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 « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.

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MessageSujet: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyVen 8 Avr - 22:35

La soirée avait commencé étrangement. J’étais tombé puérilement avec mon skate, et je m’étais fait mal à la cheville, doué comme je suis. Evidemment, mon portable n’avait plus de batterie. C’était toujours sur moi que ça tombait les trucs comme ça. A croire que la vie a envie de maudire Jay Walker. Je ne sais pas, mais il y a un truc qui doit clocher chez moi, un truc que le grand bonhomme tout en haut doit détester chez moi. Ma vie est une horrible malédiction, une succession de mauvais événements. Et j’en avais marre de cette vie minable. J’en avais vraiment marre de ne pas être heureux, car je savais que je pouvais l’être. Je sais que je peux être heureux dans une ville comme New York ou Los Angeles, mais pas ici, pas à Arrowsic, ville de misère et de lassitude. Quoi qu’il en soit, j’avais profité du silence de la ville pour me balader. Je n’aimais pas croiser les gens, qui me regardaient tous avec des airs méfiants. J’avoue que je m’en fichais pas mal. Personne ne m’aimait à Arrowsic, ou presque. Et ça tombait bien : je n’avais pas envie d’être aimé. Déjà parce que je ne me sentais pas capable d’être aimé, et ensuite parce que personne ne le voulait. C’était aussi simple que ça. Alors au lieu de ça, je me contentais du corps des filles, et non de leur cœur. Et cette situation me plaisait plutôt bien.

Quoi qu’il en soit, ce soir-là, je fus plutôt chanceux finalement. Une jeune femme se dirigea vers moi. Et cette jeune femme, je la reconnus en à peine quelques secondes. Comment oublier un corps aussi radieux ? Comment oublier un visage aussi attirant ? Comment l'oublier, tout simplement ? J'avais même retenu son prénom qui n'était autre que Robyn. D'ailleurs, quand je me rappelle, notre première rencontre ne s'était pas très bien passée. En fait, elle ne s'était pas passée comme moi je l'aurais voulu. En effet, je lui avais fait des avances et elle ne les avait pas très bien recueillies, donc bon, inutile de préciser que cela m'avait plutôt déplu. Cependant, ce soir-là, elle avait accouru à mon aide. En même temps, j’avais crié de douleur, impossible qu’elle ne passe à côté de moi sans s’arrêter. C’est ce que j’aurais sûrement fait à sa place, mais heureusement pour moi, elle ne le fit pas. Je ne sais pas ce que j’aurais fait autrement. Malgré ma torpeur, je ne pus m'empêcher de la contempler de haut en bas, sans m'en cacher. Elle savait qu'elle me plaisait, elle savait que je la trouvais vraiment sublime et attirante, alors je n'allais pas faire comme si elle m'était indifférente. Elle avait vraiment tout pour elle, et je n'avais aucune envie : l'avoir pour moi toute seule. Finalement, Arrowsic n’était pas aussi désagréable que ça. Il y avait des belles créatures ici, et je ne pouvais pas m’en plaindre, c’est vrai. Je lui donnai mon adresse, et on fut très rapidement arrivé dans ma grande demeure. Ce soir-là, j'étais vraiment déterminé à l'avoir. L'amener chez moi était déjà un grand pas franchi. J’espérais juste qu’elle ne parte pas trop vite. Et puis, j’avoue que ça me faisait du bien d’avoir un petit peu de compagnie de temps en temps.

Elle venait à peine de me poser sur le grand canapé que je lui proposai : « Tu veux boire quelque chose ? » J’espérais qu’elle accepterait mais elle n’avait pas l’air de refuser l’idée visiblement, et cela me réjouit fortement, bien que je ne le montrai pas. Elle ne s’était pas assise, ce que je trouvais étrange. Était-elle timide ? Elle n’en avait pas l’air en tout cas. Mais bon, je ne dis rien. Peut-être n’avait-elle pas tellement envie de s’assoir, après tout. Le silence régnait dans la salle, silence qui me perturbait assez, je l’avoue. Les domestiques n’étaient pas présents, en tout cas ils se faisaient très discrets. Il n’y avait donc que nous deux. Une fille et un homme. Une fille vraiment très belle, qui plus est. Cela nous donnait plein d’initiatives, et j’avais hâte de voir comment la soirée allait se dérouler.


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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyJeu 26 Mai - 19:18


Aider les autres peut parfois passer de la plus facile à la plus compliquée de toutes les choses. Cette phrase remplissait à elle seule la tête de la pauvre demoiselle qui se maudissait déjà de la situation. Que s'était-il passé ? Rien de particulier du moins pour les autres. Pour la pauvre blondinette, ce n'était pas vraiment la même vérité. La raison ? Une petite chose avait fait irruption dans sa vie sans qu'elle ne l'ait vraiment demandé. Cette chose était en fait un jeune homme, non majeur, portant un prénom bien plus adorable que sa personne n'étant autre que Jay. La pauvre infirmière était rentrée quelque peu fatiguée de son boulot et tout ce qu'elle demandait, tandis qu'elle sortait de sa voiture, c'est de passer un petit moment seule, devant sa télévision où elle pourrait profiter de sa soirée. Son programme était déjà fait. Un long bain moussant suivi d'un petit repas, sans doute un spaghetti bolognaise, et pour finir un bon film d'amour pour se moquer gentiment de la tête des acteurs sans oublier un grand saladier de pop corn. Le problème, c'est que son idée était bien vite tombée à l'eau et cela de la manière la plus stupide qu'il soit. Un jeune homme venait de tomber de son skate et elle l'avait remarqué. Il faut dire que l'enfant n'était pas très discret. Le jeune garçon n'était pas tombé si violemment que cela mais il n'arrêtait pas de crier sa douleur si bien qu'elle était persuadée que toute la ville était maintenant au courant. La demoiselle au bon coeur ne pouvait tout de même pas le laisser dans cet état, surtout que de loin, elle ne s'était pas aperçue de qui se trouvait près d'elle. Sans doute que si elle l'avait reconnue au loin, elle serait rentrée chez elle. Non, elle se trouvait maintenant près de Jay et elle était bien obligée de lui porter secourt malgré qu'il était le sale gosse le plus antipathique que la terre n'avait jamais créé. Au départ, tout ce qu'elle voulait, c'est vérifié sa jambe avant de lui dire d'appeler un de ses parents pour venir le chercher. Malheureusement, il était seul ce soir et incapable de marcher sur sa jambe - selon les dires du gamin - et la demoiselle ne pouvait tout de même pas le laisser au milieu de la rue. Il allait sans doute se faire écraser - l'idée en soit n'était pas déplaisante - elle proposa donc de le reconduire chez lui. A peine avait-elle prononcée ses mots qu'elle regrettait déjà son geste. Il faut dire que le drôle de sourire qu'avait fait Jay ne la rendait nullement en confiance. Elle obligea tout d'abord, le brunet à s'asseoir à l'arrière. C'était pour elle une sécurité. En effet, l'avoir près de lui était une incitation à faire ressortir le fort côté libidineux de l'adolescent. Elle préférait donc l'avoir loin d'elle. Durant toute la traversée, elle n'avait parlé que pour lui demander si elle ne se trompait point de rue. Pour le moment, parler avec lui n'était vraiment une envie. La première fois qu'ils s'étaient vus, elle avait refusé ses avances et elle était encore totalement capable de le faire. Tout ce qu'elle voulait c'était un peu de détente et non jouer à la baby-sitter.

