Sujet: lukaël ❀ here comes the sun. Sam 4 Juin - 10:36
maximilian lukaëlgrimshaw.
« Tu sais ce qui a de plus douloureux dans un chagrin d’amour ? C’est d’pas pouvoir se rappeler ce qu’on ressentait avant. Essaie de garder cette sensation. Parce que si tu la laisses s’en aller... Tu la perds à jamais. »
NOM(S): Grimshaw, un peu comme les deux frères débiles qui ont écrit ou inventés ou je sais plus trop quoi cette histoire de la gamine à capuche rouge et du loup qui se farci la grand-mère, quelque chose comme ça. Non, maintenant que j'y pense, c'était les frères Grimm, pas Grimshaw, peu importe, qui ça intéresse vraiment ? ❖ PRÉNOM(S): Maximilian Lukaël. Le premier, c'est pour un grand-père que j'ai pas connu et qui s'est fait sauté la tronche lors d'une guerre quelconque et le deuxième, c'est une stupidité du genre un acteur, ou un personnage de film qui à marqué ma mère, vous voyez comme elles peuvent être connes parfois celles-là ? ❖ AGE: Vingt-trois ans. À cet âge je devrais prendre mes responsabilités, payer les dettes et peut-être penser retourner aux études ou je sais pas, mais au lieu de ça, je fou rien, j'ai une vie de merde, la même vie qu'un adolescent quoi, parce que c'est ça. Intérieurement, je suis toujours resté ce même gamin et je croirais pas que ça change d'ici longtemps. ❖ ORIGINE: Anglaises. Du moins, à ce que m'a dit ma mère. Je suis né ici, aux États-Unis, mais elle et mon père ont toujours vécu en Angleterre, du moins jusqu'à ma naissance. ❖ STATUT CIVIL: Si je dis que c'est de la merde, ça vous va comme réponse ou je dois préciser célibataire qui est peut-être amoureux de sa colocataire mais qui veut garder sa liberté et qui ne sait plus quoi faire. Tout compte fait, la merde c'est moins long à dire et ça veut tout dire, alors la merde ce sera. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Je suis un paumé. Je vais plus à l'école et j'ai pas d'emplois, du moins pas d'emplois stable. Je ne crois pas que je puisse écrire sur les papiers officiels que je vends de la drogue pour arrondir les fins de mois, ce serait un peu suicidaire et débile, alors disons que j'ai pas d'emplois, mais que parfois, il m'arrive de vendre quelque petits bonbons à des gens, dans la rue. ❖ GROUPE: Filthy Youth. ❖ AVATAR: Robert Sheehan.
nothing's gonna change my world
CHAPITRE UN, watch me burn. « Tu pars, je veux même plus te voir la gueule à mon retour ce soir. » marmona t'elle en fronçant légèrement les sourcils, une manie qu'elle avait depuis ma tendre enfance. Elle était étrangement calme, certes avec une touche d'amertume lui remontant le long du corps, mais aucuns cris, aucune violence, elle en avait marre, tout simplement. « C'est bon, je vais squatter ailleurs si ca peut faire le bonheur de madame. » Je lui lançai un regard froid puis me levai doucement avant de filer à l'étage, où se situait mon coin à moi, ma chambre. Ce qu'elle pouvait être vache quand elle s'y mettait. J'attrapai rapidement deux-trois trucs que je fourrai à la même vitesse dans mon vieux sac usé du primaire puis me laissai tomber dos contre le lit, poussant par de même fait un profond et long soupir. J'avais encore foiré, encore une fois je m'étais mit ma mère à dos et encore une fois elle me détestait, m'en voulait et souhaitait simplement que je m'éclipse de sa vie. Seulement, jamais elle ne m'avait encore mit à la porte, jamais elle n'avait eu le courage de me chasser de chez-moi, jusqu'à maintenant. Elle m'en voulait, elle m'en voulait atrocement, j'étais le seul et unique responsable et la perte de son emplois et j'avais à subir les conséquences. Un sourire en coin, je disparu dans mes souvenirs.
