Sujet: carrie-ann » hard to explain, we're crashing Ven 3 Fév - 18:51
carrie-ann (chris) williams-shepard
Au fond, j'crois qu'la terre est ronde pour une seule bonne raison : après avoir fait le tour du monde, tout c'qu'on veut c'est être à la maison.
nom : williams-sheppard ❉ prénom : carrie-ann chris ❉ âge : vingt-quatre ans ❉ origines : britannique ❉ statut civil : c'est compliqué ❉ occupation : rentière & hôtesse de l'air ❉ avatar : rosie huntington-whiteley ❉ crédits : dreamangelswish ❉ scénario : not ❉
this is where we're meant to be
« Good morning, I'm Carrie Sheppard, your purser for this flight. The crew welcomes you on this flight 453 to Paris. Please, take a few minutes to look at the safety rules, related to this aircraft. Make sure you also check the safety briefing card in front of you. Remember, this flight is a non-smoking one. The duration will be about one hour and twenty five minutes. The crew and the British Airways wish you a very pleasurable journey. Now sit back, relax and enjoy the flight. Thanks for your attention. »
Je regardais les trois autres hôtesses qui effectuaient ce vol avec moi. C'était peut-être la partie que je préférais d'un vol : les consignes de sécurité. Combien de fois, en étant gamine, j'avais admiré avec des étoiles dans les yeux, les hôtesses de premières classes quand elles effectuaient ces gestes ? Bien sur,pour mes parents, ces femmes ne servaient à rien. Toujours le même refrain... Ces filles n'avaient pas fait d'études, elles se contentaient d'avoir un joli visage et de faire les pantins... Je me souviendrais toujours du jour où ma mère m'avait froidement tapé sur le bras alors que je reproduisais les gestes des hôtesses. J'avais cinq ans...
MRS SHEPPARD « Carrie-Ann, would you please stop this ! You're a Williams-Sheppard, my god, what would people think if they saw you like this ? »
Ah oui, c'est moi, Carrie-Ann Williams-Sheppard. En tant qu'hôtesse de l'air c'est juste Carrie Sheppard. Les gens jaseraient un peu trop s'ils savaient que la fille unique de l'empire Williams-Sheppard n'était qu'une simple hôtesse de l'air. Avec un master en gestion d'hôtellerie, quand même. En faites, le fait d'être hôtesse de l'air était juste un moyen de voler de mes propres ailes, le terme était juste d'ailleurs, avant de reprendre l'empire hôtelier de mes parents. Au cas où vous vivriez sur une autre planète depuis plus de quarante bonnes années, mes parents (mon père, plus exactement) ont bâtis un empire hôtelier. Une énorme chaine au travers de l'Europe tout d'abord, puis qui c'est propagé à l'Asie et à l'Amérique du Nord. Ainsi que trois hôtels dans les Emirats. Mon père, avec le financement de la famille de ma mère, a engranger une fortune de plusieurs dizaines de milliers de livres. Peut être même un million... Beaucoup d'argent dans tous les cas. Et j'en étais l'unique héritière. Ou presque.
Nous étions maintenant à notre altitude de croisière, et la plupart des passagers commençaient à se détacher, pour se mettre plus à l'aise. Je m'assurais que tout allais bien en classe économique pour passer du côté de la classe business. Depuis toute petite, j'avais voyagé dans cette classe. Difficile de faire autre chose quand on est la fille de mes parents. Lucie, l'hôtesse francophone qui s'occupait de cette classe, m'assura que tout allait bien. Je retournais donc en classe économique. Une femme m'interpella, et me demande où se trouvait les toilettes. Avec un sourire, je lui indiquais. Elle me remercia et détacha son fils, qui essaya de détaler. Elle le rattrapa par le bras, en manifestant son mécontentement. Elle le gronda même un peu "Voyons Gabriel, nous sommes dans un avion, tiens toi correctement !". Je souris alors. Son Gabriel était sans doute très différent du mien. Mais tout de même.
Je me souviens encore parfaitement du jour où il est entré dans ma vie : le jour où il a passé la porte de la maison. Étais-ce hier ? J'en ai parfois l'impression... J'avais à peine quinze ans. Mes parents prévoyaient depuis longtemps d'accueillir quelqu'un d'autre à la maison. Finalement, les choses s'étaient décidées quand l'agence avait appelé et dis à ma mère qu'il avait un cas difficile entre les mains. Ma mère, bien que stricte, est une femme généreuse. Elle avait accepté, et le lendemain, il était arrivé. C'était un cas nécessitant "une rééducation sévère", d'après l'agence.
MRS. SHEPPARD « Please Carrie-Ann, be nice. He's a got a lot of problems, you know ? » « Don't worry mother. I'll be perfectly fine. »
Il était entré.
