Some people was lost, broken or no where to go... I am on of this...
no one can be two different people.
nom : Salvatio Ҩ prénom : Lukas Manuel Ҩ âge : 36 ans Ҩ origines Italienne & Americaine Ҩ statut civil : Célibataire mais toujours amoureux Ҩ occupation : Officier de police Ҩ avatar : Nathan Fillion Ҩ crédits : AV | tumblr.
leave your story behind and be the present.
« J’ai écris tout l’amour que mon cœur te portait sur dans ces lettres. Je t’ai dis combien tu me manquais, combien tes yeux hantaient mes nuits. Dès que je m’endors, je vois une marée émeraude apparaître… Je ne sais même pas pourquoi j’écris. Je n’ai pas de réponse et l’année s’achève. J’ai écrit presque toutes les deux semaines parce que je te l’avais promis… Dis-moi que je ne suis pas le seul à ne pas avoir oublié cette promesse. Dis-moi que tu seras présente quand je reviendrai… Dis-moi que tu m’aimes encore sinon j’en mourrai…
Aujourd’hui, je suis rentré. J’ai cherché ma lueur d’émeraude, mais je ne suis tombé que sur un vide. Où es-tu? M’as-tu oubliée alors que je me mourais d’amour à l’autre bout du monde? J’ai versé une larme le jour ou je t’ai quitté… J’ai pleuré comme un enfant quand j’ai vu que tu ne m’avais pas attendu… Tu es la seule pour qui j’ai pleuré ainsi et tu seras la seule. Plus jamais je ne veux revivre l’amour si c’est pour me faire arracher le cœur de cette manière. Je préfère être seul de cœur que ça. Mon corps est blessé par la guerre, mon âme par la noirceur des hommes et mon cœur par toi… Que me reste-t-il de sauf?»
Lui qui avait toujours marché droit, lui qui n’avait jamais eu de mal à se tenir debout seul, lui qui avait clamé haut et fort que son cœur était pris… Cet homme était revenu détruit pour se retrouver seul dans sa petite ville. Lukas était à peine parti une année pour tenter de retrouver son frère laissant derrière lui son boulot de flic, son amour de jeunesse et ainsi ces espoirs du futur pour trouver la vérité. Il était revenu torturé parce que non seulement il n’avait rien trouvé, mais il avait tout perdu.
Assis seul sur la plage, cette plage, leur plage. Celle sur laquelle ils avaient fait connaissance, mais plus important que tout, celle sur laquelle il était tombé amoureux de ses beaux yeux verts et de son visage d’ange. Elle était nouvelle dans le coin à l’époque et il avait voulu faire connaissance pour qu’elle ne se sente pas seule à la fête. Il ne s’était pas douté de comme la dites nouvelle marquerait sa vie dans le futur. Il était resté pour elle, parce qu’elle lui avait demandé de ne pas partir à la guerre suivant ainsi son frère ainé, Matteo. Lukas était devenu flic dans cette petite ville qui l’avait vu naitre. Cette ville ou tout le monde le connaissait et ou il connaissait tout le monde. Rien de bien passionnant. Son père, Enrico, était d’origine italienne. Il avait émigré 60 ans plus tôt avec sa propre famille alors que sa mère, Danielle, était Américaine de pure souche qui était elle aussi née ici. Pas besoin de vous dire qu’il avait rêvé des années de partir sans pour autant le faire. Il était tombé amoureux adolescent et ces plans avaient donc changé du même coup.
Les bras croisés sur ces genoux, il soupirait alors que le soleil se couchait à l’horizon. Le temps était encore relativement chaud et il profitait d’une des rares soirées de libre qu’il avait pour venir se morfondre ici. Pitoyable. Il devrait être au bar plutôt à boire une bonne bière et discuter avec la séduisante serveuse avec qui tous les mecs du coin rêvaient de coucher et qui semblait franchement attiré par lui. Il avait tenté de la sortir de sa tête… mais il n’y arrivait pas… même avec l’alcool à en être complètement ivre, même avec une autre femme. Il voyait encore son visage, entendait encore son rire, sentait encore son odeur… Elle le tuait complètement… Ajouté à tous ces souvenirs les cauchemars qu’il faisait tout les soirs de son séjour en Afghanistan, les tortures qu’il avait subies et la douleur fantôme des liens comme des armes qu’il sentait encore bien clairement contre sa peau. On lui avait redonné son poste dans la police sans trop pauser de question. Il le connaissait alors, pour quoi s’en faire? Lukas savait qu’il avait besoin d’aide, mais il ne voulait pas demander. Un soldat ne demande pas d’aide, il souffre en silence. C’est ce que les autres lui avaient dit. Pourtant, sa mère pensait tout le contraire. La pauvre, elle avait déjà très mal vécu la disparition de son fils ainé et maintenant elle devait vivre avec un fils qui hurlait toutes les nuits dans son sommeil.
