Sujet: Et si les étoiles ne brillaient pas cette nuit (Danny) Mar 8 Nov - 4:48
Il y a des moments qui ne devraient pas disparaître, des moments éternels comme les couchers de soleil. Imaginez la splendeur du monde s'il ne serait que coucher de soleil. Les couleurs douces chaudes qui se mêlentà une tiédeur confortable et entre la nuit et le jour ce moment ne semble avoir sa place. D'un orange vif à un rose tendre la contradiction des reflets solaires me font penser à mon état d'esprit du moment. Un état d'esprit qui méritait bien une petite balade pour lui changer les idées, mais surtout pour profiter des derniers moments de la journée. Je regardais la journée s'éteindre par les carreaux sales de la fenêtre de ma chambre en hésitant. Je n'osais pas sortir de peur que la nuit ne vienne trop vite, m'empêchant de rentrer à la maison avant qu'il ne fasse totalement sombre. À mon âge, c'était clairement ridicule, mais encore aujourd'hui, je ne pouvais m'empêcher de frissonner en marchant dans les rues même si il n'était que huit heures. Peut-être, mais je m'en voudrais trop de rater une si belle occasion, la soirée était trop belle et rester enfermée causerait ma perte ou mon aliénation mentale quitte en m'en vouloir sur le chemin du retour. J'enfilai donc un chandail et pour être sûr de ne pas mourir congeler je jetai une vieille tuque de laine dans mon sac et en saluant mes deux pinsons je quittai l'appartement en m'assurant deux fois plutôt qu'une d'avoir barré la porte.
À cette heure, la plage est déserte, les gens n'aiment plus passer leur journée complète à la plage, ils n'ont plus le temps. Ils viennent quelques heures, puis ramènent leurs gamins hurlant et blanc de crème solaire en injuriant les pauvres sauveteurs. Les adolescents viennent picoler et vivre les idylles d'été qui meurent tranquillement dans le bruit des dernières vagues. À cette heure, il ne vient plus personnes et c'est mon temps préféré. Je n'aime pas particulièrement exposer mon corps aussi bronzé qu'un bonhomme de neige aux yeux de tous, de plus les grandes foules me gêne et me rendent nerveuse. Le soir, l'eau est froide, mais au moins les regards moins scrutateur.
Posant mes fesses sur le sable je regardais le ciel émerveillée de toutes les couleurs qui m'ensorcelaient de leur charme sorcier. Le vent soufflait doucement et le sable venait pincer mes joues rouges de froid. Je m'allongeai pour mieux voir le spectacle laissant le sable se mêler à mes cheveux de la même couleur et je mis ma tuque pour les protéger ne serait-ce qu'un peu. Dans cette position, je ne pouvais pas apercevoir la personne qui venait vers moi et ce n'est que lorsque j'entendis de pas rapides très proche que je me rendis compte que je n'étais plus seule. Surprise, je me rassis d'un coup enlevant la tuque ridicule sur mes oreilles, mais j'eus beau regarder autour de moi il n'y avait personne. Paranoïaque, probablement, peut-être moins lorsqu'un cailloux m'atterrit sur la tête. Exaspérée, je dis d'une voix à peine audible:
Embêtez quelqu'un d'autre, je vous en prie.Cela avait plutôt l'air d'une supplication que d'une demande claire et précise je dois le concéder.
