Sujet: You jump, I jump, right? ❞ ROBYNOURS Mar 21 Fév - 20:34
“Bentley et Robyn❞
Tard dans la soirée. Non. Tard dans l'après-midi, Bentley était assis sur le capot de sa voiture, en train de fumer une clope. Une deuxième, une troisième pour la route. Il avait rien foutu de sa journée, comme d'habitude. Après s’être excité sur lui-même et détruit tout ce qui se trouvait sur son chemin, il prit sa voiture et fit le tour de la ville. Le coucher du soleil se reflétait dans ses lunettes noires. Un fin sourire se dessina sur son visage. Bentley savourait la liberté. Tranquillement, posément même. Tous ses problèmes à deux balles derrière lui. Plus de parents pour lui casser les couilles. Dorénavant, il marchait seul. Il reprit le volant de la voiture et mit la musique à fond. Toujours la cigarette en bouche, Bentley s'engagea dans les petites rues pour rentrer chez lui, quand une jeune silhouette blonde et familière apparu dans son champ de vision. Il passa la tête à travers la portière et s'écria en klaxonnant: « Hey! C'est combien ce soir Mam'zelle? » La belle Robyn sursauta et fut rassurée de voir que ce n'était que Bentley. Enfin, c'était l'impression qu'il avait. Il fronça les sourcils en remarquant qu'elle avait une mauvaise mine. Il baissa le volume de la radio et jeta sa cigarette par terre. « Putain, tu m'fais flipper avec ta sale gueule. Ça va? » Aussitôt dit, il ouvra la portière qui se trouvait à coté de lui pour laisser place à la jeune femme. « Allez monte, je t'invite. » Elle n'avait pas le choix. Robyn monta dans la voiture et Bentley continua son chemin. Il y avait ce parfum si fruité qu'elle portait qui rendait l'atmosphère féerique. Comme elle n'était pas vraiment décidée à parler maintenant, Bentley remit la musique et se mit à siffler sous le rythme. Il savait qu'en temps normal Robyn lui demanderait de la boucler, mais là elle semblait bien silencieuse. Arrivés chez lui, Bentley sortit de la voiture et alla vers son amie. Il s'appuya sur la portière pendant qu'elle se relevait. Le jeune homme sourit. Qu'est-ce qu'elle était belle. Il referma la portière de sa voiture et attrapa Robyn par la taille. « Arrête de bouder. C'est qui cette fois? Qui t'a manqué de respect? Un gars? Je le connais? Je vais le buter! » s'écria-t-il en relâchant Robyn pour shooter dans sa propre poubelle qui s'étala de tout son long. Bentley soupira en échappant un léger juron. Ce n'était peut être pas de l'amour, mais Bentley avait un coté énormément protecteur envers Robyn. Elle était à elle, c'était fatal. Personne ne pouvait changer cela. Il passa ses mains derrière sa nuque, et reprit des esprits. Robyn était trop belle pour être quelqu'un avec de la peine. Elle ne devrait pas mériter ça. C'était une princesse. La princesse de Bentley*
Sujet: Re: You jump, I jump, right? ❞ ROBYNOURS Mer 22 Fév - 11:52
Rentrer à pied, une habitude qu’elle avait prise depuis des années. Une manière de protéger la nature mais surtout pour sa tendre personne de ne pas devenir totalement folle. Tout oublier en se concentrant sur le paysage, c’était un peu son objectif et la plupart du temps, cela marchait. Malheureusement, aujourd’hui était un jour particulier où tout sortait de l’ordinaire. Tout d’abord, sa journée de boulot avait été plus compliquée. Beaucoup de malade et puis un décès. Ce genre de choses elle ne s’y habituerait jamais, surtout quand il s’agissait d’un enfant. Oui Robyn était ainsi, elle s’inquiétait de tout et pour tout le monde et lorsqu’elle perdrait un petit être, c’était tout son monde qui devenait plus sombre. Il faut dire qu’elle s’y