Arriver devant la maison de ce très cher Jay, elle lui demanda de descendre mais le pauvre lui sortit l'excuse qu'il était incapable de bouger. Robyn, en bonne âme, l'emmena dans l'immense demeure. Cette maison ne faisait que resserrer ses doutes sur qui était l'adolescent. Elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il essayait de faire. Une chose était sûre c'est qu'elle ne comptait nullement rester plus de temps que nécessaire. Doucement, elle aida le garçon à se poser sur le grand canapé et resta debout, à une certaine distance de lui. Elle voulait lui montrer qu'elle l'avait aidé sans avoir envie d'autre chose avec lui. Simplement, elle ne savait pas s'il allait comprendre les choses de la même manière. « Tu veux boire quelque chose ? » Un signal d'alarme se tira dans la tête de la jeune femme qui lui disait qu'accepter serait une mauvaise chose. Elle ne savait pas de quoi il était capable. Sur son visage, on trouvait toujours son sourire mais à l'intérieur c'était tout autre chose. Elle cherchait la meilleure échappatoire mais cela était plus compliqué qu'elle ne le pensait. Elle voulait d'un côté ne pas laisser le pauvre garçon en plan, tout seul chez lui, surtout dans cet état mais de l'autre, elle était incapable de lui faire confiance. La partie je ne peux rester ici pris le dessus lorsqu'elle ouvrit la bouche. « Jay, je pense qu'il serait préférable que je m'en aille. Je t'ai ramené ici mais je suis sûr que maintenant tu es capable de te débrouiller tout seul comme un grand. » Oui, elle lui parlait un peu comme à un enfant mais c'est ce qu'il état, d'une certaine manière. La blondinette était toujours debout, attendant une réponse de la part du jeune homme pour s'en aller, enfin, si tout se passait comme elle en avait envie.

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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyVen 3 Juin - 23:00

Imaginez-vous, rien qu’une seconde, à ma place. Je vous pose le contexte : une fille, une femme plutôt, vraiment très belle, pulpeuse, rayonnante, ravissante et sensuelle, est venue vous sauver, et vous ramène chez vous. Elle est là, elle s’expose devant vous, vous vous permettez de la regarder, de haut en bas, sans rater une miette de son corps fabuleux, et vous la désirez. Vraiment beaucoup. Mais elle veut partir. Que faites-vous alors ? Je pense, moi, Jay Walker, que 90% des hommes de cette planètes la retiendraient, avec le plus de conviction possible. Et, c’est ce que j’allais faire moi, adolescent de seize ans qui a des hormones à revendre, comme n’importe quel homme normalement constitué ferait. Il n’y avait personne, à part nous. La maison était à nous. La vie était à nous. Personne ne nous regardait. Nous pouvions tout nous permettre. Je ne voyais pas pourquoi elle me résisterait. Je ne voyais pas pourquoi elle penserait à partir, alors qu’elle avait tout pour passer une bonne soirée. En fait, je savais pertinemment qu’elle n’aimait pas particulièrement ma compagnie, comme beaucoup de personnes à Arrowsic d’ailleurs, mais cela m’importait que trop peu. J’avais pris l’habitude. J’avais pris l’habitude d’être fui, mal aimé, mal compris, et détesté. Seulement, j’aurais très bien pu rester dans mon coin, mais non, je forçais les gens à rester avec moi, à supporter ma compagnie, parce que j’aimais manipuler les gens jusqu’à ce qu’ils cèdent. Oui, c’était mon jeu à moi. Un peu comme un passe-temps. Et franchement, j’adorais ça.

La voir dans ma maison, dans mon salon, dans ma propriété, me donnait l’impression qu’elle m’appartenait. En tout cas, je le désirais vraiment. Mais elle, ne semblait pas de mon avis, au contraire même. De toute façon, je m’y attendais. Ça avait été la même chose avec Sheila, quelques mois auparavant, et pourtant je l’avais eu. Oui, je l’avais eu, et j’avais été amplement satisfait. Mon ego se renforçait de jour en jour, à chaque fois que je faisais une nouvelle conquête, à chaque fois que je mettais une fille dans mon lit. Oui, c’était ainsi que je me rendais fier, puisque c’était la seule chose que je pouvais accomplir dans cette ville minable. Et je savais que Robyn me résistait, tout comme son amie Sheila, mais bizarrement, cela me plaisait. J’aimais quand tout était compliqué, quand tout était ambigu, et surtout, interdit. En effet, nous ne pouvions pas être ensembles, ne serait-ce le temps d’une soirée. Seulement, toutes ces règles à respecter, toutes ces coutumes, je m’en fichais. Si j’avais envie de coucher avec une femme plus âgée que moi, je le faisais. Et ça s’arrêtait là. Je ne réfléchissais pas beaucoup à vrai dire, mais c’était ainsi que j’étais : complètement ignorant.

Je ne comptais pas la laisser partir, telle une fleur du printemps, sans rien dire. Oh non. Si c’était ce qu’elle pensait, elle se trompait complètement. La partie n’avait fait que commencer, au moment où elle était accourue à mon aide. Je pouvais voir dans ses yeux qu’elle regrettait déjà ce qu’elle avait fait, et cette idée me fit sourire. C’était comme si je l’avais piégée, comme si elle était tombée dans quelque chose de mauvais, à cause de moi. Et je n’allais pas la laisser partir, au contraire même. « J’en doute. Je ne sens plus ma cheville, c’est normal ? » dis-je en feignant de toucher ma cheville comme si quelque chose de grave s’était passé. Oui, j’étais vraiment prêt à tout, même à mentir. De toute façon, cela ne me dérangeait aucunement, et puis, c’était un peu ma spécialité. Elle ne semblait pas convaincue, alors j’ajoutai : « Oh allez, s’il te plait ! Comment je fais-moi, si je peux plus bouger ? Tu ne vas tout de même pas laisser un blessé tout seul… » Oui, je jouais la carte de pitié, à fond, mais je savais, qu’avec son instinct d’infirmière, elle ne pouvait rien me refuser. Et j’étais tellement satisfait du pouvoir que j’avais sur elle, que je me forçais à cacher cette satisfaction tellement elle était grande. Je suis cruel, je vous l’avais déjà dit, ça ?