Sujet: Re: Et si les étoiles ne brillaient pas cette nuit (Danny) Jeu 17 Nov - 17:56
Ce soir Danny n’avait pas à travailler. Enfin, du moins il avait finis à six heures ce qui était assez exceptionnel pour lui. Profitant du fait que sa colocataire n’était pas là, il rentra tranquillement chez lui pour se reposer un peu mais c’était franchement ennuyant et comme il n’avait pas pris le temps d’aller faire un petit footing depuis un moment, il décida que c’était le bon moment. Enfilant sa tenue de sport, il croisa Sibyl dans les escaliers et ne prit même pas le temps de répondre à sa question quand elle lui demanda où il allait. Elle verrait quand il rentrerait de toute manière, il n’avait pas de compte à lui rendre. Il connaissait la ville par cœur, tous les recoins, toutes les rues, chaque petit mètre carré de cette ville était familier pour lui. Il y avait toujours vécu et maintenant qu’il y faisait sa vie, il n’en avait aucune envi de partir. Faisant un grand tour, il décida de finir par la plage pour voir le joli coucher de soleil. Il aurait dû courir plus souvent ces dernières semaines car les derniers kilomètres commençaient à être dur à parcourir. Tant pis ! Il y aurait assez de place à la plage pour s’asseoir surtout à cette saison et à cette heure. Pour une petite ville, la plage était assez grande et bizarrement, l’été il y avait du monde sur le sable chaud. Danny connaissant les heures de fréquentation s’était toujours arrangé pour passer entre et ça avait marché. Finalement, il arriva sur la plage et commença à regarder le soleil tout en marchant pour ne pas s’arrêter brutalement. Une bonne bière n’aurait pas été de refus mais il aurait tout le temps d’aller au bar dans une quinzaine de minutes. Petit, il se disait que son père aussi regardait le coucher de soleil en pensant à lui mais ce n’était que pour combler ce manque parental énorme dans lequel Danny vivait depuis toujours. Une mère toujours absente et un père inconnu, ce n’est pas facile de se construire là dessus et le jeune homme était heureux du résultat. Il était peut-être un gros con comme se plaisait à le lui rappeler sa colocataire mais on ne pouvait pas être parfait. Il était comme il était et elle avait accepté de vivre avec lui alors elle en payait les conséquences surtout qu’il prenait toujours un malin plaisir à l’énerver, c’était un peu comme un loisir pour lui. Il aurait tout le temps de faire ça en rentrant, pour l’instant, il se promenait sur la plage et finit par remarquer une silhouette qu’il connaissait au loin. Enfin, connaître était un bien grand mot. Juste quelqu’un qu’il avait déjà vu et à plusieurs reprises et qu’il adorait embêter. Une jeune fille du nom d’Axelle d’après ce qu’elle lui avait dit avant de s’échapper en courant. La timidité était quelque chose que Danny ne connaissait pas et ne comptait pas connaître alors il avait du mal à voir le monde comme le voyait la demoiselle.
L’embêter serait donc son activité de la soirée. Oui, on peut dire que Danny avait une passion, celle de toujours chercher à emmerder son entourage mais on l’aimait pour ça aussi la plupart du temps, pour ses blagues et ses répliques taquines. Mais, il fallait le connaître et la jeune Axelle ne le connaissait pas. Attrapant un petit caillou près de lui, il le lança sur la jeune femme qui était déjà alerte car elle semblait avoir entendu ses pas. Sa réaction ne se fit pas attendre. « Embêtez quelqu'un d'autre, je vous en prie. » Danny se contenta de lui sourire dans un premier temps ce qui avait en général pour effet de rendre encore plus dingue les gens. Il prit ensuite soin de regarder autour de lui avant de dire : « Il n’y a pas grand monde que j’ai envi d’embêter à vrai dire. A part vous en fait. Mais ne vous en faîtes pas, ce n’est pas contre vous, c’est de nature. » Dit-il en laissant tomber un autre caillou sur les cheveux de la demoiselle avant de s’asseoir à ses côtés. « Je ne vais pas vous manger vous savez ? Alors, beau couché de soleil ? » Demanda-t-il un petit sourire en coin sur les lèvres. Il venait très certainement de le gâcher mais c’était fait exprès. Du Danny en puissance comme le nommerait sa colocataire.
Sujet: Re: Et si les étoiles ne brillaient pas cette nuit (Danny) Mar 22 Nov - 7:00
Je lui lançai un regard farouche remplis de mépris. Les gens qui envahissent mon environnement ne me plaise pas du tout, encore moins que les autres... Insociable je n'allais pas délibérément chercher à avoir contact avec quelqu'un encore moins quelqu'un du sexe opposé. De plus, je connaissais vaguement ce jeune homme et notre première rencontre ne c'était pas bien terminé. Je n'aurais probablement pas dû le fuir comme une petite souris apeurée devant un gros chat, mais c'était plus fort que moi. Les hommes m'étaient complètement inconnus et je les fuyais le plus possible, car ce sont les choses inconnues qui font le plus peur non? Sur ce je le regardais avec incompréhension. Que me voulait-il ? Sachant bien que je ne voulais pas de sa compagnie il avait tout de même délibérément fait le choix de venir envahir mon espace et que de ce fait, il s'attirait mes foudres du moins mes reproches. Avant que je ne puisse à nouveau exprimer mon mécontentement à propose de sa présence il m'expliqua son envie de m'embêter. Je figai complètement à l'écoute de ces paroles familières. Peut-être était-il dérangeant de nature, mais moi j'étais une cible de nature. Deux êtres qui se complétaient, j'en doute...Seulement depuis que je suis ce que je suis, mon stoïcisme devant la douleur mentale, mon inaction et ma docilité devant la méchanceté fait de moi une victime de choix. Une vraie de vraie avec tous les clichés que cela implique. Je ne proteste pas, je ne me choque que très rarement et je n'en parle à personne. Au lycée on avait fait de moi la tête de turc numéro un et jamais je n'avais parlé de ces humiliations, car le seul fait d'en parler me rendait aussi muette que ma mère. Ce qui blesse le plus, ce qui fait vraiment mal c'est d'accepter le fait que les autres vous détestent assez pour tenter de vous faire pleurer. Alors, par résignation et habitude je ne levai même pas les yeux devant mon compagnon. Trop timide pour lui demander de partir, cette gêne me nuirait donc toute ma vie.
