avais dans la jambe c'était nouveau. Je serrais son haut entre mes doigts, plongeant mon visage dans on cou, je respirais son odeur.
Riley J'ai peur de ce qui va se passer pour la suite. Mes parents avaient un ami qui avaient eu un accident de la route quand j'étais petite. Je sais plus ce qu'il avait exactement mais y avait une histoire de bassin et de jambe. Enfin c'est flou. Il était en fauteuil quand on lui a retiré son plâtre au bassin. Il en a eut pour facilement un an, voir même deux et je sais pas comment je vais faire avec la ptite et les cours.
Une autre larme tomba dans son cou et je resserrais ma prise sur son tee-shirt. J'étouffais un sanglot bruyant et finalement je laissais mes larmes rouler. J'avais mal partout, je m'en voulais énormément et si j'étais dans cet état c'est uniquement de ma faute ! Enzo n'avait rien à voit là-dedans et heureusement que je n'avais pas pris Kayla avec moi. S'il lui était arrivé n'importe quoi, même un genou égorgé, je ne me le serais jamais pardonné. Je ne sais combien de temps dura ma crise de larmes, mais quand elle se finit, j'étais entre deux eaux. Entre le sommeil et la réalité. J'entendis la porte s'ouvrir, quelqu'un parler à je ne sais pas trop qui, probablement à Enzo, puisque je sentais les mouvements de sa poitrine sous moi et puis après plus rien. Seulement le sommeil qui m'engloutit complètement.
Spoiler:
Chanceux tu es le seul à qui j'ai répondu . Mais j'avais des répliques pour R. à caser et comme j'ai l'ordi pour ce soir . Bon c'est nul & en fin d'compte j'en garde pour le prochain poste (:
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Mer 27 Avr - 11:58
Riley & Enzo
« La vie et la mort sont des événements trop précis, trop implacables pour être accidentels. ▬ Charlin Chaplin »
CRÉDIT - CSS
Je n’ai jamais vu Riley aussi mal au point. Elle n’était pas belle, elle était égratignée de partout. Je déteste la voir comme ça, sur ce lit d’hôpital. Ce qui est certain c’est qu’elle ne quittera pas ce monde ou nous sommes maintenant. Il faut qu’elle tienne le coup, pour moi, pour elle, mais surtout pour Kayla. Cette petite à besoin de l’amour d’une mère, de plus qui aurait la garde de la petite après ? Elle ne connaît pas son père, celui-ci ne sais même pas qu’il est papa d’ailleurs. Et moi ? Je ne suis pas son père, je ne pourrais pas la garder auprès de moi. Les services sociaux ne seront peut-être pas d’accord, je n’en sais rien. Je ne sais pas comment ça marche c’est choses là ! Je suis perdu, je ne sais plus quoi faire a part rester planté devant son lit à attendre qu’elle se réveille. Trois jours, ce fut beaucoup trop long. Dormir seul dans son lit le soir ce n’est pas le mieux. Certes j’ai vécu ça pendant six ans, mais j’avais retrouvé ce bonheur, je ne veux plus que ça s’arrête. Je serrais entre mes doigts la main de Riley. J’espérais qu’elle se réveille maintenant, qu’elle me dise que tout allait bien. Ou même les médecins, j’aurais aimé qu’ils viennent m’annoncer une bonne nouvelle. Mais pour le moment, rien de tout ça. Je me suis posé légèrement sur le fauteuil, continuant à tenir sa main. Je me suis endormi comme un enfant, je pensais à elle et je faisais un terrible cauchemar, me mettant en tête son accident. Sa devenait insupportable ! Je sentis une petite pression sur le bout de mes doigts. Je me réveille et posais mon regard sur la jeune maman. Elle était là, réveiller, les yeux ouverts. Elle respirait lentement. Je me mis à pleurer, c’est venu tout seul il ne faut pas m’en vouloir. Nous commençons à parler, je parlais à voix basse et doucement pour qu’elle arrive à suivre. Elle venait de se réveiller, il ne fallait pas non plus la brusquer. Je ne supporterais pas qu’elle retombe dans un coma. Vivre la mort d’un proche est quelque chose d’horrible. Quand j’ai perdu ma femme, j’étais anéanti. Si en plus je perdais Riley aujourd’hui, je crois que je finirais mes jours ici auprès d’elle, c’est certain. Ma vie n’aurait était faite que de malchances. Je passais mes mains sur son visage, déposant un doux baiser sur son front puis un autre sur ses lèvres. Elle ne pouvait pas bouger, je pouvais bien faire ça. Toute façon j’en avais très envie elle m’avait manqué depuis tout ce temps. Je me suis fais beaucoup de soucis, j’ai eu peur et j’ai encore peur pour elle.
