Sujet: NOAH ☞ my body is a cage. Mar 14 Juin - 18:13
noah connor marshall
« Faut pas jouer au pauvre quand on a de la monnaie. »
NOM(S):Marshall ❖ PRÉNOM(S):Noah, Connor ❖ AGE:Vint-quatre ans ❖ ORIGINE:Américaine (new york) ❖ STATUT CIVIL:Célibataire ❖ MÉTIER OU ÉTUDES:Jeune pompier ❖ GROUPE:Filthy youth ❖ AVATAR:Le sexy Henry Cavill.
nothing's gonna change my world
Oh baby baby, it's a wild world.
« Putain il est beau notre bébé quand même. » « Emily ça fait une demie-heure que tu le regardes ce gosse, tu vas finir par le traumatiser. » « Et alors ? Au moins il saura que je l'aime. Pas comme toi, espèce de sans-coeur ! » « Je lui change ses couches, c'est déjà une belle preuve d'amour je trouve. » « Ecoute pas ton vilain papa. Hein mon beau Noah ? Oui mon Noah, il est beau mon Noah... » Vous avez dit gaga ? Si peu. Comme vous avez pu le remarquer ma mère n'avait jamais caché ses sentiments ni son affection. Elle était extravagante, et c'est ce qui exaspérait le plus mon père bien que ce soit également la raison pour laquelle il était fou d'elle. Mes parents avaient tous deux vingt-et-un ans lorsque ma mère me mit au monde. C'était un jeune couple, mariés depuis quelques mois à peine. Mais ils s'aimaient depuis le lycée et c'était le plus important. Je suis né à New York dans l'année 1986. J'étais fils unique et je le suis resté. La raison ? Emily et Joshua n'eurent pas le temps d'envisager la naissance d'un hypothétique deuxième enfant.
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« Maman, qu'est-ce qui se passe ? » « Rien mon coeur, ne bouge pas, tout va bien. » 1992. J'ai six ans à l'époque mais je me souviens de ce jour comme si c'était hier. Papa arrête la voiture et prend de l'essence. Il doit aller payer, mais maman et moi avons faim. Il est vingt-trois heures trente, nous revenons d'un dîner chez la soeur de maman. J'aime aller voir tante Kathleen, mais la nourriture n'est jamais bonne là-bas. Papa et maman le savent mais restent polis. Ils se contentent d'aller se goinfrer sitôt le repas terminé. D'habitude nous attendons d'être à la maison, mais l'envie est vraiment trop forte et je réclame avec force. J'ai toujours su être convaincant, même à six ans. Ma mère cède et contraint à son tour mon père, qui s'arrête à la première station service qui passe. Nous sortons tous les trois de la voiture et rentrons dans la mini-boutique. Mauvais endroit, mauvais moment. Un homme tient une arme et en menace un autre qui lui fait face, derrière le comptoir. Il se retourne d'un bond en entendant la paisible famille rentrer. Il panique. Braquant à présent son arme sur mon père il s'approche de moi et me tire vers lui. Je sens ce métal froid se coller contre ma tempe avec force. Ma mère me rassure tandis que je me questionne innocemment sur la situation. Pourquoi sa voix tremble-t-elle alors qu'elle me dit que tout va bien ? J'entends alors la voix de l'homme qui m'empêche de bouger pour la toute première fois. Cette voix froide où se mêlent violence, panique, peur et détermination. Cette voix que je n'oublierai jamais. « Vous deux, donnez-moi tout ce que vous avez : montre, liquide, portable, tout. Et toi le caissier tu bouges ton cul et tu me files ton blé ! » Il n'a plus besoin de menacer personne puisque l'arme ne cesse de viser ma tempe droite. Mes parents paniquent, le caissier aussi. Ils s'exécutent tandis que ma mère ravale ses larmes, de peur d'énerver notre agresseur. Une foule d'objets en tous genre se retrouvent bientôt sur le sol. « Maintenant allez au fond de la salle. Tout de suite ! » « Si tu touches à mon fils sale enfoiré, je te jure que... » « Tu me jures quoi ? Qu'est-ce que tu comptes faire ?! A ta place je surveillerais mon langage. » rétorque-t-il en appuyant l'arme avec force sur ma tête. Je vois mon père se mordre la lèvre et serrer les poings. Je le connais quand il est comme ça. Il calme sa rage, retient ses mots. Il s'exécute et suit sa femme et le caissier au fond de la pièce. C'est presque la fin. L'agresseur a ce qu'il veut, il peut partir et faire sa vie comme bon lui semble. Mais le destin n'en décide pas ainsi. Un bruit de portière se fait entendre. Il doit être presque minuit maintenant. Quelqu'un d'autre arrive, un autre malchanceux qui a choisi la mauvaise station pour acheter de l'essence. La porte s'ouvre. Le premier coup de feu part, le corps d'un homme s'effondre lourdement sur le sol. Pourquoi fait-il ça ? La panique, la peur, l'instinct. Son instinct lui dicte de tirer et de se protéger. Trop de monde dans cette boutique. Ca ne devait pas se passer comme ça. « Non ! » Belle erreur. Nouveau coup de feu. Par peur pour la vie de son fils, ma mère prononce un simple mot qui lui coûte la sienne. « EMILY !» Troisième