Je regardais le sol ne sachant pas quoi faire. S'il ne partait pas je m'en irais, mais pour le moment prise par surprise la situation me laissait stupéfaite et incapable de quelconque action.
Agacée je retiraiz le caillou de mes cheveux pour le lancer aussi loin des mains de mon voisin et m'éloigna légèrement de lui incapable de rester proche de cet être qui m'exaspérait. Les yeux vers le coucher de soleil je tentais de me concentrer sur le ciel, mais incapable rien n'y faisait, sa présence devenait trop dure à supporter et le rouge me montait de plus en plus au visage pour ajouter à ma gêne déjà assez grande. Le coucher de soleil était peut-être beau, il n'était probablement pas si dérangeant que cela (quoi que...), mais s'en était trop pour moi.
Je eee....je dois y aller...Je vous laisse la vue. Je eeee....
Je me levai subitement farouche comme une brebis et puis d'un pas léger m'éloigna de celui qui n'allait probablement pas abandonner si facilement. La brise se mêlait à mes cheveux et j'avais peine à avancer sur le sable bosselé et ce qui devait arriver arriva. C'était trop beau...Partir sans anicroche aurait été si facile, mais je devais absolument tomber par terre en émettant une plainte d'animal blessé. Je ne pouvais pas m'en aller dignement...Non.. La rougeur devenait terrible et pour en rajouter une couche mon genou écorché saignait légèrement. Les gouttes de sang tâchaient délicatement mon jean et de même couleur que mes joues le tout faisait un ensemble étrange. C'était le comble...Je restais abasourdis là sur le sol jusqu'à ce que je comprenne que le jeune homme avait vu la scène et qu'il devait bien rire. Sans me retourner je laissa sortir quelques mots teintés d'une colère inhabituelle.
Tu es content...Laisse-moi toute seule le spectacle est terminé et je rentre...
La conviction de mes propres mots m'étonnaient, mais cela me plaisait. Pour terminer le tableau, marchant d'un pas décidé, mais boiteux, je me dirigeais tout droit et surtout loin de cet plage et loin de mon compagnon malgré l'impression que cette rencontre était loin d'être terminée.
