Sujet: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Mer 12 Sep - 22:19
Tôt, ce matin. Je ne cessais de me tourner, et ne retourner dans mon lit. Quelque chose d'énervant à force. Je jetais un oeil à mon radio-réveil. Quatre heures du matin, je soupirais lentement. Je n'arrivais plus à me rendormir, alors une seule solution avant que mes pensées ne se mettent à vagabonder vers Maël. Il fallait que je continue mes planches d'illustration. Je n'avais à les rendre que dans deux semaines, mais elles étaient du genre bien avancées. Comme moi, j'étais du genre obsédée. Bref, je rejetais les couvertures qui me couvraient encore avant de mettre un pied à terre et me dirigeais vers mon chevalet. Je n'étais pas encore assez ancienne pour pouvoir prétendre à ce que beaucoup de mes illustrations soit présentées aux clients, mais je gagnais mon beurre, comme on pouvait le dire. Mon portable vibra, et je fronçais les sourcils, car il avait eu l’impudence de me déranger en plein travail. Alors que je faisais l'effort de le consulter, il s'avéra que ce n'était une fois de plus, mon frère qui était bourré. Sympa, l'ainé de la famille, ne montrait pas spécialement l'exemple. Je soupirais alors que je délaissais mon portable dans un coin à côté de moi, reprenant mon travail. Ce n'est que lorsque les rayons du soleil filtrèrent au travers des volets que je m'aperçus qu'il était temps que je me stoppe. Même mon poignet endoloris, je ne l'avais pas remarqué. Il était à présent, huit heures du matin et il fallait que je songe à me nourrir car mon estomac criait, à présent, famine. Une fois, le bol de céréales avaler, je me dirigeais vers ma chambre pour m'y préparer avant de retourner à mes planches à dessin. J'avais bien dit que j'étais une obsédée du boulot - comme pas mal d'autres choses par ailleurs ... -. Mes dessins ne restèrent pas seuls bien longtemps, car je réapparaissais quelques minutes plus tard, habillée et fraiche comme une rose - ou pas. Je planchais encore deux petites heures sur mes petites affaires avant que je ne sois de nouveau interrompue par mon frère - le deuxième, cette fois - qui m'appelait. Je grognais dans le téléphone et il eut un rire. Il s’enquérit sur le fait que je ne sois pas sortie de mon appartement depuis un petit bout de temps, mais je lui assurais que j'avais l'intention de sortir. Faisant semblant de me croire, il raccrocha, me promettant de me déloger de mon appartement si je n'allais pas m'aérer l'esprit.
Je décidais de suivre ses ordres, et empoignais mon sac à main pour aller me boire un café. Dévalant les escaliers de l'immeuble, je croisais quelques voisins, et tins la porte à une vieille dame qui me remercia d'un sourire. Sur le chemin, je m'interrogeais sur le fait d'aller me boire un café. Seule. Quel était l'interêt ? J'étais seule, je n'avais pas d'amis avec qui le partager, Maël n'était plus là, lui non plus. A croire que je n'étais bonne qu'à faire fuir les gens qui m'entourent - à part mes frères -. Je parcourais les allées, appréciant le soleil sur ma peau pale. Je m'arrêtais à un kiosque, histoire de m'acheter de la 'lecture' et c'est avec un Cosmopolitan sous le bras que je me dirigeais vers le café le plus proche. « Bonjour, un mokaccino s'il vous plait. », commandais-je d'une voix douce. Une fois, le tout payé, je me dirigeais vers une table prés de la vitrine, histoire de pouvoir encore profiter des rayons du soleil, qui réchauffait chaque parcelles de ma peau. Alors assise à ma table, je rangeais le porte serviette et le menu dans un ordre croissant devant moi, comme une sale habitude. Alors que je fixais ces objets, je déglutis et eu envie de partir en courant. Mais je n'en fis rien et ouvrit mon magazine. De temps à autres, je levais les yeux lorsque j'entendais les clients passer la porte du café.
