Sujet: LUZ ♻ have you heard the news ? bad things come in twos. Ven 28 Oct - 17:42
Esthell-Luz Satine Barckley
I read somewhere how important it is in life not necessarily to be strong but to feel strong.
no one can be two different people.
nom : mon véritable nom de famille aurait du être Hastings, comme celui de ma mère biologique. Mais ayant été adoptée à ma naissance, je porte celui de Barckley, qui me convient très bien. Ҩ prénom : sur ce point là, on peut dire que ma mère (adoptive) s'est un peu laissée aller. N'ayant hérité que de trois garçons, elle a eu tout le loisir de réfléchir à des noms féminins pour le jour où l'une de ses grossesses lui donnerait peut-être une fille. Du coup, en m'adoptant, elle m'a donné ses trois prénoms préférés : Esthell, Luz et Satine. Je ne m'en plains pas. Ҩ âge : vingt-et-un ans. La majorité, la liberté, la jeunesse. Ҩ origines ma mère biologique est née à Manhattan, et j'ai vécu presque toute ma vie à Arrowsic. Ne connaissant rien du reste de ma famille, je dirais donc que je suis Américaine. Ҩ statut civil : je suis célibataire, et à vrai dire je ne sais pas si je devrais m'en réjouir ou non. Mariée à vingt-et-un ans ? Ma liberté en serait un peu trop affectée. J'associe donc mon célibat à une chose non regrettable. Pour l'instant, tout du moins. Ҩ occupation : je suis actuellement réceptionniste dans un petit hôtel non loin d'Arrowsic. Je songe à recommencer des études, mais ce ne sera pas pour tout de suite. Ҩ avatar : emma charlotte duerre watson, la magnifique. (parce que oui, ça fait toujours mieux de donner tous les noms) Ҩ crédits : tumblr.
reveal yourself.
Gaby de pseudo, Marina de prénom, dix-sept belles années de joie et de bonheur. (...) Je vous aime trop, du coup je reviens avec un troisième personnage. Je crains, mais j'assume.
Dernière édition par Esthell-Luz Barckley le Sam 29 Oct - 19:24, édité 2 fois
Sujet: Re: LUZ ♻ have you heard the news ? bad things come in twos. Ven 28 Oct - 17:42
leave your story behind and be the present.
Enfance. Période intermédiaire de la vie humaine entre l'idiotie de la prime enfance et la folie de la jeunesse, deux stades au-dessus de la faute originelle et trois stades en dessous des remords de la vieillesse. ✭AMBROSE BIERCE.
20/03/1990 - new york, manhattan.
« Non, je ne veux pas la voir. Prenez-là et allez-vous-en. » Elle plonge son regard féroce dans celui de la femme douce et soucieuse qui lui fait face. Ses prunelles ne sont que froideur et indifférence, sa voix ne reflète aucune émotion, si ce n'est une autorité effrayante. On ne peut dire non à cette femme. Pourtant, la jeune femme à la beauté reposante ose ouvrir la bouche, hésitante mais digne. « Madame Hastings, vous êtes vraiment sûre ? Je veux dire, c'est peut-être la seule occasion que vous aurez de la voir... Enfin, bien entendu elle pourra vous rendre visite plus tard si elle le souhaite, mais... » Son interlocutrice la faire taire d'un geste de main suffisant auquel elle obéit sans broncher. « Je ne veux pas la voir, je ne veux pas la connaître, je ne veux pas savoir quels seront ses premiers mots. Pour moi, elle ne signifie rien d'autre que le fruit inattendu d'un amour volage. » C'est avec une incompréhension et un dégoût perceptible que la belle blonde aux traits angéliques toise désormais la sulfureuse rousse qui semble avoir abandonné toute humanité. A demi allongée sur un lit d'hôpital soigneusement bordé, Sixtine Hastings affiche une mine épuisée, des cernes violacées creusées sous ses yeux de braise. Mais sa beauté ne semble pas en être affectée. Les traits fins mais puissants de son visage auraient intimidé un boxeur, et son corps recouvert d'une vulgaire chemise de nuit ne suffit pas à masquer les courbes parfaites de son corps meurtri par l'effort. Le ventre encore rebondi, quelques gouttes de sueur perlant au creux de son cou, l'accouchement qu'elle vient d'accomplir ne la rend que plus belle. Éblouie par tant de beauté, Juliet Barckley ne peut que rester soumise et intimidée. Pourtant, son profond attachement aux valeurs familiales la fait réagir. « Je vous trouve bien insensible. » Un sourire aussi beau que cruel s'installe sur les lèvres de Sixtine. « Ne me faîtes pas croire que ça ne vous arrange pas. Chacune y trouve son compte. Je me débarrasse d'un boulet, vous héritez d'un bébé. » Décidément, cette femme ne pouvait pas en être une. Comment se montrer aussi peu intéressée par son propre enfant ? Juliet ne trouve rien à répondre, mais tente une nouvelle approche. La dernière. « Avez-vous au moins une idée du nom que vous souhaitez donner à votre fille ? » Elle obtient en réponse un rire moqueur et un sourire désagréable. « Je n'ai pas de fille. » C'est sur ces mots que Juliet sort de la chambre, non sans lancer un dernier regard empli de pitié à la belle rousse. C'est le premier jour du printemps, pourtant la pièce qu'elle vient de quitter n'est que froideur et cruauté.