flashback. « Je t'assure mec, elle sera pas de retour avant un long moment, aussi bien en profiter. » Je lui lançai un sourire fier puis m'emparai du téléphone, toujours et encore aussi fier de mon coup. « Romain, amène la bande, petit après-midi planage. » Je raccrochai sans même laisser le temps à mon interlocuteur de placer le moindre mot puis aspirai longuement une bouffée de ma cigarette. « De toute façon, si elle rentre plus tôt qu'à l'habitude, elle va m'en vouloir, me crier qu'elle me déteste puis elle va finir par me serrer dans ses bras en me disant à quel point elle m'aime, c'est toujours pareil avec les vieux. » J'éclatai de rire et frappai de toute mes forces sur la table ce qui déclencha l'hilarité chez mon pote. J'avais toujours eu le don de me mettre dans l'eau chaude, de courir après les problèmes, c'était du moi tout craché, mon père tout craché à vrai dire. Un trou du cul de première classe, qui ne penses qu'à s'amuser et qui - au moindre problème - fuit. C'est pas pour rien qu'il s'est barré, qu'il existe plus pour moi ni pour elle et que si quelqu'un à le malheur de prononcé son prénom, il ne fait pas long feu.
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Mes gestes étaient engourdis, je trouvais peine à me contrôler et tout autour de moi semblait provenir d'une toute autre dimension. Certains moments me manquaient, plus rien ne semblait m'attaquer. « Il est complètement défoncé. » J'étouffai un petit rire avant de me laisser tomber contre le sofa du salon. J'étais bien, rien ne m'atteignais et le bonheur m'était à portée de mains, c'était dans ses moments où je réalisais à quel point la vie était magnifique, magique et que j'étais un de ses putains d'accrocs. - Who cares ? - Lentement les rires s'étouffèrent, un claquement porte retint derrière moi et ma vie était fichu, pas besoin d'être complètement à jeun pour deviner ce genre de trucs. Si seulement j'avais su, si seulement j'avais prêté attention à ce qu'elle m'avait dit le matin même. « Ce soir je reçois mon patron à souper, alors soit tu te sauves chez un copain, soit tu essaies d'avoir une peu de classe. » Je ne me sentais pas pour autant mal, j'avais vécu bien pire, seulement je l'avais déçu. La seule qui croyait en moi, la seule qui avait consacré toute ses années perdues à m'éduquer de son mieux, je venais de la détruire, de lui faire perdre le seul emplois qu'elle aimait et malgré la fierté que j'avais eu en voyant le visage de son abruti de patron, de sa femme et de leur putain de gosse de riche, je ne voulais pas être à la rue pour une telle bêtise. fin du flashback.
Quinze heure dix-sept. Je poussai un profond soupir et enfilai mon sac sur mon épaule, adieu jolie baraque. J'ouvris doucement la porte et la refermai en un sinistre claquement avant de descendre d'un pas pressés les marches qui rendaient à la rue. Je n'avais aucune idée d'où j'allais, mais je devais partir. Au bout d'un moment de marche, je sortis mon portable de ma poche et composai un numéro que je connaissais bien, trois coups et il répondit. « J'ai besoin d'aide, j'suis dehors de chez-moi et j'ai nul part où crécher. » Un sourire en coin j'acquiesçai de la tête, marmonnai un bref «hum hum. » et raccrochai, beaucoup plus serein. Le temps de quelques semaines je n'allais au moins pas rester à la rue.