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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptySam 18 Juin - 12:09

La seule et unique chose dont elle était sûre c'est que rester ici ne lui apporterait que des ennuis. En effet, la belle demoiselle n'avait qu'une envie ce soir, prendre un bon bain avant de regarder un bon fil avec un pot de crème glacé. Jamais elle n'avait imaginé que quelqu'un puisse perturber les plans de sa si belle soirée et surtout pas un petit merdeux comme Jay Walker. Robyn n'était point son amie et elle ne le serait jamais. La seule et unique raison qui faisait qu'elle se trouvait ici était son bon coeur. Pour une fois, ce dernier lui jouait le plus sale de tous les tours et si elle l'avait pu, jamais au grand jamais elle ne serait venue dans cette demeure. Okay, la déco n'était pas mal et cette maison ressemblait plus à un château qu'à une quelconque maison mais cela ne changeait pourtant rien à cette impression étrange qu'elle avait. C'est comme si se retrouver seule en compagnie de Jay était pour elle l'une de ses plus grandes peurs. Il faut dire que ce qu'elle avait vu, le premier soir de leur rencontre, dans les yeux du jeune homme avait suffi pour la perturber totalement. La belle avait surtout compris que la seule et unique chose qu'il voulait c'est la mettre dans son lit et cela ne lui plaisait nullement. Elle n'était pas le genre de fille qui couchait pour le simple fait de passer un bon moment. Pour elle, il fallait une raison, une histoire d'amour qu'elle n'aurait jamais avec un gamin de même pas 18 ans. Robyn faisait partie du genre de personnes qui attendaient beaucoup d'elle et qui bien souvent ne supportait pas de faire le moindre petit écart de conduite. La demoiselle se trouvait donc dans le salon du jeune homme et elle refusait tout bonnement de s'asseoir. Elle savait que plus elle lui montrerait qu'elle ne voulait point partir, plus longtemps durerait son supplice. La donzelle avait donc décidé de montrer clairement sa position qui était qu'elle ne désirait point être ici. Cela, il avait tout de même dû le comprendre depuis un petit moment car elle ne lui parlait presque pas. Rapidement, elle lui avoua avec sa gentillesse naturelle qu'il était tant pour elle de s'en aller mais ça ne semblait pas être l'avis de l'adolescent. « J'en doute. Je ne sens plus ma cheville, c'est normal ? » Comment un simple sourire pouvait-il lui donner à ce point froid dans le dos. Elle le regarda les yeux remplis de colère car elle savait exactement à quel jeu il était en train de jouer. Elle était persuadée qu'il n'avait rien et s'approcher reviendrait à encourir un risque qu'elle n'avait aucune envie de prendre. Non, elle était forte et ça seule et unique envie était de s'en aller et cela ne changerait pas. « Ne fais pas l'enfant Jay. Une bonne nuit de sommeil et ta cheville sera comme guérie. Tu pourras à nouveau draguer tout ce qui bouge et faire l'imbécile sur ton skateboard. » Elle n'était pas très gentille mais c'est lui qui la cherchait et agir d'une autre manière était totalement impossible pour elle. La belle s'éloigna encore de quelques pas, elle était sur le point d'ouvrir la bouche pour lui dire qu'elle s'en allait quand ce dernier prit les devants. « Oh allez, s'il te plait ! Comment je fais-moi, si je peux plus bouger ? Tu ne vas tout de même pas laisser un blessé tout seul... » Elle lui fit des yeux noirs. Il était en train de jouer avec ses sentiments et surtout ce qu'elle s'était toujours promis : ne jamais laisser quelqu'un dans le besoin. Sur le coup, la belle se demanda si la haine qu'elle ressentait pour l'adolescent n'obscurcissait pas son jugement. Peut-être que sa cheville avait quelque chose. Elle préférait tout de même vérifier. « Je vais vérifier que ta cheville n'a rien et puis je m'en irais. » La belle s'approcha du jeune homme et lui tourna le dos tandis qu'elle s'accroupissait pour vérifier la cheville de l'adolescent. Elle refusait de s'asseoir sur son canapé et toute autre chose. Pourtant, en agissant de la sorte, elle n'avait pas remarqué qu'elle lui offrait une jolie vue sur son popotin. Après avoir vérifié, elle se releva et se mit devant le dragueur. « Tu n'as rien de graves, peut-être une très légère foulure mais rien de casser. La seule et unique chose que tu pourrais faire c'est prendre une bonne nuit de repas ou peut-être y mettre un peu de glace mais il n'y a rien de dramatique. » La belle s'en voulait de son comportement mais elle savait que tant qu'elle n'aurait pas totalement soigné le jeune homme, il refuserait tout bonnement de la laisser partir. Elle ne se laissait tout de même pas totalement attendrit, elle n'allait pas lui donner ce qu'il voulait. « Et pour ce qui est de laisser un blessé tout seul, tu peux te débrouiller. Qui plus est, j'avais envie de passer une soirée tranquille ce soir en regardant un bon film et non pas devoir jouer la baby-sitter. » La belle choisissait bien ses mots, elle voulait lui faire comprendre l'enfant qu'il était pour que ce dernier arrête enfin son petit jeu.
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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyDim 19 Juin - 14:38

Finalement, arriver à mes fins avec Robyn n’allait pas être si facile que je ne l’aurais cru. D’ailleurs, elle était vachement féroce, elle ne voulait vraiment pas de moi. Évidemment, je faisais comme si cela m’importait peu, alors que ça me blessait, quand même. Je savais que je ne plaisais pas à grand monde, mais personne ne m’avait rembarrée aussi sèchement qu’elle. Et ça commençait un peu à m’énerver, je devais l’avouer. Elle n’avait pas besoin d’être aussi méchante. Enfin, elle n’était pas vraiment méchante, mais en tout cas, elle avait beaucoup de préjugés et semblait tout savoir sur moi… ce qui n’était pas le cas. En tout cas, elle était vachement difficile à convaincre, et c’était assez déroutant, oui. Mais je n’allais pas abandonner, oh non. Si elle pensait cela, elle se mettait le doigt dans l’œil. Au contraire, même. Elle avait attisé ma curiosité et mon envie de me battre. Et puis, rien qu’en la regardant, je savais qu’elle en valait la peine. Elle était vraiment sublime, parfaite. Je ne trouvais aucun défaut à ce corps qui m’attirait plus que je ne l’aurais pensé. Ce n’était pas de ma faute, si elle était vraiment canon, non ? Ce qui était certain, c’est que je n’allais pas laisser tomber. Loin de là mon intention.

« Ne fais pas l'enfant Jay. Une bonne nuit de sommeil et ta cheville sera comme guérie. Tu pourras à nouveau draguer tout ce qui bouge et faire l'imbécile sur ton skateboard. » Je ne dis rien et la laissai faire. Je n’étais pas médecin, alors que pouvais-je bien dire ? Rien, justement. Peut-être avait-elle raison, mais là n’était pas la question. Il fallait vraiment que je trouve un moyen pour la convaincre, même si elle était tenace. « Je vais vérifier que ta cheville n'a rien et puis je m'en irais. » Elle s’approchait de moi doucement, et me laissa une jolie vie sur son derrière. Elle l’avait fait exprès ce coup-là ou pas ? Parce que je trouvais que c’était vachement ingénieux. Mais bon, je ne dis rien, au risque de la vexer et de la faire fuir. Je me contentais de regarder attentivement, sans ne rater aucune mienne de ce joli spectacle qu’elle m’offrait. Elle se releva finalement. « Tu n'as rien de graves, peut-être une très légère foulure mais rien de casser. La seule et unique chose que tu pourrais faire c'est prendre une bonne nuit de repas ou peut-être y mettre un peu de glace mais il n'y a rien de dramatique. » Ouais, je m’y attendais à celle-là. Mais j’avais plus d’un tour dans ma poche. « Oui mais quand je bouge ça me fait mal ! Comment je vais faire pour aller prendre des glaçons ? Et pour aller me coucher ? Je ne vais pas pouvoir marcher tout seul. » Et toc. Le pire, c’est que c’était vrai. Ma cheville me faisait mal à chaque mouvement, même petit, que je pouvais faire. Elle était peut-être trop têtue pour accepter cela, je n’en savais rien, mais en tout cas, c’était injuste. J’étais certaine qu’elle ne réagissait pas de cette manière avec les autres clients. « Pourquoi tu refuses tant de me soigner ? Je n’ai rien fait de mal pourtant. » Non mais c’est vrai à la fin ! Je ne lui demandais pas tant pourtant. Enfin bon, elle était compliquée, et je devais faire avec.

