Sujet: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 4:17
Siobhàn Juliet Driscoll.
« C'est fini. Il est incroyable que je puisse écrire ces huit lettres aussi facilement alors que je suis incapable de les accepter. »
nom : Mon nom de jeune fille est Driscoll. Je le porte à nouveau depuis un an à présent, après le divorce d'avec mon ancien époux, Levi Delmonte. ❉ prénom : Mon premier prénom est Siobhàn, un héritage familial en soi puisque ma grand-mère le portait. Elle est morte un mois avant ma naissance et mes parents ont décidé de m'appeler ainsi pour une sorte d'hommage. Mon second prénom est Juliet, une envie de mon père apparemment. ❉ âge : vingt-neuf printemps et je n'ai jamais autant voulu remonter le temps pour profiter des années passées. ❉ origines : Irlandaise pure souche, venue vivre ici lorsque j'étais encore qu'une gamine. ❉ statut civil : en couple actuellement même si mon coeur est ailleurs. ❉ occupation : architecte à la tête d'une agence au centre ville. ❉ avatar : Anna Hathaway, la magnifique. ❉ crédits : tumblr mon bébé. ❉ scénario : non. ❉
living young and wild and free
t'arrives d'où : de France ❉ pourquoi thub : Pourquoi pas ? Il me fait de l'oeil depuis longtemps. J'ai cédé et c'est mal, très mal. ❉ des avis : Il est magnifique, simple et les couleurs sont vraiment appréciables. ❉ des questions : non, pas vraiment. ❉ > règlement lu : Oui. ❉ > dernier mot : Oh ce soir tu vas prendre, oh tu vas prendre. ❉
Je suis une demoiselle de...non, on ne demande pas l'âge d'une fille. J'habite en france et je préférerais vivre au soleil LOIN. Sinon je fais du rp depuis environs deux ans maintenant. Je suis pas douée pour parler de moi alors je conclurais sur une note simple et directe :
Dernière édition par Siobhàn Driscoll le Ven 10 Fév - 3:45, édité 11 fois
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 4:17
chapitre 1.
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« Driscoll par là ! » Que crie un de mes co-équipiers. Je me retourne gardant le ballon à mes pieds avant de frapper lourdement dedans. Je souris en voyant l’expression de son visage avant de courir vers lui. Ce dernier me repasse le ballon et d’un coup de pied franc et vif, ce dernier valse directement entre les filets du but. Le coup de sifflet final, le match se termine. Toute mon équipe vient vers moi - certains me soulevant dans les airs, d’autres se contentant de me féliciter. Je ne suis pas le genre d’adolescente à aimer me pomponner ou sortir avec les autres filles de mon lycée. Non, moi je préfère rester avec mes amis garçons et jouer au football et autres sports du genre. Depuis toute petite, je suis du genre garçon manqué et ça ne me pose aucun problème. Je l’assume parfaitement et puis c’est ainsi que je me sens bien, c’est tout ce qui compte. « On se refait une partie ? » Que me demande un de mes amis. Je me retourne vers lui souriant en coin avant de gentiment décliner son invitation. Repas de famille oblige. Je prends mon sac le plaçant en bandoulière contre moi. Tournant les talons, je m’avance, écouteurs dans les oreilles avant de me retrouver face à face avec Levi. Mon voisin en réalité, il s’est rapidement mis en tête de sortir avec moi depuis mon arrivée ici. Au début, il ne faisait pas gaffe à moi et quand j’ai commencé à devenir ce qu’on pourrait appeler une fille, il a commencé à vouloir plus. J’ai pas envie de lui accorder ma confiance ou même de sortir avec. Les seules personnes à qui je parle ici et au lycée ce sont mes amis du football, les autres c’est clairement pas l’amour fou. Levi ne cesse de revenir à la charge n’en ayant rien à foutre des nombreux refus qu’il a du supporter. Je me stoppe arquant un sourcil en penchant légèrement ma tête sur le côté. J’ôte un écouteur le laissant retomber contre le haut de ma poitrine avant de la regarder. Ce dernier affiche un sourire en coin. « J’allais faire une partie, tu veux te joindre à moi ? ». Hum, à y réfléchir peut-être que…non en fait je n’ai pas envie de rester avec lui pour taper dans le ballon, ça m’intéresse pas. « Pourquoi ça t’intéresse autant de passer du temps avec moi ? T’as envie de réussir à m’avoir pour te vanter d’avoir baisé la fille des deux gays du quartier ? ». Je me montre froide et dure mais depuis que l’homosexualité de mes parents n’est plus un secret pour personne, les gens de mon lycée ont décidé de me rendre la vie infernale. Je n’ai rien contre le fait qu’ils soient gays bien au contraire, mais l’utiliser comme moyen de me blesser c’est tout simplement dégueulasse. Mes parents m’ont appris très jeune que je ne grandirais pas dans une famille comme les autres. Je n’ai jamais vraiment connu ma mère si je puis dire ça. Elle m’a abandonné estimant qu’elle était trop jeune pour élever un enfant et c’est ainsi que mes deux pères ont pu m’adopter. Je ne regrette rien parce que mes parents m’offrent tout l’amour dont j’ai besoin et je ne les remercierais jamais assez pour tout cela. Il me regarde légèrement perplexe avant de reprendre. « Si c’est ce que tu penses t’as vraiment rien compris Driscoll. » Et bien alors c’est ainsi. Les mecs de mon lycée ne s’intéressent qu’à moi pour me foutre dans leurs lits ou pour me se foutre de ma gueule parce que mon père s’occupe de me choisir mes vêtements et j’en passe. Qu’est ce qui me prouve que Levi est différent ? Rien. Sa mère a beau être sympathique avec mes pères, ça ne veut pas dire que je dois tout accepter pour son fils. « Ne me colles plus alors tu seras sympa » Que je dis avant de passer devant lui remettant mon écouteur en place. Je me retourne une dernière fois, remarquant qu’il reste sur place sans bouger. Je devrais peut-être m’excuser mais ce n’est pas mon genre. Je me contente de me casser, il ne mettra pas longtemps çà trouver une remplaçante.