Sujet: Re: Et si les étoiles ne brillaient pas cette nuit (Danny) Ven 25 Nov - 18:48
Le problème de la jeune fille en face de Danny était qu’elle était insondable. Vous savez, quand tout le monde parle des stéréotypes de filles ? Ben le jeune homme les connaissait par cœur et rangeait chacune des filles qu’il rencontrait dans une catégorie en un regard. C’était juste un petit jeu car il s’en fichait un peu, tant qu’elles étaient jolies, rien ne l’empêchait d’aller les draguer et pourquoi pas de les mettre dans son lit. Danny était comme cela, l’amour il n’y croyait pas et ne pensait pas y croire un jour malheureusement. Seulement il paraît qu’on ne sait pas quand ça nous tombe dessus malheureusement. Enfin pour l’instant, il était sauvé de cette malédiction et de ce sentiment donc il pouvait faire tout ce qu’il voulait comme bon lui semblait car il n’avait de compte à rendre à personne. Habitant ici depuis tout petit, tout le monde le connaissait ainsi que sa réputation et en général, les filles qui l’approchaient savaient à quoi s’attendre. Avec Axelle, les choses étaient différentes. Alors qu’il avait à peine commencé à la draguer, elle s’était enfuie en courant. Il avait d’abord pensé qu’elle avait peur de quelque chose d’autre que lui mais non, elle semblait vraiment avoir peur de lui et pour une raison qui lui était inconnue. Il couchait peut-être avec pas mal de filles mais il ne les violait pas et puis il n’avait même pas eu le temps de lui faire une seule proposition. Elle était étrange. Un visage d’ange qui cachait beaucoup de choses et apparemment, elle n’était pas très loquace car dans les environs, on ne savait pas grand chose d’elle. Alors Danny avait fait ce qu’il faisait toujours dans ces cas là, il s’était mis à l’embêter, son deuxième jeu préféré. Cela n’avait eu aucun effet positif au contraire mais bon, après tout c’était divertissant et voir la demoiselle en colère le faisait sourire. Au moins, elle avait des sentiments et même si les siens à son égard n’étaient pas supers, elle en avait. Il ne cherchait ni à ce qu’elle l’aime, ni à ce qu’elle le déteste, il cherchait simplement à la percer un peu et comme pour pleins d’autres choses, il ne s’y prenait pas de la meilleure des manières. Mais ce n’était pas un problème, il aurait bien la chance de se rattraper un jour mais pour l’instant, elle le fuyait comme la peste et de la voir tranquillement assise sur cette plage à regarder le soleil avait été trop tentant pour le jeune homme. Il n’avait pu s’empêcher de prendre un petit caillou et de le lui envoyer dessus pour l’embêter un peu avec un grand sourire satisfait. Il ne valait mieux pas croiser son chemin quand il s’ennuyait et ce soir était un de ces soirs alors il n’allait pas la laisser filer aussi facilement après tout. Danny s’avança tranquillement de l’endroit où il était pour venir s’asseoir à côté d’elle ce qui la fit se tendre de tout son corps. Il n’allait pas lui faire du mal, il n’était pas violent ni rien de ce genre et pourtant … A sa petite question sur la vue, elle sembla réfléchir un moment à la meilleure conduite à avoir avant de dire en bafouillant : « Je eee....je dois y aller...Je vous laisse la vue. Je eeee.... » Et voilà, elle fuyait encore une fois. Avait-elle peur de tout le monde de cette manière où était-ce quelque chose réservé au jeune homme ? Il commençait à se poser la question quand elle prit toutes ses affaires et commença à quitter la plage. Danny n’avait pas quitté du regard le coucher de soleil mais il fut cependant distrait par un bruit de chute derrière lui.
Se retournant, il put rapidement voir qu’Axelle était tombée dans le sable certainement en voulant partir plus rapidement qu’elle n’aurait dû. Danny ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. Elle était vraiment entêtée cette fille ! Si elle avait cherché à partir moins vite, elle aurait pu au moins partir dignement. Mais bon, il ne lui en voulait pas, il l’aurait rattrapé de toute manière et puis un sourire se dessina sur son visage devant la situation. Se levant tranquillement, Danny s’avança de la jeune femme qui se relevait péniblement. Elle s’était fait mal au genou et puis ses joues étaient rouge écarlates. Le mystère restait entier face à ce petit bout de femme qui essayait encore une fois de lui échapper. « Tu es content...Laisse-moi toute seule le spectacle est terminé et je rentre... » Il ne put s’empêcher de sourire un peu. Franchement, il aurait préféré qu’elle ne tombe pas, ça l’aurait fait se taper un sprint un peu lui laissant croire quelques minutes qu’il la laissait partir mais maintenant, elle pouvait toujours rêver. Alors qu’elle se retournait, il lui attrapa le bras pour lui dire : « Vous voyez vraiment le mal partout chez les gens ou c’est simplement avec moi ? » Danny n’avait pas pu s’en empêcher. Bon d’accord, il ne lui avait pas montré le meilleur de lui-même mais quand même ! « Vous vous êtes fait mal au genou, arrêtez d’être têtue comme ça, laissez-moi vous emmener à une pharmacie pour un pansement ou quelque chose et puis je ne me réjouis pas du malheur des autres. J’aime bien embêter mon entourage qui que ce soit et surtout ma colocataire. » Dit-il avec un petit sourire.