Un vrai combat de lutte s’engagea entre nous deux. C’était argument sur argument. Et j’avoue que ce jeu m’amusait assez. D’ailleurs, elle n’allait pas tarder à surenchérir. « Et pour ce qui est de laisser un blessé tout seul, tu peux te débrouiller. Qui plus est, j'avais envie de passer une soirée tranquille ce soir en regardant un bon film et non pas devoir jouer la baby-sitter. » Je soupirai. Non, je ne pouvais pas me débrouiller, justement. « Mais je ne peux pas bouger ! Ça me fait trop mal ! » J’essayais de lui faire passer le message, mais elle ne semblait ne pas vouloir comprendre. Oui, elle avait visiblement quelque chose contre moi. Mais quoi ? Je la regardais. J’avais vraiment envie qu’elle reste. « On a plein de DVD ici. ET un home cinéma. » Que pouvait-elle dire face à ça ? Nous avions tout ce qu’elle pouvait désirer ici. Alors pourquoi résister ? Je pouvais tout lui donner. On ne manquait de rien ici. Je lui donnais une occasion d’en profiter. Et, pour une fois, je remerciais mon père d’avoir acheté toutes ces choses-là. Sans doute que ça allait marcher, que savais-je ? En tout cas, je l’espérais vraiment.


Dernière édition par Jay Walker le Lun 29 Aoû - 11:53, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptySam 27 Aoû - 18:42

Jay Walker, un prénom tout simple pour un adolescent rempli de malice. La belle demoiselle ne comprenait toujours pas pourquoi elle se trouvait ici où plutôt comment elle avait pu être assez stupide pour croire qu’en entrant dans l’antre de la belle, elle en ressortirait immédiatement. Oui, à cet instant, sa gentillesse la perdait grandement et tout cela à cause d’un gamin sans doute encore pré pubère. La belle dans un acte de bonté avait décidé de le ramener chez lui, de l’aider à s’installer sur un fauteuil parce qu’il était tombé de son skate. Jamais, il n’aurait pensé qu’il essaierait de la garder près de lui. La belle n’en avait pas envie toutefois, elle ne travaillait pas ce soir et ne pouvait donc en aucun cas sortir cette excuse et de toute manière, elle ne mentirait jamais même pour se défaire d’un gamin difficile. Qui plus est, chaque fois que le jeune homme ouvrait la bouche, il créait un trouble en elle. Nullement celui qu’on ressent quand on est amoureuse plutôt celui de se demander si elle se montrait aussi sèche que cela pour les bonnes raisons. Oui, il y avait quelque chose chez ce garçon qui lui disait de s’en méfier contre la peste, de ne point l’approcher et surtout de fuir immédiatement. Toutefois, elle ne pouvait laisser quelqu’un en danger tout simplement parce qu’elle ne pouvait le supporter. Elle fit donc de grands efforts pour se montrer un tant soit peu professionnel. Elle examina donc un peu sa cheville avant de lui dire qu’elle n’avait rien de grave. Au maximum une minuscule foulure toutefois rien n’était cassé et dès demain matin, il gambaderait à nouveau dans tout Arrowsic tout en essayant de faire le malin et prouver au monde entier qu’il est le seul, l’unique, le grand Jay Walker qui peut faire ce qu’il veut avec qui il voulait. Malheureusement ce diagnostic rapide ne semblait nullement convenir à cet homme qui n’aimait nullement entendre un non. Pendant un moment, la demoiselle laissa vagabonder ses pensées sur la vie qu’avait dû avoir ce jeune homme. Il avait toujours eu l’argent, peut-être trop facilement et cela le rendait bien trop arrogant du point de vue de Robyn en tout cas. D’un autre côté, il y avait chez lui quelque chose de bien : sa ténacité. Malheureusement, cette dernière était totalement au désavantage de la belle demoiselle qui ne savait comment s’en aller sans passer pour une méchante. Jay réussit à la convaincre de vérifier une nouvelle fois sa cheville ce dont elle n’avait aucune envie. Comme d’habitude, elle se pencha, sans imaginer une seule seconde que ce geste dévoilerait une certaine vue sur son postérieur. Non, Robyn pensait bien trop gentiment pour voir ce genre de choses et sans doute réagir d’une telle manière. Elle regarda attentivement la cheville du jeune homme et remarqua immédiatement qu’il n’y avait rien de grave. Comme toute infirmière, elle donna ses recommandations espérant que cela suffirais au jeune homme même si elle en doutait grandement. Elle ne le connaissait pas vraiment mais ce qu’elle avait vu de lui ne lui plaisait gère. Elle voulait fuir le plus loin possible avant de tomber dans un plan totalement mauvais pour elle. « Oui mais quand je bouge ça me fait mal ! Comment je vais faire pour aller prendre des glaçons ? Et pour aller me coucher ? Je ne vais pas pouvoir marcher tout seul. » Le jeune homme avait du répondant ce qui n’aidait en aucun cas la demoiselle. Robyn soupira un grand coup tout en se demandant bien ce qu’elle allait faire. En réalité la demoiselle ne savait nullement ce qu’elle allait pouvoir dire pour se sortir de ce pétrin et surtout revoir l’air extérieur. Jay était vraiment un garçon intelligent même s’il se conduisait comme le pire des méchants de toute la terre, il arrivait tout de même à son but et cela énervait grandement la pauvre demoiselle. « Pourquoi tu refuses tant de me soigner ? Je n’ai rien fait de mal pourtant. » Ce fut le coup de grâce ou peut-être celui du retournement de cerveaux. Est-ce qu’elle était méchante à ce point ? Elle doutait de plus en plus d’elle et cela ne faisait que l’énerver davantage. La belle poussa alors un long soupire, doutant de plus en plus de sortir avant un bon moment. Elle allait devoir l’aider du moins un tout petit peu, dès qu’il aurait ses glaçons, elle n’attendrait pas une seule seconde avant de s’en aller d’ici. « Je ne refuse pas de te soigner, je ne peux rien faire de plus… » Elle marqua une légère pause, toujours devant lui avant de continuer ses propos de sa voix douce et calme. « Je veux bien aller te chercher des glaçons et t’aider à te mettre dans ton lit mais après, je m’en vais et j’aurais fait tout ce que je devais faire. Après un petit dodo et tu iras beaucoup mieux. Bon où sont les glaçons Jay ? » La donzelle venait de faire un immense effort sur elle-même et espérait que le jeune homme le remarquerait et la laisserait partit juste après. Malheureusement, elle en doutait beaucoup et cherchait de plus en plus d’excuses pour s’en aller le plus vite possible d’ici même si cela lui semblait presque impossible. « Mais je ne peux pas bouger ! Ça me fait trop mal ! » Que pouvait-elle réponse face à cela ? Aucune idée mais une chose était sûre, cela n’allait pas lui plaire. « Je te promets que demain, tu n’auras plus mal, pour le moment tu ne peux qu’attendre. Il n’existe pas de médicaments miracles pour enlever les douleurs. » La belle essayait tant bien que mal d’aider quelqu’un qu’elle n’appréciait pas particulièrement et chaque fois qu’elle faisait tomber l’une de ses défenses, elle se sentait plus faible. Et alors qu’elle pensait avoir atteint son maximum, il lui envoya son coup de grâce « On a plein de DVD ici. ET un home cinéma. » Elle ne s’attendait nullement à cela et elle ne savait vraiment pas comment réagir. Est-ce qu’en acceptant ce film, elle serait enfin débarrassée de lui ? Aucune idée en tout cas, il ne semblait nullement décider à la voir partir et peut-être que quelques heures de films changerait la donne. « Je reste, le temps du film et de te mettre au lit. » Elle était claire et concise et très dégoutée de lui en avoir céder autant.
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Pour une raison qui m’échappait complètement, je ne pouvais pas m’empêcher de draguer les femmes, qu’importe leur âge, qu’importe leur mien. C’était comme une chose indispensable, pour ma santé. Quand je n’étais pas accompagné d’une jolie fille, je me sentais incroyablement seul et inutile. C’était peut-être la peur d’être seul, qui faisait que je passais mon temps à coucher à droite à gauche. Et je m’y donnais à cœur joie. Ce soir-là, ce n’était pas évident. Ce n’était pas facile. Et c’est ce qui me plaisait. Le jeu. Le danger. La tentation. Tout ce qui était interdit. J’avais très envie de lier mon corps au sien, et pouvoir regarder ses magnifiques formes toute la nuit. Malheureusement, tout ce que me laissait transparaitre Robyn pour le moment, c’était de la méchanceté, et beaucoup d’entêtement. Je ne pensais pas que ça serait aussi difficile. En temps normal, je n’avais qu’à esquisser un beau sourire et prononcer quelques douces paroles pour passer une bonne soirée. Mais là, c’était différent. Robyn était une femme. Une femme qui savait ce qu’elle voulait. En l’occurrence, elle ne voulait pas de moi. Je l’avais parfaitement compris. Cependant, je n’allais pas laisser tomber. Pas aussi facilement. La partie ne faisait que commencer.