chapitre 2.
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Je suis adossée à ce mur à regarder Levi gueuler et gesticuler dans tous les sens, il est complètement ivre et ça m’énerve. Je ne sais pas pourquoi je suis venue. Peut-être parce qu’il m’a invité et qu’il s’est montré plutôt sympa les derniers temps, surtout quand cette idiote de Casey s’est foutue de moi ouvertement à la dernière fête parce que mes parents sont gays. Il a clairement pris ma défense en m’expliquant que ça ne changeait rien pour lui et que son seul but n’était pas de me foutre dans son lit, parce que je comptais vraiment. Je me suis contentée de sourire en voulant bien lui laisser le bénéfice du doute. Sa mère m’a dit de faire gaffe à ce qu’il ne fasse pas trop de connerie et c’est mal parti. Il s’approche de moi en me souriant posant ses deux mains contre mes joues. « Ce que t’es belle » Qu’il me dit d’une voix enjouée. Je le regarde arquant un sourcil. « Ce que t’es ivre surtout ». Il se met à rire et je finis par prendre sa main pour le faire monter à l’étage, la fête est finie pour lui. Je n’ai pas envie qu’il fasse n’importe quoi, ce n’est pas moi sa mère, ce n’est pas à moi de régler ce genre de trucs mais je le fais parce que sinon ça va mal se terminer. On arrive dans sa chambre et il m’attire contre lui alors que je le défais de son étreinte le forçant à s’assoir. Je commence à déboutonner sa chemise avant de lui ôter la posant contre le rebord de son lit. Il sourit comme un gosse et ça m’énerve. Je soupire. Il prend alors ma main et bizarrement me fixe avec une étrange lucidité malgré les effets de l’alcool. « T’es vraiment pas comme les autres toi » Qu’il me dit sincèrement avant de m’embrasser avec surprise. Je reste statique, ne m’y attendant pas. Une de mes mains se pose contre son épaule pour l’éloigner et finalement je me prends au jeu prolongeant le baiser en me rapprochant de lui. Je crois qu’une part de moi est troublée par lui mais ma fierté et mes craintes m’interdisent de l’avouer. Il remonte ses mains dans ma chevelure auburn avant de se reculer en me fixant – sans rien dire. Ne contrôlant plus rien, je le repousse contre le matelas, arrivant sur lui à califourchon. Je l’observe un quart de seconde à peine avant de plaquer mes lèvres contre les siennes à nouveau, mes mains descendant contre son torse – puis son ventre. Il semble surprit mais se décide à glisser le bout de ses doigts sous mon débardeur. Je frisonne. Ma langue glisse dans sa nuque puis contre sa mâchoire. Mes lèvres capturent les siennes à nouveau et mes mains s’affairent à déboutonner les boutons de son jean. Je suis vierge, c’est ma première fois, c’est foutrement effrayant. « Sio, attends, t’es sûre ? » Qu’il me demande comme pour s’assurer qu’après coup, je ne vais pas le regretter. Je ne sais pas si je suis sûre, ce que je sais c’est que là tout de suite, je ressens vraiment des putains de trucs et je n’ai pas envie de m’arrêter. « Ouais » Que je me contente de souffler contre ses lèvres avant de le débarrasser de mon son pantalon. Il sourit ; basculant sur moi en ôtant les bouts de tissus qui recouvrent mon corps. Je tremble – savoure. Sa bouche descend contre ma poitrine, mon ventre et ses doigts se mettent à caresser lentement mon intimité. Je me crispe en serrant les draps me prenant à apprécier l’instant. Après quelques minutes, il remonte à ma hauteur, replaçant une mèche de ma chevelure avant de progressivement s’immiscer en moi. Je serre les dents ressentant une légère douleur alors qu’il caresse lentement ma joue en m’embrasse le plus tendrement possible. Je passe mes jambes autour de son bassin et il entame une succession de vas et vient. Nos corps s’unissent, nos lèvres se consument ensemble. Je me sens bien, peut-être qu’au fond, il est plus que le voisin un peu chiant.
chapitre 3.