était attachée à ses petits bouts de choux. Peut-être que son envie démesurée d’être mère y jouait pour beaucoup ? Elle n’en savait rien ou elle préférait ne pas y penser car ce fait n’était nullement à l’ordre du jour. Sa vie amoureuse ressemblait à un immense désert où parfois l’on pouvait voir un brin d’herbe mais qui était plus que rare. En effet, la demoiselle n’arrivait jamais à tenir une relation amoureuse stable. Ô, elle n’était pas du genre à penser que tout était la faute d’autrui. C’était plutôt elle qui avait du mal à trouver qui aimer et surtout comment bien l’aimer. Oui, il y a bien des choses en ce monde qu’elle ne comprenait jamais. L’une d’elle la peinait plus que toutes les autres. Elle était rousse et passait une grande partie d son temps à lui donner envie de pleurer. Sheila, la plus grande énigme de sa vie et celle qui la mettait dans un tel état de tristesse. Une nouvelle dispute et la demoiselle disparaissait de sa vie tandis qu’elle devait vivre avec toutes les horreurs qu’elle avait pu entendre sur son tendre compte. A cet instant précis la jeune Gallagher n’avait qu’une seule envie rentrer chez elle et manger un bon petit pot de glace devant un bon film. Se vider la tête d’une certaine façon. Prise dans ses pensées, qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle entendit un son de klaxon et puis cette voix. « Hey! C'est combien ce soir Mam'zelle? » Choquée par ce qu’elle venait d’entendre, elle se retourna avant d se radoucir immédiatement. Elle s’essaya même à un léger sourire parce que c’était lui et que l’accueillir sans un merveilleux sourire, cela n’allait pas. « Désolez monsieur mais je ne suis pas à vendre même pour un soir… » Elle essayait de faire de l’humour, la phrase y était mais pas elle. Sa voix était légèrement brisée et son sourire pas aussi grand que d’habitude. L’observant bien, elle le vit jeter sa cigarette sur le sol et si elle avait été dans un meilleur jour, elle n’aurait pas attend une petite seconde pour lui dire que la terre n’était pas un dépotoir enfin tout cela sur le temps de la plaisanterie. Mais elle se contentait d’être silencieuse, bien trop. « Putain, tu m'fais flipper avec ta sale gueule. Ça va? » Il l’avait remarqué et d’une certaine manière cela la touchait, cela voulait dire qu’il faisait attention à elle. De l’autre, elle n’aimait pas parler d’elle ou plutôt emmerder les autres avec ses propres problèmes. Comme seul réponse, elle essaya d’imiter l’un de ses fabuleux sourires mais cela ne restait qu’une pâle copie. « Aller monte, je t'invite. » Il avait accompagné ses propos de l’ouverture de la porte côté passager. La demoiselle ne pouvait pas refuser et elle savait que si elle lui disait non, il serait capable de sortir de la voiture pour l’obliger à monter. Elle n’avait pas envie de se donner en spectacle et puis passer un bon moment en compagnie de quelqu’un comme Bentley c’était une chose qu’elle appréciait grandement. Le voyage se fit silencieux, pour une fois elle ne lui demanda nullement d’arrêter de siffler car cela faisait fuir les oiseaux. Non, elle ne parlait point, se contentant d’observer le paysage. Elle ne voulait pas embêter le jeune homme avec ses soucis totalement futiles. Elle n’eut même pas le temps de sortir de la voiture que déjà il en avait fait le tour. A peine fut-elle sortie qu’il referma la portière avant de l’attraper par la taille. Un petit sourire apparut sur son visage à cet instant précis. Ce comportement c’était tout lui et c’est pour cela qu’elle appréciait sa présence. « Arrête de bouder. C'est qui cette fois? Qui t'a manqué