coup de feu. Tout s'enchaîne bien trop vite, je n'arrive pas à réaliser. Mon père s'effondre, un filet de sang s'échappe de ses lèvres. Je regarde alors la seule personne qu'il reste. Le caissier. Le meurtrier comprend qu'il n'a plus le choix. Quatrième coup de feu, quatrième corps à terre. Puis le silence. Un silence de mort. L'homme me lâche, fait quelques pas en arrière. Ses mains tremblent et son regard me prend jusqu'aux tripes. Je peux lire le dégoût dans ses yeux. Il réalise ce qu'il vient de faire à la vue de ces quatre cadavres aux yeux révulsés. Sa monstruosité le rend fou. C'est bien le regard d'un fou que j'ai devant moi et qui me regarde à présent. Il ouvre la bouche et semble vouloir crier de toutes ses forces, de tout son être. Mais ce n'est pas un cri que j'entends, c'est un autre son. Le son d'un cinquième et ultime coup de feu. Quatre meurtres, un suicide. Je suis seul, entouré de ces cadavres inanimés. Orphelin. Traumatisé.
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« C'est tout ce dont je me souviens. » « Je n'utiliserais pas le mot "tout" à ta place. Tu me sembles avoir gardé un très net souvenir de ce moment Noah... C'est rare à cet âge. » « Demandez à quelqu'un d'oublier une journée comme ça docteur, et je pense que vous trouverez mon cas beaucoup moins rare. » J'esquissai un sourire à l'homme que je voyais régulièrement depuis neuf mois maintenant. C'était la première fois que je parlais de l'incident comme je l'avais vécu. Et je suis pourtant âgé de dix-sept ans. J'ai vécu ces onze dernières années chez ma tante Kathleen. Je les aimais beaucoup elle et son mari, mais je n'ai jamais réussi à réellement faire le deuil de mes parents. Pour moi, je suis orphelin depuis mes six ans et le resterai toujours. « Certaines personnes préfèrent oublier un drame qui les a choqués. Ils gardent ce souvenir en eux et l'enfouissent quelque part, bien que le traumatisme reste très présent. Mais tu n'es pas dans ce cas. Tu parles, tu exprimes ce que tu ressens. Je suis très fier du travail que nous avons effectué tous les deux aujourd'hui, Noah. Il avait plutôt raison dans l'ensemble. Même si la douleur ne cessait d'être présente chaque jour, j'avais enfin réussi à en parler avec franchise et liberté. Le traumatisme était là, mais je le gérais peu à peu au fil des années. Malgré tout cela j'étais devenu quelqu'un de bien, d'après ce qu'on dit. Mon sens de l'humour ainsi que mon côté enfantin et joueur m'aident à me concentrer sur des choses qui n'ont pas vraiment d'importance, me permettant d'oublier provisoirement le reste. Au premier abord je semble blagueur, fêtard et enthousiaste. Forcément puisque j'aime charmer, draguer, boire et fumer. Je ne suis pas connu pour être le rabat-joie de service ni le triste martyr qu'il faut traiter avec le plus grand soin. Non, je ne suis pas en sucre, et croyez-moi j'en suis bien content. J'aime la spontanéité et je mise beaucoup dessus pour avancer. « Mais malgré ces progrès il faut malheureusement continuer à parler de ce qui perdure. Qu'en est-il de tes excès de colère ? » Ce doux bilan de ma personnalité m'avait plongé dans une phase de détente qui m'avait fait oublier mon "côté sombre". Parce que oui, il y en avait un, forcément. On ne sort pas indemne d'une histoire pareille. « Je me suis battu avec un autre gars au lycée, y'a trois jours. J'ai eu deux points de suture et lui un bras cassé. » « Pourquoi est-ce qu'il t'a énervé ? Il t'a provoqué ? »« Non. Il s'est simplement mis à gueuler dans la salle de classe contre le prof. Ca m'a énervé tout de suite, c'était plus fort que moi. Alors je l'ai frappé. » Ces pulsions de violence me prenaient souvent sans que je ne m'yattende. Je ne pouvais les contrôler. Elles se déclaraient soit par un son, une voix, une odeur. Parfois même sans raison. « Il faut que tu continues à essayer de contrôler ces pulsions Noah. Commence par essayer de savoir d'où elles viennent, et comment faire pour les maîtriser. » Je réfléchis, tentant de me remémorer la scène. Il avait crié, sa voix résonnait dans la salle de classe... « Vous deux, donnez-moi tout ce que vous avez : montre, liquide, portable, tout. Et toi le caissier tu bouges ton cul et tu me files ton blé ! » La voix, la résonance. J'avais retrouvé la colère de mon agresseur dans la voix de ce garçon qui pestait contre son professeur. Je compris alors et fis part de ma découverte. « Décidément tu progresses énormément aujourd'hui. Repenses-y la prochaine fois, et tente de canaliser toute cette colère. On se revoit la semaine prochaine Noah. » « Au revoir docteur. » Je lui serrai la main et me levai de mon fauteuil. Comme à chaque fois, je quittai la clinique avec le coeur lourd et des souvenirs pleins la tête.