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Les yeux à moitié ouverts, j’observe Levi encore profondément endormi. On dirait un petit bébé et ça me fait doucement sourire. Le temps a fait son chemin dans ma vie. Jai bien avancé, à présent étudiante en architecture. J’ai toujours aimé dessiner, imaginer des choses, des plans de maisons tous plus farfelues les unes que les autres. Après l’avoir entendu me dire qu’il m’aimait, j’ai mis longtemps à saisir la véritable portée de mes sentiments pour lui. On continuait de se voir, de passer du temps ensemble. Et c’est à une soirée que je me suis rendue compte que j’étais amoureuse de lui. Il parlait à cette fille qui était clairement intéressée par lui et ça m’a rendu totalement dingue. A partir de là notre histoire a débuté réellement. Avant lui, les relations amoureuses me faisaient peur, c’est encore le cas un peu mais je me sens réellement en confiance avec lui. Je me mords légèrement ma lèvre inférieure tout en le regardant tendrement, une de mes mains glissant dans ses cheveux alors qu’il bouge quelque peu. Je frotte mon nez contre le sien en souriant avant de frôler ses lèvres. « Hm » Qu’il expire lentement alors que je viens sur lui passant une jambe de part et d’autres des siennes. Je viens loger ma tête dans le creux de sa nuque, m’enivrant de son odeur avant d’y déposer quelques baisers. Je me redresse passant tendrement mon index le long de son torse en souriant. Il ouvre un œil esquissant un sourire avant de passer ses bras en arrière les croisant derrière sa tête. Je penche ma tête sur le côté, mes cheveux retombant contre mes épaules. « Je vais devoir partir à la fac » que je lui dis à contre cœur mes deux mains posées contre son torse alors qu’il finit par passer ses mains dans mon dos pour m’attirer contre lui. Ses lèvres se posent contre les miennes alors qu’il me retourne lentement, une de ses mains remontant contre ma hanche. Je souris contre sa bouche tout en me cambrant légèrement. « Restes avec moi » Qu’il me dit en me regardant avec une espèce de moue enfantine qui me fait encore plus craquer. Je le regarde en caressant tendrement sa joue, mon regard s’ancrant dans le sien. « Je ne peux pas…je dois pas rater ce cours, mon examen de vendredi portera dessus ». Levi commence alors à me chatouiller pensant me faire céder. Je me crispe ne pouvant m’empêcher de rire comme une enfant. Je tente de le contrer mais c’est sans compter sur sa force. « T’as pas le droit arrête ! » Mon cri ne semble pas le retenir puisqu’il continue de me chatouiller avant de m’embrasser avec un peu plus de passion ses mains glissant dans ma nuque. Je me laisse faire remontant une cuisse contre sa hanche. Il s’écarte quelques secondes en se mordant la lèvre. « T’as gagné, je reste » Que je lui dis en souriant en coin alors qu’il colle son front au mien passant son index sur le contour de ma bouche. Je le fixe. J’aime ce genre de moments où on ne se prend pas la tête, le genre d’instant rien qu’à nous qui me fait me sentir mieux encore et me prouver à quel point je peux me sentir bien avec lui. « Sage décision Mademoiselle Driscoll » qu’il me dit un brin taquin avant de me serrer contre lui sa bouche dérapant rapidement dans ma nuque.
chapitre 4.