Je ne savais pas si elle prenait un malin plaisir à me rembarrer, mais j’avais l’impression qu’elle adorait ça. Enfin, je ne savais pas trop comment réagir avec Robyn, elle était si compliquée et têtue. « Je ne refuse pas de te soigner, je ne peux rien faire de plus… » Je me tus. Était-ce de la mauvaise foi que je voyais là ? Ça y ressemblait beaucoup, en tout cas. Je ne savais pas ce que je lui avais fait, mais elle devait être drôlement remontée pour ne pas vouloir m’aider, même juste un peu. « Je te promets que demain, tu n’auras plus mal, pour le moment tu ne peux qu’attendre. Il n’existe pas de médicaments miracles pour enlever les douleurs. » Je fronçais les sourcils. Était-elle vraiment une infirmière ? J’avais l’impression qu’elle avait laissé son boulot de côté, ce soir-là, laissant place à sa mauvaise humeur et son entêtement, ce qui n’était pas des plus joyeux. Mais bon, j’aurais accepté n’importe quoi pour un corps comme celui-là. J’allais m’apprêter à renchérir encore sur une absurdité, quand elle me dit : « Je reste, le temps du film et de te mettre au lit. » Eurêka ! Eh bien, ce n’était pas trop tôt ! Un léger sourire s’afficha sur mes lèvres. C’était déjà un point de remporté. « D’accord. » dis-je alors.

Je réfléchissais alors. Elle avait fait un pas vers moi. Il fallait que je trouve quelque chose pour qu’elle reste. Au fond, je savais qu’elle n’allait pas rester que le temps du film. En tout cas, j’allais tout pour qu’elle reste plus longtemps qu’elle ne le souhaitait. « Tu veux regarder quoi ? » lui demandais-je, indifférent. A vrai dire, le film ne m’intéressait pas. C’était Robyn qui m’intéressait, plus que tout. « Tu as faim ? Il a quelques trucs dans la cuisine, tu peux aller te servir si tu veux. » J’essayais d’être le plus poli possible. Je savais qu’en l’agressant et en étant prétentieux, cela ne mènerait à rien. Il fallait que je me montre patient. C’était ce que j’essayais de faire, du mieux possible. Je la regardais alors, attendant une réponse de sa part. Et je ne pus m’empêcher de remarquer, à nouveau, qu’elle était vraiment belle. Ses formes divines provoquaient des spasmes dans toutes les parcelles de mon corps.
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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyMer 7 Sep - 18:50

