t'arrives d'où : la blague. ❉ pourquoi thub : parce que c'est mon royaume. ❉ des avis : juste un : magnifique ! ❉ des questions : non. ❉ > règlement lu : vous me la faîtes pas à moi. ❉ > dernier mot : vous m'avez manqué. :) ❉
Je ne sais pas si j'ai besoin d'une présentation, je crois que je suis connu dans les alentours. Pour les nouveaux, je la fais rapidement : Jeremy, roi de THUB qui revient auprès de ses sujets. Etudiant en sciences criminelles, je fais une petite pause de quelques mois pour mieux reprendre ensuite. Je sais que j'avais dit que je partais, mais je crois que vous me manquiez, alors je suis de retour. Avec Nate. Parce que lui me manquait aussi. Voilà. Sinon, je n'ai pas de sombres secrets ! En tout cas, je vous les révèle pas.
Dernière édition par Nathanael Hurtwood le Dim 15 Jan - 14:59, édité 3 fois
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 14:54
J'étais dans ma chambre. C'était une pièce très sobre, nette incarnation de la vie que je menais. Les murs avaient été peints en taupe depuis ma plus tendre enfance ; ma mère m'avait autorisé à en changer quand j'avais eu dix-huit ans et, bien que je fusse quelqu'un de particulièrement bricoleur, je m'étais habitué à cette teinte et j'avais abandonné le projet. C'était neutre, et ça manquait cruellement d'originalité, parce que la mode était au couleur tirant sur le marron, non ? En fait, c'était exactement comme moi. Prétendant être original, mais d'une banalité presque affligeante. Ainsi, je me trouvais dans ma chambre, allongé sur le lit, les mains derrière la nuque, surélevant ma tête, le regard perdu dans le blanc immaculé du plafond. Je comptais les secondes, recommençais dès que j'atteignais les soixante. Inlassablement. C'était un jeu que j'aimais, un jeu qui m'empêchait de penser. Un jeu qui m'empêchait d'aligner les bêtises. Parfois, je devrais m'en contenter, au lieu de vouloir sentir l'adrénaline se diluer dans mes veines en sautant d'un rocher un peu trop haut perché. Combien de fois avais-je manqué de me briser l'avant-bras ? Je souris, perdant le fil des secondes, me redressant en position assise sur les draps défaits. En quelques secondes, je me levai et me retrouvai près de la fenêtre. J'avais installé une banquette quand j'avais eu l'âge de tenir un marteau, et je pouvais m'y installer en contemplant le paysage qui s'étendait devant moi. Je voyais les phares, en temps normal mais, aujourd'hui, les nuages et la brume dissimulaient toute la ville. Mon front se colla à la vitre froide, je soupirai et me perdis dans les gouttes de pluie qui s'acharnait à tomber droit du ciel.
les enfances se ressemblent toutes, dans leur grandeur comme dans leur misère originelle
ARROWSIC, MAINE, IL Y A TREIZE ANS. J'étais un garçon de huit ans qui ne demeurait jamais en place, même dans la salle de classe. Je vrillais la pendule du regard, comme si j'avais le pouvoir de faire avancer l'aiguille, de faire sonner la cloche, de provoquer l'hystérie de mes camarades, excités par la perspective du weekend qui s'annonçait. J'étais impatient, et cela faisait bien dix à quinze minutes que je n'écoutais plus rien. Mon enseignant s'en était certainement aperçu, car il ne cessait de me fusiller du regard. J'étais pressé, impatient d'échapper à la prison que représentait ces quatre murs. Depuis que j'étais en âge de marcher, je ne parvenais pas à demeurer coincé dans la même pièce ; j'avais l'impression d'être étouffé. Comme un animal en cage. C'était d'ailleurs ainsi que j'étais connu dans la ville : le petit singe Hurtwood. Le gamin de mauvaise famille que les mères craignent de voir tourner autour de leurs belles petites progénitures. C'était comme si j'étais malade, ou quelque chose dans ce genre là. J'étais jeune, mais je les entendais parler de mon père, de ses trafics de drogue et de la façon dont il avait été emmené en prison. J'étais alors trop petit pour m'en souvenir - je n'en avais que des bribes - mais j'imaginais tout à fait la scène, à cause des ragots. Il aurait menacé de mettre le feu à la voiture des policiers. J'aurais voulu voir ça. J'étais tant absorbé par mes pensées, par les plans de ce que j'allais faire ce weekend, que je n'avais pas remarqué l'enseignant qui s'était approché et arrêté juste en face de moi. « Nathanael ? » lâcha-t-il lorsque je levai finalement les yeux vers lui, surpris de le voir si proche. Je compris immédiatement qu'il m'interrogeait parce qu'il savait parfaitement que je n'avais rien écouté. J'ouvris les lèvres, bafouillai quelques paroles incompréhensibles lorsque la sonnerie retentit. Sauvé par le gong. C'était ainsi que l'on disait, non ? J'offris un sourire triomphant à mon professeur, qui se retourna en direction du tableau noir, après m'avoir adressé un regard condescendant. « J'attends ta réponse lundi. Bon weekend à tous. » Je n'écoutai déjà plus, me précipitai hors du bâtiment, dans la cour où les mères attendaient leurs enfants, alors que j'étais censé rentrer seul. Je ne rentrai pourtant pas immédiatement, sachant parfaitement, du haut de mes huit ans, que ma mère m'y attendrait complètement affaiblie par les pilules que je la voyais prendre constamment depuis que mon père était en prison. Tandis que je traversais la cour, je sentais les regards se poser sur ma nuque, j'entendais les ragots s'échapper des lèvres entrouvertes. Je savais ce qui se disait sur moi. Mais je m'en fichais. Je n'avais que huit ans et ma vie se résumait aux jeux que je m'inventais, aux défis que je me lançais au bord de la mer.