- Maggie, tu sais ma meilleure amie ? »
Dis-je calmement en lui retirant sa mèche de cheveux devant ses yeux. Maggie est la fille qui a gardé kayla lorsque nous avons dîné ensemble pour la première fois. D’ailleurs cette soirée n’avais pas était parfaite, du moins le début. Elle a vu ses parents et c’est sauvé en courant. Je n’avais pas apprécié du tout et ensuite, ça c’est plutôt bien finis. Une petite dispute rapide encore dehors, mais tout allait très bien après et c’étais le principal. Riley à peur d’affronter ses parents, de leur dis qu’ils sont grands-parents. Cela pourrait être un choc pour eux, mais après tout ils doivent s’y attendre un jour, alors pourquoi pas maintenant. Un jour, je forcerais Riley à aller les voir. Elle a besoin d’eux, je le sais et j’arrive même à le ressentir parfois. Je me fais beaucoup de soucis pour sa, ça se peut que ses parents réagissent très mal à la nouvelle, mais ça se peut aussi qu’ils soient contents. C’est tout de même leur fille, même s’ils ne se sont pas vus depuis très longtemps. Riley a ce manque et je pense que ça la libérerais de les voir, de leurs parler. Elle n’est pas encore prête, mais lorsqu’elle le sera je serais présent pour la soutenir, l’aider dans sa démarche. J’irais même les voir avec elle si elle le veut. Pour lui montrer que même s’ils la rejettent je serais là pour ramasser les morceaux de son cœur brisé. Je l’aime et je ne veux pas la perdre à cause de sa famille, ou même de ce foutu accident qui est de ma faute. Je n’aurais jamais dû la disputer ! Je suis qu’un pauvre idiot. Riley tentait l’humour aujourd’hui, ça ne me faisait pas trop rire. Elle aurait pu mourir et j’aurais pu perdre une seconde fois la femme que j’aime. Je n’ai aucune envie de revivre ça. Je m’avançais prés d’elle, l’embrassant alors tendrement. Je fis un bref sourire lorsqu’elle sortit son « humour ». Même en étant dans un lit d’hôpital, elle arrivait à sortir des conneries. Sa me fit sourire un peu plus.
- Je t’aime également ma princesse. »
Je posais une de mes mains sur son menton, avant de m’avancer plus près d’elle et d’y déposer un baiser tendre. J’avais tellement envie de la serrer dans mes bras, de la serrer contre moi. Je remarquais son sourire qui s’effaçait. Je n’aimais pas la savoir mal, je me sentais mal également. Je posais ma tête contre la sienne, la regardant dans les yeux. Je me retirais légèrement avant d’apercevoir une larme couler sur sa joue. Non, faut pas qu’elle pleure sinon je vais pleurer aussi. Je retirais sa larme à l’aide de mon pouce, je la regardais dans les yeux comme pour essayer de la réconforter. Je n’ai pas les mots, j’ai vraiment du mal. Je fais donc comme je pouvais. Puis là, la porte s’ouvrit. Cela devait-être les médecins. Je regardais alors en direction de la porte, je vis un homme avec un bouquet de fleurs. Je fronçais un sourcil, je ne le connaissais pas. Il prétend s’excuser de l’avoir percuté … Attend attends ! Vous n’allez pas me dire que c’est le fameux chauffeur de la voiture qui a renversé ma femme ? Je le regardais avec de grand yeux, avant de posé mon regard sur Riley. Il avait du culot de venir ici. J’eu une monté de colère en moi, je pense que Riley n’apprécierait pas que je lui fasse une petite correction. Alors, je ne dis rien. Je fermais les yeux un instant, avant de me retirer près du lui. Je m’approchais de la fenêtre, regardant dehors. Au bout d’un moment, il quittait la pièce. Je regardais ma femme, n’ajoutant rien de tout ça. Je préférais me taire, plutôt de revenir sur une dispute.