Jay Walker était le genre de garçons qui pensait que chaque femme parcourant cette terre était à son gout ou du moins méritait un peu de son attention. Plus elle était canon, plus il s’accrochait et vu que Robyn était loin d’être un thon, l’adolescent semblait ne pas vouloir lâcher le morceau. Dans la tête de la demoiselle, cette attitude était très mal perçue, jamais de sa vie elle ne s’était faite draguée par un gosse de 16 ans avant bien entendu l’apparition de ce cher brunet qui n’arrêtait pas de trouver des excuses pour l’avoir près de lui. Oui, elle le détestait, c’est comme si le corps de l’adossent était un répulsif pour elle. De ses yeux, elle pouvait voir qu’il n’était pas vraiment moche mais chaque fois qu’elle se trouvait près de lui, tout son être lui demandant de partir, elle ne se trouvait pas bien en sa compagnie et sentait que cette situation ne changerait pas de sitôt. Le pire la dedans c’est que malgré son dégout, elle avait laissé son bon cœur parler. Oui Robyn l’avait raccompagné chez lui tout en se doutant que cette manœuvre lui attirerait tout un tas d’ennuis et surtout de grandes difficultés à se débarrasser de lui. La belle blonde en payait d’ailleurs à l’instant même le prix tandis que le jeune homme se faisait passer pour l’homme le plus malheureux de la terre et surtout le plus blessé. Ayant l’habitude de voir de nombreux blessés, la demoiselle ne doutait nullement de la non-importance de la blessure du jeune homme. Oui, elle n’exerçait son métier que depuis quelques années pourtant, elles connaissaient déjà certaines choses et la cheville du jeune homme n’avait pas l’air d’être dans le pire de tous les états. Cette réponse ne semblait malheureusement pas plaire au jeune homme qui paraissait vouloir qu’elle le soigne d’une maladie qu’il n’avait point. Malheureusement aussi gentille que pouvait l’être la demoiselle, elle possédait certaines limites dont celle de ne pas se laisser faire par un gamin de seize ans qu’elle n’arrivait pas à supporter. Voilà qui était bien son plus gros problème, la belle se montrait assez méchante dans ses propos ou plutôt beaucoup moins gentille qu’à son habitude. Ce qui l’avait perturbée encore plus c’est que le jeune homme l’avait remarqué s’en servant d’une arme contre elle et surtout la faisant de plus en plus doué de ses capacités de jugements. Est-ce qu’elle voulait qu’il n’ait rien de grave au qu’au contrairement, elle avait bien jugé l’ampleur de ses blessures. Ce fut donc pour ne pas agir de la mauvaise manière, qu’elle vérifia, une fois de plus qu’il n’avait pas grand-chose avant de lui dire qu’elle allait s’en aller. Malheureusement, le petit homme arriva à ses fins la faisant rester en sa compagnie ce qui ne plaisait pas vraiment à la demoiselle et cela, elle le fit quelque peu passer. Toutefois, elle émit des conditions. La belle ne resterait que le temps d’un film et cela n’était en aucun cas négociable. Elle ne voulait pas vraiment s’arrêter ici et surtout pendant une durée trop longue. Oui la donzelle tenait à sa liberté ou au moins à ne pas se retrouver enfermer dans la même pièce que Jay durant la fin de la nuit. Partir était donc la seule et unique option malheureusement, elle devait prendre son mal en patiente et jouer à l’infirmière à domicile jusqu’à ce qu’elle puisse enfin s’en aller. « D’accord. » Ce n’était qu’un petit mot mais la douce n’avait nullement apprécié le sourire qui l’accompagnait et elle essayait de ne pas trop le faire remarquer. « Tu veux regarder quoi ? » Sans doute s’attendait-il à un film d’amour, quelque chose dans le même genre. Toutefois, la belle demoiselle n’était nullement du genre à pleurer devant un film. Non, la belle n’aimait pas les belles histoires d’amour à l’eau de rose, pour elle, il n’y avait rien de pire et elle n’allait pas se gêner pour choisir un film qui lui paraitrait agréable. Elle trouvait d’ailleurs sympathique que le jeune homme l’ait laissée choisir ce qu’elle avait envie de voir et cela la poussa à laisser tomber quelques-unes de ses barrières ce qui était une avancée non négligeable. « Tu peux choisir du moment que tu prends un film d’horreur remplis de sang et où l’on pourra se moquer d’une petite blonde se faisant découper en morceaux. » Cette réponse allait sans doute surprendre Jay puisque la belle dégageait une attitude très douce et l’était en même temps, la donzelle adorait se déchainer devant un bon film d’horreur. Oui, la belle était remplie de contrairement et cela lui plaisait assez. Elle ne changerait sa personne pour rien au monde. « Tu as faim ? Il a quelques trucs dans la cuisine, tu peux aller te servir si tu veux. » Elle voyait que l’adolescent faisaient des efforts et cela lui plaisait assez et la faisait se montrer un peu moins désagréable envers lui ce qui allait s’en doute lui faire une joie folle. « Merci beaucoup, je pense que je vais aller me chercher un petit quelque chose et en profiter pour te ramener des glaçons pour ta cheville. Et sinon, voudrais-tu quelque chose à manger. » La belle s’en alla donc ensuite dans la cuisine, une pièce comme elle en avait rarement vue et la belle était persuadée qu’elle trouverait son bonheur dans cette pièce tellement remplie et qui semblait aussi des plus agréable. La belle commença par chercher dans les armoires et y pris un paquet de chips avant de trouver, au centre de la cuisine, un pat de brownies. Si la belle avait bien un péché mignon, c’était bien le chocolat. Elle sortit les glaçons avant de se prendre une petite part de gâteau qu’elle avala avant même de sortir de la pièce. Elle revint donc quelques minutes plus tard, les bras chargés. Elle déposa sur la table, une bouteille d’eau, les glaçons qu’elle avait entreposé dans un essuie afin qu’elle puisse faire un bandage à la jambe du jeune homme. Elle y mit aussi la nourriture et surtout le très beau cake. Rapidement, elle posa le bandage improvisé sur la jambe de Jay avant de lui sourire. Pourquoi est-ce qu’elle agissait de la sorte. « Allez, on se met ce film. » Elle continua de se montrer joyeuse avant de se servir une seconde part de gâteaux qu’elle trouvait tellement délicieux et peu de temps après, elle ne put s’empêcher de le faire remarquer à son ami. « Qu’est-ce qu’il est bon ce gâteau. Faudra que tu me donne la recette mon petit Jay Jay. » Elle lui fit alors un câlin et la belle ne comprenait vraiment point ce qui la poussait à agir de la sorte, une chose était sûre, cette soirée serait loin d’être normale.
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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptySam 17 Sep - 15:54

Au moins, elle n’était pas partie. Et ça, c’était déjà un bon point pour moi. Je l’avais fait faiblir, un peu, et ça m’emplissait de joie. La soirée ne faisait que commencer, c’était certain. Toujours les jambes allongées sur le canapé, je regardais Robyn qui semblait toujours autant se méfier de moi. Qu’importe, elle pouvait penser ce qu’elle voulait de moi, je m’en fichais. L’avis des autres n’avait jamais compté à mes yeux. Jamais. « Tu peux choisir du moment que tu prends un film d’horreur remplis de sang et où l’on pourra se moquer d’une petite blonde se faisant découper en morceaux. » J’haussais les sourcils. Elle semblait très sûre d’elle. C’est vrai que c’était étonnant de voir une femme aimer ce genre de films, mais bon, si c’est ce qu’elle voulait voir, alors soit. Cela ne me dérangeait pas, de toute façon. D’un ton moqueur, je dis : « J’espère que tu n’auras pas trop peur. » Je lui réprimandais un sourire. J’aimais taquiner les gens, j’aimais les chercher. Cela m’amusait même beaucoup. « Merci beaucoup, je pense que je vais aller me chercher un petit quelque chose et en profiter pour te ramener des glaçons pour ta cheville. Et sinon, voudrais-tu quelque chose à manger. » J’esquissais alors un sourire. Robyn semblait plus sympathique, plus agréable, plus vraie. Je me demandais alors si elle n’avait pas fait exprès d’être aussi froide et méchante au début. Étais-je si effrayant que ça ? Étais-je si prévisible ? Sans doute. Peut-être. En tout cas, je préférais cette Robyn-là. Et puis, je commençais à me dire qu’elle commençait à m’apprécier, elle aussi. C’était sans doute difficile à croire. D’apprécier Jay Walker. Mais je l’espérais, au fond de moi. Ou peut-être avait-elle pitié ? De toute façon, elle était là, devant moi, et c’était la seule chose qui comptait. Sa présence. « D’accord, merci. Je veux bien quelque chose à manger ouais, prends ce que tu trouves. » dis-je alors, avant qu’elle parte dans la cuisine. Je regardais ma cheville. Elle me piquait toujours. Je soupirais. J’étais vraiment idiot. Comment avais-je pu tomber aussi facilement ? Mais bon, cette chute m’avait permis de faire venir Robyn ici, alors c’était plus que satisfaisant. Je pouvais bien faire abstraction de la douleur, juste le temps d’une soirée. Juste le temps de passer une soirée avec Robyn. Je regardais autour de moi. Les DVD se trouvaient à l’autre bout de la salle, et je ne pouvais pas bouger. Agacé, je regardais autour de moi, comme pour trouver une solution. Mais il n’y en avait pas. Alors j’attendais, cloitré sur le canapé.