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Le temps défile et nous file entre les mains. On croit être maître de notre destin, pouvoir contrôler tout ce qui peut survenir au cours de notre existence, mais c’est faux. Les disputes, les cris, les larmes, l’incompréhension ont eu raison de mon couple avec Levi à de maintes reprises. On s’est séparés, on s’est retrouvés, on s’est déchirés à nouveau pour mieux se retrouver. Parfois, j’ai comme l’impression qu’on est attachés l’un à l’autre comme des aimants. Je pensais que les choses changeraient réellement cette fois-ci mais ce n’est pas le cas. Depuis des semaines maintenant, il me cache des choses, sort la carte de la distance et du mystère. J’ai d’abord pensé à une maîtresse mais au fond de moi je sais qu’il ne me tromperait pas. Je suis restée des soirées entières sur le sofa à rejouer dix fois notre histoire en essayant de comprendre où on a merdé, pourquoi il n’est presque plus à la maison, pourquoi il me fuit à mesure que je tente de me rapprocher. J’ai fini par découvrir la vérité, tombant sur des dossiers, sur des choses qu’il tentait de me cacher. Levi s’est mis à baigner dans une putain d’affaire avec la mafia et ça me met foutrement en colère. Je ne comprends même pas comment il a pu en arriver là. Si c’est à cause de sa famille en Italie ou autre chose. J’en sais rien et en fait je m’en fou parce qu’il est clairement impossible qu’il continue ses embrouilles s’il veut continuer avec moi. La mafia, ce n’est pas le genre de truc avec lequel on peut se marrer et croire qu’on pourra échapper, parce que c’est faux. Je l’aime à en crever mais pas au point d’accepter de le voir mourir ou prendre des risques pareils. J’entends la porte de l’appartement s’ouvrir et il arrive dans le salon alors que je suis face à la baie vitrée. Il arrive, posant ses mains contre ma taille en m’embrassant dans la nuque. Je prends une profonde inspiration. Je finis par me retourner en le repoussant alors qu’il me regarde l’air surpris. « Tu comptais me le dire quand ? Il arque un sourcil en ôtant sa veste, la déposant sur le sofa. Il se retourne vers moi à nouveau croisant ses bras contre son torse. « C’est quoi encore le problème ? » Je rêve. Je vais le tuer, le frapper, le torturer pour lui prouver qu’on me prend pour pas une putain d’idiote. Je prends un dossier que je balance littéralement à sa gueule, les feuilles se mettant à voler dans la pièce. Son regard change du tout au tout et il semble faire le rapprochement que je suis au courant. « Sio attends… » Qu’il me dit en faisant un pas vers moi. Je recule. Je passe une main dans ma chevelure pour la ramener en arrière avant de plonger mon regard dans le sien à nouveau. « Je veux pas attendre tes excuses à la con. Alors c’est ça ton petit buisness ? Bosser pour la mafia et tous les truands que tu peux trouver ? Tu te fou vraiment de ma gueule petit con. C’est quoi ton but ? Crever avant trente ans, perdre toute liberté et être totalement soumis au bon vouloir de ces hommes ? » Il tente de s’approcher une nouvelle fois mes mains se plaquent contre son torse et je l’en empêche. Je n’ai pas envie qu’il me touche, qu’il tente de m’amadouer parce que c’est clairement pas le moment. Je ne changerais pas d’avis. « Je te jure Levi, tu vas arrêter tes conneries, parce que c’est eux ou moi. TU M’ENTENDS ? Je t’aime, plus que ma propre vie et crois-moi que pour toi je serais prête à faire beaucoup mais sûrement à accepter de devoir me rendre à la morgue pour identifier ton corps. Tu te mets en danger, tu nous mets tous en danger avec tes conneries » Que je dis les larmes aux yeux, réalisant qu’il aurait pu très bien y passer sans que je n’y comprenne rien à cause de ses secrets. « Tu m’as promis de toujours être là, de pas m’abandonner, de m’aimer comme jamais quelqu’un d'autre saura le faire, alors il est temps de le prouver. Arrêtes ou notre histoire se termine là ce soir même si ça doit me briser. Je ne veux pas te perdre putain » Que je dis en frappant son torse, à bout de nerf et surtout épuisée par tout ça. Levi prend mes poignets en les bloquant avant de me serrer contre lui, ses mains caressant mon dos tendrement. Je ferme les yeux profitant de ce moment de calme. « Je vais arrêter, je te le promets » Qu’il me souffle à l’oreille avant de m’embrasser sur le front. Y a plus qu’à espérer que ce soit vrai.
chapitre 5.