Le temps file, le temps n’attend personne. Le temps guérit toutes les blessures. Tous autant que nous sommes nous voulons plus de temps. Du temps pour se relever, du temps pour grandir, du temps pour lâcher prise. Du temps. ✭GREY'S ANATOMY.
04/05/2003 - maine, arrowsic.
De retour à Arrowsic depuis treize années maintenant, Juliet n'a jamais regretté d'avoir adopté la seule et unique fille qui appartient désormais à sa famille. Elle voue depuis ce jour une reconnaissance infinie à sa tante, puisque sans elle, Juliet n'aurait jamais su que la petite fille qu'elle désirait tant l'attendait dans un hôpital de Manhattan, destinée à une enfance peu joyeuse et à une mère monstrueuse. Elle n'avait jamais pensé à adopter avant cela, entièrement comblée par l'amour de ses trois fils. Mais elle avait secrètement rêvé d'une fille, et l'occasion n'était que trop belle. Au fil des années, la famille Barckley devint connue dans le petit village qu'était Arrowsic. Après tout une famille de quatre enfants ne passe pas inaperçu, surtout quand elle est majoritairement composée de garçons. « Allez Esthell, bouge ! » « Bon Dieu ce que t'es lente ! » Deux gamins surexcités de quinze ans criaient à travers la grille d'une école, indifférents aux regards curieux des autres élèves. La jeune adolescente de treize ans poussa un soupir d'exaspération devant l'hyperactivité de ses frères. Des jumeaux. « Calmez-vous bande de sauvages. » La voix rassurante et mature du plus grand frère retentit, calmant légèrement l'ardeur des deux monstres. Esthell esquissa un sourire à la vue du jeune homme. « Tu perds ton temps Liam, je crois que c'est impossible de les dompter. » Liam était le plus âgé de la famille, et secrètement le préféré d'Esthell. Non pas qu'elle ne s'entende pas avec les jumeaux, mais elle préférait simplement la compagnie du beau jeune homme de dix-sept ans qui la rassurait tant. Il avait toujours pris soin d'elle, et se montrait très protecteur. La vie à Arrowsic était plutôt belle. Son adoption n'était pas un problème, et peu leur importait les liens sanguins. Elle était leur soeur, peu importe son adn. Quelques ombres se dessinaient pourtant sur le tableau. « Pourquoi vous êtes là ? C'est papa qui vient me chercher d'habitude. » Le regard que lui lancèrent ses trois frères lui suffit à comprendre que quelque chose clochait. Une seule chose l'empêchait pourtant de songer au pire : les jumeaux ne se muraient pas dans le silence, et conservaient leur habituel humour. Seul le visage de Liam affichait une inquiétude mal dissimulée. « Il est à l'hôpital. Maman y est déjà, elle m'a demandé de venir te chercher avant de la rejoindre. » Esthell acquiesça en silence et suivit ses frères dans la voiture. Ce n'était pas la première fois que son père était admis en urgence à l'hôpital. Il avait une santé fragile, touché par une maladie du sang qui lui valait un traitement quotidien. Oui, une ombre sur le tableau, qui angoissait ses enfants un peu plus chaque jour.
Nous nous efforçons de donner à nos enfants tout ce qui a manqué dans notre jeunesse et nous négligeons de leur donner ce dont nous avons bénéficié. ✭JAMES DOBSON.
16/07/2009 - new york, manhattan.
