prénom (prénom²) nom de famille

« Il y a deux manières de prendre une femme : par la taille et par les sentiments. »

NOM(S): Chestov ❖ PRÉNOM(S): Talya Joy ❖ AGE: 19 ans ❖ ORIGINE: Russe ❖ STATUT CIVIL: N'a pas un amant fixe dans son lit, donc célibataire ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Vendeuse dans un magasin ❖ GROUPE: filthy youth ❖ AVATAR: Heather sexy Morris

« Allez dépêche-toi ma chérie. »
« Mais j'ai oublié de ... » « De rien, allez met tes chaussures. » Ca pouvait paraître un peu sec comme coupure maternelle … mais pour sa défense, j'avais déjà feint d'oublié trente-six trucs. De mettre mon ours en peluche dans un carton -même si je ne dormais plus avec depuis mes six ans-, d'aller au toilette -comme si il n'y en avait pas à l'aéroport-, de dire au revoir à mon mur, à ma porte et à la cuisine -j'étais à cours d'arguments à ces instants là-. Parce que oui, je n'avais pas envie. Pas envie de m'habiller, pas envie de quitter notre maison, pas envie de prendre un avion, et encore moins envie de ne jamais revenir. Parce que c'était le plan. Même si mon père était resté assez flou sur le sujet, j'avais bien compris que le déménagement était complet. Que nous ne reviendrions jamais ici. Et pourquoi ? Ca j'en savais rien. « Des histoires de grands » m'avait toujours répondu papa. « Mais je suis grande ! » essayais-je toujours de répliquer. Apparemment pas assez. Il fallait boire de la vodka pour comprendre, et à treize ans, la simple odeur de ce liquide suffisait à me bourrer. Monde injuste.

Maman avait alors prit ma main et m'avait tirée à l'extérieur. Je ne mettais pas vraiment du mien dans cette démarche, mais elle s'en sortait très bien. Les yeux rivés sur la maison, alors qu'il neigeait dehors, je me retrouvai assise dans la voiture. Bientôt, je risquais un torticolis pour ne plus voir qu'un bout de toit. Je vis défiler devant mes yeux toutes les maisons du voisinage, celles de nos amis, de mes amis, mon école, jusqu'à n'apercevoir plus que des champs. Je laissais une partie d'histoire derrière moi, contre mon gré, et en signe de vengeance, je me décidai à garder le silence. Aucun son ne sortit de ma bouche de tout le voyage. Non. La boudeuse que j'étais ne retrouva la parole qu'une fois dans notre nouvelle maison. « Je veux cette chambre ! » J'étais la plus grande, la plus grande chambre me revenait non ?




Cela faisait presque trente minutes que je remuais les épinards dans mon assiette. Un coude sur la table, ma main retenait ma tête. Je détestais les épinards j'hésitais alors à les manger. Même si au fond j'étais bien décidée à les réduire en poudre avec les superpouvoirs que j'espérais voir apparaître. « Redresse toi Talya et finit ton assiette. » J'avais presque oublié que je n'étais désormais plus seule. Et avec ma grand-mère on ne rigolait pas. Enfin je ne rigolais pas. Depuis que j'étais venue emménager chez elle, j'avais été obligée de manger un tas de légumes immondes, de ranger ma chambre, de laver les vitres et de faire les courses. Un calvaire. Mais au moins en échange j'avais de la compagnie. Parce qu'autant je détestais les légumes, autant je détestais être seule. Et après l'accident, je n'avais vu quasiment personne. J'avais pu louper quelques jours d'école pendant lesquels j'étais restée blottie dans mon lit. Un remède russe contre la tristesse -qui soit dit en passant ne marchait absolument pas-. Le seul remède qui pouvait marcher était un câlin maternel. Mais c'était devenu chose impossible pour moi. Un banal accident de voiture avait eu raison de ma mère et de ma petite soeur. J'aurais dû être dans la voiture d'ailleurs. Mais ce jour-là, j'avais décidé de bouder. Une fois de plus. J'avais alors refusé d'aller manger une glace avec elles deux et résultat je m'étais retrouvée seule. J'aurais pu aller flirter avec des anges canons, mais non. Je ne flirtais ici avec personne. Cette tragédie ne poussa pas mon père à s'occuper de moi, au contraire. Il n'était jamais à la maison et quand il rentrait c'était accompagné d'abrutis qui puaient l'alcool. L'un deux avait même un air pervers coller à son sourire édenté. Bref. Las d'être seule, j'avais fait mes bagages -emporté quelques affaires dans un sac serait plus juste- et j'avais élu domicile chez ma grand-mère. Celle-ci même qui m'obligeait à manger ses petits plats. Mon nouveau calvaire. « Allez sinon je te les sers au petit déjeuner demain. » « Pfff ! Assassin » murmurais-je.