- Ils m’ont rien dit de spéciale, simplement qu’il te faudra beaucoup de temps pour ta rééducation et que ça devrait aller pour ton bassin. Il pense que tu resteras en fauteuil roulant pendant bien deux mois. »
Avouais-je. Comment on allait faire pour rentrer dans l’appartement ? C’est très petit et nous n’avons pas de sol fait pour un fauteuil. Je ne sais pas comment nous allons nous débrouiller. Toute façon il faudra bien trouver un moyen. Je crois que chez Maggie c’est plat l’entrée. Je lui demanderais de nous prêter sa maison le temps qu’elle n’est plus son fauteuil. Je pense que ça ne la gênerait pas. Je n’en sais rien. C’est une idée. Je regardais ma femme, toujours aussi mal au point. Elle me fit un signe de venir me poser prés d’elle, j’attendis qu’elle se décale tout doucement avant de venir m’allonger prés d’elle. Elle passait ses bras autour de ma taille, restant droite et immobile à cause de sa hanche. Puis elle posa sa tête contre mon torse. Je fermais les yeux un instant avant de coller ma tête contre la sienne. Je passais un de mes bras sur son dos et l’autre sur son visage pour lui caresser tendrement la joue. Elle m’expliqua qu’elle avait un ami à ses parents qui avait eu un accident également, sa parler de bassin et de jambe et qu’il en avait eu facilement pour un an. Et qu’elle, elle ne pourrait pas s’en sortir à cause de la petite et des cours. Je la serrais contre moi, l’entourant légèrement de mes deux bras. Je fais doucement pour ne pas lui faire mal.
- Chérie, je serais là pour t’aider. Tu ne seras pas seule. »
Dis-je alors calmement. Elle pleurait, je sentais ces larmes couler le long de mon cou. Je ne disais rien, je la serrais juste contre moi pour lui montrer que j’étais là. Qu’elle n’avait plus à s’inquiéter. Au bout d’un moment, je n’entendis plus un bruit. Riley venait de s’endormir, je ne voulais pas la réveiller. Elle dormait si profondément. Je fermais mes yeux à mon tour attendant qu’elle se réveille. Cela pouvait durer des heures, j’ouvris mes yeux à nouveau. Tout un tas de truc auquel je pensais, trottait dans ma tête. J’en cherche des réponses.
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Mer 27 Avr - 23:40
C'est pas par vague c'est constant.
Enzo & Riley ♥
Je ne voulais même pas savoir quelle tête j’avais. Ça ne devait pas ressembler à grand chose et j’avais mal au visage, en plus de mon bassin et de ma jambe. Charmante histoire. Le réveil avait été très dur. La lumière m’avait plus qu’aveuglé et mes muscles étaient complètement engourdis. J’avais l’impression d’avoir dormi des heures entières, sans jamais changer de position. Je voulus savoir où était Kayla et Enzo m’expliqua qu’elle était chez Maggie, sa meilleure amie. Je me contentais d’hocher la tête, ma gorge me faisait suffisamment souffrir comme ça, c’était inutile d’en rajouter par-dessus en me forçant à parler. Je tentais un peu d’humour, qui n’avait absolument pas sa place maintenant, mais bon j’étais comme ça à toujours essayer de sortir une connerie et ça marcha, puisque ça lui arracha un petit sourire. Pas quelque chose de super glorieux ou quoi, mais ça me suffisait amplement. Il m’embrassa et j’aurais tellement aimé qu’il me prenne dans ses bras et me serre contre lui, au point de m’étouffer. Je commençais à peine à faire un geste pour le garder contre moi, que déjà ses lèvres quittaient les miennes. Je poussais un petit grognement de frustration et fixais mon regard au sien. On était resté tous les deux un petit moment, jusqu’à ce qu’un homme vienne dans ma chambre. J’avais très vite compris que cette visite, aussi peu importante soit-elle, n’avait pas plu à Enzo, mais je n’étais pas en état de supporter une crise de jalousie, ou une autre dispute maintenant. Je m’étais contentée d’hocher la tête face à celui qui m’avait envoyé dans ce lit pour je ne sais combien de temps. J’essayais de bouger, mais à chaque mouvement que je faisais, mon bassin et ma jambe me rappelait à mon bon souvenir et ça faisais mal. Enzo m’expliqua ce que j’avais eu et le choc fut trop grand. Je n’étais pas tombée dans les pommes, heureusement d’ailleurs, mais ça m’a foutu un coup. J’avais senti les larmes arriver trop rapidement à mes yeux et ma tête était tombée en arrière, allant s’écraser lamentablement dans les coussins. Je ne voulais pas de fauteuil. Je préférais encore rester enfermer à la maison, sur le canapé et ne pas pouvoir bouger de toute la journée que d’aller me coller là-dessus. Déjà ça me gonflerait prodigieusement et je ne le supporterais pas. J’aurais aimé avoir papa ou maman ou même mon frère à côté de moi, aujourd’hui mais c’était impossible. Je reniflais d’une manière très classe et essayais de relever un peu mon visage vers celui que j’aimais.