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Mer 12 Sep - 22:53
C'était un jour ordinaire pour Maël, un jour ordinaire et surtout un jour de repos. Il s'était levé à neuf heures pétantes, réveillé par le coup de téléphone de son frère aîné Malcolm. Comme toutes les matinées qui commencent de la sorte Maël avait visité sa maison, replaçant deux-trois objets mal placés et ces tics lui faisaient penser à Jean, il venait à peine de se lever qu'il pensait déjà à elle. Il se promenait en boxer dans toute sa maison et avait eu l'envie monstre de déjeuner convenablement c'est à dire qu'il fallait qu'il aille au café du coin pour déjeuner comme un prince. Il avait à peine raccroché qu'il s'était jeté sous la douche, passant près d'une heure dans la salle de bain. Les coups de téléphone de son frère lui donnent toujours envie de bouger, même ce dernier lui conseille de marcher et de se dépenser, de bouger et de penser à autre chose parce qu'il sait que Maël ne va pas bien, il le connaît, c'est tout de même son frère. Il adorait passer de longues minutes sous l'eau, l'eau brûlante, il dit qu'il n'y a rien de plus efficace que ça. Après avoir choisis ses vêtements à tâtons il les enfilait rapidement, mettait ses chaussures et prenait ses clefs de maison et son téléphone portable. Il quittait la maison tranquillement, prenant le temps de regarder tout autour de lui. Il est venu habiter deux rues plus loin de là où il a grandit, non c'est sur cette ville n'est pas passionnante mais elle est très charmante, surtout le matin à dix heures quand tout est calme. Il s'était rendu dans le cente ville à pieds, la marche c'est bon pour le corps. Il flânait dans les rues, regardant les vitrines des petites boutiques de la ville, les boutiques qu'il avait vu mille fois déjà, mais aujourd'hui tout était différent et pour cause. Il arrivait près du café et était ravi, son estomac criait famine et il était temps qu'il déjeune, marcher ça creuse. C'est en s'approchant qu'il remarqua un visage familier, un visage qu'il n'avait plus vu depuis quelques mois maintenant, depuis leur horrible rupture en fait. Maël ne se démontait pas et entrait avec entrain dans le café, prenant place dans la file d'attente. Il n'arrivait pas à se retenir, c'était plus fort que lui, il cherchait du regard la jolie blonde qui avait pris place à une table accessible et elle était seule. Maël espérait simplement qu'elle ne soit pas passée à autre chose et qu'elle l'aime toujours, lui a t-il manqué, parce qu'elle, elle lui a manqué. Après avoir passé commande et s'être fait servir il hésita, il voulait aller s'asseoir plus au fond du magasin mais quelque chose en lui l'obligeait à retourner vers Jean. Après cinq minutes de silence, dont quatre pour réfléchir et une pour bouger ses fesses de la fille d'attente. Il s'avançait d'un pas assuré vers cette dernière, avalait sa salive et tout en posant bruyamment son café sur la table « Cette place est-elle prise ? » demanda t-il sur un ton peu assuré avant de se reprendre « Je peux m'asseoir là... ? » demanda t-il poliment regardant attentivement la jeune femme tout en esquissant un sourire. « C'est surprenant de te trouver là, je ne t'avais jamais vu ici et pourtant je suis un régulier ! »
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Jeu 13 Sep - 8:14
Comme à chaque nouvelle arrivée d'un client, je levais la tête ou du moins les yeux de mon magazine. Mais, là, je n'arrivais pas à y croire. En six mois, je ne l'avais pas croiser, il faut croire que j'y avais mis du mien, en évitant le plus possible les anciens endroits où nous nous fréquentions et aussi en évitant de sortir de chez moi. Lorsque Maël avait franchi la porte de ce café, une pierre me tomba dans l'estomac me ramenant aux événements et à ses paroles de la dernière fois que nous formions un couple. Je déglutis, essayant de détacher mon regard du sien en me concentrant sur mon magazine. Mais j'avais toujours l'impression que son regard était posé sur moi, je tins bon. Jusqu'à ce que je voie apparaitre dans mon champ de vision la main de Maël autour de sa tasse de café. « Cette place est-elle prise ? », me demanda t-il. J'hésitais quelques secondes entre le fait de lui dire non, juste pour le principe de lui montrer à quel point cela fait mal d'être sans lui, que je peux bien me débrouillée seule et de lui dire oui, juste pour profiter de sa présence, pale copie de ce que nous avions été. Levant les yeux, je croisais de nouveau son regard, pourtant aucun son ne sortit de ma gorge. « Je peux m'asseoir là... ? », repris-t-il avant d'esquisser un sourire à mon encontre. Était-il conscient du dilemme qu'il m’impose ? Je ne pus répondre à son sourire, mes lèvres étant comme figée. « Vas-y. », lui dis-je enfin. J'étais déstabilisée et nerveuse en sa présence, comme si le moindre mes gestes étaient scrutés. Pourtant, je savais bien que ce n'était pas dans sa nature.
Savait-il à quel point ces derniers mois avaient été catastrophiques sans lui ? Avais-je peuplé son esprit comme lui avait peuplé le mien ? Je n'avais de répit seulement lorsque j'étais endormie, et encore lorsque j'arrivais à trouver le sommeil. « C'est surprenant de te trouver là, je ne t'avais jamais vu ici et pourtant je suis un régulier ! », continua t-il et je m'observais, lui qui était alors assis en face de moi. Celui qui avait hanté mes nuits à force d'être absent de ma vie, mais aussi celui qui m'avait fait tant de mal ! « Je ne sors pas souvent, je travaille. », lui avouais-je du bout des lèvres. Je travaille pour t'oublier espèce d'idiot, avais-je envie de lui hurler. Je ne savais pas comment me comporter, là, maintenant. Je ne savais pas quoi lui, sans que cela paraisse rouillé et mécanique. Après ce nous avions été, je ne savais pas comme lui parler. Était-il avec une nouvelle fille ? M'avait-il remplacée par une fille plus 'normale' ? Une belle jeune femme pulpeuse ... Ces pensées me lacéraient l'estomac et pour arrêter d'y penser, je devais parler. « Aux Etats Unis, un couple sur deux divorce après six mois de mariage. », balançais-je. Je passais une main sur mon front, non pas ça ! Pourquoi devais-je parler comme une imbécile à chaque fois ? Alors que ma maladie était précisément la cause de notre rupture ? J'essayais de reprendre contenance. « Pa.. pardon, qu'est ce que tu deviens ? », repris-je en soupirant.