« Mon garçon, je t’aime et je ne veux que le meilleur, alors écoute ta vieille mère pour une fois. Va voir cette psychologue. Elle est nouvelle selon ce que m’a dit Theresa et spécialiste dans le domaine. »
Trois semaines, il l’avait entendu lui répéter de prendre contact avec un psychologue pendant trois semaines avant de finalement l’écouter pour prendre rendez-vous avec la nouvelle qui arrivait en ville. Il n’en avait parlé à personne. Personne ne connaissait l’existence de ces cauchemars hormis sa mère… et bientôt cette parfaite étrangère… Une femme… il ne savait pas si c’était pire que ce soit une femme qu’un homme. Il se sentait mal d’aller la voir, de savoir qu’elle saurait des choses que très peu de gens savaient sur lui. C’était angoissant. Mais pourtant, il savait que parler à un étranger était bien souvent plus facile parce que celui-ci ne nous connaissait pas. Il ne pouvait donc pas vraiment nous juger contrairement aux autres.
« Je suis revenu et tu n’étais plus là. J’ai vu ma mère, mais toi non. Elle avait ce visage heureux, mais tellement triste en même temps. Je lui ai dit de m’amener à la maison, à toi… mais je n’avais plus de maison… Je n’avais plus rien. La première nuit que j’ai passé à Arrowsic, je n’ai pas pu dormir. En fais, j’étais toujours dans mon costume militaire sous la pluie froide à regarder ce qui avait jadis été ma maison. Je me souviens le jour ou nous y avons déménagé. Tu étais si heureuse d’avoir enfin une maison pour nous et je ne pouvais que comprendre ta joie, car, je la ressentais aussi. Voir une autre famille dans notre maison me déprima. »
Il se souvenait de comment il avait été dur pour lui de ne plus avoir de demeure. Vivre avec sa mère à son âge n’était pas une chose qu’il désirait. Tout ce qui lui restait de son ancienne vie se trouvait dans trois boîtes… Des vêtements, des photos, des objets précieux dont la bague qu’il avait achetés avant de partir avec l’intention de faire sa demande dès son retour. Il avait rêvé du moment ou il reviendrait depuis le jour ou il avait mis les pieds dans cet enfer… et son rêve n’était maintenant plus que fumé. Pendant un moment, Lukas avait pensé retourner dans l’armée pour un tour de plus après tout il n’y avait rien ici pour lui et il saurait peut-être ce qui était arrivé à son frère finalement… On lui avait dit qu’il était mieux pour lui d’attendre quelques mois et de faire une demande à nouveau. Pas besoin de dire que sa mère n’était pas des plus heureuse quand il avait vaguement sous-entendu repartir. Elle avait eu tellement de mal à lui annoncer que celle qu’il aimait avait quitté la ville après son départ. Que bien souvent, les lettres que son fils lui envoyait sans savoir qu’elle ne se rendait pas étaient déposées ici. Elle lui avait tout remis. Celle-ci était toujours dans leur enveloppe qui se trouvait bien rangé dans une petite boîte bien caché. Il avait eu t’en de fois envie de les balancés aux feux. Il n’y avait pas seulement des lettres qui venaient de lui, mais aussi d’elle ce qui l’empêchait sans doute des jetés au loin.
Doucement, il avait fait les premiers pas dans le long chemin qui mènerait vers sa reconstruction. Il avait été si longtemps avec elle que toutes les femmes lui semblaient ternes, inintéressantes. On lui avait dit que ça passerait avec un peu de temps alors, il ne faisait que se morfondre en attendant que finalement ce moment passe. Il bossait, passait quelques heures au bar du coin avec certains types avec qui il avait grandi qui tentaient avec mal de lui remonter le moral. Puis, il rentrait chez lui quelquefois un peu ivre et s’écrasait jusqu’au lendemain. Parfois, il lui arrivait même de se retrouver sur la plage, leur plage, ou il regardait les vagues, l’eau jusqu’au petit matin. Il s’y endormait de temps en temps. Lukas savait que c’était malsain, que ça le détruisait de plus en plus chaque fois.