Riley ♣ J'ai mal, Enzo ... Ca brûle et ça tire, tout l’temps.
Je disais rarement comment j’allais ou ce que je ressentais. Je gardais mes douleurs pour moi, les enfermant au fond de mon être et souffrais en silence, la plupart du temps. Maman me disait souvent que si j’avais mal ou si je ne me sentais pas bien du tout, je devais venir la voir tout de suite, parce qu’elle s’inquiétait et tout. Mais je préférais tout garder pour moi et ne jamais lui en parler. J’étais ainsi et là, lui dire que j’avais mal relevait de l’exploit. Je voulais prendre un cacheton et dormir, pour me réveiller dans mon lit à la maison et pas dans cet hôpital qui pue le désinfectant. Je lui confiais également mes peurs, chose rarissime aussi. Enzo était monté sur mon lit et je m’étais blottie contre lui, cherchant son contact au maximum. Prendre place dans ses bras avait été pire que le parcours du combattant, mais j’avais trouvé une position où je n’avais pas mal. Heureusement, d’ailleurs. Ses bras me serrait tout doucement contre lui, probablement de peur de me faire ou quoi que soit.
Riley ♣ Je veux pas aller en fauteuil. J’aime pas les fauteuils. Et pour la ptite, comment on va faire ? Toi tu iras bosser et avec le fauteuil, je pourrais jamais lui courir après et elle risque de se faire mal.
Je ressemblais trop à une gamine capricieuse mais je détestais prodigieusement ces engins à roues. Parce qu’on nous regardait comme si on était des bêtes de foires et j’avais l’impression que les gens cherchaient à savoir ce qu’on avait eu pour se retrouver là-dedans. Je m’allongeais contre lui, laissant le bas de mon corps à la verticale. De toute façon, vue ce que j’avais à la taille et avec ma jambe surélevée, je ne pouvais pas bouger quoi que soit à par le haut de mon corps et à ce moment ma tête tourna légèrement. Une légère nausée monta le long de ma gorge et je réprimais l’envie de vomir, enfouissant mon nez dans sa chemise. Ça c’était la commotion. J’en avais déjà eu une et j’avais été malade comme un chien, vomissant tripes et boyaux. D’ailleurs, c’était étrange que je n’ai pas de minerve à mon cou, parce que normalement j’aurais dus en avoir une. J’essayais de poser la question à mon compagnon et ma voix mourut avant même de franchir mes lèvres et mes yeux se fermèrent, ma respiration se calant sur celle d’Enzo. Je finis par m’endormir, profitant d’un peu de répit, ne sachant pas de quoi ma nuit serait faite ce soir.
Une heure plus tard, mes yeux s’ouvrirent avec difficulté. Ce n’était ni des voix, ni les bips, ni Enzo qui m’avait réveillé, seulement cette douleur constante dans ma jambe qui m’avait empêché de bien dormir. J’étais fatiguée et là, tout de suite, je voulais qu’on me donne quelque chose pour la douleur et la calmer un peu que je puisse me reposer, enfin. Je soupirais et pris appuie sur le torse de l’homme que j’aime pour essayer de me réveiller, mais un éclair traversa mon bassin et je lâchais un petit cri, surprise. Bordel, ça fait un mal de chien. Je me laissais retomber contre lui et essayais de tourner la tête dans sa direction. Je plongeais mes yeux dans les siens et lentement et avec toutes les précautions du monde, je me relevais et posais tout doucement mes lèvres sur les siennes. Je n’appuyais pas trop, pas par manque d’envie, dieu seul sait que j’aurais voulu plus, mais par peur de faire un mouvement brusque et de me faire mal à nouveau. La porte s’ouvrit d’un seul coup et je sursautais en lâchant un juron.