de respect? Un gars? Je le connais? Je vais le buter! » Malheureusement le reste l’était aussi. Oui, le jeune homme connaissait de grands excès de colères. Il avait crié avant de la lâcher pour lancer son pied dans une poubelle. Ce genre de comportement elle l’avait en horreur ou plutôt, elle préférait qu’il soit heureux, content et non en colère. Immédiatement, elle accourut jusqu’à lui avant de se serrer tout contre lui. Oui, elle ne voulait pas le voir de la sorte, elle préférait son si charmant sourire. Elle releva ensuite ses yeux vers les siens et plaça l’une de ses mains sur son tendre visage. « Calme-toi s’il te plait. J’ai horreur d’être la raison de tes colères. » Elle déposa un petit baiser sur sa joue comme pour l’aider à retrouver un rythme normal avant de se remettre à lui parler. « Il n’y a personne à buter, je me suis disputer avec ma meilleure amie et j’ai perdu un patient à l’hôpital… Il n’y a rien de grave, c’est juste une mauvaise journée. » Rendre ses problèmes moins important qu’ils ne le sont en réalité, une action purement Robynienne que personne ne pourrait lui enlever. « Mais je suis sûr qu’en ta compagnie, je vais passer un bon moment et que j’oublierais tous mes soucis. » C’est vrai qu’en compagnie du jeune homme elle s’amusait toujours. Il était si gentil avec elle et elle appréciait cela. Passer du temps avec lui était d’ailleurs quelque chose qu’elle faisait naturellement et toujours avec envie. « Allez ne soit plus fâché mon Bounty. Fais-moi un joli sourire et rentrons à l’intérieur. » Comme pour l’inciter à sourire, elle essaya elle-même d’y arriver. Malheureusement, il lui était difficile d’être la même que d’habitude, pas quand tant de pensées obscurcissait sa bonne humeur. Elle faisait tout de mêmes des efforts, parce qu’elle était avec lui et qu’elle voulait lui montrer le meilleur de sa personne car il le méritait.
Sujet: Re: You jump, I jump, right? ❞ ROBYNOURS Ven 24 Fév - 12:15
Robyn, ou plutôt, LA Robyn de Bentley. Personne ne pouvait s'en approcher. Il s'était approprié cette personne sans l'avis de n'importe qui. Même elle, ce qu'elle ignorait sans doute. Elle n'avait pas le choix, elle était à lui dès leur première rencontre. Elle lui a tapé dans l'oeil, et pas qu'un peu. Bentley savourait chaque moment passé avec la belle. Les engueulades, les retrouvailles, les promesses, les secrets... Jamais il ne ratait une occasion pour la voir. En cette fin d'après-midi, le jeune homme avait décidé de prendre l'air à faire le tour de la vile en voiture. Le couché du soleil était magnifique. Il s'imaginait avec Robyn au bord d'une plage en ce moment même où... Ses pensées furent interrompues par une jolie femme qui marchait le long du trottoir. C'est sa chère et tendre Robyn. Quel hasard. Le coeur de Bentley reçu une grande charge électrique quand il la reconnu. Il arrêta la voiture près d'elle et l'aborda. « Oh allez quoi, fait pas ta mijole » répondit-il d'un air amusé. Mais ça semblait faire rire que lui. Il jeta sa clope dans la rigole et ordonna à la jolie infirmière de bien pouvoir monter dans sa voiture. Elle s'exécuta en silence. Bentley augmenta le son de la radio et ne pu s’empêcher de pousser la chansonnette. Robyn ne s'intéressait même pas à lui. Il tourna la tête plusieurs fois vers elle pour qu'elle lui montre une quelconque signe de vie, mais elle se contentait d'observer le paysage. Bentley replaça ses lunettes droites sur son nez et fit mine de rien. Ils arrivèrent chez lui et dès qu'elle franchit un pas en dehors de la voiture, Bentley la questionna, persuadé qu'elle râlait. Qu'avait-il