Romeo Montebello-Casador

« Carpe Diem »

NOM(S): Montebello-Casador. ❖ PRÉNOM(S): Romeo. ❖ AGE: 25 ans. ❖ ORIGINE: " Argentino-Brésilienne ". ❖ STATUT CIVIL: Célibataire. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: Marin (pirate) autoproclamé (fugitif). ❖ GROUPE: Adult's world. ❖ AVATAR: Ashton Kutcher.

Natif de Buenos Aires (Argentine) au sein de laquelle il a vécu jusqu'à l'âge de 10 ans avant que ses parents ne décident de retourner vivre dans le pays natal de son paternel (le Brésil), Romeo a passé son adolescence à jouer au football dans les rues de Florianopolis en troquant parfois son ballon contre une planche de surf. D'origines modestes, il a du apprendre à se débrouiller seul très tôt mais ne regrette rien car la rue à toujours été - à ses yeux - un terrain de jeu autrement plus amusant que les cours de récréation au milieu desquelles il ne se sentait de toute façon pas à sa place. Trop distrait, trop rêveur, trop actif ou pas assez concentré, rien chez lui ne semblait convenir à ses professeurs si bien qu'il ne chercha pas à pousser plus loin ses études une fois son diplôme de secondaire durement décroché. Rien à faire, rester assis derrière un bureau à réviser des heures durant ne l'intéressait absolument pas ; tout comme il l'idée de se plier à des règles stupides de silence, de bonne tenue et de respect non mérité envers certain enseignants le laissait perplexe. Lui, on avait plus de chances de l'observer en train de batifoler sur la plage, de faire la fête où de draguer les filles (activité qui, si elle avait été notée, lui aurait assurément rapporté une mention aux examens). Persuadée que l'école de la vie était ce qu'il y avait de mieux pour apprendre de manière rapide et efficace, il ne s'est jamais senti inférieur à quiconque malgré le fait d'avoir quitté les salles de classes à un âge où bon nombre des autres jeunes du coin préféraient se dire que l'éducation nationale restait la voie la plus sûre pour sortir des quartiers pauvres et s'assurer un avenir. D'ailleurs, il n'a jamais compris ce qui distinguait clairement un quartier pauvre d'un quartier riche. Avec ses couleurs, sa musique omniprésente et ses voisins qui formaient tous une grande famille, la rue dans laquelle il a grandi lui a toujours paru bien plus gorgée de richesses sociales que n'importe quel quartier résidentiel mitraillé par la vidéo surveillance et peuplé de touristes venus de terres lointaines pour profiter des prix bas de l’immobilier local. Simple, il a toujours préféré jouir des petits bonheurs de la vie plutôt que de se poser de grandes ambitions inaccessibles. Pourtant - et ceux qui le connaissent confirmeront sûrement - ce n'est pas l'imagination qui lui manque lorsqu'il a décidé d'obtenir quelque chose sans en avoir les moyens à première vue. L'école de la rue, c'est aussi l'école des magouilles et ça Romeo l'a bien compris. Futé, astucieux et peu scrupuleux quand il estime que les personnes qui lui font face ne méritent pas son respect, il n'a jamais eu honte de voler, de mentir ou de se servir sans qu'on l'y ait invité ; le tout étant de faire ça astucieusement et de s'arranger soit pour qu'un autre se fasse accuser à sa place, soit pour être déjà loin lorsque le pot aux roses est découvert ... Cela dit, n'allait pas croire qu'il appartient à ce type de personnes sans foi ni loi. Ouvert d'esprit et rendu tolérant par la variété des rencontres de sa jeunesse, il s'avère être un ami relativement fidèle et prêt à apporter son aide quand la situation l'exige. D'aucuns le considèrent comme un loup solitaire de par son statut de marin, mais son potentiel de sociabilisation n'est plus à démontrer. Blagueur, souriant et extraverti dans ses bons jours, il impressionne toutefois de par la noirceur de ses colères et de par son caractère lunatique. Les choses l'ennuient vite, c'est une évidence et la preuve en fut faite lorsque, il a quelques mois de cela, sa vie faite d'amour et d'eau fraiche à Florianopolis sembla ne plus lui convenir.

