Did we create a modern myth. Did we imagine half of it would happen in a thought from now. Save yourself. The secret is out, to buy the truth and sell a lie. The last mistake before you die. So don't forget to breathe tonight, tonight's the last so say good-bye. The secret is out, Good-bye.

Le mythe c’est cassé dans mes os, je n’ai rien senti même pas l’apocalypse de tes souffles qui criaient en silence. C’est lorsque l’indifférence est apparu dans mon ventre que j’ai su que tout aller s’arrêter. Tu ne m’as pas manquée, il y a ce trou dans ma poitrine et la balle qui a explosée mes poumons vient de ton arme. Tu étais ma famille. La seule que je possédais réellement. Tu m’as vu tombé, tout essayer pour te faire réagir mais tu n’as rien fais. Tu as attendu que je revienne, que je passe la porte et que je te serre contre moi. Tu t’es perdu dans la virtualité du monde, dans tes rêves. Je me suis perdu avec toi. Je suis sauvage, incompréhensible et paradoxale. Tu le savais, depuis le début. « Tout va s'arranger, et je serais toujours là pour toi dans des moments pareils, crois-moi je ne te ferai jamais faux bond. » Tu étais où ? T’était enfermé et je n’ai pas réussis à trouver la clé pour te sortir de cette pièce. De nous il ne reste que des photos, des textes, des moments dans ma mémoire et par-dessus tous ; les entailles de nos mensonges. J’ai été sauvée, je ne sais pas par qu’elle miracle mais on m’a tendu la main. C’était les mots que je venais d’inscrire sur un bout de papier avec mon écriture mal formée. J’aurai voulu pleurer en repensant à mon passé mais les larmes ne sont jamais arrivées. Peut-être que je voulais me blesser, me concentrer sur la douleur. La seule chose de vrai. Une cigarette au bout des lèvres, encore une. Je brûlais se papier. Laissant les cendres de vérité s'échapper dans un empire de poussière. Les notions des heures c’étaient perdu dans le creux de mon abdomen. J’étais allongée sur le sol de mon appartement, je ne ressentais pas la déchirure. Ni la colère qui aurait pu faire couler le vermeille sur le mur de mon lieu de vie. Tout était mort mais pas mon corps.

Anarchie contrôle mes muscles comme un antiseptique, je la bois comme je prends mon café. Je mis quelques vêtements pour recouvrir la surface de ma caquasse creuse. Un t-shirt trop large pour moi ainsi qu’un slim que j’avais jeté à terre. Je fouillais dans mes poches pour retrouver un briquet que j’avais perdu. J’ouvrais les fenêtres ainsi que les volets. La lumière éclatée mes rétines tellement j’étais habituée à vivre dans le noir. Juste parce que j’avais été aveugle. Et puis, je me suis déconnecté du monde en respirant l’air de l’extérieur. Me retrouvant au bord de la mer dans mes songes. J’aurai voulu courir dans l’eau, peu m’importe la violence de la houle. Je n’avais pas peur. Ne pas avoir peur engendre parfois des problèmes. J’avais parfois l’impression de ne pas être réellement humaine, c’est dangereux de se croire immortelle. Sa pousse parfois à réaliser des choses dites stupides, mais je m'en foutais. Un bruit retenti, c’était la porte d’entrer. Rien n’avoir avec les vagues. Je me suis mise à courir rapidement vers la porte et je l’ouvris en doucement.


Coucou toi !

C'était Axelle. Une amie que je m'étais fait en arrivant ici. Je la regardais avec un air de tueuse puis je refermais la porte. Je me mis à rire toute seule car elle avait fait l'un de ses plus beau sourire. Je rouvris la porte en grand. Ma demeure qui n’était absolument pas rangé, des vêtements partout. Je l’invitais à rentrer tout en ramassant les vêtements parsemés sur le chemin.

C'était pour rire. Hiii. Rentre donc dans ma demeure ! Comment vas-tu ?


Axelle était quelqu’un de très renfermé, un peu comme Ash. C’était surement pour cela que je m’entendais bien avec elle. Sa me plaisait de la dévergonder innocemment, quoique avec moi il n’y avait rien d’innocent. Je l’invitais dans la cuisine lui demandant si elle voulait se restaurer ou boire quelque chose. Je fessais cela en gesticulant un peu partout pour nettoyer au passage les objets qui trainaient. Oui, je suis quelqu’un de bordélique.