« C'est les claires ou les foncés les meilleures cerises ? » « Ca dépend de la marque baby. » Ca devait être ça ouais. Sans poser plus de questions, j'en pris une de plus dans le tas. Mes jambes recroquevillées sur la chaise, je laissais Leona finir de m'attacher les cheveux. Elle était comme qui dirait fan de ma chevelure … ou pas bien entendu. Elle avait simplement rassemblé mes cheveux en une queue de cheval parfaitement réalisée, avant de venir s'asseoir en face de moi. C'était nos petits moments à nous, que n'importe qui de normalement constitué devrait nous envier. « Bon allez montre moi où t'en es.» « J'en suis au point de départ, j'y arrive pas. » Une certaine déception pouvait se lire dans ma voix. « Mais c'est pas si dur, regarde. » J'observais. Vraiment. Toute mon attention était concentrée sur ma meilleure amie. Pendant deux minutes à peine, le temps qu'il lui fallu pour effectuer ce que j'essayais depuis désormais trois heures. Elle tira alors la langue pour faire apparaître une queue de cerise nouée. « Tu m'énerves ! » « Mais nan tu m'adores. » Elle affichait un sourire sûr d'elle, et elle le pouvait. Je l'adorais, c'était certain. Depuis qu'on avait échangé quelques mots sur un banc, j'étais tombée raide dingue d'elle. Oh pas sentimentalement parlant, mais elle me comprenait. C'était mon âme soeur, ma jumelle brune, ma meilleure amie. On était devenue inséparable. On avait même décoré un ravissant petit appartement en QG de filles pour m'éviter de manger les légumes de ma grand-mère. Et j'adorais ça. Personne ne nous résistait, c'était impossible. Enfin sauf cette queue de cerise qui continuait à ne pas se nouer dans ma bouche. Je lui adressa alors une grimace que j'arborais toujours lorsque j'avais tort et qu'elle devait trouver si mignonne. « Allez, c'est qu'une question de pratique … t'en as pourtant aligner des rencontres entre ta langue et celle d'un autre, tu devrais y arriver. » « J'en ai apparemment aligné moins que toi pouffiasse. » Cette petite insulte n'en était pas une. Non. Elle faisait partie de nos termes amicaux qu'on s'échangeait parfois pour se prouver notre amour inconditionnel. Elle ignora ma remarque comme souvent et reprit la parole. « C'est vrai que Jake était pas doué, mais tu devrais réussir après avoir rouler un patin à Jude ... » On leva alors les yeux au ciel -enfin au plafond- pour se remémorer ses baisers. Langoureux, tendres … uniques. C'était vrai qu'il était pas mauvais le Jude. Merde alors j'avais même plus son numéro. On éclata de rire par la suite et j'essayais une dernière fois. J'essayais réellement. J'en avais mal à la langue d'ailleurs et mon visage effectuait un tas de grimaces. « J'abandonne. Avant de devoir aller aux urgences pour une foulure de la langue. Tu gardes l'avantage ... » Leo se marrait, normal. Ma souffrance la faisait rire. Uniquement parce que c'était une petite douleur hein, sinon elle pleurerait avec moi. Mais un jour j'y arriverais, un jour. « Et pourquoi y a des noyaux dans les cerises ? » J'avais un air sérieux comme si j'attendais une réponse à cette question existentielle … mais en réponse, Léo me lança une cerise, puis deux. Et la guerre à la cerise fut déclarée.

Hum, hum -je m'éclaircis la voix si vous avez pas compris. Alors je m'appelle Céline -non non non, ne pleure pas, non ne pleure pas, tu as, tu as, toujours de beaux yeux-, j'ai 21 ans et toujours toutes mes dents, enfin sauf celles de sagesse ! Je suis donc plus sage du tout ! Prête à faire des folies, on me dit une fois par jour que je suis pas normale et ça me va. J'aime dépenser mon fric, regarder Federer jouer au tennis -d'ailleurs bientôt la finale -, j'ai découvert le rpg sur bazzart où mon pseudo est Line&CIE -curieux, mais il a une explication logique si j'en me souviens encore-. Et euh, j'ai un chat, un ours en peluche et je serais souvent connectée parce qu'au chômage pour le moment ... si vous avez un travail pour moi, je prends ! Bref voili voulu, je répondrais aux questions si jamais ! Oh et je vous aiiime ! Et vive Heather, et Naya au pouvoir !

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