CHAPITRE DEUX, this is the story of a girl. « Dégage pauvre type. » Je gloussai de rire puis portai à nouveau mon verre à mes lèvres. « Tu sais, t'auras pas deux fois la chance de rencontrer un mec dans mon genre, rates pas ton coup ma jolie. » murmurais-je en m'essuyant d'un bref coup les lèvres. L'alcool qui coulait lentement le long de ma gorge m'avait fait un bien fou et je pouvais désormais dire que j'étais complètement pleins d'énergie, assez pour en avoir deux, voir même trois ce soir-là. Une claque en pleine gueule, ca fait mal, même venant d'une jolie brune un peu stupide sur les bords. Je poussai un long soupir et me frottai doucement ma joue - désormais rouge - en me retenant pour pas lui en mettre toute une à cette clocharde. J'avais le tour avec les filles, seulement certaines d'entre eux étaient du genre à croire encore au prince charmant et les coups d'un soir n'étaient malheureusement pas dans leur contrats avec dieu, jésus ou la putain de vierge sainte-marie. Un autre verre et je déguerpissait. Un mercredi soir, en pleine tempête dehors, elles étaient rares les filles ici et pour une rare fois, j'allais devoir partir seul. Je roulai des yeux et payai le barmaid, ne laissant pas la moindre pourboire - radin que j'étais - et je filai directement au parking chercher ma voiture. Le vent était froid, la pluie s'abattait sur moi dans le genre de milliards de petits couteaux qui vous ouvre la peau à chaque fois, allant même jusqu'à me fendre les os.
La route était mauvaise, pas un chat n'était de sortie et mes chances de trouver le gros lot étaient rendus à néant, je faisais complètement peine à voir. Je m'apprêtai à tourner dans la petite ruelle à gauche lorsqu'une silhouette attira mon attention. Une fille sans aucuns doutes, un putain de corps de rêve et malgré ma difficulté à voir à travers la pluie, il s'agissait d'une blonde, bref un pure délice de dos. Tant pis pour rentrer chez-moi - avec le temps j'avais enfin pu acquérir un putain d'appartement - tout de suite, je fis demi-tour et m'arrêtai à sa hauteur. J'ouvris ma fenêtre et m'apprêtai à lui lancer l'une de mes craques habituelles lorsque lui vis le visage. Un ange, vous savez dans ses films ou ses publicités à la con, ils ont tous un visage doux et à la fois mystérieux, une magnifique chevelure blonde ainsi que des yeux en vous en faire fondre ? C'était exactement ce à quoi j'avais droit face à moi. « Tu montes ? » Elle eu droit à l'un de mes sourires charmeurs, ce à quoi elle me répondit d'un doigt d'honneur. Tient une farouche, habituellement elles étaient pas mon genre, mais celle-là, elle avait un truc, un truc que je voulais. « Tu vas pas rester dehors à une telle température, tu vas crever. Monte je te dis, je vais aller te porter chez toi. » Je ne pouvais pas croire ce que je venais de dire. Pourquoi aller porter une telle bombe chez-elle quand je pouvais l'avoir dans mon lit, je réfléchis un court instant puis soupirai. Je ne pouvais pas un pur canon aussi facilement, j'avais envie de m'amuser, de faire durer le plaisir, de revoir cette fille même, seulement pour le sexe quoi. Elle détournai la tête vers moi et ouvrit la portière en soupirant. Je fus pris d'un haut le cœur. Ses jambes, ses bras, son cou et même son visage en étaient recouverts. D'horribles bleus lui marquaient la peau, elle avait quelques égratignures un peu partout et son mascara lui coulait doucement sur les joues. J'avais ramassée une pauvre brebis. Ni une, ni deux, elle éclata en sanglots. J'étais un putain d'égoïste, un abruti qui se foutait des sentiments des autres, mais de la voir pleurer me fendit le cœur, une première. Les mots me manquaient, je ne savais que dire et je me contentai de conduire en direction de chez-moi, j'ignorais ce qu'elle voulait, qui elle était et même ce qu'elle foutait là, mais je ne pouvais la laisser seule, pas ce soir.