fait? Pourquoi il méritait cette gueule d'enterrement? Pris de colère, poussée de nulle part, il renversa une poubelle et manqua de cogner dans sa voiture. Aussitôt, Robyn le rattrapa et le serra dans ses bras. L'avoir tout contre le lui le fit frissonner de colère. Il se calma et passa sa main sur sa tête, suppliant de se calmer. Il la regarda ensuite, elle posa sa main douce sur sa joue et Bentley fut envahit d'une chaleur incroyable. « Je suis calme! » s'exclama-t-il d'un faux sourire. Robyn s'approcha de lui et déposa une bise sur sa joue. Le jeune homme colérique enroula ses bras autour de la taille de l'infirmière. Il soupira, comme pour chasser son énervement et repris ses esprits. Même si la beauté parfaite de la jeune femme lui faisait tourner la tête. Il l'écoutait attentivement prête à lui expliquer son attitude ce soir. « Qui ça, Sheila? Elle commence à me casser les couilles sérieusement. Qu'est-ce qu'elle a bien pu te faire? J'aime pas tes fréquentations Rob. Et pour la patient, ben... » Bentley n'avait aucun coeur pour les personnes qu'il ne connaissait pas. Même pour toutes, sauf pour Robyn. « Tant pis. » lança-t-il sèchement. Il n'avait pas réussit à rattraper le coup. Il resserait son étreinte sur elle et fut agréablement surpris par ce qu'elle venait de dire. « Ha, bien voilà. C'est pas si compliqué, c'était la phrase que j'attendais! » dit-il suvit d'un léger sourire qu'on pouvait confondre avec une grimace. Il lui vola un bisou dans le cou puis attrapa sa main pour la guider à l'intérieur. Il ouvra la porte, alluma la lampe et son visage se décomposa. Il y avait un foutoir pas possible. Il ne s'attendait pas à ramener une fille chez lui ce soir. Même si Robyn avait l'habitude de voir un tel désastre chez Bentley, c'était nullement romantique. Des petits aboiements se dirigèrent vers eux et le jeune homme ferma rapidement la porte avant que le chien ne se barre. « Paco, t'es déjà sortis ce matin, fais pas chier et puis arrête de sauter sur mon invité. Y'a que moi qui ait le droit de faire ça. » Il attrapa son petit chien noir et le déposa près de sa gamelle, où il la remplit de croquettes histoire qu'il leur foute la paix. « Qu'est-ce que tu pues sale bête, depuis quand tu t'es pas lavé. » Il le laissa manger puis prit deux bières qu'il attrapa dans le réfrigérateur. Bentley prit aussi des pistaches dans un pot qui dataient de la veille. Robyn était installée sur le canapé, en train d'observer le petit chien qui faisait tout, sauf manger. Ben s'installa à coté d'elle et lui tendit sa bière qu'elle fut obligée d'accepter. Il bu une gorgée puis reporta son attention sur elle. « Savoure bien cette bouteille car ce soir je compte te faire saouler pour que t'oublies ta petite copine débile et ton sale boulot de merde. » Il passa un bras autour d'elle et lui chuchota à l'oreille. « Avec moi. » Bentley observait ses yeux magnifiques puis son regard se déposa sur ses lèvres douces qui manquait de chaleur. Il rapprocha sa mâchoire de la sienne d'un air charmeur mais Paco aboya, s'opposant à un tel spectacle. Bentley râla, attrapa un coussin et le lança sur son chien. « Crève! » lança-t-il en sursautant. Le chien ferma son clapet et prit la fuite. Le jeune homme se rassit sur le canapé en posant ses jambes croisés sur sa table basse, manquant de faire renverser les pistaches. Il bu plusieurs gorgées de sa bière avant de roter comme un gros porc. Il ne s'excusa même pas. Il se calmait les nerfs, à son aise. Cette sale bête lui avait peut être empêcher d'accomplir son rêve. Ouais, Bentley rêve, ça lui arrive dès fois.