Docteur Easure ♣ Oops, je dérange peut-être ? Riley ♣ Non, vous croyez ? Docteur Easure ♣ Je pense oui. Alors comment vous sentez vous mademoiselle … Hoober ? Riley ♣ J’ai bien envie de courir le marathon de New-York et de faire Amérique-France à la nage, mais je me tâte. Comment voulez-vous que ça aille après qu’on se soit prit une voiture dans la gueule, franchement ? Docteur Easure ♣ Effectivement, vue comme ça. Enfin pour le marathon et la performance aquatique ce n’est pas le moment. Mais je pensais que vous alliez bien, vue vos activités précédentes …
Je relevais un sourcil et tournais la tête vers Enzo, lui demandant silencieusement si je rêvais ou non. Apparemment, pas du tout. Je me pinçais quand même le bras, mais ça me fit mal, donc j’étais réveillée. Je regardais le médecin qui fixait mes feuilles de soins, enfin je crois, et par moment il fronçait les sourcils ou hochais la tête. Bizarre celui là, et je l’aime pas. Ni lui, ni son humour à deux balles. J’avoue que je n’avais pas été super aimable, mais est-ce que la question « Comment allez-vous ? » se posait dans mon cas ? Il voulait que je lui dise que je souffrais ? Pas d’soucis. J’allais ouvrir la bouche, mais il me devança.
Docteur Easure ♣ On a un jolie menu de choix, par là. Bon. Vous avez une légère commotion, mais ça, ça devrait prendre une petite semaine de minerve pas plus. Riley ♣ J’me demandais où elle était, celle-là. Docteur Easure ♣ Une habituée ? Riley ♣ Pas du tout. Bref, et ma jambe et mon bassin. Docteur Easure ♣ Nous y venons, un peu de patience, mademoiselle. Alors on a une légère fracture au niveau du bassin, mais deux mois de plâtres et vous serez comme neuve de ce côté-là. On envisagera des séances de kiné pour que tout se remette en place et peut-être un passage en maison de rééducation. Riley ♣ Pour une fracture du bassin ? Docteur Easure ♣ Ah non ! Pour votre jambe. Votre os était presque entièrement ressortis, vous aviez perdu beaucoup de sang, on a dû vous faire des transfusions et poser des broches. Riley ♣ Combien de temps en fauteuil ? Docteur Easure ♣ Dès que votre fracture du bassin est finit, on part de ça et vous en aurez pour un moment. Il faut que les broches prennent la bonne place, que tout se remette bien, puisque vous garderez ça à vie. Donc dans deux mois, vous pourrez vous promenez en fauteuil et faire des séances de kiné, assez lourdes ou alors un centre de rééducation et vous êtes cloués au lit. Riley ♣ J’préfère le fauteuil.
Le médecin hocha la tête avec un petit sourire et nota tout ça sur une feuille, qu’il remit à sa place au pied de mon lit. Je me laissais retomber et il s’avança vers toutes les machines, en retirant certaines. Je soupirais et attrapais la main d’Enzo jouant avec ses doigts. Si je regardais ce qu’il fait, j’allais vomir. Voir des aiguilles dans ma peau ne me dérangeait pas plus que ça, mais les regarder se faire retirer, c’était dégueux. Il partit, me laissant des recommandations inutiles comme de ne pas bouger et de bien rester allongée, d’éviter tous sports et qu’importe la catégorie. Je haussais un sourcil, demandant quand il viendrait me donner un calmant. Il promit de revenir après sa visite, sauf qu’il en était à peine au début. Je soupirais et me rallongeais, gardant la main d’Enzo dans la mienne, je tournais ma tête vers lui.
Riley ♣ Bon bah, ça va encore être un joyeux bordel tout ça. Est-ce que tu as emmené Kayla ou tu lui as expliqué quelque chose à propos de l’accident et de ce que t’ont dit les médecins ? Elle a réagie comment par rapport à tout ça ?