« Tu ne devrais pas y aller, Esthell. » Les sourcils froncés, la concernée ne cacha pas sa surprise. « Pourquoi ? Je pensais que tu comprendrais. » Juliet pinça les lèvres, visiblement embêtée. « Bien sûr que je comprends, mais... Je ne crois pas que tu aies vraiment envie de connaître cette femme. » « Je croyais qu'elle m'avait fait adoptée parce qu'elle n'avait pas les moyens de s'occuper de moi ? » La mère adoptive de la jeune femme ne répondit pas et détourna les yeux. Esthell avait essayé de la faire parler pendant plus d'une demie-heure, mais elle ne réussit pas à en savoir plus. Cette conversation lui revenait en tête tandis qu'elle hésitait à appuyer sur la sonnette d'une grande et somptueuse maison. Sixtine Hastings, sa mère biologique, habitait-elle vraiment ici ? Si c'était le cas, il était impossible qu'elle ait un jour été pauvre. Ce qui ne la rassurait pas. Elle hésita quelques secondes avant de se lancer, et de sonner. La maison devait être encore plus grande que prévu, puisque deux minutes furent nécessaire avant que quelqu'un ne vienne lui ouvrir. « Oui, c'est pour quoi ? » Esthell ouvrit la bouche, hébétée. Cette femme était bien trop belle pour être sa mère. La grande rousse leva les yeux au ciel avant de fixer la jeune femme comme si elle avait affaire à une imbécile. Reprenant ses esprits, Esthell réussit à articuler quelques mots. « Hum... Vous êtes Sixtine Hastings ? » Exaspérée par la lenteur de son interlocutrice, elle hocha la tête et soupira. « Elle-même. Et tu es ? » Il lui était impossible de ne pas être intimidée par cette magnifique créature. « Je m'appelle Esthell, et je... » « Dépêche-toi, j'ai pas toute la journée. » « Je suis votre fille. » Une vague de surprise passa sur son visage tandis qu'elle fixait sa "fille" de haut en bas. Son regard était hautain et légèrement dégouté. « Entre. » Esthell soupira de soulagement. Elle aurait enfin des réponses à ses questions, et aurait peut-être la chance d'apprendre à connaître sa véritable mère. Cette dernière l'amena jusqu'au salon avant de l'inviter à s'assoir sur un magnifique canapé blanc. Quant à elle, elle prit place sur un fauteuil en face de ce dernier, à une distance peut-être un peu trop grande. « Ecoute, je sais que tu aimerais parler avec moi toute la journée et rattraper tout ce temps perdu, mais c'est la dernière chose dont j'ai envie. » Choquée, la jeune femme ne dit rien, tachant tant bien que mal d'encaisser ces mots. « Si tu as une autre famille, ce n'est pas pour rien. Je ne voulais pas de toi quand tu es née, et ça n'a pas changé aujourd'hui. » Elle dévisagea une nouvelle fois sa fille, de ce regard hautain et agressif, puis haussa les épaules. « Tu n'as pas hérité de mes si beaux cheveux à ce que je vois... Dommage, j'aurais du mieux choisir mon amant. Enfin, maintenant tu peux repartir j'imagine. » C'était davantage un ordre qu'une demande. Esthell n'arriva pas à articuler une phrase compréhensible. Elle se leva et quitta le salon. Le chemin lui sembla extrêmement long. Elle n'aurait su dire si Sixtine l'avait suivie, tant elle ne prêtait plus attention aux alentours. Elle marcha ainsi une vingtaine de minutes avant de s'arrêter, perdue au plein coeur de Manhattan. Devant elle se trouvait un coiffeur qui ne semblait pas envahi de monde. Sans vraiment s'en rendre compte, elle poussa la porte et s'assit sur une chaise. « Coupez court. » Adieu belle chevelure, indigne de la beauté de ta mère.
05/08/2009 - californie, los angeles.
14/10/2009 - france, paris.
23/12/2009 - italie, venise.
02/02/2010 - allemagne, berlin.
10/03/2010 - espagne, barcelone.
29/05/2010 - maine, arrowsic.
- Et qu’est ce qui se passe si tu tombes amoureuse ? - Oh... Me dis pas que tu crois à ces trucs là. - J’te parle d’amour là, pas du Père Noël. ✭500 DAYS OF SUMMER.
02/08/2010 - maine, arrowsic.
« Bonsoir. » « Bonsoir. Esthell. » « Enchanté, Cesar. » Elle éclata d'un rire moqueur. « C'est quoi ce nom ? » Il répondit presque du tac au tac, la toisant avec dédain, mais un sourire taquin au coin des lèvres. « C'est quoi cette coupe de cheveux ? » Une rencontre simple et directe, qui se déroula dans un bar d'Arrowsic quelques soirs après l'arrivée de Cesar dans le village. La raison de sa venue dans ce trou paumé était uniquement professionnelle, étant habituellement bien plus friand des villes agitées et animées. Jeune agent immobilier, des habitués du métier lui avaient conseillé de passer quelques mois dans un petite ville afin d'en apprendre un peu plus. Né à Manhattan, il n'y était pas allé de gaité de cœur, mais le fait de connaître un agent immobilier qui habitait actuellement sur le terrain l'avait quelque peu consolé. Au moins, il ne serait pas le seul mondain entouré de campagnards qui ne se déplacent qu'à vélo. Oui, Cesar avait des préjugés. Il était également arrogant, fier et séducteur. Il se droguait parfois, était passionné et surtout extrêmement destructeur dans ses relations. Il ne cachait jamais ses sentiments, et agissait en suivant des pulsions instinctives qui foutaient souvent un sacré bordel dans sa vie. Et Esthell n'échappa à la règle.