Sujet: Re: You jump, I jump, right? ❞ ROBYNOURS Sam 25 Fév - 12:56
Le voir à cet instant précis, elle n’aurait jamais pensé cela possible. Le destin pouvait vraiment réaliser des miracles mais au fond, cela n’avait aucune importance. Pour la tendre demoiselle cela ne comptait pas vraiment le pourquoi, tout ce qu’elle voyait c’est qu’il était là et qu’elle allait donc pouvoir passer un moment en son agréable compagnie. La demoiselle n’était pourtant pas au mieux de sa forme, elle avait beaucoup de choses en tête et la plupart d’entre elle l’empêchait d’être véritablement heureuse à cet instant. Certes, elle était contente de voir le jeune homme mais elle n’arrivait tout simplement pas à le lui montrer. Elle se contentait pour l’instant de l’observer au volant de sa tendre voiture et de s’indigner quand il lui demandait combien elle prenait pour la nuit. Dans la bouche de l’homme elle savait sans l’ombre d’un doute que tout cela n’était que plaisanterie et elle préféra donc en jouer rien que pour rendre la situation encore plus agréable. La réponse du jeune homme ne se fit pas attendre. « Oh allez quoi, fait pas ta mijole » Si la situation avait été normale aucun doute qu’elle se serait mise à rire devant une telle phrase mais tout n’allait pas bien et elle se contenta d’un petit sourire. Cela pouvait paraitre peu quand on la connait mais pour elle s’était déjà beaucoup au vu de la situation. La suite se passa beaucoup plus rapidement, la demoiselle se trouva dans la voiture confortable du jeune homme. Toutefois, elle n’avait pas envie de commencer la situation, elle voulait se vider un peu la tête avant d’arriver chez lui et c’est donc pour cela qu’elle se mettait à observer la route. Elle ne voulait en aucun cas blesser son ami, c’est juste qu’elle avait besoin de se vider la tête et cela personne ne pourra le changer. Le trajet s’effectua en silence, seule la musique mettait un peu de vie dans l’habitacle mais cela suffisait parfaitement à la tendre demoiselle. Arriver chez lui, elle eut à peine le temps de descendre de la voiture qu’il se précipitait vers elle. Elle se retrouva emprisonner à la taille par sa tendre personne et presque immédiatement, il commençait à s’énerver. Il voulait savoir qui l’avait mis dans un tel état et surtout comment il pouvait faire pour arranger les choses. Il se pensait aussi responsable et cela toucha beaucoup la tendre demoiselle. A peine eut-il fini de parler que son pied se dirigea vers une poubelle et qu’elle commença à avoir peur non pas pour elle mais pour lui. Elle n’aimait pas le voir en colère, elle le préférait heureux et cela rien ni personne ne pourrait le changer. Pour le calmer, elle se mit immédiatement à le serrer tout contre elle. Elle voulait chasser toute colère de son corps et elle ne connaissait pas de meilleure technique avec lui. Elle posa même par après une main sur sa tendre joue, le meilleur moyen de s’assurer qu’elle y verrait bientôt un beau sourire. « Je suis calme! » Ô, elle savait bien qu’il ne l’était pas totalement mais pour lui s’était déjà un grand pas alors elle lui fit un délicat bisou sur la joue, comme pour le calmer davantage. Comme réponse, elle eut droit à deux bras s’enroulant autour de sa taille et l’amenant encore plus proche de lui, elle pouvait entendre son souffle encore légèrement énervé mais cela ne changea rien, elle continuait de se blottir contre lui, prendre sa colère pour l’évacuer de son tendre corps. Elle lui expliqua ensuite ce qui l’avait mise dans un tel état sans pour autant rentrer dans les détails. Elle n’avait pas envie de l’embêter avec ses soucis sans aucune importance. « Qui ça, Sheila? Elle commence à me casser les couilles sérieusement. Qu'est-ce qu'elle a bien pu te faire? J'aime