Sujet: How to save a life - ABBEY, ROBYN & RAPHOU Lun 30 Jan - 21:58
Boum Boum Boum. « Abbey ?! T’es là ? » Boum Boum Boum. Raphaël fronça les sourcils. Levant le poing, il frappa encore une fois à la porte. Boum Boum Boum. Cela faisait presque cinq minutes qu’il était là. Mais Abbey ne venait pas lui ouvrir. Pourtant, il savait qu’elle était là. Il entendait la télé de là où il était, et il avait vu de la lumière dans son salon quand il était en bas de l’immeuble… Peut-être s’était-elle endormie ? Curieux quand même. Il avait eu Abbey au téléphone il y a à peine une heure, et c’était elle qui lui avait proposé de passer la soirée ensemble. Et puis il était encore tôt, alors à moins qu’elle soit super fatiguée, il avait du mal à imaginer la jolie blonde s’endormir à cette heure là. Perdant patience, soupirant, il posa sa main sur la poignet et entra. « Beybey ? » s’exclama-t-il en fermant la porte derrière lui. Un coup d’œil au sol : ses chaussures étaient là, son manteau accroché dans l’entrée et son sac à main trônait sur la commode… Non, elle était là, y’avait pas de doute.
Ne prenant pas la peine de retirer ses baskets, Raph s’avança dans l’appart. Il avait un mauvais pressentiment : depuis quelques temps, Abbey semblait… encore plus fragile que d’habitude. Il l’appela encore une fois, mais toujours sans réponse, il entra dans la cuisine et alluma la lumière : rien. Pas d’Abbey. Il reprit le couloir menant au salon, dans lequel la télé était allumée et les Simpson passaient. Omer n’avait cependant pas de spectatrice : personne sur le divan. Cela ne lui plaisait pas. Il n’entendait pas l’eau de la douche couler, et la salle de bain, entre-ouverte était, comme la cuisine, dépourvue de toute présence humaine. Peut-être voulait jouer à cache-cache ? C’était ça, le jeu ce soir ? Il devait la trouver ? Ha, sacrée Abbey…. Il essayait intérieurement de se raisonner. De penser positif et d’arrêter de tout voir mal. La dernière pièce qu’il n’avait pas explorer : sa chambre. La porte était entrouverte et la lumière y était allumé. Si elle ne s’y trouvait pas, alors là, il ne saurait plus quoi penser le pauvre Raphou. « Abbey ? » appela-t-il en poussant la porte. « Oh bordel ! » Le juron s’extirpa d’entre ses lèvres alors qu’il bondit dans la pièce. Au sol, Abbey était étendue. Inconsciente. Le cœur du jeune homme fit un bond dans sa poitrine. Tout de suite, il imagina le pire. Il s’agenouilla à sa hauteur, posant deux doigts sur son cou. C’est bon, au moins, son cœur battait. Un instant, il hésita à appeler les secours. Lui qui était pompier, il savait que c’était la chose la plus prudente à faire. Mais il savait aussi qu’il aurait plus vite fait de la conduire lui-même à l’hôpital, qui se trouvait à quelques centaines de mètres d’ici. Ni une ni deux, il passa un bras sous les épaules de la blondinette et le second sous ses genoux et la souleva. Il sortit de l’appartement, claqua la porte derrière lui à l’aide de son pieds et descendit les escaliers. Arrivé à sa voiture, il installa la jeune femme sur la banquette arrière. « Bordel Abbey, tu fais chier. » Ne put-il s’empêcher de s’exclamer, inquiet. Elle était toute légère, mais cela ne lui effleura pas l’esprit. Il avait d’autres préoccupations. Démarrant en trombe, il pria pour ne pas croiser les flics sur la route : les excès de vitesse seraient de sortie ce soir, c’était certain. Le brun positionna son rétroviseur interne de sorte à pouvoir observer la demoiselle et s’assurer que sa cage thoracique se soulevait à un rythme assez régulier. En moins de cinq minutes, il était garé – comme une merde – devant les urgences de l’hôpital et pénétrait dans le service, portant la demoiselle comme un véritable chevalier servant. « S’il vous plaît. J’ai besoin d’aide ! » S’écria-t-il à la première infirmière qu’il apperçu. La jeune femme attrapa rapidement un brancard, sur lequel il pu déposer Beybey. « Je... je l’ai trouvé comme ça dans son appartement ! Elle est inconsciente depuis moins d’une heure… » La panique se s’entendait dans sa voix et se lisait dans ses yeux. C’était tellement différent de quand il était en service…. Il avait perdu ses réflexes de pompier et était devenu Raphou, fou amoureux d'Abbey xD
Sujet: Re: How to save a life - ABBEY, ROBYN & RAPHOU Lun 20 Fév - 11:44
