léo pimprenelle blumstock

«Ex-fan des sixties, petite Baby Doll, comme tu dansais bien le Rock 'n 'Roll. Ex-fan des sixties, où sont tes années folles, que sont devenues toutes tes idoles»

NOM(S): blumstock ❖ PRÉNOM(S): léo, pimprenelle ❖ AGE: dix-sept ans. ❖ ORIGINE: anglaise et suédoise. ❖ STATUT CIVIL: célibataire, petite dévergondée. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: étudiante en première littéraire. ❖ GROUPE: fluorescent adolescent. ❖ AVATAR: marloes horst.

HOLÀ, HOLÀ ! Avant de commencer une présentation, je me souhaite moi-même la bienvenue ( je vous assure que c'est un acte tout à fait normal ). Maintenant que cela est fait, je me lance - je m'appelle Fany et j'ai un an de moins que mon personnage. Coïncidence ? Je ne pense pas que cela soit nécessaire que je fais partie du camp des jeunes demoiselles. Je suis une bonne petite française vivant en banlieue parisienne. Dans le monde du rp, on me surnomme london, choix justifié pour mon amour en folie de la ville de Londres et toutes les merveilleuses choses qui la constitue. THUB, est un forum que je connais déjà depuis pas mal de temps mais jamais je n'ai osé m'inscrire. En effet, ma soeur y était et c'est donc à mon tour de prendre la relève familiale en quelques sortes. Tout ça pour dire, que si j'ai choisi ce forum et pas un autre, c'est que celui-ci est mon coup de coeur tout simplement.. Sur ceux, je vous laisse en espérant pouvoir m'intégrer un maximum dans cette bande de tarés qui va surement me plaire.

bannière de naphtaline &
icon de jüw.

Je suis le genre de fille blonde aux grands yeux bleus que tout le monde prend pour une princesse au comportement irréprochable, alors qu'en réalité je suis une vraie peste et dévergondée. Si mon père me voyait en dehors de la maison, je pense qu'un de nous deux ne feraient plus parti de ce monde injuste. Je fais partie de ceux qui ont eu une enfance difficile. J'ai perdu ma mère à l'âge de quinze ans suite à une affreuse tumeur au cerveau. Puis, j'ai atterri chez mon père dans une autre ville avec un homme inconnu à mes yeux, à cause d'une séparation prononcée avant ma naissance.
Je suis allongée sur mon lit, les yeux fixés sur la plafond blanc de ma chambre. Après presque deux ans de bataille avec mon père, j'ai accepté que ma mère soit définitivement morte et que mon père puisse la remplacer un minimum. Je me lève de ce foutu lit prenant en main une cigarette que je prends soin d'amener à ma bouche, légèrement tintée, pour l'allumer à la fenêtre. « léo, les cours sont en options ou .. ? » En entendant la porte grincée et la voix de mon père j'eus le réflexe de cacher sur le bord mon petit moment de bonheur qui se résumait à une simple dose de tabac. Mon père est le prototype parfait de l'homme croyant qui pense sa fille sainte. Heureusement pour lui qu'il n'est pas au courant que la bouche de sa fille traîne n'importe où, que ses relations sexuelles ne ressemblent en rien à celle du sainte et que les soirées dépassent largement les rendez-vous avec quelques amies. Mon but, pour ma survie, faire croire à l'homme qui m'élève ce qu'il espère de tout coeur. « Papa, je t'ai déjà dit de ne plus m'appeler Léo mais Pimprenelle. Fais ça pour moi, pour maman.. » Au fond, je sais que mon père considère ma défunte mère seulement comme la femme ayant donné vie à une magnifique créature. Depuis sa mort, je me fais appelée Pimprenelle, son prénom, celui de mon modèle; et pas autrement. Mon premier prénom m'ai devenu insupportable mais Léo persiste dans le cerveau de mon colocataire. « Non, mon premier cour ne commence que dans deux heures, j'ai encore le temps. » Il faut systématiquement le rassurer, ce qui devient lassant. Il se fait du soucis pour moi, pensant que jamais je ne serais acceptée dans une école d'art comme je le souhaite, du moins je crois. Sans me vanter, j'ai l'intelligence d'une littéraire et les qualités requises d'une artiste. Seulement depuis sa mort, je doute de pouvoir réaliser le rêve que nous avions toutes les deux. Cette chose qui me faisait rire, sourire à l'époque. Désormais, mes idées se mélangent et plus rien ne ressemblent à mon passé.
La cigarette consommée me donne la rage. Je préfère m'assoir sur mon lit et écouter attentivement les paroles d'un sage. « Je suis de garde cette nuit, ne sois pas trop dur avec Nina. Je peux compter sur toi ? » Nina est sa soi-disant femme depuis que je suis arrivée. Une très belle jeune fille qui a du épouser mon père simplement pour son salaire de médecin. Je hais cette fille, je hais ce qu'elle est, je hais son jeu.. Et l'idée de me retrouver toute une soirée ave une cruche pareil me donne la chair de poule.
Je souris à mon père sans grande conviction d'être gentille avec cette dernière. Il ferme la porte derrière lui quand enfin je retrouve la cigarette toute consommée sur le bord de la fenêtre.

« Eh ! Toi ! » J'écoutais attentivement le cours de littérature française, plus pour le canon professeur que pour l'œuvre de Sartre. Alors que je buvais ses paroles sans fin, une voix m'appela. Derrière moi, une jolie blonde m'afficha un sourire. Elle paraissait parfaite, je l'avais remarqué dès mon premier jouer dans ce lycée. C'était la fille aux grandes qualités, reine du lycée qui plaisait aux mecs. Je n'étais pas timide loin de là, mais je ne pensais pas que ce genre de filles me parlerait. « T'es nouvelle ici, ça se voit. T'apportes de la nouveauté dans cette ville. Il en manquait.. » Elle m'adresse un sourire. « Moi, c'est Bambi Chadwick. » « Pimprenelle, Pimprenelle Blumstock, pour moi. »
J'avais quinze ans quand je suis arrivée dans la ville d'Arrowsic. Arrivée en plein milieu d'une année n'était pas simple. Pourtant, pour moi, ça avait été plus simple que je ne l'avais pensé. Dès mes premiers jours, j'avais rencontré cette fille qui me ressemblait aussi bien physiquement que mentalement. Cette fille qui se destinait à devenir ma meilleure amie, Bambi.

Pourtant très vite, tout avait changé pour nous. Elle avait perdu son statut de fille parfaite, aux notes exemplaires, au comportement irréprochable. Le début de notre relation était synonyme de chute. Fumer, boire, s'amuser, baiser étaient devenus notre créneau. On était inséparable pour les conneries d'ados, mais aussi pour recevoir les insultes au lycée. « Tapin, Quinze ans et ça se prend pour beaucoup plus ! »