pas tes fréquentations Rob. Et pour la patient, ben... Tant pis.» Le visage de Robyn changea de couleur, elle devint pâle en entendant les mots du jeune homme. Presque immédiatement elle posa sur regard sur le sien tout en faisant un grand non de la tête. Pour elle ce n’était pas rien et elle ne pourrait jamais l’admettre comme tel. « On s’est disputée, cela arrive mais ce n’est rien de grave. » Elle prit ensuite son visage entre ses mains et plongea ses prunelles dans les siennes avant de lui dire les yeux légèrement brillant. « Perdre une vie ce n’est pas rien… C’est un petit être qui ne pourra plus revoir ses parents et cela c’est triste… Je déteste voir les gens mourir mais encore plus quand ils ne sont que des enfants… » Une petite larme se mit à couler sur sa joue et elle essaya de la chasser le plus rapidement possible. L’éteinte de Bentley se resserrait si bien que sa respiration se fit plus compliquée, juste un peu, rien de bien grave. Elle lui proposa ensuite de rentrer à l’intérieur pour se changer les idées et cela sembla plaire au jeune homme. « Ha, bien voilà. C'est pas si compliqué, c'était la phrase que j'attendais! » Il se mit à sourire et elle suivit son exemple jusqu’à ce qu’elle ne sente sa bouche venir dans son cou. Pourquoi venait-il de faire ça ? Elle n’en savait rien mais elle n’eut pas le loisir d’y réfléchir puisque le jeune homme l’entrainait déjà à l’intérieur de la bâtisse. L’intérieur n’était pas ce qu’il y avait de plus rangé mais elle ne lui en tenait nullement rigueur. Elle n’était pas une pro du rangement et puis, elle venait à l’improviste, aucune raison de lui en vouloir. Des petits bruits se firent entendre et il venait d’un chien plus que mignon qui venait jusqu’à eux. Presque immédiatement, la demoiselle se baissa pour caresser doucement le chien. Oui,, elle avait toujours aimé les animaux et cela ne changerait jamais. Le petit toutou avait même mis ses pattes sur la demoiselle mais elle n’en était nullement dérangée, bien au contraire, elle appréciait les animaux. « Paco, t'es déjà sortis ce matin, fais pas chier et puis arrête de sauter sur mon invité. Y'a que moi qui ait le droit de faire ça. » Elle fit un petit sourire tout en ne pouvait s’empêcher d’ajouter un petit mot. « Il ne me dérange pas tu sais, il est tellement mignon. » Toutefois, Bentley prit son chien et l’emmena jusqu’à sa gamelle, la demoiselle quant à elle se dirigea vers le canapé où elle s’installa doucement. Quand elle vit revenir le jeune homme, il avait dans chacune de ses mains une bière et cela ne lui plaisait pas totalement. L’alcool n’avait jamais été son fort et elle n’en buvait que très rarement. Toutefois, elle ne pouvait pas refuser la dite boisson et la prit donc dans ses mains sans en boire une gorgée. Elle allait la savourer pour ne pas finir par danser sur la table. « Savoure bien cette bouteille car ce soir je compte te faire saouler pour que t'oublies ta petite copine débile et ton sale boulot de merde. » Elle prit cela sur le ton de la plaisanterie et cela la fit rire. Elle n’eut pas le temps de parler qu’il s’approcha d’elle, passant un bas autour de sa personne avant d’ajouter un petit « Avec moi. » qui la fit sourire. Elle le regardait dans les yeux avec une innocence qui pouvait parait plus qu’impressionnante surtout quand on connaissait les envies du jeune homme. « Tu sais ce que ce n’est pas gentleman de vouloir souler les demoiselles mais je te le pardonne parce que c’est toi. » Elle marqua une pause avant d’ajouter sur un ton plus sérieux. « Sheila est ma meilleure amie, pas ma petite amie et mon boulot n’est pas merdique. Il me correspond donc si tu le traite de la sorte, cela veut dire que tu me trouves moi aussi merdique ? » Elle lui dit