Une journée comme tant d'autres allait commencer pour la jeune Gallagher. Se retrouver à l'hôpital avait pour elle un effet apaisant qui en très peu de temps lui permettait de ne plus penser au reste. Pour l'instant ce dernier se concentrait fortement sur une rouquine incendiaire qui avait le don de la faire tourner en bourrique. Oui, des semaines avaient passé depuis l'incident et pourtant tout restait inchangés, elles ne se perlaient plus vraiment comme si elles étaient des étrangères l'une pour l'autre. Cette situation elle ne l'aimait pas mais malheureusement, elle ne pouvait rien faire contre. Une journée à s'occuper d'autrui, rien de tel pour tout s'enlever de la tête. La petite demoiselle fut d'ailleurs plus qu'heureuse de retrouver ses petits patients. Elle fut d'ailleurs heureuse de constater qu'aucun n'était définitivement parti. Non, elle n'avait pas besoin d'une mauvaise nouvelle en plus dans sa journée. Les heures passèrent sans même qu'elle ne remarque, tout allait bien et même si elle travaillait dur, cela en valait la peine. Robyn avait l'impression de pouvoir servir à quelque chose, d'être en mesure d'aider par sa présence. Lors de sa pause de midi, la belle se mit à penser à tout un tas de choses. La première était sa longue liste de course dont elle aurait sans aucun doute besoin. Le frigo était quasiment vide et si elle ne le remplissait pas bientôt, sans aucun doute qu'elle crèverait de faim. Pour une demoiselle comme Robyn la nourriture était importante, elle n'en mangeait pas en excès. Pour l'instant la demoiselle avait plus que du mal à manger cookies. Oui, elle pouvait en cuisiner - tout en les faisant toujours brules - mais elle était totalement incapable ne serait-ce que de tremper ses lèvres sur ses merveilles au chocolat. Elle ne savait pas d'où cela lui venait où plutôt elle ne voulait pas l'admettre, cela ne ferait que donné encore plus d'importance à quelqu'un qui n'en avait pas. Reprenant son travail après une petite pause, elle se trouvait dans le hall d’entrée que tout changea. « S’il vous plaît. J’ai besoin d’aide ! » Immédiatement Robyn se retourna en remarquant qu’il s’agit de Raphaël, cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas croisé mais ce n’était en aucun cas le temps pour des retrouvailles. Immédiatement elle se précipita avec un brancard dans sa direction. Elle le vit déposer une personne et en une seconde elle se figea. Elle le regarda lui et puis, elle et puis tout semblait aller de travers. Tout son être n’était qu’un mélange étrange d’inquiétude, d’envie d’aider et en même temps de curiosité. Voir Raphaël à l’hôpital amener quelqu’un cela n’était déjà pas habituel mais en plus que cette personne soit Abbey, là on entrait dans la quatrième dimension. Ni une, ni deux, elle essaya de voir dans quel état se trouvait la demoiselle. Non, sa vie ne paraissait pas en danger mais il y avait quelque chose chez elle qui n’était pas normal. En ne se retrouvait pas inconsciente à l’hôpital sans raison. Est-ce qu’ils … ? Non enfin, elle n’en savait rien et jamais elle ne pourrait lui poser ce genre de questions, ce n’était pas professionnel. « Je... je l’ai trouvé comme ça dans son appartement ! Elle est inconsciente depuis moins d’une heure… » Il voyait une énorme panique sur le visage du jeune homme et immédiatement la demoiselle luit fit son regard doux et compatissant qu’elle avait si souvent. « Ne t’en fais pas Raphaël, on va voir ce qu’elle a. Reste ici, je reviens vite. » La belle aidée par d’autres membres du personnel hospitalier avait transporté Abbey jusqu’à une salle d’examen et puis Robyn avait dû à son tour s’en aller. Ce n’était plus de son ressort et d’une certaine manière, ce n’était pas plus mal pour elle. Avoir entre ses mains le corps de son amie était une chose qui ne lui ferait en aucun cas plaisir. Retournant près du jeune homme qui attendait dans la salle d'attente, elle essayait de se dépêcher voulant lui donner au plus vite des nouvelles. Il avait sur son visage une inquiétude qui ne le trompait nullement. Oui, il se passait quelque chose entre ces deux-là et elle trouvait cela mignon. « Raph, elle va bien, ces jours ne sont pas en danger. Ils lui font passer des tests pour vérifier que tout va bien et dès qu'elle sera dans une chambre, je t'y emmènerais. Est-ce que tu as une petite idée de comment elle a pu se retrouver ainsi ? » Oui, même si la demoiselle ne le montrait point, elle était, elle aussi, très inquiète de voir son amie dans un tel état.