Blasé d'avoir vu tout ses amis partir les uns après les autres à la recherche d'une vie meilleure et plus sophistiquée, il s'est d'abord posé la question de savoir comment lui voyait la sienne dans un avenir plus ou moins proche. Après plus d'une semaine d’errance et de tergiversations, il fut cependant bien obligé de reconnaître qu'il n'en avait aucune idée. Abonné aux petits boulots tous justes bons à payer le loyer et à faire la fête, il n'a jamais été porté par la fibre carriériste et peinait à trouver un but à sa vie jusqu'à ce que ses pas nonchalants l'amène sur le port de la ville. C'est là que l'illumination divine le frappa de plein fouet ; lorsqu'il vit amarré à quai un magnifique voilier de vacanciers européens. Puisqu'il n'avait pas d'ambitions particulières et que son caractère aventurier le lui permettait, pourquoi ne pas partir loin et revenir plus tard, après avoir fait le tour du monde par exemple ? L'idée folle fit son chemin dans son esprit, et plus il y pensait, plus cette dernière lui paraissait pertinente. S'il ne trouvait pas de but à sa vie après avoir fait le tour de la Terre, c'est qu'il n'y en avait pas, tout simplement, et que la vie pouvait donc se résumer à jouer au foot dans les rues de Florianopolis, à faire du surf, à draguer les filles et à boire des bières le soir venu, comme il l'avait toujours fait jusqu'alors ... Sa décision prise, Romeo entra en action, fonçant tête baissé dans le décor, comme il savait si bien le faire. Deux semaines de pêche intensive en tant que blanc-bec sur le bateau d'un vieux pécheur du coin lui suffirent à acquérir les bases nécessaires à sa grande ambition et c'est une fois la nuit venue qu'il repoussa les limites de sa philosophie de vie (qui dit que quand on veut, on peut) en volant le voilier qu'il avait repéré à quai le jour où l'idée était née dans sa tête. Sans peur et sans reproche, il rît des conséquences de son acte et prit la mer sans autre bagage que les vêtements qu'il portait sur lui ce jour là. Bien évidemment, des poursuites furent lancées et il ne tarda pas à remarquer qu'un avis de recherche signalait la description du bateau, ce qui l'obligea, dans les premiers jours de sa fuite, à redoubler de vigilance et à user de tout son bagout pour trouver de quoi camoufler le crime. Pour commencer, il navigua plein Sud pour se rendre à Montevideo (Uruguay), où - en cherchant bien - il parvint à décrocher l'aide d'un équipage douteux dont les membres acceptèrent de l'aider à repeindre le navire et à en falsifier les papiers en échange d'un service rendu qui consistait à prendre la direction du Nord pour décharger une cargaison de stupéfiants dans le golf du Mexique, aux îles de la Barbade plus précisément. Bien que l'idée en elle-même le l'enchantait pas plus que ça, Romeo accepta en se disant que cette action était nécessaire et marquerait le vrai départ de son tour du Monde. Aussi reprit-il son périple jusqu'à posé pied - plusieurs mois plus tard - à bon port. Là bas, on essaya de le convaincre d'entrer dans le cartel responsable de la transaction, mais il refusa en faisant prévaloir son envie d'évasion. Comme on se l'imagine, la réponse ne convint pas aux trafiquants qui le menacèrent de mort, ce qui obligea notre cap'taine l'embrouille à mettre les voiles au plus vite en faisant une croix définitive sur les faux papiers de son navire. Désormais rendu pirate malgré lui, il fit abstraction de la gravité des peines encourues si par malheur on venait à le rattraper et décida de quitter le golf du Mexique pour remonter toujours plus vers le Nord. Entre temps, sa route fut ponctuées d'escales durant lesquelles soit il travailla quelques jours pour avoir de quoi faire le plein de vivres, soit il vola le nécessaire vital avant de repartir pour de nouvelles aventures.

Contrairement à ce qu'on aurait pu s'imaginer, son périple jusqu'au Maine se déroula sans encombres. Une pièce cassée par ci, un trou dans la voile par là, rien qui ne soit pas réparable par ses petits doigts d'autodidacte. Lui-même finit par se sentir pousser des ailes en constatant qu'on ne le retrouvait pas et que les flottes policières avaient apparemment plus urgent à faire que de rattraper un idiot de Brésilien ayant dérobé un voilier. Ce fut certainement ce qui le perdit. Son trop peu d'expérience en terme de navigation et ce statu de pirate qui ne lui semblait, au fur et à mesure, plus si dramatique de ça lui firent accueillir avec insolence l'avis de tempête prédit par la météo maritime. Et puisque aucun trafiquant de drogue ni aucun garde côte ne semblait pouvoir l'arrêter, il n'allait tout de même pas se laisser emmerder par un ouragan ! Aussi refusa-t-il de faire escale à Portland comme le lui conseillait le canal radio ... Il paya son manque de prévoyance lorsque des creux de 7 mètres manquèrent de retourner le voilier quand l'ouragan approcha et se vit obligé d'amarrer en urgence au port le plus proche. Port qui s'avéra être celui de Arrowsic, dans lequel son navire passa la nuit tandis que lui, incapable de dormir sur une mer aussi déchainée, trouva refuge à l'auberge du coin. Quelle ne fut pas sa surprise et sa déception de voir, au lendemain de l’intempérie, que son bateau n'était plus qu'une épave ! Mais, après examination des dégâts, il ne put qu'enrager et s'en vouloir à lui-même de constater que, dans la précipitation, il avait mal attaché le navire à quai et que c'était cette défaillance de sa part qui avait permis aux vagues que l'échouer aussi sauvagement sur les pontons ... Ainsi, notre pirate et fugitif capable de traverser un océan du Nord au Sud sans se faire prendre (par on ne sait quel miracle) se retrouva cloué au sol, au beau milieu d'un bled perdu et dans l’impossibilité de faire appel à l'aide d'un réparateur, sous peine de se faire démasquer. Pour ne pas aider, en plus de la température affreusement basse des environs, s'imposa aussi comme problème celui de la barrière de la langue car Romeo a beau être autodidacte, cela n'empêche que son Anglais scolaire et son fort accent latin n'aident pas à la compréhension.

Blasé mais téméraire, notre aventurier finit par se faire une raison et décida de se faire passer pour un touriste malchanceux mais autonome, de trouver un job et de travailler dur au sein même de cette petite bourgade afin de pouvoir se payer le prix des réparations qu'il effectuera lui-même sur son voilier. Une fois la déception et la colère passées, il parvint même à relativiser en se disant que - tout aussi mort qu'il puisse avoir l'air d'être - ce bourg pourrait bien lui apprendre de nombreuses choses dans sa quête de ce qu'est le but de sa vie ...

Bonjour à tous. Marion, majeure mais pas vaccinée, enchantée de faire votre connaissance. J'ai vu de la lumière, alors je suis entrée. Le forum m'a l'air chaleureux et son contexte laisse - à mes yeux - beaucoup de possibilités, ce qui fait qu'il ne m'en a pas fallu plus pour m'inscrire. J'espère pouvoir RP avec vous dans la joie et la bonne humeur et je tacherai d'être la plus présente possible afin de me tenir à jour régulièrement. Je crois que c'est tout ce qu'il faut savoir, merci pour votre accueil.

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