un grand sourire pour qu’elle comprenne bien qu’il était en train de rire et qu’elle se moquait gentiment de lui. Puis, sans vraiment comprendre, il le vit s’approcher d’elle. Que voulait-il ? Elle n’en savait rien, sa seule certitude c’est qu’il reprenait un air étrange qu’elle ne connaissait pas. Robyn et les signaux de drague, cela n’avait jamais marché au grand dam de ce pauvre Bentley. Le chien se mit alors à aboyer et avant qu’elle ne comprenne quelque chose, il s’était levé et avait lancé un coussin sur le pauvre chien. Cela choqua légèrement la demoiselle, elle n’aimait pas qu’on face du mal aux animaux. Elle reporta son attention sur le jeune homme qui s’était assis et buvait maintenant avec passion sa bière. « Bounty, on ne doit pas faire de mal aux animaux… Il n’avait rien fait en plus… Je vais voir s’il n’a rien et je reviens vite. » Comme pour le faire patienter, elle lui donna un petit bisou sur le front et laissa sa bière sur la table. Elle se mit alors à la recherche du chien tout en criant son prénom pour le voir venir plus tôt. Elle le vit entrer dans une pièce et le suivit. Était-ce la chambre de Bentley, cela y ressemblait fort. Le petit chien s’était enfui sous le lit et la donzelle n’avariait malheureusement pas à le reprendre. Elle était sur ses genoux, la tête sous le lit criant d’une voix douce. « Paco, vient, s’il te plait… Allez Paco… » Oui, elle voulait vraiment le récupérer et vérifier qu’il n’avait rien. Elle ne pensait même pas que sa position pouvait paraitre étrange si quelqu’un entrait.
Sujet: Re: You jump, I jump, right? ❞ ROBYNOURS Dim 4 Mar - 10:04
Inviter une fille, c'est toujours top. Ça dépend qui bien évidemment. Mais Bentley n'était pas du genre à éviter d'inviter des donzelles. Il le faisait très souvent d'ailleurs. Une par ci, l'autre par là. Bref, il se la pétait quoi. Frimeur. Celle qui venait le plus souvent c'est la belle Robyn. Mais avec elle, c'était différent. Il rêvait de la mettre dans son lit mais sa gentillesse et sa délicatesse lui faisait comprendre qu'il était un sale con. Sa compagnie était toujours agréable, surtout quand la situation dégénérait. Combien de fois elle n'avait pas du le mettre dans son lit parce qu'il était complètement déchiré. Robyn savait supporter ça, mais pas toutes les autres femmes. Ouais, aucunes autres nanas sur la planète saurait supporter Bentley aussi longtemps. Il admirait ce qu'elle faisait. La croiser dans la rue, marchant sur le trottoir ne lui avait pas empêcher de sortir une blague à deux balles. Elle était ensuite montée de force dans sa voiture, le jeune homme l'avait invité en voyant cette mine qui lui faisait froid dans le dos. Il accélérait pour être le plus rapidement chez lui, et lui demander enfin ce qui n'allait pas. Parce que la jolie colombe était très belle, mais elle ne roucoulait pas aujourd'hui. Dès qu'il fut garé, il se jeta sur elle en lui bombardant de questions. La jeune fille le rassura en lui expliquant que c'était une histoire avec Sheila. Enfin, ça l'énervait quand même. Il fallait toujours qu'elle parle d'elle. Ensuite elle lui avoua sa tristesse pour un patient à l’hôpital dont Bentley n'arrivait pas à capter pourquoi c'était si terrifiant. « Ben, ça fait partie de ton métier non? » lança-til indifférent. Il n'aimait pas le regard qu'elle lui lançait. Le jeune homme ne s'intéressait plus au sujet de Sheila. Parler d'elle le rendait complètement hystérique. Bentley fut persuadé de voir Robyn pleurer, il la resserra donc plus fort contre son coeur. Il la berça doucement avant qu'elle ne décide de rentrer enfin. Dès qu'ils franchirent un pas, le petit chien se rua sur eux, ce qui agaçait Bentley. Il referma voilement la porte puis attrapa la petite bête pour lui donner