DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: YOU, ME AND A DVD. Ailyah&Fernando Mer 21 Mar - 12:48
YOU, ME AND A DVD
Il est sept heures moins quart. Elle doit venir pour sept heures. J’ai tout préparé, j’ai rangé mon appartement – ce qui soit-distant passant n’était pas du luxe – j’ai loué le DVD et j’ai mis un peu d’encens pour chasser l’odeur de fauve qui régnait chez moi jusqu’à présent. Je suis nerveux, car je ne sais pas comment je dois me comporter. Je ne sais pas si c’est un rencard ou une soirée entre amis. Je ne sais rien. Ailyah vient de rompre avec son fiancé. Pourtant, lorsqu’on s’est parlé ce matin, j’ai senti que le courant passait extrêmement bien entre nous. Je me fais peut-être des idées, mais j’ai l’impression que je lui plais. Peut-être pas autant que moi je lui plais, mais bon.
Tout à coup, je me sens fou, je craque et je panique à cause d’une parfaite inconnue. Je l’invite chez moi sans la connaître… Mais qu’est-ce qui va pas chez moi ? C’est certainement le fait que je n’ai pas eu de vraie petite amie depuis mon départ de Suisse. Parfois je me surprends à repenser à ma petite amie de l’époque, Sara. C’était dur de la quitter sans explication. Je lui avais dit que je ne l’aimais plus et j’étais parti, comme ça. Je lui ai brisé le cœur, j’ai brisé le mien en même temps. Le temps que je médite sur ma vie amoureuse passée, on sonne à la porte. C’est surement elle. Je regarde ma montre : elle est pile à l’heure. J’ouvre. Elle est encore plus belle que tout à l’heure, je souris. « Bonsoir, c’est sympa que tu es pu venir ! Entres je t’en prie » Elle s’approche de moi, elle me fait la bise. Je suis un peu pris au dépourvu et je tourne légèrement la tête. J’atteins sa joue malgré tout, mais je reste dangereusement proche de ses lèvres. Après ce petit moment gênant, je baisse les yeux. Je la débarrasse de son manteau et je le dépose dans ma chambre. Lorsque je reviens dans le salon, elle semble inspecter les lieux. « Alors, qu’est-ce que tu penses de l’immeuble ? Et de mon appartement ? » Je l’invite à s’asseoir et nous buvons notre première bière. « J’ai contacté le proprio de l’immeuble, l’appartement dont je t’ai parlé est toujours dispo ! Je te donnerai son numéro ». Je lui tends la boîte contenant le DVD que j’ai choisi pour voir si ça lui convient, elle acquiesce de la tête.
Dernière édition par Fernando Gautier-Perez le Mer 21 Mar - 17:20, édité 1 fois
Sujet: Re: YOU, ME AND A DVD. Ailyah&Fernando Mer 21 Mar - 16:23
Je me suis renseigné sur ce type, c'est la première fois que je fais une chose pareille... D'habitude je ne cherche pas le comment du pourquoi, car même si je suis une très bonne tueuse à gages, je reste une personne avec un coeur et comme c'est le cas, quand je découvre que je dois tuer quelqu'un qui n'a rien fait de mal, je me sens mal ! J'ai vraiment beaucoup réfléchis au fait de passer la soirée avec ce type super craquant que je suis censé tuer... J'ai décidé que je choisirai ce soir ce qui se passera par la suite, j'ai besoin de comprendre pourquoi il a fuit, pourquoi il n'a pas demandé une garde rapprochée et de savoir s'il n'a vraiment rien fait de mal, mise à part être le fils d'un idiot ! Je dois arriver chez lui pour dix-neuf heures, c'est donc l'heure exact à laquelle je suis devant chez lui. Quand il m'ouvre la porte je me surprends une nouvelle fois à lui sourire de façon vraiment sincère ! Je ne sais pas ce qui est en train de se passer mais, je ne suis pas sur d'aimer ça du tout. Je lui fais la bise, il y a comme un petit moment de flottements, j'ai presque envie d'en rire, je n'ai jamais vécue ça mais, si je devais vraiment décrire ce que je ressens, j'ai l'impression d'avoir eu un coup de foudre pour ce type. Mais, c'est juste impossible, cette soirée doit à tout prix me prouver que j'ai raison, qu'il me suffit simplement de le tuer et de reprendre ma vie là où elle en était avant... « Même triste, je n'aurais pas pu me résoudre à rater une bonne soirée... Franchement, que demander de mieux, qu'une pizza et un bon film d'horreur ? » Lorsqu'il prend mon manteau et l'emmène dans la pièce à côté, j'en