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Jeu 13 Sep - 14:23
Elle avait hésité un instant, ce qui n'avait pas rassuré Maël qui était d'habitude si fier, il avait engloutis sa fierté pour une fois et avait porté ses « couilles » pour aller vers celle pour qui il ressentait tout. L'hésitation de Jean n'avait pas durée plus de quelques secondes et pourtant il l'avait remarqué, il connaissait tout ou presque d'elle et s'est après s'être installée que la belle finit par ouvrir la bouche pour parler. « Je ne sors pas souvent, je travaille. » Maël la regardait attentivement, il était désolé, mais présenter des excuses alors qu'il venait de faire un grand pas vers elle ce serait presque impossible. « C'est pas une raison » avait-il commenté d'un air suffisant mais au fond il était bien content. Le jeune homme pense que les excuses sont pour les faibles. Même s'il ne le montrait pas, il était heureux de la retrouver, Jean. Elle était toujours aussi belle, il regardait chaque petits détails. Peut-être qu'elle aussi était prête à partir sur de bonnes bases. Le truc en fait c'est que Maël ne se lasse pas d'être en sa compagnie, c'est la seule femme dont il ne se lassera jamais parce que c'est ainsi. Chaque jour est un nouveau jour à ses côtés, c'est Jean qui fait respirer Maël et qui l'aide à vivre, il l'ignore encore c'est tout. Puis il y eu un blanc, un silence qui parut duré une éternité ; ils étaient assis l'un en face de l'autre et aucun des deux ne parlaient, ils se regardaient mais rien ne sortait de leur bouche. « Aux Etats Unis, un couple sur deux divorce après six mois de mariage. » Jean avait brisé le silence comme elle avait put et ça avait fait sourire le jeune homme, ça l'avait même amusé d'autant plus qu'il l'ignorait. Il rit légèrement en regardant la belle blonde qui ne savait plus où se mettre. « C'est intéressant ! » avait-il dit en levant l'index avant de boire une gorgée de son café. « Pa.. pardon, qu'est ce que tu deviens ? » Il souriait de nouveau, posant sa tasse face à lui, il avalait sa salive et commençait à retirer sa veste. Il allait ouvrir la bouche et réalisa tout à coup qu'en fait il ne devenait rien de spécial, il faisait la fête cinq soirs par semaines depuis près de six mois, il n'était pas plus heureux que ça, il vivait dans une simple suffisance, voilà, il ne vivait pas il survivait presque. Le monde avait perdu de la valeur, il avait perdu ce qu'il avait de plus cher et tout ça à cause de lui même. Il levait les yeux vers Jean en souriant légèrement, s'adossant à la banquette derrière lui. « J'ai pas fais de grands changement ces derniers mois mais je me suis mis à faire un peu trop la fête. » avouait-il en riant à demis « Je vois que tu as réorganisé la table à ta façon, hmmm jolie déco ! » il tendait le bras et posait sa main sur le menu et le tira vers lui, ses petites habitudes lui avaient manquées ; bien sur il se garderait de le lui dire, il se contenterais de le lui faire comprendre. Il souriait encore, je crois que Maël n'avait plus souris aussi sincèrement depuis des mois. Il regardait la carte un instant, il avait encore faim – Maël est un gros cochon qui s'empiffre ! – il avait déjà repérer ce qu'il prendrait pour accompagner son café. « Et toi, tu deviens quoi... ? » Il y a quelqu'un dans ta vie ? se demandait-il, il savait parfaitement que se serait déplacé de poser cette question alors il ne dit rien. Ça le démangeait tellement qu'il était forcé de tousser pour s'empêcher de dire de la merde et de faire fuir Jean une nouvelle fois. Il buvait ensuite un peu de son café, il était un peu nerveux, c'est sans doute dû au fait d'être avec Jean, il faut le comprendre ça fait six mois qu'ils ne se sont pas vus. « Ca faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas vus » dit-il en fronçant légèrement les sourcils « Ces six mois m'ont parus vraiment longs... » avait-il ajouté en secouant la tête puis en soupirant légèrement. C'était le ton des regrets, il sentait qu'il avait laissé passé des choses tout ça parce qu'il avait fait le con.
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Jeu 13 Sep - 22:47
Sa présence avait presque des airs insolites devant moi, je ne savais pas tellement pourquoi. Après tout, il était le visage que je voyais presque tous les jours ... avant. J'avais l'impression que c'était dans une vie antérieure, où tout était plus simple. Pourtant rien n'était 'tout simple' entre nous, en fait, nous complexifions les choses à chaque entrevue, à chaque parole, comme si c'était trop facile à vivre : moi, ma maladie et son caractère de chien. « C'est pas une raison », dit-il. Je fronçais les sourcils, et c'était parti. Je plantais mes prunelles dans les siennes, ne comprenant pas tellement 'ce qui n'était pas une raison'. J'humectais mes lèvres, et passais une main dans mes cheveux. « Je ne vois pas ce que tu veux dire. Je ne suis pas sortie depuis un bout de temps, alors c'est normal qu'on ne se soit pas croiser. Point. », répliquais-je acide. Ce n'était pas très aimable, mais je n'avais pas envie de me laisser monter sur les pieds par lui, ses paroles et son regard suffisant. J'avais mon mot à dire moi aussi ! Mais malgré tout ce qui pouvait bien me faire enragé chez lui, je n'arrivais pas à concevoir ma vie sans Maël. Rien que d'en connaitre le gout pendant six mois était difficile, je n'osais même pas imaginé une vie. Une vie entière sans lui serait bien trop vide. J'attendais des excuses, je savais bien que j'aurais du mal à les avoir. Je le connais assez pour dire qu'il ne risque pas de le faire, ou alors d'une manière inattendue. C'est-à-dire en s'enfonçant un peu plus dans ses bêtises. Alors que je me sentais mal à l'aise face au silence qui régnait entre nous, j'avais sortie une nouvelle information enfouie dans mon cerveau. Par automatisme, comme lorsque j'avais écrasé son chat. Exactement pareil. Je l'entendis rire alors que je me sentais honteuse. Je relevais les yeux vers lui, l'interrogeant du regard. « C'est intéressant ! », dit-il avant de boire son café. « Inutile, tu veux dire ! », me renfrognais-je avant d'enchainer sur autre chose. Je le regardais se défaire de sa veste, attendant une réponse de sa part. « J'ai pas fais de grands changement ces derniers mois mais je me suis mis à faire un peu trop la fête. », avoua t-il, en riant un peu. Au moins, il s'occupait, du manière plus ou moins chaotique, mais bon. Même si je désapprouvais, une partie de mon cerveau se demanda si il n'avait pas fait cette référence pour me dire qu'il n'avait rien trouver d'autre pour me remplacer ? Je la fis taire en deux temps, trois mouvements.