à manger. « Il peut être est mignon, mais qu'est-ce qu'il pue. » lança-t-il en reniflant son chien bêtement. Il prit ensuite à boire et proposa la bière à Robyn même si elle n'en voulait pas. Le bras de Bentley se retrouvait autour de la jeune femme, comme pour montrer un signe d'affection et de sécurité. La réflexion de Robyn le fit sourire. « Je ne suis pas un gentleman. Je suis Bentley Damen Carlyle. » Il échangea un clin d'oeil puis prit une autre gorgée de sa bière fraîche. Rob parla ensuite de Sheila. Bentley pensait que le sujet était clôt. Ça devenait agaçant de parler de ses soucis. Bon ok, c'était un peu pourquoi elle était là aujourd'hui, chez lui. Mais le jeune étudiant désirait autre chose. Il devait d'abord la faire boire, et admirer le travail. Un jour, elle le remercia. Ou pas. « Euh, j'en sais rien. En tout cas Sheila est une merde comparé à toi. Tu sais, je suis juste un étudiant et toi tu as déjà un travail de dingue. Et on arrive toujours à se voir, comme ici. Donc au fond, ton boulot n'est pas si merdique que ça. » Tel la mentalité de Bentley. Il déposa la bouteille sur la table du salon et attira son attention sur la jolie femme. Il voulait tenter une approche, aller plus loin au lieu de rester sur la même zone sans franchir la ligne interdite. Ouais, Bentley avait les couilles de faire ça. Pas comme certains. Et puis s'il se prenait un gros vent, ça ne serait que partie remise. Le cerveau du jeune homme est capté sur la positive attitude. Il se rapprocha d'elle et avant que ses lèvres étaient à deux centimètres de toucher celles de Rob, son chien s’excita d'un coup. Bentley se leva et lança le coussin sur son chien qui s'enfuit dans sa chambre. Mister Carlyle alias beau gosse, se laissa tomber dans le canapé et but sa bière d'une traite en maudissant son chien avec des pensées très agressives. La colère était venue d'un seul coup de vent. « Putain Rob, t'es pas véto. Reviens!» dit-il en attrapant la bouteille de Robyn qu'elle avait déposé sur la table avant de partir. Il engloutit quelques gorgées puis décida d'aller à leur recherche. Exténué, Bentley marchait lentement et s'appuya contre la porte de sa chambre, la bière la main. Il regardait Robyn qui était à quatre pattes presque sous son lit. Bentley souriait et se régalait. La jeune femme essayait de prendre le chien, mais celui-ci ne bougeait pas d'un poil. L'étudiant déposa la bière par terre et s'avança vers le lit. Il s'assit et Robyn redressa la tête, remarquant qu'il l'avait vue. « Tu devrais faire ça plus souvent. C'est presque amusant même, et excitant. » Paco aboya légèrement. « La ferme! » Soudain le jeune homme se laissa tomber sur son lit et simula un malaise en posant ses mains au niveau de son torse. « Putain ça fait mal, il me faut une infirmière!» Prise dans son piège - sans blagues -, Robyn s’intéressa à lui et laissa tomber le chien. Bentley se calma et remarqua que Rob était sur lui, prête à lui faire un massage cardiaque ou je ne sais quoi. Ils restèrent un moment en silence. Ils se regardaient dans les yeux, essayant de comprendre ce que l'autre voulait. C'était maintenant ou jamais. Tant pis s'il se prend une grosse gamelle. Bentley posa ses mains sur les cuisses de la jeune fille et lui demanda dans un souffle: « Embrasse-moi Rob. » Bentley couché dans son lit, Rob à califourchon sur lui prête à lui faire du bouche à bouche; il n'y avait pas photo. Le jeune homme espérait qu'elle réagisse au lieu de prendre la fuite. Le silence commençait à se faire long, alors Bentley retira son T-shirt laissant apparaître son torse, assez beau mais pas super musclé non plus. « Rob...» dit-il en se redressant légèrement. Dans ses yeux, reflétaient la plus belle raine du monde, telle une sirène.