Sujet: Re: Et si les étoiles ne brillaient pas cette nuit (Danny) Jeu 1 Déc - 6:13
Je ne pouvais être gentille, l'insistance du jeune homme me brusquait et plus il insisterait, plus je me renfermerai comme une huître. Il m’ait trop difficile de comprendre le fonctionnement de ce genre de comportement et je ne sais pas comment réagir. Je bloque et je deviens ridicule. Mon premier réflexe est celui de m'en aller, mais comme cela ne fonctionnait pas dans le cas présent, je ne savais absolument pas quoi faire. Chaque fois qu'une telle situation se mettait sur mon chemin, je l'évitais tout simplement. Lorsque cette option ne s’envisageait pas un immense point d'interrogation rouge remplaçait mon cerveau. Un stress immense envahissait mon petit corps paralysé devant la situation. Ce qui me faisait rougir dans tout cela, c'était de n'être pas certaine du protocole à suivre..J'avais peur de me perdre dans mes mots en ne sachant pas quoi dire et de faire de nouveau rire de moi. Je n'étais pas habile et non méchante, si j'avais su comment faire, j'aurais probablement été beaucoup plus gentille avec le jeune garçon qui ne m'avait rien fait du tout, mise à part être un peu collant, mais même avec les plus belles intentions du monde, la gêne faisait un mur immense entre moi et mon interlocuteur. De plus, la chute monumentale venais de m'enlever toutes forces et tout courage pour tenter une quelconque approche et je restais là stupide et muette de stupeur, le rouge de la honte sur le visage
Mais il avait raison, je voyais le mal partout, mais parce que le mal était beaucoup trop présent dans ma vie. Pour une personne normal, la confiance doit venir à la base de la famille. C'est dans ce milieu que l'enfant fait ses premières expériences sociales. Il apprend, par ses parents, à devenir un être humain social, mais lorsque la figure parentale ne parle pas, ne fait que claquer, battre, cracher et râler, à la base, les relations deviennent vites problématiques. Alors, j'aurais peut-être pus me sauver par l'entremise d'autres personnes, mais ma timidité acquise probablement au tout début de ma vie, empêcha les autres de venir vers moi. Alors je vous épargne les détails, mais il s'en suivit des échanges de plus en plus complexes qui finirent par devenir des que des choses méchantes et mesquines. Nous sommes naturellement attirés vers les proies faciles et comme j'étais ''victime'' de naissance du début de l'école jusqu'à la fin la tête de turque des élèves de la ville s'appelait Axelle Béatrice O'Hara. Je m'y suis habituée, on ne meurt pas de ces choses là et souvent on devient plus fort, mais la méfiance devient alors une attitude nécessaire à la survie. Je ne connaissais pas Danny et je ne pouvais savoir ses intentions, même si elles étaient louables, comme pouvais-je le savoir, moi à qui chaque fois que j'avais donner ma confiance avais été déçue. De toute manière, le gêne me glaçait même si j'aurais voulus connaître ses vraies intentions...
Je...je...
Je tourna la tête incapable de répondre et serrant les joues pour ne pas faire couleur de larmes et révéler ainsi ma propre faiblesse puis je me résolu à répondre .
Ce n'est pas que je vois le mal en vous,, je ne veux tout simplement pas de compagnie pour le moment.
Ni jamais d'ailleurs...En fait c'était faux. J'aurais bien aimer avoir la capacité d'établir un contact décent et même avec ce jeune garçon si ce n'était de la façon brusque qu'il m'abordait et qui me faisait retomber muette de stupeur à chaque fois. Je ne le détestais pas, je n'étais pas une ermite non plus, la seule chose était que je ne savais pas, mais alors pas du tout comment m'y prendre et je dois dire qu'à mon âge ça en devenait d'autant plus ridicule...
Mais c'est lorsque je compris la demande du jeune homme qui voulait m'accompagner pour penser le genou encore douloureux que je rougis comme une tomate et que ma honte atteint son point critique. Incapable de répondre, je regardais mon genou incapable de lui dire qu'il ne m'embêtait pas, il me ''terrorisait'' à sa manière franche de dire les choses...
Non...Non tout va bien...Je vais rentrer chez moi et me reposer un peu...Merci de votre gentillesse, mais je n'ai besoin de rien ni de personne.
Ce ton se voulait ferme même si il n'était sorti qu'en chuchotement à peine audible. Je n'avais qu'une envie qu'il me laisse partir...En même temps, pour une fois quelqu'un était gentil et patient avec moi et je dois dire que cela faisait plaisirs
HJ: dsl ce n'est pas la meilleure de mes réponses :P