Sujet: Re: How to save a life - ABBEY, ROBYN & RAPHOU Jeu 23 Fév - 10:00
Le temps semblait s’être soudainement ralenti. Stoppé. Et s’en était infernal. Raphaël avait l’impression que plusieurs minutes s’étaient écoulées entre son appel à l’aide et la prise en charge d’Abbey par… Robyn. Robyn, sa meilleure amie… Qu’il n’avait pas revu depuis un paquet de temps… mais il ne réalisa pas cela tout de suite, trop préoccupé par la jeune Strugastsky, inconsciente sur son brancard. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il prit conscience de son corps si fin, si… maigre. Les os de ses hanches ressortaient, piquants et pointus. Il fronça les sourcils, sentant la culpabilité l’envahir. Comment avait-il pu faire abstraction à ça pendant si longtemps ? Cela faisait presque deux mois qu’Abbey et lui se « fréquentaient » et il n’avait jamais fait attention à ça. On dit souvent que l’amour rendait aveugle… et le petit Raphou en était la preuve vivante (xD). La jeune infirmière parla, mais le pompier avait du mal à comprendre le sens de ses paroles. Son regard ne lâchait plus le brancard sur lequel reposait Abbey ; il sentait son cœur se briser en mille morceaux (sortons les violons) alors que l’équipe de soignants l’emportaient loin de lui. Abattu, il se laissa tomber sur une chaise qui se trouvait derrière lui, se prenant le visage dans les mains. La vision d’Abbey, étendue au sol, lui revenait sans cesse en tête. Comment avait-il pu laisser cela arriver ? Pourquoi ne s’était-il pas rendu compte à quel point elle avait perdu des kilos ces derniers temps ? Et pourtant, ce n’était pas des détails qui pouvaient être insignifiants ! Il avait bien senti que quelque chose clochait, mais le jeune homme avait été incapable de dire quoi. Et là, cette réalité venait de lui sauter à la figure. Alors que tout semblait tomber en lambeaux, il venait d’ouvrir les yeux. Et c’était douloureux. Si il n’avait pas été si borné, peut-être qu’ils ne seraient pas là, ici, tous les deux, dans l’incertitude la plus complète. Peut-être qu’il aurait pu l’aider.
Là, attendant la suite des évènements, Raphaël se sentait si impuissant… Une véritable merde. Voilà ce qu’il pensait de lui. C’était de sa faute si Abbey était là aujourd’hui. Il secoua la tête, le visage toujours enfoui dans ses mains. Autour de lui, il entendait des dizaines de bruits et de paroles différentes, sans pour autant pouvoir en analyser une seule. Les urgences d’Arrowisc étaient une véritable ruche : cela bourdonnait dans tous les sens. « Raph, elle va bien… » A côté de lui, il sentit quelqu’un s’installer, et il reconnut la voix de Robyn. Pourtant, il ne réagit pas tout de suite, restant dans la même position quelques instants, le temps de la laisser finir de parler. Est-ce qu’il avait une idée de ce qui avait pu la rendre dans cet état ? Il secoua de nouveau la tête tout en se redressant. « Non, je… je n’sais pas Robyn, je ne sais pas… » Répondit-il tout d’abord en laissant tomber sa tête en arrière contre le mur. Il étendit ses jambes, raides comme des piquets, devant lui. « Je l’ai appelé en début de soirée, elle avait l’air d’aller bien.. J’arrive chez elle et je la trouve comme ça… J’y comprends rien… Tu crois qu’elle a …. Pris quelque chose ? » Osa-t-il finalement demander en posant son regard sur l’infirmière. Il espérait que Robyn serait sincère avec lui. Si Abbey avait des tendances suicidaires – ou autre chose – il voulait le savoir.