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| Sujet: MAHEL → untrèsbeautitre. Lun 15 Aoû - 13:20 | |
| j'ai le cœur en béton armé. WARHOL, MAELOVE MAHEL ft. barbara palvinNOM warhol, je porte le patronyme de ce très cher Andy. Il est très peu probable que ma famille et la sienne soient liées, mais j'aime laisser planer le doute sur mes origines. Je suis fière de pouvoir porter ce nom, d'autant plus qu'il scelle l'union de mon père et de ma mère, un an avant ma naissance. ۱ PRÉNOM(S) maelove vient d'un savant mélange entre le désir de mon père de nommer sa fille maé, et l'originalité de ma mère qui souhaitait me baptiser heart. Après avoir murement réfléchis, heart se changea en love et les deux prénoms ne firent plus qu'un. Cependant, un bémol semblait titiller le couple, l'avis de ma grand-mère paternel, prénommée Maëlle. Elle était en désaccord total avec leur choix, pour lui faire honneur, ils optèrent finalement pour mahël, écrit différemment, histoire de marquer leur empreinte. ۱ ÂGE vingt et une années de bêtises. ۱ ORIGINE anglaise ۱ STATUT CIVIL célibataire ۱ OCCUPATION ancienne marine, détachée de la brigade de boston, travaille au commissariat d'Arrowsic ۱ GROUPE FILTHY YOUTH ۱ AVATAR barbara palvin ۱ CREDITS bloodycookie | bazzart.
feel the shine and cast the line post suivant . (c) bann/bloodycookie
PSEUDO OU PRÉNOM la-mome ۱ ÂGE dix-huit années de bêtises ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? bazzart ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? splendide ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS je suis la fille du père noel. ۱
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Dernière édition par Mahël Maelove Warhol le Dim 21 Aoû - 13:06, édité 9 fois |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Lun 15 Aoû - 13:22 | |
| Ϟ J'étais de ces enfants là qui rient tout le temps pour ne pas montrer qu'ils s'inquiètent. « Pourquoi on bouge plus quand on est mort ? » Papa me prend dans ses bras et me chuchote au creux de l'oreille « C’est comme quand on dort. On sert les yeux très fort, et après on ne se réveille plus. On va au Paradis. » Sur mon visage angélique se dessine une moue rêveuse, et je sers mes doigts dans les siens. « C'est ce qu'à maman " la mort?" » Mes petits yeux sont brouillés par les larmes. « Mais non, maman va guérir, elle est plus forte que tout, plus forte que la mort. »
( deux ans après ) « Hell? Viens, on va à l’hôpital. » Papa me saisit par le bras, mais une fois encore, je refuse d’obtempérer. « Fais pas ta diablesse ma puce, nous allons voir maman. » Pas de réponse de ma part, je simule la surdité, mais pour dire vrai, dans ma tête d’enfant, ces mots sont déjà inscrits, je connais par cœur ce moment, pour l’avoir redouté tant de fois. J’ai tout juste huit ans, enfant précoce, surdouée dit-on. Son regard s'agrandit, ses sourcils se courbent « Hell! » Hell c’est un diminutif, je m’appelle Mahël Warhol, je sais qui est Andy, le vrai Andy Warhol, et je suis très fière de porter son patronyme. « Mahël Maelove Warhol, tu m’écoutes quand je te parle? » L’envie de lui répondre ‘non’ me titille l’esprit, mais ma bouche reste close. Je sens monter en moi quelque chose de terrible, mon estomac se noue et les larmes me monte aux yeux. « Allez, dépêche toi, elle va nous attendre! » Papa hurle et me secoue violemment, mais je ne bouge pas, je me contente de baisser les yeux. « Pourquoi tu ne m‘as pas dis la vérité? » Enfin, des mots se décident à franchir la barrière de ma bouche. Mon père me regarde, hésitant. « De quoi parles-tu Mahël? » Je suis face à lui maintenant, et il ne comprend pas l’objet de ma question. « Pour maman. » Il s’affole, comme une bête en cage, se redresse. Fronce les sourcils. J’attends sa réponse, taciturne mais j’ai relevé les yeux, je les ais planté dans ses petits écrins azurés à lui, et je le fixe avec insistance. « Oui je t’ai menti et ça de nombreuses fois. Je ne m’en suis même pas rendu compte. Je ne sais plus rien faire d’autre que mentir, tu me crois? Je suis réellement désolé ma puce, c’est triste. » Mes muscles se tendent douloureusement, la commissure de mes lèvres se fend, je pousse un cri. Je retire le blouson qu’il m’a posé sur les épaules, j’avance et commence à le frapper. « Je voulais ne pas. Je voulais te protéger. Écoutes c’était la vérité au fond! Crois moi c‘était pour ton bien. » Il s’est embrouillé dans ses interdictions et mensonges. « Mais je ne te crois plus! » Je suis partie furieuse dans ma chambre en disant que je ne voulais plus jamais le voir. Trois heures après, nous étions au chevet de ma mère, décédée. Mon père m’en a toujours voulu de ne pas avoir pu entendre les derniers mots de sa chère et tendre épouse qui était, par la même occasion, ma mère.