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« T’es magnifique Siobhàn ». Debout devant la glace, vêtue de cette longue robe blanche, je me contente de sourire en fixant mes pères à travers le miroir. Je vais le faire. Je vais me marier et épouser Levi. Notre amour a fini par être plus fort que le reste. Je suis restée foutrement surprise quand il m’a demandé de devenir son épouse parce que fût un temps où je pensais vraiment qu’on finirait par ne pas se retrouver. Je me retourne vers mes parents, sentant l’émotion prendre le dessus. Ma longue chevelure, ondulée pour l’occasion retombe sur mes épaules, quelques fleurs blanches trônant sur les côtés. Je prends une profonde inspiration avant de m’approcher des deux hommes, prenant le bras de chacun d’entre eux. C’était normal pour moi que pour cet événement, les deux soient là pour m’accompagner jusqu’à l’homme qui va devenir mon mari. On sort de la petite loge avant d’arriver dans l’allée principale. « C’est le moment ma puce » Que me souffle l’un de mes pères. Je le vois, là, devant, à quelques mètres de moi, dans son costume, ce sourire radieux sur les lèvres. Je sens mon cœur qui s’accélère. Je cois qu’une part de moi a toujours rêvé du mariage parfait, de la robe de princesse et du reste. Maintenant, ça se réalise et c’est le plus beau jour de ma vie. La musique démarre et on entre dans la chapelle, progressivement. Je sens mon cœur qui s’affole de plus en plus et on finit par se stopper devant l’autel. Mes pères m’embrassent, me serrant contre eux avant de me laisser rejoindre Levi. Ce dernier me prend la main, murmurant à quel point il me trouve magnifique. Je souris, rougissant un peu. Le prête commence à parler, rappelant les fondements du mariage, s’égarant à d’autres affirmations que je n’écoute pas réellement totalement perdue dans le regard bleutée de mon futur mari. Le moment des vœux arrive et c’est moi qui débute. Je respire un grand coup avant de prendre les mains de mon fiancé. « Levi…au début, on ne peut pas dire que les choses avaient bien commencé. Et pourtant, on a fini par accepter que nos chemins se croisent. L’amour a toujours été un truc à part pour moi, ça me faisait peur parce que parfois ça se finit tellement mal…et je n’avais pas envie que ce soit le cas avec toi. Ça n’a pas toujours été simple, on a réussi à se sauver de nombreuses fois et je sais que ça continuera. Je ne peux pas te promettre que tout ira bien, que la vie ne sera qu’un fleuve tranquille, parce que ce n’est pas vrai, parce qu’on ne sait pas ce qui arrivera demain. Mais je te promets d’être là quoiqu’il arrive parce que je t’aime, parce que t’es mon premier amour, celui qui m’a tout fait découvrir et jamais je ne pourrais aimer comme je t’aime. Je n’ai pas peur d’avance, parce que t’es là, que tu représentes tout et que je n’ai plus de plus grande fierté que de devenir madame Delmonte aujourd’hui, devant nos parents, nos familles et amis. Je t’aime Levi, maintenant et à jamais ». Je le regarde les yeux brillants en resserrant de l’étreinte de ses mains. Ses vœux arrivent, ses mots me marquant, me touchant. Je le regarde, la gorge légèrement nouée par les larmes qui voudraient couler –larmes de bonheur évidemment. On finit par sceller cet union en se passant à chacun une alliance soigneusement choisie. Le prêtre termine son discours nous invitant à échanger notre premier baiser de couple marié. Je souris, mordant ma lèvre inférieure avant de m’approcher de lui. Une main se pose contre sa joue, les siennes se posant dans mon dos alors que nos bouches s’unissent dans un baiser doux et fougueux à la fois. Je me sens foutrement bien et c’est le début d’une nouvelle vie.
chapitre 6.
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« T’es en train de te foutre de moi là ? Des mois que tu plains que je voyage trop, qu’on n’arrive pas à se croiser à cause de nos emplois du temps et quand je reviens pour te faire plaisir, c’est toi qui part à une conférence en Europe ? » Que hurle presque mon mari. Je suis adossée à cette table, une main dans ma nuque en le laissant s’énerver – seul. Au début, la vie maritale était belle et comme je l’espérais. Mais encore une fois les tensions sont venues tout gâcher. Mon boulot d’architecte me prend énormément de temps encore plus depuis que j’ai ouvert ma propre société. Je ne peux pas me permettre de foirer vu l’argent investi dedans. Parfois, j’aimerais simplement que Levi s’en rende compte. Son boulot aussi lui prend du temps à tel point que parfois on ne se voit pas durant plusieurs semaines. Ce n’est pas une vie de couple seine et pourtant c’est ainsi qu’on continue de vivre. « Putain mais sous prétexte que toi tu décides de rentrer, je vais devoir tout annuler pour te faire plaisir ? Ca fait des mois que je te dis que j’ai besoin de passer du temps avec toi et tu me répondais à chaque fois que tu devais avancer dans ton boulot. Maintenant c’est mon tour. Je ne vais pas t’attendre continuellement. Ton travail compte et le mien aussi, alors tes remarques, tu te les gardes » Que je lui dis en saisissant mon manteau pour l’enfiler, le taxi pour l’aéroport n’allant pas tarder. Levi fait les cent pas dans le salon, pestant dans sa barbe avant de s’approcher de moi, posant ses deux mains contre mes épaules. « Tu crois qu’on va réussir à se retrouver comme ça ? Je pars, tu pars, je repars et ainsi de suite. On va devoir fait des sacrifices pour y arriver Siobhàn » Qu’il me dit en plongeant son regard dans le mien. Je soupire voyant le taxi arriver devant notre maison. Je passe une main contre sa joue – presque tendrement pour tenter de calmer la nervosité qui semble le pousser à bout ce soir. Je ne sais pas où tout cela va nous mener, ça m’effraye. Même si on se perd plus qu’on s’aime en ce moment, je n’ai pas envie de voir mon mariage voler en éclat. « Peut-être qu’on devrait profiter de mon voyage à Londres pour prendre du recul, mon taxi est là. Je t’aime tu le sais » que je lui dis avant de déposer mes lèvres contre les siennes et de prendre ma valise pour partir en direction du taxi. Le chauffeur m’aide, prenant mes bagages. Je me retourne une dernière fois vers la maison faisait un léger signe de la main à mon mari, quittant la ville.