« Good morning Gabryeel. I'm Carrie-Ann. Welco... » GABRYEEL « Quoi ? » MRS. SHEPPARD « Carrie... He doesn't speak english. He comes from France. » « Oh... Désolée. Je suis Carrie-Ann. Bienvenue ! »
Il m'avait regardé bizarrement, puis répondu trop rapidement pour que je puisse comprendre, quelque chose en français. Il était... différent. Différent des gens, des garçons, que j'avais fréquentés jusque là. Ses cheveux n'étaient pas coiffés, ses vêtements semblaient de secondes mains et son regard reflétait une lueur que, plus tard, je comprendrais. Mais à cet instant, cette lueur m'était inconnue. Il n'y avait pas de mot pour décrire Gabryeel. Ma mère l'invita, je crois, à la suivre pour lui montrer sa chambre. Ainsi, mon "frère aîné" venait d'entrer dans ma vie. L'année suivante, il deviendra, eux lieux de la loi, mon frère. Gabryeel Williams-Sheppard venait d'intégrer notre foyer. Il lui faudrait deux ans pour entrer dans mon cœur. Mais il y restera. A jamais.
L'une des hôtesses me fit signe de venir. Avec l'aplomb caractéristique d'une hôtesse dans un avion, je m'avançais vers la queue de l'avion, allant rejoindre ma collègue. Il il avait en général peu de soucis sur un vol aussi court que Paris/Londres. Je détestais les longs courriers, mais j'en devais tout de même trois par mois. Certaines fois j'en faisais plus. Lorsque mes parents étaient à l'étranger et que je n'avais rien à faire chez moi, j'acceptais plus de longs courriers. Cela me déchargeais aussi sur le mois suivant. Enfin là n'était pas le sujet. Je m'avançais donc vers le fond de l'appareil. J'allais rejoindre Lucie quand je remarquais que sur son siège, une jeune fille pleurait en silence toutes les larmes de son corps. Et à nouveau, par milliers, des images me revinrent en tête.
Les rues de Londres, un soir d'hiver. A dix-sept ans, je n'était que la Williams-Sheppard, qu'une élève brillante de la meilleure école privée de la capitale anglaise, de cette ville qui m'étais si chère. Il faisait frais et, je devais l'avouer, mon uniforme d'école n'était pas bien chaud. Les jupes d'hiver et nos collants en laine tenaient chaud tant la température restait au dessus de trente. Par 28F, j'avais vraiment froid. La Tamise était partiellement gelée et quelques flocons de neige habitaient le ciel de ma ville natale. Mon petit ami marchait à mes côtés. C'était l'effet Gabryel... J'avais commencé à désobéir quelque peu à mes parents. Rien de grave, cependant. Juste quelques sorties non-autorisées le soir. Je m'étais un peu extravertie aussi. J'avais un copain. Mais je restais toujours une excellente élève, et plus que parfaitement présentable. Andrew et moi parlions de tout et de rien alors qu'il me raccompagnait à la maison. Il semblait préoccupé. J'ignorais pourquoi, mais mon attention, bien que portée sur la conversation, était aussi prise par la neige. J'adorais voir Londres sous la neige. C'est alors que la voix d'Andrew changea brusquement.
ANDREW « Hum... Carrie-Ann ? » « Yes ? » ANDREW « We... we need to talk. » « To talk about what Andrew ? What... I mean, what happened ? » ANDREW « It's just... I can't do this anymore Carrie. My parents would not agree and... i can't to them you know ? It's quite difficult to explain you, but... » « But... Andrew, yesterday you told me it would be okay and now it won't... I don't understand, what the mater ? It's not so... » ANDREW « It's like that Carrie-Ann you... » « Oh no... You're a bad liar Andrew. I know you. Tell me what's on your mind. i'm sure oit's not so big. » ANDREW « I don't love you anymore Carrie-Ann. You should go home. I have to go. See you. »
Et il m'avait planté là. J'étais restée interdite un moment puis je m'étais dépêché de rentrer à la maison. Je ne voulais pas pleurer, je ne pouvais pas pleurer. Par fierté, par principe, je ne pouvais pas. Mais sitôt la porte refermée derrière moi, les larmes avaient coulées sur mon visage. Il était là, adossé contre le mur, en face de la porte. Il me regardait. Je sais que cette rupture a changé toute notre vie après. Gabryeel n'a rien dis. Il s'est contenté de me prendre dans ses bras. J'ai pleuré, et il m'a consolé. Rien n'a pas été pareil après.