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Jeu 28 Avr - 9:46
Riley & Enzo ♥
« La vie et la mort sont des événements trop précis, trop implacables pour être accidentels. ▬ Charlin Chaplin »
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Je ne supportais pas de voir ma femme dans un tel état. C’est comme si on m’enfonçait un pieux dans le cœur. Elle avait mal, je le sais et je sais qu’elle me le dirait toute manière. Je n’aimais pas du tout savoir qu’elle criait de douleur en elle. J’aimerais tout faire pour qu’elle aille mieux, qu’elle plus cette douleur physiquement. Mais je n’y pouvais rien, je dois simplement me contenter de faire tout ce qu’elle veut, ce dont elle a besoin. Je pensais à certaine chose que je devrai faire lorsqu’elle rentrerait à la maison. Je vais être un vrai papa poule. Je lui dois bien ça, c’est ma petite femme et je ferais n’importe quoi pour l’aider. Je ne veux pas qu’elle se fasse du souci pour moi ou du moins de ce que je vais faire lorsqu’elle sera chez nous. Quoi qu’il en soit, j’étais heureux de la voir, du moins qu’elle est enfin les yeux ouverts. Je peux enfin lui parler, lui dire mon inquiétude. Je ne voulais pas lui reprocher d’être partie en courant, mais si elle n’était pas dans cet état je pense que je ne me serais pas gêné pour lui faire la moral. Je n’aime pas ça quand les gens évite une discussion, c’est immature je trouve. En même temps, je lui ai dis que ça ne servait plus à rien de parler et que je préférais partir. Dans tout les cas, ce n’étais pas réellement de sa faute. De plus, j’ai un caractère de merde alors je préfère vraiment éviter des sujets qui fâche. Même si ce qu’elle a fait, me mentir, ne m’avait vraiment pas du tout plu ! J’ai tout de suite pensé au pire, en même temps normal. Qui n’aurait pas réagis de la même manière franchement ? Je me suis mis des tas de scénarios dans la tête jusqu’à ce qu’elle rentre. Bien sur j’ai tout de même fait une sieste avec la petite, mais disons que même lorsque je dormais je rêvais de Riley en train de boire un verre avec ce garçon. De nature très jaloux, je ne supporte pas que l’on me mente entre « copines » et « un copain ». Je ne sais pas trop si je suis compréhensible mais quoi qu’il en soit je n’aimais pas ça. Et je sais qu’elle le savait. Elle n’aurait jamais dû me mentir, ça aurait certainement évité ce genre d’ennui. Elle ne serait pas sur ce lit d’hôpital aujourd’hui. Sa se trouve à cet heure-si on serait au bord de l’eau avec la petite Kayla jouant dans le sable avec ses sceau et ses pelles. Je m’y voyais bien, surtout avec le soleil de plomb qui traînait c’est derniers temps. Bref, je me penchais pour l’écouter. Elle me regardait dans les yeux, malgré tout le mal qu’elle ressentait en elle, ces yeux pétillaient toujours et ça me faisait du bien. Cela me réconfortait un petit peu. Elle m’avoua qu’elle avait mal, que ça lui tire et que ça lui brûle. Je fis une petite grimace, je ne pouvais rien faire pour elle et ça me tue.
- J’aimerais tellement t’aider, je ne peux rien faire … »
Dis-je à voix basse et tremblante. Je n’aime pas la savoir mal. J’aurais préférer qu’elle me dise que tout allait bien, qu’elle n’avait même pas mal ou je ne sais quoi, du moins un truc bien quoi. Mais non et de toute façon je ne pouvais m’attendre qu’à ça franchement. Je passais un bras autour de sa nuque pour qu’elle se pose sans avoir mal. Je passais une main autour de sa taille, légèrement pour ne pas lui faire mal. Je pouvais la masser, mais je ne savais pas si je pouvais. Sachant que les médecins sont très prudents sur ça. Je ne veux pas non plus la blesser encore plus, lui faire plus de mal. Déjà que la douleur doit être insupportable. Si en plus j’y mets mon grain de sel et que ça empire, non merci. C’est déjà assez douloureux de la voir comme ça. Je n’ai pas eu la chance d’être dans les bras de Mélodie après son accident, elle c’est retrouvée à la morgue directement. Je n’ai même pas eu un câlin ou un dernier baiser pour un au revoir. Riley n’allait pas mourir et ça me rassurait. Je ne revivrais pas le pire et ça me convient. Voir le corps mort de quelqu’un que l’on aime, c’est la pire des souffrances je vous assure. Si c’était le cas pour Riley, je n’aurais pas mis longtemps à sauter de la fenêtre de la chambre d’hôpital. J’ai déjà voulu me suicider après la mort de Mélodie, je l’aurais fais pour Riley c’est certain. Certes il ne faut pas s’enlever la vie comme ça, nous avons encore tant de chose à vivre, mais je l’aurais fais. La mort de ma première femme, puis la seconde … je préfère éviter. De plus, je n’aurais plus du tout confiance en l’amour et je porterais malchance, plutôt que de vivre seul, autant rejoindre les anges avec ma fiancé et ma femme actuelle. Le médecin fit irruption dans la chambre lorsque Riley m’embrassa. Je prolongeais le baiser tendrement juste avant qu’elle ne se retourne brusquement. Elle aurait encore pu se faire mal ! Je regardais le médecin écoutant ses paroles. Je ne disais rien en attendant qu’il finisse. Pas besoin de posé des questions, Riley s’en charge très bien. Je savais que Riley est inquiète pour les mois à venir. En fauteuil, ça n’allait certainement pas être simple surtout avec la petite. Mais je serais là pour l’aider. Je la regardais, elle me posa des questions sur la petite.