« Je vois que tu as réorganisé la table à ta façon, hmmm jolie déco ! », remarqua t-il. Il s'empara du menu et désormais l'ordre établi n'avait plus lieu d'être. Je ne savais pas comment prendre sa remarque. Je me contentais donc de me taire en haussant les épaules pour lui signifier que je l'avais bien entendu. Mon magazine toujours ouvert sur mes genoux réapparut sur le coin de la table, fermé cette fois et je refermais mes doigts autour de ma tasse avant de la portée à mes lèvres, regardant les passants au travers de la vitrine. « Et toi, tu deviens quoi... ? », me demanda t-il à son tour. Je lui souris un peu. « Déjà, pas de fête. », commençais-je. « Comme je te l'ai dit, je bosse. J'ai presque terminé mes planches. Et ce matin, mon frère a décidé de me harceler pour que je sorte de l'appartement. Il m'a menacé de venir pour me trainer par la peau des fesses, alors j'ai accepté avant qu'il ne mette son plan à exécution. », finis-je, avant de me taire. Au début de la conversation, je ne savais pas quoi dire et à présent, je me faisais aussi bavarde qu'une pie ! Ce qui me rassura quelque peu, fut l'attitude de Maël, il avait l'air aussi nerveux que moi. Déjà une 'bonne' chose. « Ca faisait tellement longtemps qu'on ne s'était pas vus. Ces six mois m'ont parus vraiment longs... », regretta t-il à voix haute. Je relevais les yeux vers lui, surprise d'entendre de telles paroles sortir de sa bouche. Je voulais lui dire que c'était de sa faute, mais je retins mes paroles de justesse. « A moi, aussi. », murmurais-je plus pour moi que pour lui. « Après tout, tu l'as chercher. », repris-je finalement tout bas, avant de détourner les yeux sentant les larmes afflués.
Dernière édition par Jean E. Sheffield le Dim 16 Sep - 0:18, édité 1 fois
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Ven 14 Sep - 13:40
IIl la sentait sur la défensive, alors que lui était venu en paix et en même temps ils avaient l'impression de marcher sur des œufs, c'est pas si facile de discuter quand tu as peur de faire une erreur au moindre mot. Maël avait bien vu que la belle Jean ne savait pas où se mettre ou même quoi dire, comment réagir à ses « réflexions ». Maël n'avait pas montré qu'il était heureux de savoir qu'elle ne faisait pas la fête, qu'elle était restée à peindre chez elle. « Comme je te l'ai dit, je bosse. J'ai presque terminé mes planches. Et ce matin, mon frère a décidé de me harceler pour que je sorte de l'appartement. Il m'a menacé de venir pour me traîner par la peau des fesses, alors j'ai accepté avant qu'il ne mette son plan à exécution. » Dans un autre sens cela voulait dire qu'elle n'avait pas put penser à autre chose, et après tout peut-être ne s'était-elle tout simplement pas pris la tête et s'était plongée dans le dessin comme à sa bonne habitude. L'atmosphère semblait se détendre un peu, mais dans le fond Maël savait que ce que Jean attendait par dessus tout c'était des excuses que le jeune home ne semblait pas disposé à donner si rapidement. Le jeune homme avait même parler de ses regrets et la petite voix de Jean retentit, presque inaudible et pourtant. « Après tout, tu l'as chercher. » COMMENT ?! - La jeune femme détournait son regard, Maël lui mordait ses lèvres puis baissait les yeux et ils laissaient tous deux place à un second silence, qui dura plus longtemps que le premier. Il ne levait pas le regard, il était dégoûté, dégoûté de lui-même, s'il pouvait, il se frapperait. « Jean... » avait-il commencé en relevant le regard vers la belle blonde, il hésitait et en plus de ça était horriblement mal à l'aise. « Je peux pas te présenter des excuses ici, dans un café. Je ne veux pas te présenter des excuses parce que tu m'y force si non comment pourraient-elles être sincères ? » Il soupirait et se redressait, il empoignait son café et buvait de longues gorgées. Ils n'avaient pas vraiment brisé la glace, mais au moins les choses étaient plus claires. Maël avait avouer qu'il comptait s'excuser. En même temps c'est sur, Maël ne fait jamais comme tout le monde. Ces excuses là il y a penser, il a vu la scène plus de trois milliard de fois dans sa tête, tout les soirs avant de dormir, enfin, quand il y arrivait. « Je ne t'ai jamais tenue pour responsable de notre rupture Jean. » il secouait la tête, tout ce blabla le rendait nerveux et mal à l'aise. « J'ai pas envie de faire la guerre avec toi, je suis pas venu ici dans le but de faire un constat de ta vie pour savoir comment c'est depuis que je n'en fais plus partie. » Il tapait du pied au sol, nerveusement. Tout ce qui touche au sentimental ça rend Maël très nerveux, encore plus quand il s'agit de Jean. « Je m'en veux de t'avoir fait tant de mal et... » il se mordait les lèvres en inspirant, cherchant à capter le regard de la jeune femme « J'aimerais qu'on se revoit, de temps en temps en tout cas... » il se raclait la gorge en fronçant les sourcils « On aura l'occasion de discuter plus tard de cette histoire... » Il souriait alors, sincèrement, se voulant rassurant. Il venait de comprendre le dicton « souris à la vie elle te sourira. »