Ϟ Je t'ai regardée partir. Et j'ai laissé la plus belle machine de violence que j'avais formé s'en aller sous mes yeux. « Aime-moi. » C'est dit comme un ordre, un besoin semble-t-il, comme un brillant mensonge, l'urgence d'une échappatoire. Qu'est-ce que je peux faire, à ça, ce dégoût qu'il veut exorciser en s'enivrant de moi? Je ne peux que céder. Comme un enfant effrayé par le noir d'une chambre menaçante, il s'accroche à moi, escalade mes lèvres, se perd dans mes courbes et se saoule à mon odeur. Ce qu'il veux, par cet amour faussé, c'est l'oubli, je le sais, je le lis dans l'océan de ses yeux, mais peu importe, je continue, car cette flamme de mégot à moitié éteint, cette ivresse sale, c‘est tout ce qu‘il reste. De notre amour. De notre passion, il nous reste une drogue. Alors je m'abandonne à lui, consciente que la prochaine dose devra être plus conséquente et plus violente que la première. « Viens là Mahël. »« Pas maintenant Eden. » Je souffle. Je connais ce regard. « Viens. » Viens te noyer, te perdre, oui, viens sur mes genoux, encore. Que veux-il, à la fin, que je m’en aille au petit matin avec l'odeur de la clope sur mes soutiens-gorges enlevés à la hâte, ou que je le berce quelques heures de plus, que je l'enferme dans son giron protecteur? Viens, pars, laisse-moi, dans nos mots même il n'y a qu'une lourde incohérence. « Serre-moi. » Étouffe mes prières. Nous nous serrons alors à ne faire qu'une unique masse de chair gluante et désespérément humaine, luisante de sueur dans la froide lueur du matin cruel. Cet amour-là c’est comme ces moustiques qu'on écrase encore et encore sans jamais les tuer vous savez. Ca laisse juste une trace pourpre sur le mur blanc. Cet amour-là est increvable. « Dégage. » Et rien d'autre. L'envie viscérale de ne plus me voir, moi qui lui apporte tant, le désir vomitif de dégueuler ma crasse, ma pathétique petite existence. A ces moments, ceux que j’appelle sans qu'il le sache ses « crises », il veut me prendre, et me faire mal, me jeter la tête contre le mur, coiffer à lui arracher le crâne ma chevelure brune qui n'est jamais en ordre, étrangler mon cou blanc qui sent la tendresse fanée, me réduire en pièces. Alors je ne dis rien, je pars, en claquant la porte pour faire bonne mesure, pour « avoir l'air », ou peut-être juste par habitude. Notre amour est une maladie, une lèpre dégradante et immonde, quelque chose qui ne nous lâche quel que soit notre état. Mais jusque là, nous ne faisions rien. Parce que je pensais qu’il n'y avait qu'un seul remède à l'amour : aimer davantage. (deux semaines après)« Je t’aime » Un autre mensonge qu’il répète à outrance, voulant me rassurer, me garder, et aujourd’hui plus que jamais me retenir. « Menteur. » Un doux sourire se dessine sur son visage. Les mêmes mensonges, les mêmes attentes qui passent devant nous sans s'arrêter. Mais aujourd’hui c’est différent. Les jours à amasser les coups m’ont affaibli, je suis touchée. Ses mots me percutent de plein fouet. « Dégage. » Je rassemble mes affaires. Il comprend enfin. « Au revoir Eden. »Mes au revoir sont d'étranges adieux indéfinis à la résonance d'un "peut-être que je reviendrais." C'est d’ailleurs un peu regrettable qu'un long silence se termine par autre chose qu'un silence. Ce serait mieux de laisser les choses partir sans dire qu'elles vont s'en aller. C'est moins violent, on a le temps de percuter doucement, de sentir la collision par petite dose. On ne peut pas se permettre de relancer les mots sur le vide. On doit juste se contenter d'accepter que la conversation est terminée.
Dernière édition par Mahël Maelove Warhol le Mar 16 Aoû - 13:59, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Lun 15 Aoû - 13:27 | |
| Bienvenue parmi nous. Amuse-toi bien. Si tu as la moindre question, nous sommes là pour toi. |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Lun 15 Aoû - 21:09 | |
| Bienvenue sur le forum et bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Lun 15 Aoû - 21:53 | |
| BARBARA BARBARA BARBARA BARBARA BARBARA BARBARA bref giga mega ultra super bon choix bienvenue et bonne chance pour ta fifiche et ton speudo mama :chazi: :chazi: :chazi: |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Mar 16 Aoû - 18:33 | |
| bienvenue parmi nous, avec la belle barbara. |
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| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Mer 17 Aoû - 15:22 | |
| Merci à vous je dois avouer que Barbara est sublimissime!
Je pense avoir terminé. |
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Aaron Lawford MESSAGES : 14387 ARRIVÉE : 12/01/2011
| Sujet: Re: MAHEL → untrèsbeautitre. Sam 20 Aoû - 22:44 | |
| Bienvenue jolie Barbara. |
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