chapitre 7.
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Assise sur cette chaise dans le bureau de mon médecin, je ne peux m’empêcher de tapoter nerveusement du pied, anxieuse à l’idée des résultats. Je suis fatiguée comme jamais les derniers temps et c’est loin d’être la grande forme. Je pensais au début que c’était à cause de la charge de travail et mes soucis de couple, mais ça continue encore même quand je tente de ralentir le rythme. Mon mariage est sur le point d’exploser, on parle de divorce, les papiers sont même à la maison. On se dit que c’est mieux pour chacun et pourtant au fond, ce n’est pas ce que je veux. La porte du bureau finit par s’ouvrir, mon médecin prenant place en face de moi. « J’ai vos résultats madame Delmonte, vous êtes enceinte… » Qu’il me dit d’abord et mon cœur manque de lâcher. J’ouvre grandement les yeux, abasourdie par cette nouvelle. Un bébé, ce n’est clairement pas ce qu’il me faut en ce moment et pourtant dire que je n’ai jamais pensé à devenir mère serait mentir surtout ces derniers temps. « Mais ce n’est pas tout. Lors de la prise de sang, on n’a remarqué une anomalie sanguine et l’irm que nous avons pratiqué en contrôle a révélé que vous aviez une tumeur au cerveau, de stade deux » Qu’il m’annonce ensuite et là, tout semble s’effondrer autour de moi. Je sens les larmes monter alors que le mot tumeur résonne en moi. Je suis complètement sous le choc et le médecin se lève s’approchant de moi prenant ma main d’abord pour sûrement me rassurer mais ça marche pas. J’ai l’impression de voir ma vie défiler. « Je dois vous dire autre chose, c’est sans doute brusque mais vous devez le savoir. Si vous décidez de mener cette grossesse à terme, aucun traitement ne sera possible pour vous à cause du bébé ». Je relève mon regard vers lui les larmes se mettant à couler le long de mes joues. J’avale difficilement ma salive, ne me rendant même pas compte je crois qu’on vient de m’apprendre la meilleure et la pire nouvelle de toute mon existence. « Vous êtes en train de me dire que je dois choisir entre soigner ma tumeur ou mon bébé ? » Je me lève commençant à devenir nerveuse, faisant les cents pas dans la pièce alors que le médecin s’approche en posant sa main contre mon bras. « Je vous parle des solutions possible mais l’équipe médical sera là pour aiguiller votre choix » Qu’il avance. Je me sens étouffer, je respire plus, j’ai l’impression de crever sur place. Je ramasse mes affaires avant de sortir du bureau courant à travers les couloirs pour arriver dehors. Je sens le vent balayer mon visage et je me mets à crier de toutes mes forces – les larmes continuant de couler. Et je me rends compte que non, ce n’est pas qu’un mauvais rêve.
Deux semaines plus tard.
Je termine de préparer mes affaires. Je vais partir, divorcer et m’éloigner de Levi. J’ai pris ma décision. Je garderais cet enfant mais loin de mon mari. Je ne veux pas lui imposer de me voir malade, de me voir souffrir durant cette grossesse et d’au final risquer de me perdre moi et l’enfant. Je n’ai pas mis longtemps à hésiter. Je vais sans doute mourir avec cette tumeur et j’aimerais avoir la chance d’être mère avant et de pouvoir profiter de mon enfant. Seuls mes pères le savent et ils ont promis de garder le secret. Je descends au salon, Levi est assis à la table, le regard baissé. On a réussi à se persuader mutuellement que tout ceci est mieux pour nous. « Je vais y aller, mon père viendra récupérer le reste de mes affaires ». Mon futur ex-mari se lève en s’approchant de moi. Je lui offre une dernière accolade remplie de tendresse, déposant pour l’ultime fois mes lèvres contre les siennes. « Fait attention à toi » Que je lui dis en tentant de sourire pour masquer la douleur qui me consume. Je quitte la maison où on a vécu toutes ces années, laissant derrière moi, l’unique amour de ma vie.
chapitre 8.