Par conscience professionnelle, je tendis un mouchoir à la jeune fille et continuais mon chemin vers ma collègue. Elle m'expliqua brièvement, en anglais, qu'un passager de notre vol était en faites en transit, et qu'il lui fallait donc les papiers de transit. Ah bien sur, les complications des voyages qui passaient par la France. Ces passages bien spéciaux avaient besoin de papier pour couper les files et donc obtenir leur avions suivant à l'heure. Et c'était à moi, chef de cabine, de m'occuper de ce genre de papier. Et c'était reparti pour une traversée complète de l'avion. Le temps de replonger dans un moment de flottement, en songeant à ce qui se passerai quand j'arriverais à Paris.
Je crois que c'est en me réveillant que j'ai réalisé que j'avais fait une connerie. Pas une petite bêtise en plus. Le genre de choses que je regretterais probablement longtemps. Depuis quelques mois, je passais mes nuits dans l'appartement de Gabryeel quand j'étais sur Paris. Que ce soit bien clair : chacun de nous avait une chambre. Même après sa majorité, mes parents n'avaient jamais voulu laisser son compte bancaire vide. Mais au fur et à mesure qu'on passer les jours, j'ai surtout vu défiler le matin, dans la cuisine ou la salle de bain, le nombre impressionnant de conquête que pouvais avoir mon "frère". Et je dois dire que ça m'a vite agacé. Alors je me suis vengé à ma manière. Tout d'abord en oubliant "exprès" le nom de ses conquêtes. Et oui, avouez le mesdemoiselles, ça fait toujours mal qu'on vous appelle par le nom d'une autre en s'excusant après "oh tu sais, j'en vois tellement passé. Tu as raisons, celle d'hier était plus jolie". Vexée ? La porte c'est par là... Enfin bien, tout ça pour dire que ce matin là, en me réveillant, je m'étais rendu compte de ma bêtise. Mon visage reposait en partie sur le torse d'un charmant jeune homme. William. Oh mon Dieu. J'allais parfaitement bien. Pas de dur lendemain, pas de brouillard. J'étais parfaitement lucide, et je venais de passer la nuit avec le meilleur ami de mon frère. Oh, les choses auraient pu être pire. Ce qui m'inquiétait c'était... La porte s'ouvrit. Voilà, c'était ça. Gabryeel ouvrit la porte en grand, laissant à loisir la lumière du couloir se projeter dans ma chambre et jusqu'à mon lit. Son visage se décomposa alors brusquement. Il ne me regarda même pas. Il se contenta d'aller froidement déloger William de l'endroit où il se trouvait et le sortir sèchement de la pièce, alors que ce dernier tentait vainement de se justifier.
« Gabryeel don't ! »
La porte claqua, une fois. Puis une autre plus proche. Puis ce fut le silence dans l'appartement. Il se passa cinq bonnes minutes avant que je puisse reprendre mes esprits. Puis, encore étonnée, je me dirigeais vers la salle de bain. Une douche me ferait du bien. Douchée et habillée, j'allais frapper à la porte de Gabryeel. Il ne répondit pas. J'entre ouvris la porte avec douceur.
« Gabryeel ? »
Il ne bougea pas, ne daigna même pas à me regarder. Mon frère était juste là, étendu sur son lit. Il se contenta de répondre froidement.
GABRYEEL « J'suis occupé là. » « On peut discuter ? S'il te plait... » GABRYEEL « j'en ai rien à foutre Carrie-Ann. Casse toi ! » « Really ? That's what you want ? You want me to leave your flat ? »
Il ne bougea pas, m'ignorant ostensiblement. Il savait qu'il n'en fallait pas beaucoup dans ce genre là. Mais il m'ignorait. Il ne dirais rien.
« That's all ? You won't tell me anything, will you ? I can't believe you're like that. For once in your life Gabryeel, be a man ! Tell me what's wrong ! You're acting exactly like a sixteen-years-old bitchy teen'. i'm not one of your girl, I won't suplicate you until you decide it would be enough. I'm Carrie-Ann Williams-Sheppard, don't forget that. i'm able to live without you Gabryeel. I don't need you. I won't need you. Never. You're just a little and silly french my parents took at home to give him an education. You're nothing for me. Nothing. You'll never be my friend. I'd rather die than be your sister. »
Je sortis de la chambre en claquant froidement la porte derrière moi, alors que des larmes commençait à couler sur mes joues. Je récupérais rapidement le peu d'affaire que je gardais toujours ici et les fourrais dans ma valise d'hôtesse. Il ne me fallut pas plus de trois minutes pour récupérer la plupart de mes effets. le reste resterait ici, je m'en foutais. Ostensiblement, je laissais sur le sol de ma chambre les affaires que William et moi avions ôtées hier soir. Vengeance personnelle. J'attrapais rapidement la veste dans l'entrée et ouvrit la porte. Je me retournais un instant vers la porte de la chambre de Gabryeel. Qu'espérais-je ? Qu'il me retiendrait ? Pitoyable...