Les souvenirs de mon enfance me firent sourire. Une espèce de rictus qui étira le coin de mes lèvres, tandis qu'un voile de tristesse passait dans mon regard. Je vrillai les gouttes qui s'éclataient contre la vitre, je ne sentais presque plus mon front tant il était anesthésie par la fraicheur de la fenêtre. Ma respiration formait des dessins de buée ; des petits croquis informes, sans aucun sens. Je me redressai, m'écartai de la vitre et passai un doigt, écrivant mon nom de famille avec un sourire pincé. Quand je pensais à tout ce que j'avais traversé enfant, je me demandais comment il était possible que je fusse toujours vivant aujourd'hui. Certes, je trouverais certainement toujours pire, mais j'admettais que j'en avais bavé. J'avais grandi sans l'image de mon père et, lorsqu'il était finalement revenu à la maison - j'avais alors atteint l'âge de douze ans - c'était pour mieux repartir en prison quelques années plus tard. Ma mère était le pire exemple qu'il m'avait été donné de voir. D'ailleurs, je me demandais bien où elle était encore passée. J'habitais chez elle, depuis que j'avais divorcé trois ans plus tôt. J'avais eu mon propre appartement, mais j'avais été forcé de l'abandonner. Je ne voulais pas de quelque chose qui me rattache à cette ville ; le fait d'habiter avec ma mère à vingt et un ans me confortait dans l'idée que mon départ était imminent. Cela me tiraillait depuis de nombreuses années... Je voulais partir. Je voulais voir le monde, réussir ailleurs, et prouver à tout la ville de quoi Nathanael Evan Hurtwood était réellement capable. J'avais violemment essayé, durant toute mon adolescence.
la maladie de l'adolescence est de ne pas savoir ce que l'on veut et de le vouloir cependant à tout prix
ARROWSIC, MAINE, IL Y A SIX ANS. J'adorais cette sensation. Le bois lisse sous mes doigts rugueux, la musique du papier de verre grattant la coque, le mouvement d'avant en arrière. Cela m'apaisait, et j'avais besoin d'être apaisé. Ce fut une journée des plus éprouvantes, puisque je m'étais battu au lycée et que j'avais eu droit à une deuxième expulsion de trois jours. A la troisième, je disais au revoir à mon diplôme, au revoir à mon éducation. Cela me laissait pourtant complètement indifférent, j'étais simplement contrarié de ne pas m'être défendu plus violemment. On m'avait traité de drogué, prétextant que je prenais le même chemin que mon père, prétendant que les chiens ne faisaient pas des chats, ou que la pomme ne tombait jamais loin de l'arbre. Pourtant, j'étais persuadé du contraire. Certes, je n'étais certainement pas le meilleur élève d'Arrowsic High, mais je me savais capable de m'en sortir dans la vie. Je fis un pas en arrière, souris à la preuve qui s'étendait devant mes yeux. Ce vieux bateau tombait en ruine lorsque j'avais décidé de le restaurer. Le bois pourrissait depuis plusieurs années, les voiles étaient complètement déchirées. Pourtant, il m'avait touché. Je m'étais identifié à lui, et je n'avais pas envie de le juger sous prétexte de ce qu'il avait l'air. D'ailleurs, j'avais eu raison. Je lui avais redonné vie, le bois était lisse, et j'avais prévu de le peindre d'un blanc aussi immaculé que la neige qui tombait dans les rues en hiver, que l'écume des vagues qui s'écrasaient contre les roches. « Nathanael, qu'est-ce que tu fais ? » retentit la voix de ma mère. Je me trouvais dans un immense hangar abandonné, au côté de notre maison, la porte grande ouverte, et je l'imaginais me chercher, les cheveux en bataille, le peignoir à moitié ouvert, débraillée comme elle l'était constamment. « Rien, Mariann. Retourne te coucher. » Je l'entendis soupirer, et compris qu'elle me regardait. Je levai les yeux et croisai sa silhouette, adossée contre le mur du garage. Elle m'avait rejoint, curieuse de savoir ce que j'inventais encore comme bêtise. J'avais osé croire qu'elle serait fière en voyant que j'étais arrivé à ce que je lui avais promis, mais je m'étais trompé. Sur son visage