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« T'as besoin d'un truc ? » Je roulai des yeux et m'installai à coté de la jolie -brebis-angélique-canon-massacrée et lui tendis un fond de bouteille de Vodka. « C'est toujours utile et à tous moments. » Elle tenta un mince sourire qui ressembla plus à une grimaça puis avala d'un traite, sans même laisser une goute. « Maintenant tu vas me dire ce que tu faisais dans la rue à trois heure du matin dans une pareil température. » Curiosité va. Elle tourna légèrement la tête vers moi et je pu remarquer qu'elle avait un coin de la lèvre en sang, rien d'énorme, mais tout de même signe qu'elle avait aussi attrapé un coup là. « Et toi, tu fais quoi à héberger une pauvre fille à qui t'as même pas adressé plus que trois mots. » Cette fois elle avait fait un vrai sourire, rien de bien énorme - vu son état - seulement je n'avais plus l'impression de parler à un fantôme, cadavre ou peu importe. « Laissons tomber les questions, je crois que le mieux serait de dormir. » Je ne pouvais pas croire que je venais de dire ça, décidément j'avais perdu la boule. J'avais un putain de délice à mes cotés et je voulais dormir, avais-je retrouvé mon cœur ? Et encore un haut-le cœur qui me pris, non peut-être avais-je seulement éprouvé un peu de pitié.
CHAPITRE TROIS, hello world. Elle rit, son rire m'apaise et m'enlève à chaque fois la haine que je porte envers quoi que ce soit. Je ne sais plus pourquoi elle rit, je ne sais plus pourquoi elle à ce sourire aux lèvres, tout ce que je sais c'est que putain que j'aime son sourire. Y'a pas que son sourire que j'aime, j'aime tout de cette fille merde. Ses magnifiques cheveux blonds, ses yeux qui brillent de bonheur pour un tout et pour un rien, sa façon qu'elle à de froncer les sourcils lorsqu'un truc va mal ou bien les yeux piteux qu'elle prend quand elle veut absolument quelque chose. Je crois qu'en peu de temps, les choses ont évolués, en peu de temps elle m'a fait évolué. J'suis toujours Maximilian Lukaël Grimshaw et le resterai pour toujours, je profites, je sors et putain que je bois comme un trou. Seulement, quand j'reviens chez moi, j'ai plus ce pressentiment d'être seul, d'être un enfoiré de première classe ou un bouffon. Quand j'rentre chez moi, j'ai cette fille qui m'attend, un grand sourire aux lèvres, j'ai cette fille qui se jète dans mes bras et me me mord toujours - d'ailleurs j'ai toujours pas compris pourquoi. - Elle remplis ma vie de bonheur, comble la solitude et rit, oh oui elle rit avec moi. Huit mois, huit mois qu'elle squatte chez moi. J'ai jamais compris ce qui s'était produit cette nuit là, j'ai jamais su pourquoi elle était à ce point mal et je vois bien que parfois elle est terrorisé, seulement je ne sais pas de quoi, elle évite le sujet. Je peux pas dire que j'suis amoureux d'elle, c'est ma meilleure amie, ma confidente et ma complice, mais parfois j'me dis qu'avec seulement elle et aucune autres, j'pourrais tout de même être heureux.
just the way you are
J'ai un nom, ouais à peu près comme tout le monde, du moins je crois, mais je vous laissez deviner un peu de qui il s'agit, parce que je suis méchante comme ça moi. J'ai seize ans, ouais que seize petites chandelles, vive la jeunesse éternelle. C'est pas ma première fois ici, ouais ouais j'ai un autre compte, ouais celui donc personne à deviné, CASSIOPEA LA PLUS BELLE - c'est moi oui oui. - bon j'arrête me lancer des fleurs et je vais plutôt parler de moi, parce que ouais j'ai envie de parler de moi, c'est plutôt fou hein ? J'ai vingt-six milliards de cheveux, vingt ongles ainsi que vingt-neuf grains de beauté partout sur le corps. J'suis conne, débile et complètement malade et disons que je suis pas du genre à être sérieuse, que voulez-vous, j'suis née une case en moins. J'habite au québec, dans la jolie ville de Sept-îles et je déteste à mourir. Je veux dire j'adore vivre au québec, mais honnêtement j'aurai choisis une autre ville que ce minable trou perdu au fin fond du nord, croyez-moi c'est la grosse meeeeeerde, vous voulez pas connaître. J'en ai déjà marre de parler de moi, c'est pas cool la vie, alors ciao les amis.