J'allais donc à l'avant de l'appareil chercher les papiers pour mon transit puis je revint vers le fond. Je lui indiquais comment les remplir avant de retourner à mon poste.
« Ladies and gentleman, we're now going to land in the airport Paris Charles de Gaulle. The temperature is 25 celsius degrees and 77 fahrenheit. It's now 11 am. Please go back to your seat and put any lugages in the trunk or under the seat before you. All doors might be free from any lugages. If you change from airport, please, remember you have to go on one of the British Airways's counter to take back your lugages. Thanks for you attention. »
Les deux parties les plus compliquées d'un vol : l'atterrissage et le décollage. Après les vérification d'usage, nous nous rendîmes à notre tour jusqu'à nos places. atterrissage se fit sans encombre.
« Ladies and gentleman, we've just land in Paris Charles de Gaulle airport. The British Airways and the crew hope you had a great travel. We'd like to thanks you for flying with us today. Please, feel free to ask anything to our crew, and have a nice trip if you take now an other plane, or enjoy your stay. »
Fin. Enfin, normalement oui, cela aurait dû être la fin. Pas pour moi. Plus d'une heure après la sortie des passagers, je pu enfin me libérer. Toujours dans mon uniforme d'hôtesse de la British, je sortis dans l'aéroport en tirant derrière moi ma valise. Je me sentais mal.
Pour une fois, Gabryeel ne viendrais pas me chercher à l'aéroport. Mais ça c'était avant.
Et puis finalement voilà. C'est lui. Giovanni. Lui et personne d'autre. Pour être à nouveau, deux inconnus. « Emmène moi Gio. Emmène moi à l'autre bout de la terre. »
living young and wild and free
t'arrives d'où : de nulle part ❉ pourquoi thub : parce que ❉ des avis : non, j'vous aime pas. Surtout pas Abbey ❉ des questions : qui est-ce qui m'a reconnu ? (A) ❉ > règlement lu : si y'avais un code, j'ai pas trouvé. mais je proteste, je ne suis pas un scarabée. non mais ! ❉ > dernier mot : non, merci ❉
Vous parler de moi, c'est parler de toutes les personnes qui sont dans ma tête et qui se battent pour avoir leur quart d'heure de célébrité. dites les trucs, fermez là un peu, je parle de vous là ! Enfin, celle qui domine s'appelle Cécile, elle a 16 ans maintenant et c'est donc une nana. (sérieusement ?) Elle s'excuse d'avance d'avoir un humour de merde, mais bon, elle n'y peut pas grand chose. Vous la connaissez sans doute sous Miss.Nutella ou Exentric`, pour le reste faut voir par MP. C'est une geek pas possible, même si elle se calme cette année. Elle vit dans le 77, près de Paris, où elle va aller vivre dans quelques mois. OMG, voilà que je commence à parler de moi à la 3ème personne. Les trucs, j'ai dis on se tais ! La situation dégénère là...
Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué... je vous assure que vous avez déjà vu ces foutues phrases à mon propos.
Dernière édition par Carrie-Ann C. Williams-S. le Sam 4 Fév - 20:10, édité 3 fois
Sujet: Re: carrie-ann » hard to explain, we're crashing Ven 3 Fév - 19:23
MAIS OUAIS, MAIS J'AI DEJA VU CE TEXTE DE SCHIZO QUELQUE PAAART ! : Mais je sais plus où Bon alors, t'es qui ?
A part çaaa, ton choix d'avatar gère tout et le pseudo à rallonge, décidemment, c'est à la mode Une mode que je ne comprends pas, mais j'aime bien les prénoms
EDIT: J'en ai oublié de dire bienvenue ! So, (re)bienvenue à toi et bonne chhance pour ta fiche qui m'a l'air plus que bien entamée
Dernière édition par Leandro Dos Santos le Ven 3 Fév - 19:44, édité 1 fois
Sujet: Re: carrie-ann » hard to explain, we're crashing Ven 3 Fév - 20:11
ALASKAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. Et ouais matte la boss ma banane, c'est moi. Je suis une encyclopédie à moi toute seule. Sois pas jalouse, je t'apprendrais. Bon en tout cas rebienvenue à toi & bon courage pour la fin de ta fiche.
Sujet: Re: carrie-ann » hard to explain, we're crashing Ven 3 Fév - 20:16
AAAAAAH, MAIS J'SUIS TROP NULLE EN FAIT ! -no comment- Non mais tu sais quoi ? J'aurais jamais deviné, j'crois. Parce que si il faut compter sur ma mémoire, on est FOUTUUUUUUUS Oh ouais, apprends-moi Abbey !