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« Il est vraiment magnifique Siobhàn » Que me souffle Josh en me ramenant mon fils dans mes bras, emmitouflé dans un petit drap pour éviter qu’il prenne froid. J’ai réussi. Je l’ai mis au monde. Josh était là évidemment. C’est un homme qui travaillait avec moi depuis longtemps et qui n’avait jamais caché son désir de sortir avec moi. J’étais mariée à l’époque et incapable de tromper Levi. Après mon départ, suite à l’annonce de ma maladie, je suis sortie un soir dans un bar, dans l’optique de me changer les idées et de me prouver que je n’étais plus si amoureuse que ça de Levi. J’ai couché avec lui un soir et l’engrenage a commencé. Il voulait une histoire sérieuse et moi j’étais enceinte d’un autre homme et malade de surcroît. J’ai choisi de mentir. J’ai fini par lui annoncer un matin ma grossesse, prenant sur moi en lui faisant croire qu’il était le père. Je me suis sentie affreuse sur le moment et c’est encore le cas. J’étais perdue et paniquée, le mensonge a semblé être la meilleure solution. Il a tout de suite accepté d’assumer cet enfant et c’est ainsi que notre histoire a commencé. J’ai fini par tomber amoureuse mais dire que mon amour est aussi fort que celui que je porte à Levi est faux. Ce n’est pas le cas et ça ne sera jamais pareil. Je prends mon bébé dans mes bras, en priant au fond de moi pour que la vérité ne sorte pas et que je puisse vivre assez longtemps pour le voir grandir. Josh n’est pas au courant de ma maladie et à vrai dire personne ne le sait, sauf mes pères. Je n’ai pas envie qu’on me regarde comme une pestiférée ou avec pitié. Je vais pouvoir me soigner maintenant et c’est l’essentiel. Je regarde mon enfant et inévitablement c’est le portait de son père qui me saute aux yeux. Mon cœur se serre et je me dis que la situation va finir par totalement m’échapper. « Je t’aime tu sais » Qu’il me dit en me souriant sincèrement avant de porter ses lèvres contre les miennes. Je me contente de sourire répondant que moi aussi, épuisée par l’accouchement. Il reprend mon fils, le déposant dans son petit berceau avant de quitter la pièce à contre cœur pour me laisser me reposer.
trois mois plus tard.
Assise dans le sofa, mon garçon collé conte ma poitrine, je me sens bien, apaisée. C’est fou comme l’arrivée d’un enfant, le votre, peut changer votre vie. Je suis malade et ma vie est en suspend mais avec ce petit bonheur, je me sens plus forte. Mon esprit est tourmenté pourtant. J’ai appris que Levi était de retour en ville et ça ne faisait clairement pas parti de mes plans. Je ne voulais pas, ça devait ne pas arriver. Je ne l’ai pas encore revu et je ne compte pas le faire. « Tu sais, tu ne pourras pas faire semblant éternellement ma chérie » Que me dit mon père alors que le sujet principal de notre conversation est mon ex-mari. Je le sais ça. Je ne peux pas revenir en arrière de toute manière. Je ne peux qu’assumer. Mon couple avec Josh est solide et je ne vais pas le laisser exploser aussi. Il a toujours été droit et aimant et je refuse qu’il souffre à cause de mes conneries. « Je sais papa, mais Levi ne fait plus parti de ma vie depuis un an et ça continuera d’être le cas » Que je soutiens en berçant lentement mon fils, qui est le portait craché de son père. Je sais qu’à un moment donné, les gens vont commencer à se posé des questions, à essayer de savoir pourquoi mon fils ne ressemble en rien à Josh mais plutôt à mon ancien mari. Pour le moment, je ne veux pas y penser mais simplement profiter de l’instant présent, ma maladie m’a appris à le faire. « Tu l’aimes encore tu le sais, ça se voit, tu devrais songer à assumer tes sentiments tu sais… » Qu’il me dit en embrassant mon front avant de quitter mon appartement. Je reste assise sur le sofa, me repassant en boucle ce qu’il vient de me dire. Tout cela appartient au passé, du moins ce serait bien que j’arrive en m’en persuader.
Dernière édition par Siobhàn Driscoll le Dim 15 Jan - 2:14, édité 15 fois
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 9:29
HAAAAAAAAAAN. C'est que la deuxième fois que je vois ce nom utilisé sur un RPG, ça me fait tout chose. *-* (ouais, bon, okay j'avais mis un K à la plus de C. BREEEEE. ) En tout cas, excellent choix d'avatar ! Et donc, bienvenue parmi nous. Si tu as des questions n'hésite pas. (:
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 13:56
ANNE LA SUBLIME. Je suis amoureuse de la signature. Et du prénom aussi, que je trouve trop canon. La citation dans ta fiche aussi, j'aime beaucoup. Mais c'est bien de céder voyons. Sinon le métier il est trop COOL aussi. Ouais va falloir que j'arrête avec les éloges, on dirait une folle. Anyway, bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche.