Finalement, Robyn revint avec de la nourriture et des glaçons. Elle passa un bandage autour de ma cheville. Je sentis un frisson me parcourir, et une grimace apparut sur mon visage. « C’est un peu froid. » dis-je, juste pour me faire remarquer plus que pour me plaindre. Je jetais un coup d’œil à la table. Au moins, on ne risquait pas de manquer de nourriture. Amusé, je dis : « Et bah, tu sembles avoir faim ! » Je jetais ensuite un coup d’œil à la table. Chips, bière, biscuits, pop corn, il y avait de tout. Assez pour nourrir plusieurs habitants d’Arrowsic, d’ailleurs. Je me servis de la seule bouteille de bière sur la table, avant d’en boire une gorgée. Mon regard se posa sur un cake au chocolat entamé. Je fronçais les sourcils. Ce gâteau, il était rempli de drogue ! Mon père était friand de ce truc, et je n’en mangeais jamais, tout simplement parce que je n’étais pas très chocolat, ce qui ne semblait pas être le cas de Robyn. Je regardais Robyn, furtivement. Visiblement, elle semblait déjà bien joyeuse. Elle prit alors une deuxième part, et je ne dis rien. Je ne dis rien, parce que j’étais curieux de la voir dans un état second. J’étais curieux de voir ce dont elle était capable, sous les effets de la drogue. C’était sans doute idiot, mais je m’en fichais. C’était trop amusant à regarder. « Allez, on se met ce film. » dit-elle, tout en souriant. C’était fou à quel point ce gâteau prenait vite effet. « Ouais. Vas-y, tu peux prendre un DVD dans les tiroirs à côté de la télévision. Je ne peux pas bouger, je te rappelle. » Elle n’avait plus tellement l’air de se préoccuper de mon état. Elle semblait être, ailleurs, dans un autre monde. Et cela m’amusait beaucoup. « Qu’est-ce qu’il est bon ce gâteau. Faudra que tu me donne la recette mon petit Jay Jay. » Son corps vint alors s’approcher du mien pour le serrer fort. Sa peau était douce, et elle sentait bon. La soirée s’annonçait vraiment très divertissante. « Tout ce que tu voudras ma belle. » dis-je, avec un léger sourire aux lèvres. Finalement, on alluma la télévision. « Tu n’as pas trop chaud ? » lui demandais-je, alors que des bandes annonces défilaient sous nos yeux.
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MessageSujet: Re: « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay.   « le seul moyen de se délivrer d'une tentation, c'est d'y céder. » robyn&jay. EmptyLun 31 Oct - 15:14