- Je l’ai emmené. Et je n’aurais jamais dû ! Lorsqu’elle t’a vu, elle s’est mise à pleurer. Je l’ai ramené à la maison, du moins chez Maggie. Je pense qu’elle va très mal, encore ce matin elle t’appelait. J’ai mal au cœur de la voir aussi mal, mais je ne veux pas qu‘elle est encore plus mal en te voyant comme ça. »
Répondis-je tout en la regardant. Je l’entourais de mes deux bras. Je venais de repenser à l’après-midi que j’ai passé avec la petite, juste avant de voir Riley avec cet homme dans ce bar. La petite m’avait appelé « papa ». Je ne dis pas que c’est mal, j’aurais préférer qu’elle évite car je ne suis pas son père ! Mais d’un côté, j’ai eu un petit pincement au cœur. Je voulais le dire à Riley, mais il y a eu cette dispute, puis cet accident. J’embrassais le front de Riley, tout en continuant de lui caresser la joue avec la peau lisse de mon pouce. Je lui souris, elle est enfin réveiller et je suis soulagé.
- Tu sais … ta petite princesse, elle m’a appeler papa. »
Avouais-je à la jeune maman. Je lui lâchais un de mes plus beaux sourire. J’étais heureux que la petite ai envie de m’appeler ainsi. Mais comme j’ai dis plus haut, je ne suis pas son géniteur, certes ça ne m’empêchera pas de l’élever. Je serais toujours là pour elle, tout comme pour sa mère.
Sujet: Re: « ma vie a était détruite une fois, mais pas deux. » Ft. Riley ♥ Ven 29 Avr - 1:48
C'est pas par vague c'est constant.
Enzo & Riley ♥
Quand je disais que j'avais mal, c'est que la douleur était réellement et là c'était plus que le cas. Je souffrais le martyr et j'essayais de garder un visage assez serein, face à Enzo. Je venais déjà de lui dire que j'avais mal et il ne pourrait rien faire, alors il était inutile d'en rajouter une couche. À côté, mon accouchement n'était rien et j'aurais préféré mettre au monde cent fois Kayla, qui était passée comme une lettre à la poste, plutôt que de devoir serrer les dents pour ne pas hurler de douleur. Surtout que depuis mon réveil, je n'avais pris aucun calmant alors c'était la fête nationale là. J'aurais pus lui mentir encore, et cette fois ça aurait été un bon mensonge mais je n'avais pas eu la force de le faire. Il s'installa à côté de moi, me prenant délicatement dans ses bras, de peur de me faire sûrement et intérieurement je l'en remerciais. C'était déjà suffisamment dur comme ça de ne pas me mettre à hurler et pleurer de douleur, si en plus il me faisait mal, là j'aurais gueulé à m'en briser les cordes vocales. Je réussis à me retourner suffisamment pour l'embrasser. Je soupirais d'aise contre ses lèvres et un léger sourire passa sur les miennes. Certes, il m'avait déjà embrassé plusieurs fois mais pas comme moi je voulais. Sauf que quand il commença à m'embrasser vraiment, le médecin ouvrit la porte me faisant sursauter. Je poussais un grognement de douleur et d'exaspération. Pourquoi je ne pouvais pas retrouver Enzo tranquille ? Puis généralement, quand ils viennent c'est pour annoncer de mauvaises nouvelles, ce qui fut le cas. Je devais me coltiner un fauteuil dès qu'on me retirera mon plâtre au bassin et ce pendant facilement un an. J'avais envie de pleurer. Comment j'allais pouvoir faire avec la petite et les cours ? Et si je ne peux pas sortir, j'allais devenir complètement folle à tourner dans l'appartement. Je réfléchis, décidant que j'allais allée au bout de mon année et que j'arrêterais pour reprendre plus tard. C'est très con, parce que je ne supportais pas ça, stopper une année en cours et la reprendre après. Ou alors, je prends des cours par correspondance, comme quand j'étais enceinte.