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Dim 16 Sep - 0:45
J’étais tendue, je ne savais pas comment appréhender la situation. Pourtant, je me retenais de déclarer la guerre à Maël, de lui hurler à quel point ces six mois avaient les plus insupportable de ma misérable vie, à quel point ces paroles indélicates et méchantes, m’avaient blessés. Car oui, lui connais très bien ma maladie, il sait très bien à quel point, je me sens démunie face à elle et que j’ai presque honte de ce que je suis. Comme l’avait dit une fois une dame à ma mère : ‘chez les animaux les détraqués, ils les tuent.’ J’avais l’impression d’avoir retrouvé cette mégère dans les paroles de mon ex-petit-ami. J’étais obsédée par le fait qu’il devait me présenter des excuses et lorsque je deviens obsédée par quelque chose, ce n’est pas tellement bon signe … Alors que je l’attaquais d’une voix à peine audible, je n’eus pas d’autre manœuvre que le regard fuyant vers l’extérieur, laissant le silence s’installer de nouveau. «Jean...», commença-t-il et je levais les yeux, surprise d’entendre de nouveau mon prénom dans sa bouche. Je croisais ses prunelles, et je me sentis mi-honteuse, mi-fière face à la réaction que j’avais suscitée chez lui. « Je peux pas te présenter des excuses ici, dans un café. Je ne veux pas te présenter des excuses parce que tu m'y force si non comment pourraient-elles être sincères ? », déclara-t-il avant de recommencer à boire son café. Je soupirais, passant une main nerveuse dans ma chevelure blonde. J’étais fatiguée, de tout cela, de cette vie qui n’en finis jamais avec vous … « Écoute Maël, je … je comprends. Juste … tu m’as tellement blessée … », dis-je doucement. Je savais mes propos inutiles car, il était sans doute déjà au courant de ce que je ressentais ou alors il aurait été un parfait idiot ! Je détournais une nouvelle fois mon regard pour ne pas risquer de pleurer face à lui.
Cette promesse d’excuse n’était pas la chose la plus sûre du monde, je le savais bien, je le connaissais par cœur, comme lui me connaissais … . « Je ne t'ai jamais tenue pour responsable de notre rupture Jean. », commença t-il de nouveau et je l’écoutais attentivement, le regard porter cette fois sur mes mains qui entouraient ma tasse. « J'ai pas envie de faire la guerre avec toi, je suis pas venu ici dans le but de faire un constat de ta vie pour savoir comment c'est depuis que je n'en fais plus partie. », continua t-il. Je le sentais nerveux, j’entendais bien son pied sous la table, je me taisais donc, ne voulant pas aggraver les choses entre nous, qui étaient déjà bien assez tendue. « Je m'en veux de t'avoir fait tant de mal et... J'aimerais qu'on se revoie, de temps en temps en tout cas… On aura l'occasion de discuter plus tard de cette histoire...», finis-t-il. Son regard était ancré dans le mien, et je retenais les larmes qui étaient sur le point de débordées. Je n’avais pas encore dit ce que j’avais sur le cœur et je ne savais si je devais le dire, là maintenant , dans ce café. Pourtant, je savais que si je ne le faisais pas, je ne serais pas capable de le faire ensuite, dans une autre entrevue. « Maël, ces six mois, je n’ai rien fait de plus que travailler. J’ai inquiété toute ma famille parce que je refusais de sortir et ils ne cessaient de me demander pourquoi tu n’étais pas là. », commençais-je avec des trémolos dans la voix, à mi chemin entre la colère et la tristesse. « Six mois que je me ressasse notre dispute dans ce resto, que je me demande pourquoi tu m’as dit de telles horreurs alors que tu savais très bien que je déteste ce que je suis ! Je suis tellement en colère contre toi, ça me ronge ! », continuais-je, une larme perlant sur ma joue, quelques secondes plus tard, elle n’était plus qu’un souvenir. « Je suis tellement en colère, mais j’arrive pas à te sortir de ma tête ! Tu me manques, comme si j’avais laissé une partie de mon cœur avec toi, une partie de ma vie … », avouais-je, les lèvres tremblantes. « Je sais que tu ne voulais pas que l’on en parle maintenant ou qu’on se déclare la guerre, mais il fallait que je te le dise. », finis-je en essuyant mes joues humides d’un revers de la manche.