« Esthell, faut que je te parle. » Le ton décontracté mais quelque peu stressé de Cesar l'alerta. Elle s'approcha de lui, méfiante. « Et bien vas-y. » « Je dois rentrer à Los Angeles. » Déjà ? Il n'était là que depuis six mois à peine. Même s'il n'était à Arrowsic que pour en apprendre un peu plus sur le métier d'agent immobilier, il lui était tout à fait possible de chercher un poste à temps plein ici. « Tu te plais pas à Arrowsic ? » demanda-t-elle simplement, cachant merveilleusement bien son inquiétude. Elle ne voulait pas qu'il parte. Mais elle était bien trop fière pour le lui dire. « Si, c'est pas le problème... Bon. Je dois te dire quelque chose. Ca risque de pas te plaire. Mais je veux que tu saches une chose d'abord. C'est que je t'aime, vraiment. » Il semblait gêné et maladroit, et surtout terriblement inquiet. Ses derniers mots étaient sincères et prononcés avec une passion perceptible. Elle accepta cette déclaration en silence, présentant que la suite n'était pas aussi joyeuse. Jugeant que le silence s'était installé un peu trop longtemps, elle l'encouragea. « Je t'écoute. » « Je suis marié, Esthell. » Elle éclata de rire. « Pardon ? » Elle n'y croyait pas, bien évidemment. Qui aurait pu ? Il soupira. Il s'était apparemment préparé à cette réaction. Plongeant des yeux emplis de tristesse et d'excuse dans ceux d'Esthell, il poursuivit. « J'ai une femme qui m'attend chez moi, à Los Angeles. » Peu à peu, toute trace de sourire quitta ses lèvres. Ce ton sérieux ne lui ressemblait pas, et ce n'était apparemment pas une de ses blagues douteuses. « Tu te fous de moi... » Baissant légèrement la tête, honteux, il resta silencieux. « Et tu crois pas que t'aurais pu me dire ça avant ?! » s'écria-t-elle, furieuse. La colère était la seule émotion qu'elle voulait ressentir pour le moment. Bien d'autres se bousculaient dans sa tête, mais elle refusait de les laisser intervenir. « Je suis désolé. » « C'est vrai que ça change tout si t'es désolé. » répliqua-t-elle, acide. Elle chercha son regard, attendant une autre réponse que cette vulgaire excuse. Mais elle ne vint pas. Sa colère se calma, laissant place à un pur et profond sentiment de trahison. « Je t'aime, moi aussi. Dommage que t'en ai rien à foutre. » Elle se retourna, prête à partir, mais il l'en empêcha. Lui attrapant soudainement le bras, il lui donna un long baiser avant de quitter la pièce.
On ne lit pas ni écrit de la poésie parce que c’est joli. On lit et écrit de la poésie car on fait partie de l’humanité. Et l’humanité est faite de passions. La médecine, le droit, le commerce sont nécessaires pour assurer la vie, mais la poésie, la beauté, la romance, l’amour, c’est pour ça qu’on vit. ✭LE CERCLE DES POETES DISPARUS.
20/10/2011 - maine, arrowsic.
Indépendance, nouvel appartement, nouveau boulot, nouveau départ. Vingt-et-un ans et toujours à Arrowsic, non sans avoir fait presque un tour du monde. Ma vie est à Arrowsic, elle l'a toujours été.
Dernière édition par Esthell-Luz Barckley le Mar 1 Nov - 18:04, édité 10 fois
Sujet: Re: LUZ ♻ have you heard the news ? bad things come in twos. Ven 28 Oct - 19:13
HAAAAAAAAAAAN ! Ceylemal. J'espère que t'as honte. Elle a l'air vachement sympathique la mère biologique, en tout cas. Hâte de lire la suite & bon courage pour cette nouvelle fiche !
Sujet: Re: LUZ ♻ have you heard the news ? bad things come in twos. Sam 29 Oct - 0:30
Tu me fais baver avec tes choix d'avatar toi. N'empêche Zephyr restera la meilleure. Re-bienvenue ma belle, et bon courage pour ta fiche. Et bonne chance pour gérer ton triple-compte, c'est pas aussi facile qu'on ne le croit.
Sujet: Re: LUZ ♻ have you heard the news ? bad things come in twos. Sam 29 Oct - 15:31
Tu m'étonnes, Zephyr c'est un peu la fille parfaite quoi. Je vais essayer de le gérer comme il faut, parce que j'y tiens à mes trois perso moi. Merci Abbey