Le médecin ressortit, probablement pour aller chercher ma minerve et je lui demandais si je pouvais avoir des calmants ou quelque chose contre la douleur. Il me promit de repasser pour me les donner, mais quand il aurait finit sa visite. Je voulus hurler sur le coup lui demander d'aller plus vite et de me ramener ses foutus cachets, maintenant, mais ça n'aurait servit à rien du tout. Je demandais des nouvelles de la petite à Enzo, et j'espérais qu'elle n'étais pas trop chamboulée par rapport à tout ce bordel. Je ne savais pas trop comment j'allais lui annoncer que j'étais clouée sur un fauteuil pour une bonne année, et que nos déplacements à toutes les deux seraient très limités, pour ne pas dire inexistants. Enzo m'apprit qu'il l'avait fait venir et qu'elle avait pleuré, en me voyant inerte sur ce lit. Logique. J'aurais aimé qu'il évite de le faire, parce que je savais que ça aillait la chambouler mais lui n'aurait pas put le deviner. Il n'avait jamais eut d'enfants et après tout, on apprenait de ses propres erreurs. Bon, je n'étais pas en train d'espérer me retrouver à nouveau sur un lit d'hôpital, quand même pas, mais bref.
Riley ♣ Tu n'aurais peut-être pas dû, en effet. Enfin, tu ne pouvais pas savoir qu'elle réagirait si violemment. J'pense que moi-même je n'aurais pas su et si ça avait été toi, je l'aurais emmené. Mais il est hors de question que je passe deux mois dans cet hôpital sans voir sa bouille ! Si elle voit que je suis réveillée et que ça va, ça devrait aller. Forcément elle va poser des questions pour ma jambe et tout ça, mais elle a quatre ans après tout et sa mère est cloué sur un lit d'hôpital pour un bon moment.
Il me serra contre lui, perdu dans ses pensées. Je calais ma tête contre lui et recommençais à somnoler tout doucement. J'étais vraiment crevée, ma jambe et mon bassin me faisait plus que mal, j'aurais aimé les couper là tout de suite. Je nouais mes doigts aux siens, les laissant reposer sur mon ventre et caressais sa main de mon pouce. Il embrassa mon front, m'obligeant à relever les yeux vers lui. Ce qu'il me dit me surprit. Enfin, pas tant que ça. Kayla l'avait appelé papa. Il me lança un sourire éblouissant qui devait être exactement comme le mien à cet instant. J'étais plus qu'heureuse et il avait l'air de vraiment bien de le prendre et ça avait l'air de lui faire plaisir. Bien sûr, il ne sera jamais totalement son père biologique et je sais qu'un jour il allait la rencontrer mais Enzo allait participer à son éducation, même si c'était déjà le cas maintenant. Au fond de moi, j'étais rassurée pour un futur proche. J'ignorais combien de temps il allait tenir, mais Enzo serait là, dans nos deux vies. Il allait m'aider à m'occuper de la petite, alors que j'étais immobilisée dans un fauteuil et il serait pour m'aider tout les jours à faire des choses simples. Je n'avais aucun doute là-dessus et j'aurais pus lui mettre ma vie entre les doigts, sans crainte.
Riley ♣ Oooooh … Vraiment ? Mais c'est super tout ça ! Et ça te dérange pas si elle continue de le faire … ? Sinon, tu lui explique, elle devrait comprendre.
Je laissais ma tête retomber sur son torse. J'étais fatiguée et j'avais envie de dormir. Je me recalais contre lui et mes yeux se fermèrent. Je me laissais bercer par sa respiration régulière. Je ne sais pas s'il me parlait ou m'avait dit quelque chose, mais j'étais bien là. Puis je réalisais un truc et rouvris les paupières, me tournant vers lui.
Riley ♣ Enzo ? Tu veux pas aller chercher Kayla ? Elle me manque. Et me ramenez à manger aussi, parce que j'ai faim et deux trois livres aussi pour tuer l'temps.
Je lui fis un petit sourire et m'embrassais chastement ses lèvres. Je l'aurais fais volontiers, mais je ne pouvais pas bouger et j'avais vraiment envie de voir Kayla. Il sortit du lit tout doucement et je me recalais contre les oreillers pour l'attendre et voir mon petit trésor. À peine eut-il fermer la porte que je sombrais dans un sommeil, que j'espérais légèrement réparateur. Mon bassin me faisait mal, ma jambe brûlait mais à force de dormir, j'avais l'impression que tout passait. La porte se rouvrit et le médecin rentra. Il me réveilla, me donna mes comprimés, que je reçus comme si c'était du pain un jour de grève de la faim et il m'installa ma minerve autour du cou. Lentement, il m'aida à me réinstaller, aidé de quelques infirmières, et il me promit que je pourrais piquer un somme et dormir quelques heures tranquille. Je hochais simplement la tête avant que le sommeil ne l'emporte définitivement sur moi.