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Dim 16 Sep - 2:09
Visiblement la sincérité de Maël avait finit par aider, voilà comme quoi parfois il suffit simplement de ravaler sa fierté et avancer sans même se retourner pour ne rien regretter. C'était impossible pour lui de lui dire simplement qu'il n'avait pas cesser de penser à elle, à eux, qu'il en était encore raide dingue, que sans elle il avait l'impression de mourir un peu plus tous les jours. Maël retrouvait son âme, et l'oxygène qui l'aidait à respirer. C'est un peu ainsi que certaine comprennent qu'elles sont amoureuses, s'il avait put il se serait rué sur elle, l'aurait suppliée de le pardonner, il l'aurait embrassé en lui murmurant mille fois qu'elle lui avait manqué mais les choses ne se passent pas vraiment comme ça dans la vraie vie. Elle avait eu l'amabilité d'écouter ce qu'il avait à dire et cela se sentait bien qu'elle y prêtait attention, il avait remarqué que les yeux de la jeune femme s'étaient mit à briller, ils s'étaient remplis de larmes et la culpabilité de Maël prenait un gros coup. « Maël, ces six mois, je n’ai rien fait de plus que travailler. J’ai inquiété toute ma famille parce que je refusais de sortir et ils ne cessaient de me demander pourquoi tu n’étais pas là. » Il mordait ses lèvres, ses yeux perdaient de trajectoire ceux de la belle Jean dont la voix tremblante tordait littéralement le cœur du jeune homme. Maël arrivait à entendre la colère et la tristesse mêlées dans la voix de la belle Jean. Tout était de sa faute, tout ça à cause de son foutu caractère de chien, ses mauvaises manières et son habitude de tout prendre pour acquis. Si Jean avait apprit quelque chose à Maël s'était bien que rien n'est acquis dans la vie, encore moins quand on est atteint d'une maladie rare et inguérissable. « Six mois que je me ressasse notre dispute dans ce resto, que je me demande pourquoi tu m’as dit de telles horreurs alors que tu savais très bien que je déteste ce que je suis ! Je suis tellement en colère contre toi, ça me ronge ! » Elle essuyait sa joue, une seule larme avait osé s'aventurer sur la joue de Jean mais cette dernière l'intercepta aussi sec « Je suis tellement en colère, mais j’arrive pas à te sortir de ma tête ! Tu me manques, comme si j’avais laissé une partie de mon cœur avec toi, une partie de ma vie … » avait-elle avoué, Maël venait de s'en prendre une belle en pleine face mais il est adulte et estime avoir assez jouer au con avec elle pour continuer à frimer pour cette saloperie de fierté. La savoir seule, enfermée durant près de six mois ne ravissait pas le jeune homme, il n'a jamais souhaité ça, il n'a jamais souhaité le malheur de Jean bien au contraire Dans un autre sens une partie de lui tait heureuse de constater qu'ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre. « Je sais que tu ne voulais pas que l’on en parle maintenant ou qu’on se déclare la guerre, mais il fallait que je te le dise. » Il fixait la table inlassablement, depuis le mot « colère » en fait. Il se décevait lui même, il se rendait presque malade. Si seulement il pouvait la prendre dans ses bras, la serrer contre lui. Il avait peur de faire un faux pas, il avait peur de faire fuir la belle et pourtant il savait parfaitement au plus profond de lui que Jean et lui s'aimaient comme des fous et qu'ils ne passeraient pas plus de trois mois sans se mettre de nouveau ensemble. « Je préfère que tu me dises tout ça maintenant plutôt que de taire toutes ces choses. » il se raclait la gorge et commençait à avoir chaud, il se sentait mal. « J'ai... » il avalait sa salive, évitant le regard de Jean « J'ai passé les six mois les plus horribles de ma vie, j'ai... J'ai chier dans vraiment tout ce que j'ai entrepris ! J'ai fais du grand n'importe quoi pendant six mois, j'arrivais plus à dormir ! Je... J'essayais d'avancer, d'aller loin, loin de toi, loin de toutes ces choses que j'ai dites et j'ai pas pus parce qu'au fond de moi je savais que j'étais le plus gros connard que le monde ai pondu ! » il se redressait et regardait Jean « J'avais tout, j'étais heureux, tu étais près de moi et tout semblait si simple. » il esquissait un sourire, riant légèrement « Ça n'a jamais été simple entre nous, n'est-ce pas ? » Maël faisait glisser doucement sa main sur la table, la posant sur celle de Jean. Il plantait un instant son regard dans celui de la jolie blonde, l'émotion se faisait sentir dans chaque phrase qu'il avait dite, un peu plus à chaque fois. Il inspirait et se raclait de nouveau la gorge, reprenant sa main pour venir la plaquer sur son visage avec la seconde. Non vous ne rêvez pas, Maël à un cœur et il semblerait qu'il le torture à tel point que la larme lui en viendrait à l’œil. Après un instant de silence il ôtait ses mains de son visage, les yeux humides. Il inspirait profondément avant de lancer un : « Ce ne sont pas des excuses et ça n'en vaut aucune, je le sais mais puisque tu joue carte sur table je me dois d'être franc avec toi. » Il jouait un instant avec son gobelet de café avant de se rendre compte que ce dernier était vide alors il le mit de côté puis le repris en mains, le tendant à Jean un petit sourire malicieux affiché sur son visage d'enfant « Tu veux le ranger aussi ? » il lâcha un léger rire avant de poser l'objet en question devant la jeune femme. « J'ai pleins d'autres trucs dans mes poches si tu veux ! » Il fit mine de chercher dans ses poches et en ressortit son téléphone portable qu'il posa sur la table à côté de la tasse. Il prit un instant et vint poser ses coudes contre la table, inspirant profondément « Je veux qu'on se revoit Jean. » le truc de Maël c'est de dire le nom à la fin d'une phrase parce que que ça fait plus sérieux. En général quand il est en colère ou quand il est très sérieux il appelle les gens par leur prénoms et les incorpore dans sa phrase et là il est certain d'attirer l'attention de la personne. « Je te laisse le choix, c'est toi qui décide. » il prit un air sérieux, regardant la jeune femme droit dans les yeux.