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 17:02
NELS Ҩ Merci beaucoup à toi.
LENNOX Ҩ Han merci ! J'avoue adorer ce nom puis ton pseudo roxxe aussi tout comme le choix d'avatar.
ETHAN Ҩ Gaspard, magnifique choix, bien trop rare sur les forums à mon goût. MERCI !
LESLIE Ҩ ON VA FORMER UN CLUB DES DIVORCES (sexy) AU PIRE ! Très bon choix d'avatar en tout cas & merci !
CHILES Ҩ Astrid est magnifique ! Merci à toi.
ALEXANDER Ҩ Chad, super choix, bien trop rare sur les rpg hélas. Merci !
MATTIA Ҩ Merci. J'adore ton pseudo !
ABBEY Ҩ Waouh, ce genre d'acceuil claque son string ! J'apprécie. MERCI POUR TOUT CES COMPLIMENTS ! ça fait plaisir, t'es sexy aussi, un peu plus et je vire de bord pour une expérimentation charnelle ! *out*
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 19:47
Ah comment j'aime l'expression. Mais toi aussi t'es sexy. Et j'ai oublié de dire que j'aime ton avatar. Mais en fait c'est quoi le problème ? Toi et ta copine avec Matthew Bomer vous voulez me sauter dessus. Bon c'est pas que ça me déplait mais bon je vais être fatiguée à force. En fait vous deux vous êtes des grosses femmes en chaleur. VOUS ÊTES DÉMASQUÉS, MOUHAHAHA. :cam: C'pas grave, on aime bien les nymphos. Enfin moi j'aime bien, perso.
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 20:23
Merci jolie Charlie.
Putain Abbey, tu crains tu nous as démasqué trop vite ! Nous qui voulions te donner de la drogue pour pouvoir faire ce qu'on veut de ton corps ! Tant pis, on t'attachera au pire. PUIS OUAIS ON EST DES NYMPHOS ET ON ASSUME ! Puis, toi aussi t'as l'air d'être une grosse cochonne alors, on va bien s'entendre...au lit.
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Sam 14 Jan - 23:43
Siobhàn Driscoll a écrit:
Puis, toi aussi t'as l'air d'être une grosse cochonne alors, on va bien s'entendre...au lit.
Tu ne crois pas si bien dire ! Abbey, c'est une réincarnation de Peggy la cochonne, en fait Sur ce, moi j'te dis bienvenue et je sens que tu vas bien te plaire ici avec l'avatar de fou que nous as choisi
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Dim 15 Jan - 2:45
PEGGY LA COCHONNE ELLE A LA CLASSE ! Merci à toi ! J'adore ton pseudo. puis j'suis contente de voir que Anne la magnifique plaît ! Elle est pas souvent prise - hélas - alors bon !
SINON J'ai terminé ma fiche ! Je suis désolée pour la longueur et j'me suis permise de modifier un peu la mise en page pour pas que ça fasse un énoooooorme pâté tout moche ! J'espère que ça postera pas de soucis.
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Dim 15 Jan - 10:48
PUTAIN ! J'AVAIS PAS VU LE MAX BOUBLIL ! Jolie fiche, en tout cas. Je valide. N'oublie pas de recenser ton avatar et tout le tralala & que tu as dix jours pour poster ton premier rp.
Sujet: Re: Ҩ words fall through me and i can't react. Dim 15 Jan - 18:39
Siobhàn Driscoll a écrit:
Merci jolie Charlie.
Putain Abbey, tu crains tu nous as démasqué trop vite ! Nous qui voulions te donner de la drogue pour pouvoir faire ce qu'on veut de ton corps ! Tant pis, on t'attachera au pire. PUIS OUAIS ON EST DES NYMPHOS ET ON ASSUME ! Puis, toi aussi t'as l'air d'être une grosse cochonne alors, on va bien s'entendre...au lit.
Ah ouais carrément ! Vous allez vite finir en taule si c'est comme ça, faut faire attention hein. Bon si vous m'attachez j'exige des menottes roses. Sinon je pique ma crise, attention hein. Moi cochonne ? PAS DU TOUT, n'importe quoi, sottise !
Leandro Dos Santos a écrit:
Siobhàn Driscoll a écrit:
Puis, toi aussi t'as l'air d'être une grosse cochonne alors, on va bien s'entendre...au lit.
Tu ne crois pas si bien dire ! Abbey, c'est une réincarnation de Peggy la cochonne, en fait Sur ce, moi j'te dis bienvenue et je sens que tu vas bien te plaire ici avec l'avatar de fou que nous as choisi