Robyn était restée, peut-être pas pour son plus grand bonheur, elle avait toutefois pris cette décision et ne pouvait donc franchir le seuil de la porte des Walker. Quelques heures, c’est le temps maximum qu’elle passerait ici. Oui, la demoiselle avait accepté de voir un film en sa compagnie et même si elle doutait encore énormément des intentions du jeune homme, elle ne pouvait s’empêcher d’apprécier le fait de voir un bon film d’horreur. C’est d’ailleurs le genre de film qu’elle lui demanda. En effet, les comédies romantiques, ce n’avait jamais été son truc, le sang, le gore, tout ce qui vous réveille en pleine nuit, voilà ce qu’elle appréciait plus que tout. Cette réponse parut surprendre énormément Jay et cela fit sourire un peu la tendre demoiselle. Elle aimait surprendre, sortir des lignes toutes tracées pour voir les sentiers battus. Oui, elle voulait voir un film d’horreur et personne ne pourra l’en empêcher. Et puis, elle avait aussi très envie de voir l’adolescent quelque peu mort de trouille tandis qu’elle reproduisait les bruits étranges voir effrayant tout droit sorti du film, oui, cette soirée serait sans doute agréable même si elle ne serait jamais parfaite. « J’espère que tu n’auras pas trop peur. » Utilisant un ton moqueur, la belle se contenta d’un sourire quelque peu méchant vers la fin avant de plonger ses prunelles dans les siennes dans un certain air de défi. Au fond cela la faisait rire que quelqu’un puisse même penser qu’elle soit effrayée par un film d’horreur. C’était pour elle aussi évidant que le fait qu’elle soit une fille. S’approchant un peu de lui, elle lui glissa doucement dans l’oreille sur un ton plein de défis. « Compte sur moi pour ne pas sursauter une seule fois. J’espère au moins que tu ne crieras pas comme une fillette. » Elle s’éloigna ensuite tout en sachant qu’elle venait, de façon totalement implicite de faire une sorte de paris avec elle sur la personne qui craquerait en premier. Bizarrement, elle était presque sûre de le gagner. Commençant à avoir faim et sachant pertinemment que jamais au grand jamais elle ne pourrait regarder un film sans beaucoup de nourriture et de boissons, elle se décida à proposer d’aller chercher à manger et en même temps des glaçons pour la cheville de Jay. Il fallait tout de même ben qu’elle le soigne et puis, comme d’habitude, la demoiselle était assez gourmande. Qui plus est et même si elle n’aimait pas se balader dans la maison d’inconnus, elle ne pouvait point demander au jeune homme de se lever vu l’état dans lequel il se trouvait soit disant. Enfin, parler de nourriture avait tout de même adouci la jolie blondinette qui paraissait moins sur la défensive, peut-être parce qu’elle se sentait plus à l’aise. Toutefois, elle ne faisait pas encore confiance à Jay et restait tout de même sur ses gardes. « D’accord, merci. Je veux bien quelque chose à manger ouais, prends ce que tu trouves. » Tout en l’écoutant, la demoiselle se dirigea dans la cuisine, ne prenant pas la peine de réponde et puis, la belle commençait à avoir faim. Bien vite la belle pris donc la direction de la cuisine qu’elle dévalisa assez bien. Oui, elle était gourmande et si cela ne plaisait pas, elle s’en moquait totalement, jamais au grand jamais elle ne changerait sa façon de faire, pour quelqu’un d’autre. Revenant quelques instants plus tard, la demoiselle déposa rapidement tout ce qu’elle avait dans ses bras sur la table avant de mettre le bandage glacé autour de la cheville de ce très cher Walker. Pour la première fois de la soirée, la belle l’avait fait de bon cœur. En effet, depuis qu’elle avait mangé un petit bout de brownies, elle se sentait d’humeur beaucoup plus gentille. « C’est un peu froid. » Se montrant un peu compatissante, elle lui sourit avant de parler d’une fois douce. « Ne t’inquiètes pas, ça va te faire du bien. » Oui, la belle se comportait de façon assez spéciale, tellement différente du début de la conversation. « Et bah, tu sembles avoir faim ! » La belle éclata alors de rire, trouvant la remarque de Jay totalement hilarante. C’est vrai qu’elle s’était quelque peu lâchée mais c’était sans doute le but de la soirée, s’amuser tout en regardant un bon film et elle allait donc tout faire pour que ça soit le cas. Elle s’approcha une fois de plus de Jay avant de lui lancer sous un regard charmeur sans qu’elle ne le veuille « J’ai toujours très faim Jay. » Elle se mit ensuite à rire avant de prendre une deuxième part de gâteau qu’elle avala aussi rapidement que la première. Robyn proposa ensuite de mettre un film parce qu’elle voulait voir du sang, avait envie de s’amuser tout simplement. « Ouais. Vas-y, tu peux prendre un DVD dans les tiroirs à côté de la télévision. Je ne peux pas bouger, je te rappelle. » Elle se mit à sourire avant de se lever pour fouiller dans les tiroirs à la recherche d’un Dvd. Cela ne prit pas très longtemps, en effet, la belle savait ce qu’elle voulait et ne mit pas longtemps avant de mettre la colline à des yeux dans le lecteur de Dvd. Elle se retourna alors, sans montrer la boite du film à Jay et le regardait tout en souriant. Dans son état un peu second, elle lui demanda même la recette du gâteau pour en refaire encore et encire. A peine eut-elle finie de parler qu’elle s’installa dans le fauteuil tout en se collant à Jay. Elle ne savait vraiment pas pourquoi elle agissait de la sorte, toutefois, elle n’était sans doute pas prête d’arrêter. « Tout ce que tu voudras ma belle. » Toujours en souriant, et trouvant Jay tellement agréable, elle lui fit un petit bisou sur la joue avant d’ajouter d’une voix totalement heureuse. « Tu es un amour petit Jay mais tu sais que c’est dangereux de dire aux gens qu’ils peuvent avoir de toi tout ce qu’ils veulent. » La belle marqua une pause tandis qu’une moue assez taquine pris possession sur son visage. « Je pourrais par exemple dire que j’ai envie de te voir faire le tour du pâté de maison tout nu. » Elle se mit à rire en l’imaginant de la sorte. Oui, il aurait été beau, parfait, tellement stupide qu’elle aurait sans doute rit comme une fille. D’où lui venait cette idée ? Elle n’en savait rien, elle était simplement persuadée que dans cette position, le jeune homme serait tordant de rire et qu’elle passerait un bon moment. « Dommage que tu ne puisses pas bouger. » Elle fit une moue un peu peinée avant de continuer à se coller tout contre lui, comme si elle ne savait pas faire autre chose. Quelques minutes plus tard, ils allumèrent la télévision afin de regarder le dvd. La belle attendait avec impatience que le film commence pour qu’elle puisse entendre Jay crier, oui, même dans un état étrange, elle ne pouvait s’empêcher de vouloir l’entendre cirer. « Tu n’as pas trop chaud ? » La belle se retourna vers lui, lâchant les bandes annonces du regard. Pour le moment, elle se sentait à l’aise, avec son pull, peut-être que plus tard, cela serait différent, ce n’était toutefois pas le cas pour l’instant. « Non, j’ai juste bon, enfin peut-être que tantôt ça sera différent. » Elle le regarda droit dans les yeux tout en cherchant ce qu’il avait fans la tête. Oui, elle voulait comprendre ce qui pouvait bien se passer dans la tête du garçon qu’elle avait juste à côté d’elle. « Et toi, tu as trop chaud ou trop froid parce que je peux toujours t’aider. » Elle lui souriait encore, ne comprenant pas vraiment que ses propos pouvaient être remplis de sous-entendu qu’elle n’avait pas vraiment cherché. Elle pensait aider en augmentant ou diminuant le chauffage, pas autre chose. Le film allait bientôt commencer et la belle se servit encore une autre part de brownie qu’elle mangerait tout doucement. La soirée ne faisait que commencer mais elle promettait d’être exceptionnelle.
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« Compte sur moi pour ne pas sursauter une seule fois. J’espère au moins que tu ne crieras pas comme une fillette. » « Tu me prends pour qui ? » Robyn avait quelque chose de spécial. Elle avait une originalité qui la démarquait des autres filles. Elle avait une personnalité étonnante, et qui attirait particulièrement mon attention. Mais par-dessus tout, elle avait un corps qui provoquait des frissons dans tout mon corps. C’était sans doute ce qui m’intéressait le plus chez elle : sa plastique de rêve. Je ne voyais pratiquement que ça chez elle. Devais-je en être fier ? Peut-être pas, mais c’était bel et bien ce que je pensais au fond de moi. Finalement, cette fille ne représentait pas grand-chose pour moi. Elle n’était qu’une fille. Elle n’était qu’une fille parmi d’autres. Elle n’était qu’une fille qui m’attirait. Une de plus. Une fille avec qui j’allais sûrement passer une bonne soirée. Je l’espérais, en tout cas. « Ne t’inquiètes pas, ça va te faire du bien. » Je grimaçai légèrement. Tout ce que je voyais, c’était que ça me refroidissait la cheville et que la douleur semblait s’accroitre. Ou n’était ce qu’une impression. De toute façon, il fallait bien que je lui fasse confiance. Elle était infirmière après tout. C’était son métier, elle savait ce qu’elle faisait. « J’ai toujours très faim Jay. » Son rire éclata dans toute la pièce avec un son agréable. Elle pimentait ma soirée. Elle mettait de la joie et de la bonne humeur dans cette salle trop morbide à mon goût. Ses lèvres étaient fascinantes à regarder. Son sourire m’apaisait le cœur. Sa présence me réconfortait beaucoup. Peut-être un peu trop. Tout son comportement entier avait changé en à peine quelques minutes. C’en était fascinant. Mais ce n’était pas pour me déplaire, loin de là. « Tu es un amour petit Jay mais tu sais que c’est dangereux de dire aux gens qu’ils peuvent avoir de toi tout ce qu’ils veulent. » Intrigué, je la regardai, silencieux, préférant la laisser continuant dans sa lancée. « Je pourrais par exemple dire que j’ai envie de te voir faire le tour du pâté de maison tout nu. » Je ne pus m’empêcher d’un rire léger. D’un air taquin, je lui répondis : « Qu’est-ce qui te fait penser que cela me dérangerait ? » Je pris une bouteille de bière qui se trouvait sur la table basse et l’ouvrit, avant d’en avaler quelques gorgées. La soirée s’annonçait prometteuse. « Dommage que tu ne puisses pas bouger. » J’haussai les épaules. « Une autre fois peut-être. Mais on n’a rien sans rien. » « Non, j’ai juste bon, enfin peut-être que tantôt ça sera différent. » Je la fixais du regard, sans me gêner pour la regarder de haut en bas. Elle était vraiment sublime. Elle était d’une beauté envoutante. Je ne faisais même plus attention au film. Ça n’avait aucune importance, en fait. Mon regard était accroché à Robyn. Elle, et elle seule. « Et toi, tu as trop chaud ou trop froid parce que je peux toujours t’aider. » La tentation était trop forte pour que je puisse la laisser passer sans rien dire. « Bah je veux bien que tu m’enlèves ma veste s’il te plait. » Ce qui était certain, c’était que je préférais nettement cette Robyn aguicheuse et extravertie, que la Robyn froide et distante de tout à l’heure. Et je comptais bien profiter de cet état second dans lequel elle était plongée pour tourner la situation à mon avantage. Elle n’allait pas rester éternellement dans cet état. Mais qu’importe, à présent, elle était ma poupée, ma muse. Mon jouet. Mon jouet à moi. Le temps de quelques heures. « Dis-moi, si je devais te demander de faire quelque chose pour me faire plaisir, tu le ferais, n’est-ce pas ? » Je plongeais mes iris dans les siens, comme pour la convaincre. Je sentais son souffle léger sur ma peau. Que c’était agréable ! Et je restai ainsi quelques minutes, en attendant sa réponse. J’avais envie de jouer. J’avais envie de jouer avec elle.

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