H.S:
j'écoutais cette chanson en composant, je trouve qu'elle leur va bien aussi instant guimauve
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Lun 17 Sep - 20:49
La conversation avait fini par prendre une tournure plus sérieuse, moins formelle, quoi que très tendue. Nous avions fini par déballer notre ressentiment, ici dans ce café. Je maudissais presque mon frère de m'avoir menacé pour que je sortes de mon appartement. Mais, si il ne l'avais pas fait, je n'aurais jamais pu retrouver Maël et jouer carte sur table. Je serais rester cloitrée chez moi, et aurait fini par devenir une vieille fille décrépie hantée par ses regrets. Il fallait que je prenne sur moi, mais c'était une étape qu'il me fallait franchir. Pour moi, pour Maël, pour nous … Comme d'habitude, je ne pouvais pas cacher longtemps, les choses qui faisaient ma vie à Maël. Celui que j'avais longuement vu comme un tyran puis comme l'homme de ma vie. Je suis au stade où, cela fait mal de l'aimer, dévorée par la raison et le cœur qui se livrent un combat sans merci. Je l'écoutais, sans l'interrompre parce que je savais qu'il avait déjà du mal à s'expliquer sur ce qu'il ressentais. Puis, ce fut à mon tour de me confondre en explications sur mes sentiments. Je ne pouvais pas me retenir, pourtant il m'avait dit qu'il ne voulait que l'on se déclare la guerre dans ce café, mais je ne pouvais plus garder toutes ces choses pour moi. Je voyais sa mine déconfite face à mes révélations, je savais bien que j'allais le blesser, ou même le mettre encore plus face à ses actes. Il fallait bien que quelqu'un le fasse grandir ! Je le vis fixer la table et je baissais les yeux à mon tour, je me sentais un peu mal tout à coup. « Je préfère que tu me dises tout ça maintenant plutôt que de taire toutes ces choses. », commença-t-il. « J'ai passé les six mois les plus horribles de ma vie, j'ai... J'ai chier dans vraiment tout ce que j'ai entrepris ! J'ai fais du grand n'importe quoi pendant six mois, j'arrivais plus à dormir ! Je... J'essayais d'avancer, d'aller loin, loin de toi, loin de toutes ces choses que j'ai dites et j'ai pas pus parce qu'au fond de moi je savais que j'étais le plus gros connard que le monde ai pondu ! », et je relevais les yeux vers son visage pour le fixer, je n'en revenais pas d'entendre de telles choses de sa part. « J'avais tout, j'étais heureux, tu étais près de moi et tout semblait si simple. », dit-il. J'avais la gorge sèche, mes yeux me piquèrent de nouveau, m'irritant au plus haut point.
« Ça n'a jamais été simple entre nous, n'est-ce pas ? », je secouais la tête en souriant légèrement, bien entendu que rien n'avait jamais été simple entre eux. « Non, jamais. Tu avais commencé à me martyriser au collège, je te signale. », indiquais-je d'un ton que je voulais malicieux, alors que sa main atterrissait sur la mienne. Je la fixais quelques secondes, comme si elle m'était étrangère. Mais cet instant fut court, laissant un goût d'inachevé. Je le vis, la main sur le visage, comme si il cachait des larmes, -ce que je n'avais jamais vu venant de lui-. Je déglutis, ne sachant pas comment réagir. Pourtant son visage me réapparu, ainsi que ses yeux brillants, humides. « Ce ne sont pas des excuses et ça n'en vaut aucune, je le sais mais puisque tu joue carte sur table je me dois d'être franc avec toi. », avoua t-il, et je fus surprise car lui ne m'avais présenter des excuses et par conséquent j'étais persuadé que je n'allais avoir le droit qu'à cela – qui était déjà beaucoup -, je lui souris, un peu pour le rassurer. Il me tendit alors son gobelet de café vide, un sourire plaqué sur ses lèvres. « Tu veux le ranger aussi ? », dit-il en posant le récipient devant moi. « Non. », répondis-je brusquement. Je n'avais pas réfléchi, je croyais qu'il se moquait de moi, car cette habitude avait été en partie la cause de notre rupture. Pourtant, je ne pouvais pas m'empêcher de le fixer, cet objet. « J'ai pleins d'autres trucs dans mes poches si tu veux ! », dit-il avant de sortir son portable et le mettre devant moi, aussi. Je déglutis, et me mis à tout ranger dans l'ordre qui m'appartenait qu'à moi. Mettant, une mèche derrière mon oreille, je fixais de nouveau la fenêtre. Je me sentais trop à l'étroit dans ce lieu public, je savais qu'il n'avait rien dit de tout cela pour me ridiculiser, mais je me sentais comme un animal de foire. « Je veux qu'on se revoit Jean. Je te laisse le choix, c'est toi qui décide. », dit-il d'un ton sérieux et mon regard se reporta sur moi. Je portais mon gobelet à ma bouche pour boire la fin de ma boisson faisant mine de réfléchir, car la réponse était déjà faite. « OK. A une condition, pas dans un lieu public et tu ne m'insultes pas si je fais des trucs dû à ma maladie. », déclarais-je.