profite pour faire un rapide état des lieux ! Cet appartement d'homme est tout ce qu'il y a de plus normal et encore je suppose qu'il a fait un minimum de rangements avant mon arrivée. C'est une chose qui m'a toujours fait rire, les hommes pensent que c'est le bordel qui nous dérangent, alors que moi je suis plus bordélique que le reste du monde, je n'aime simplement pas la saleté... Bref, en revenant il me demande ce que je pense de l'appartement et me dit que le concierge lui à confirmer que l'appartement était toujours disponible. « J'aime beaucoup, c'est parfait pour une personne seule et en même temps ce n'est pas non plus trop petit. J'aimerais beaucoup que tu me le donne effectivement, comme cela je pourrais l'appeler demain, car le taudis dans lequel je dois dormir ne m'enchante pas vraiment ! » Nous avons déjà une bière à la main quand il me montre le dvd qu'il a choisi, j'acquiesce en souriant, en fait je m'en fiche un peu du film. Mais, quitte à devoir en regarder un je dois avouer que celui qu'il a choisi me convient parfaitement... « Dis-moi si ce n'est pas trop indiscret, qu'est-ce qui t'as fait atterrir ici ? »
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: YOU, ME AND A DVD. Ailyah&Fernando Mer 21 Mar - 17:19
YOU, ME AND A DVD
Elle semble contente d’être là. Elle semble épanouie. Rien avoir avec la fille en larmes de tout à l’heure. Je me plais à penser que c’est grâce à moi qu’elle est comme ça. Mais non, t’es trop bête Fernando. Je me demande où nous mènera cette soirée, j’aimerais bien le savoir. Comme je n’ai pas le pouvoir d’accélérer le temps, je me contente de profiter du moment présent. « J’aime beaucoup, c’est parfait pour une personne seule et en même temps ce n’est pas non plus trop petit. J’aimerais beaucoup que tu me le donnes effectivement, comme cela je pourrais l’appeler demain, car le taudis dans lequel je dois dormir ne m’enchante pas vraiment ! » À l’idée qu’elle puisse devenir prochainement ma voisine, je souris en montrant toutes mes dents. Et même si je ne l’ai pas encore mentionné, l’appartement se trouve juste en face du mien. On se retrouverait donc réellement voisin de pallier. Je préfère ne pas lui révéler ce petit détail pour pas qu’elle pense que je fantasme sur cette idée. « Oui, c’est sympa ! Et c’est pas très cher en plus. » Je dis ça avec un naturel incroyable. Pourtant, je m’en fiche que ce soit cher ou non. J’ai tout l’argent dont j’ai besoin, c’est juste que je ne préfère pas trop y toucher. Pour moi cet argent ne m’appartient pas. De plus, il est salit par toutes les escroqueries de mon paternel. Je ne sais pas si il reste ne serait-ce qu’un centime qu’il a gagné en toute honnêté. Il est clair que j’y touche de temps en temps. Mais c’est vraiment quand j’en ai très besoin ou quand il s’agit de plaider à une cause qui me tient à cœur. J’ai déjà dépensé pas mal de l’argent dans des dons à des associations diverses. En fait, même si les italiens me retrouvaient, je n’aurais pas grand-chose à leur donner. S’ils me tuent, ils perdent tout espoir de récupérer quoi que ce soit. Je lègue la totalité de ma fortune à la lutte contre la déforestation en cas de décès. « Dis-moi si ce n’est pas trop indiscret, qu’est-ce qui t’a fait atterrir ici ? » Et voilà, le genre de question que je redoutais. Je ne peux pas répondre à ça autrement qu’en mentant. Mais là, comme ça, je n’ai pas vraiment d’idées. Jusqu’ici, les gens n’avaient pas posé de question comme ça. Ils s’étaient contentés de demander où je vivais avant, mais pas pourquoi j’ai déménagé. Je reste silencieux quelques minutes et je cherche dans ma tête une raison qui pourrait expliquer mon départ sans provoquer encore plus de questions. Soudain, j’ai une idée. « Ma mère est décédée. Je n’avais plus personne et j’avais besoin de repartir de zéro… Désolé, mais c’est difficile pour moi, je préfère ne pas trop en parler ». Je baisse les yeux pour que ça paraisse plus vrai. En fait, quand je pense à ma mère, je suis réellement attristé. Elle me manque chaque jour que Dieu fait et je sais que je ne la reverrai jamais. C’est comme si elle était vraiment morte…