était dessiné un air désemparé, presque exaspéré. « Maman. » Je roulai des yeux, éberlué par le répondant dont elle faisait preuve ce soir. C'était inhabituel. D'ordinaire, elle ne faisait pas la différence, ses calmants anesthésiant sa vision de la réalité. « Comment tu l'as amené là ? » reprit-elle en voyant que j'étais décidé à garder le silence. Elle s'approcha du bateau que je retapais avec effervescence depuis de nombreux mois, me vrilla de son regard brumeux. J'haussai les épaules. « Une espèce de remorque derrière la camionnette. » Le silence s'abattit sur nous durant plusieurs secondes, je la vis plisser les yeux et je pus entendre l'orage s'approcher. « La camionnette ? Tu as quinze ans, Nathanael. Tu n'as pas ton... » La fin de sa phrase mourut dans sa gorge, tandis qu'elle m'adressait un regard meurtrier. J'entendais d'ici ses pensées : il aurait pu se tuer. Ce nouvel élan d'inquiétude m'amusa, et je lâchai un rire jaune, caustique. « Depuis quand tu t'occupes d'être une mère ? » Ma voix avait pris des teintes amères. Je recouvrai la coque de mon bateau avec une bâche grise, passai aux côtés de Mariann sans lui adresser un regard et sortis du hangar. J'avais envie de me perdre. Dans les rues de cette satanée ville. Dans les sentiers de cette foutue prison.
Dernière édition par Nathanael Hurtwood le Dim 15 Jan - 15:13, édité 4 fois
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 18:25
OH BORDEL DE CHIOTTE. Non mais je rêve pas là ? LE ROI EST DE RETOUR. Comment c'est troop bieeeeeeeeeeeeeeeeeen. Pfioulala, quelle belle surprise. Au début j'ai vu une bannière de Pettyfer s'afficher sur ma page et je me suis dis: "oh non putain on a un Alex qui remplace Jem" MAIS EN FAIT C'EST TOI. Donc tout va bien. Et sinon comment ça fait du bien de revoir Nathanael. Il te va trop bien en fait, je trouve. Et sinon je ne vais pas dire bienvenue parce que voilà ça se fait pas. Enfin c'est pas normal pour moi. TU M'AVAIS MANQUÉ JEEEEM. Je sais pas quoi dire, je dis n'importe quoi. Mais je suis contente en fait, et je voulais te faire un accueil digne de ce nom, donc j'espère que t'es content. Si c'est pas le cas bah fuck j'te parle plus. Beh par contre c'est nul tu peux plus me kicker. Bah, c'est peut-être une bonne chose finalement, je commençais à avoir mal aux fesses. Sinon je terminerais sur une bonne note.
IT'S FRIDAY, FRIDAY EVERYBODY'S LOOKIN' FORWARD TO THE WEEKEND, WEEKEND ! Je sais que tu kiffes.
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 21:18
XUAAAAAAAAAAAAAA(...)AAAAAAAAAAAAAAAAN. Bien évidemment que je kiffe, bordelou. Tu m'as trop manqué, ma belle. Je suis content d'être parmi vous, et j'adore ton accueil. Ils sont toujours aussi bien. Et non, pas d'Alex qui remplace Jem. Mais tu n'avais pas vu le pseudo ? T'as les yeux trop bridés ? Je t'aime quand même hein.
FEENIANTE ! J'espère qu'on aura enfin un lien. Ca nous passe sous le nez à chaque fois.
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 21:39
L'homme de ma vie est de retour, faîtes place ! Comme tu peux le voir, je ne t'ai remplacé durant ton absence, mais tu vas lutter pour me reconquérir Bref, trêve de bavardages ! Tu nous as manqué, Nate nous a manqué et c’est trop cool que tu reviennes ! :abbey: :leandro: (re)bienvenue chez toi, le roi
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 22:25
Nathanael Hurtwood a écrit:
XUAAAAAAAAAAAAAA(...)AAAAAAAAAAAAAAAAN. Bien évidemment que je kiffe, bordelou. Tu m'as trop manqué, ma belle. Je suis content d'être parmi vous, et j'adore ton accueil. Ils sont toujours aussi bien. Et non, pas d'Alex qui remplace Jem. Mais tu n'avais pas vu le pseudo ? T'as les yeux trop bridés ? Je t'aime quand même hein.
Non mais c'est parce que je regarde jamais le pseudo des gens en fait.
Sujet: Re: Ҩ daydream believer. Dim 15 Jan - 22:56
Oui parce que toi t'es trop une grosse flemmarde qui fout rien. C'est toi qui fait peur. Bon vous me faites chier à avoir peur de moi, je vais changer.