Le vent souffla de nouveau lui rappelant qu’il valait mieux pour lui de rentrer prochainement s’il ne voulait pas être la victime du froid de la nuit. Il avait déménagé de chez sa mère au courant de la semaine. Tout doucement, il retombait sur ces pieds. Son nouvel appartement, parce qu’il n’avait pas vraiment les moyens de loger dans une maison avec son petit salaire de flic, était vide. Il y avait quelques meubles essentiels, mais sans plu. On lui reprochait son manque de décoration. Lukas répondait qu’il ne voulait plus voir de photos sur ces murs. Il avait une seule photo posé sur un meuble du salon. Une photo de famille qui remontait à son adolescence avant la mort de son père suite à un cancer et la disparition de son frère. Il y avait aussi un autre sur le frigo de lui avec sa mère. Toutes les autres étaient enfermées dans des boîtes ou elles resteraient sans aucun doute jusqu'à tant qu’il décide des jetés afin d’avancer dans la vie. Bientôt, demain en faite, il allait se présenté devant cette étrangère afin de commencé une nouvelle vie… enfin, il l’espérait.
Lukas se leva finalement alors que la lumière était disparue au large. Il regarda un moment l’eau sachant qu’il ne reviendrait pas. Non, la prochaine fois il ne reviendrait pas pour se remémorer cette fois. Non, il reviendrait comme un autre homme moins blessé, moins meurtri, plus vivant. Il marcha vers sa voiture. Une fois à celle-ci, il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule, puis quitta l’endroit.
« Mon cœur brûle… Autant je t’ai aimé, autant je te hais de me faire souffrir de cette manière. J’aurais préféré que tu me dises que tu ne m’aimais plus au lieu de partir comme une voleuse. Oui une voleuse… Tu m’as volé mon cœur, mon âme, tout ce que je suis, j’étais sans me laisser une miette de mon âme. Pourquoi tu m’as fait ça? Pourquoi? Qu’est-ce que je t’ai fait pour mériter ça? Est-ce que c’est parce que j’ai voulu apporter la paix à ma mère en trouvant mon frère? C’est pour ça que tu es partie sans rien dire? Me détestais ? M’as-tu aimée? »
Le matin est levé depuis quelques heures et lui se trouve devant la fenêtre de son appartement. Aujourd'hui, c’est la première journée où il va parlé de ce qu’il a vécu. Aujourd’hui il va peut-être pouvoir enfin remonter, respirer et pouvoir être plus qu’un automate malgré tout les faux sourires. Les gens autour de lui pensent qu’il s’en est remis. Enfin, ceux qu’ils le connaissent peu le pensent. Les autres le voient, ils savent et connaissent la profondeur de sa peine comme la profondeur de son amour. Il a enfilé une vieille casquette d’une équipe de base-ball. Il a mis un t-shirt noir tout simple et porte de jean. Il a l’air banal, commun. C’est ainsi qu’il veut être… Comme les autres. Peut-être que ce sera le cas demain… espère-t-il…
reveal yourself.
Bonjour, bonsoir les choupinous! Moi c'est AV ou KimCass. J'ai 21 ans, toutes mes dents, oui oui toutes toutes! Je bosse dans une boîtes de graphisme depuis quelques temps... je ne suis plus étudiante. Je connais les forum par choquette alors Kari... Je suis fan de Castle, Flashpoint et X-men *les vieux animes hum hum.*... J'aime tout le monde la vie est belle et JE SUIS COMPLÈTEMENT ZINZIN!!! À vous les studios!
Dernière édition par Lukas M. Salvatio le Sam 29 Oct - 1:44, édité 4 fois
Sujet: Re: Lukas MANUEL Salvatio Mer 26 Oct - 11:43
UN POLICIER. C'est bien, faut faire régner le calme ici avec tous ces éléments perturbateurs. Bienvenue parmi nous en tout cas, et bon courage pour ta fiche.