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Mar 18 Sep - 4:34
OK. A une condition, pas dans un lieu public et tu ne m'insultes pas si je fais des trucs dû à ma maladie. » Avait-elle déclaré, elle avait pris le temps bien évidemment de finir le contenu de son gobelet pour répondre au pauvre Maël qui se sentait tout de même soulagé. Les excuses et autres convenances sincères sont difficiles à traverser pour le jeune homme. Quand il s'agit de Jean tout est différent, et c'est en partie grâce à sa relation avec elle qu'il à ouvert les yeux sur tout un tas de choses. « Je ne dirais rien et je promet de bien me tenir. » dit-il en souriant, reprenant doucement la main de la belle « Tu as ma parole. » avait-il finit par dire avant de se donner le temps d'observer la jeune femme. Cela faisait si longtemps qu'il en rêvait, il avait vu la scène partout et se déroulant de plusieurs manières mais jamais de cette façon, dans un café au coin de la rue. « Arrête de me lancer des piques maintenant, j'ai vidé les trois quart de mon sac et j'ai hissé le drapeau blanc. » avait-il dit calmement esquissant un léger sourire « Je compte me faire pardonner, mais pas ici. » et il se mit à rire, lâchant de nouveau la main de la belle pour reprendre son téléphone. Il hésitait un instant, son mouvement n'était plus très net du coup puisqu'il se demanda si le fait de prendre son téléphone alors que Jean l'a rangé dans un ordre précis allait la déranger, alors il décala simplement les objets ajoutant la tasse vide de Jean près de la sienne. « Je trouve qu'elles vont bien ensemble ! » dit-il fièrement, un sourire idiot collé sur son visage. Il avait envie de l'embrasser, de la prendre contre lui, cette envie persistait encore et encore mais il ne voulait pas aller trop vite, ils venaient à peine de se retrouver et Maël ne pouvait se montrer trop tactile avec cette dernière. Bien que la situation se soit éclaircie un tant soit peu, le jeune homme continue à marcher sur des œufs à tel point qu'il ne sais plus comment agir avec Jean. Il se montre nerveux, c'est étrange, d'habitude rien ne transparaît. Jean à ce pouvoir sur Maël, bien sur il ne l'avouera jamais mais c'est une réalité, elle le contrôle totalement. Il faisait taper ses doigts nerveusement sur la table, ne savant plus vraiment quoi dire. Il estimait que tout avait été dit, pour le moment. Il préférait y aller doucement, il ne voulait pas brusquer les choses entre eux, ça pourrait leur nuire et ça il n'en a pas envie. « J'ai pas vu l'heure passer ! » dit il soudainement, jetant un regard à sa montre. Il enfilait sa veste et tâtait ses poches pour voir si rien ne manquait, oubliant qu'il n'avait prit que son téléphone et son porte feuilles. « Il faut que tu me donne ton numéro. » Il fouillait ses poches et en sortait une feuille chiffonnée et en tout petit crayon à papier. « Si tu ne m'appelles pas, moi je le ferais. » Une fois chose faite Maël était venu embrasser la tempe de Jean en souriant légèrement. « Je ne te lâcherais plus maintenant. » et il s'en était allé, laissant la jeune femme derrière lui, dans ce café.
H.S:
désolée c'est court, tu peu me tuer si tu le souhaites !
Sujet: Re: ∞ LIFE IS HARD. (jean&maël) Mar 18 Sep - 21:15
« Je ne dirais rien et je promet de bien me tenir. Tu as ma parole. », promit-il en souriant. Cette fois, lorsqu'il s'empara une nouvelle fois de ma main, je refermais doucement les miens sur les siens, un léger sourire sur les lèvres. C'était une promesse dite à voix haute, et il n'y avait pas de garantie que cela marche, mais j'étais soulagée tout de même. Même si je tentais de rester distante face à notre situation, je ne pouvais m'empêcher de vouloir être presque maintenant, tout de suite à cette entrevue. « Arrête de me lancer des piques maintenant, j'ai vidé les trois quart de mon sac et j'ai hissé le drapeau blanc. », continua t-il, presque malicieux. Mon sourire s'élargit sans même que j'y réfléchisse, c'est vrai, j'avais été complétement méchante et sévère avec lui, mais quand bien même, ne l'avait-il pas mérité ? « Je compte me faire pardonner, mais pas ici. », finis-t-il avant de lâcher ma main et reprendre son portable qui avait pris place auprès de la ribambelle d'objet sur la table. Je hochais la tête en signe de compréhension. Cependant, bien que je ne veuille pas me focaliser sur ce fait, l'absence du portable de Maël, me perturba un peu. Mais ce dernier sembla le remarquer et rangea le tout, à sa sauce en rajoutant ma tasse auprès de la sienne. Un semblant de sourire revint s'installer sur mon visage et je me mis à rire en entendant les paroles du jeune homme. « Je trouve qu'elles vont bien ensemble ! », plaisanta t-il, sur un ton joyeux. « Je trouve aussi ! », lui répondis-je simplement en souriant. J'aimais quand il souriait de cette manière, comme si rien ne pouvait le rendre plus heureux que cet instant précis.
« J'ai pas vu l'heure passer ! », s'exclama t-il, alors qu'il regardait sa montre. Il se leva et je l'imitais, suivant le mouvement. Je m'emparais de mon magazine, avant de prendre mon sac sur mon épaule et ma veste sous le coude. « Il faut que tu me donne ton numéro. », annonça t-il, en sortant de quoi écrire de ses poches, j'eus un rire en le voyant avec sa panoplie. « 555-0199-177 », lui énumérais-je en me souvenant de mon numéro. « Si tu ne m'appelles pas, moi je le ferais. », dit-il sérieusement, avant de venir m'embrasser sur la tempe et je fermais les yeux quelques secondes savourant l'instant. « Je ne te lâcherais plus maintenant. », déclara t-il. Je souris. « J'y compte bien. », dis-je avant qu'il ne tourne les talons et ne s'en aille du café. Je le suivis quelques secondes plus tard, un sourire aux lèvres.