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« Bande de connards, laissez-le tranquille ! » Je me stoppai net, arrêtant de frapper les deux hommes qui me faisaient face. C'était une banale et habituelle bataille de bar : deux cons m'avaient cherché toute la soirée alors que je prenais tranquillement un verre avec cette jeune femme à qui je tenais tant. En sortant ils m'avaient interpellé et la bagarre s'était enclenchée. Mais les simples mots de la brunette qui m'accompagnais et regardait la scène, sans pouvoir réagir, m'avaient mis hors de moi, et je ne réalisai pas immédiatement pourquoi. Sans pouvoir me contrôler je lâchai le col d'un des deux hommes et me tournait vers elle. « Non mais t'es complètement conne ou quoi ? Et s'ils avaient décidé de s'en prendre à toi après ta réfléxion à deux balles, j'aurais fait quoi moi ?! » Je ne réussis pas à retenir ma main qui s'abattit contre la joue de la jeune femme. Elle avait réagi comme ma mère, il a dix-huit ans. Je ne pouvais le supporter. L'un des deux hommes me dévisagea avec étonnement et mépris. « T'es malade mec. » Il me jeta un de ces regards qui m'écoeuraient. Le regard destiné aux fous. Il donna alors un coup d'épaule à son acolyte et ils partirent, marmonnant quelques insultes. Mes yeux se posèrent de nouveau sur la jeune femme, ayant posé une main sur la joue que j'avais osé frapper. Quelques larmes coulaient le long de ses joues mais elle restait silencieuse. Elle me fixait, soutenait mon regard. J'étais désemparé ; elle me toisait avec un mélange de froideur et de tendresse. « Espèce de con. » Elle s'approcha de moi, déposa un simple baiser sur ma joue puis fit demi-tour et commença à marcher. Levant une main vers elle je réussis à articuler quelques mots. « Je suis vraiment dé... » « Désolé, je sais. » répondit-elle, sans se retourner. Je me retrouvai bientôt seul, bouleversé et une de fois de plus sur le cul de ma propre violence. Mais elle me pardonnerait. Elle l'avait toujours fait.
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C'est à Arrowsic que je vis dorénavant. Je m'étais promis de quitter New-York une fois que j'aurais vingt-et-un ans, et ce jour était enfin arrivé. Cette ville ne m'inspirait pas confiance, je la haïssais du plus profond de mon être. Mais la quitter tout de suite après le drame n'aurait fait que créer une hantise paranoïaque de cet endroit et de tous ses dangers. Je ne voulais pas que ça se produise. Arrowsic. J'y suis installé depuis trois ans maintenant. Je n'ai pas vu le temps passer, mais j'aime ce calme presque permanent. J'ai maintenant un métier fixe, je suis pompier depuis trois ans. Oui c'est un métier à risque et je mets peut-être ma vie en danger,mais au moins j'en fais quelque chose d'utile. "Life is too short to be small."
just the way you are
Hello les gars, c'est encore moi. (a) Bon ben revoilà avec un autre personnage, encore plus sexy que zephyr. J'ai toujours le même pseudo, je suis toujours une fille, et j'habite toujours au même endroit. Mais je vous aime encore plus. <3 Bon sinon j'aime Henry Cavill parce qu'il est trop beau, et que vous allez tous m'aimer encore plus avec ce mectropsexy en avatar.