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 bitch vs. bitch ☂ LUANA

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MessageSujet: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyMar 3 Juil - 0:12




bitch vs. bitch ☂ LUANA 4051887364ff21a58b58eesanstitre_1
le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces. l'optimiste l'espère bien. au fond, d'une manière ou d'une autre, elles le sont toutes

Il n’existait sans doute aucune chose plus atroce que de commencer une belle journée, comme celle d’aujourd’hui, avec un mal de crâne épouvantable, qui ne fait que vous rappelez à quel point vous êtes fatigués, épuisés et accablé de lassitude. C’était le cas pour la belle Priya, hélas. Elle enchainait depuis plusieurs jours déjà des heures de travail tardives, et à l’heure d’aujourd’hui elle était bien trop fatiguée pour penser correctement et manquait énormément de sommeil. C’était ça d’être médecin. En tout cas elle ne s’en plaignait pas. C’était son choix, son rêve à réaliser. Puis, ce n’était pas toujours ainsi. A Arrowsic, elle avait des jours où c’était plus calme et, où la charmante indienne profitait de ses heures perdues à relaxer. Comme aujourd’hui d’ailleurs. L’affable et chaleureux soleil d’Arrowsic venait donc de pointer le bout de son nez, annonçant ainsi le début d’une nouvelle journée, une belle journée. Avec un temps pareil, même si Priya se sentait plus fatiguée que jamais, il était hors de question de rester chez-elle. C’était une occasion rêvée pour sortir, faire un petit jogging j. f. kennedy park, endroit qu’elle n’a visité que pour une fois depuis son arrivée.

Priya, dès son réveil, se prépara rapidement. Elle enfila un jogging et un haut, attacha ses cheveux en queue de cheval et s’équipa de son iPod. Un peu de musique n’était pas de refus. Après quelques minutes de marches, la brunette arrive enfin au parc. Comme elle se doutait, il n’y avait quasiment personne. Certains couraient, d’autres marchaient. C’est tout. En même temps, à l’heure actuelle, les habitants de la petite ville étaient sans doute encore en train de déguster leurs muffins et cafés. En tout cas, ce parc était un endroit parfait pour courir en toute tranquillité. Elle lui arrivait souvent d’avoir cette petite envie de courir, certainement pour évacuer tout le stresse accumulé durant ses jours de travail. La belle indienne commençai d’abord par courir lentement, question de s’échauffer un peu, puis, accélérer un peu plus à chaque pas jusqu’à prendre une cadence moyenne et régulière. Elle n’entendait quasiment plus rien, vu les écouteurs de son iPod branchés à ses oreilles. Elle n’écoutait plus que la musique entraînante qui l’aider à booster son rythme encore plus.

C’est ainsi que la brune continua sa course jusqu’à apercevoir une tête qu’elle connaissait. « Alors là, je n'en crois pas mes yeux. Luana, ici, dans cette petite ville paumée du Maine ? Eh bien dis donc. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as transmis le sida à tous les hommes de New-York et par conséquent tu as décidé à t'installer ici pour continuer sur ta lancée ou quoi ? ». Entre ces deux-là, c'était une grande histoire d'amour. Ou pas. Leur rencontre remonte à quelques années tout de même, cinq ans. Six ans peut-être. Priya ne saurait le dire. Tout ce qu'elle sait c'est que cette femme, cette vendeuse de joie, était une diablesse. La jeune indienne ne l'avait pas côtoyé beaucoup certainement, non, c'était plutôt son père qui l'a fait ! Vous l'aurez compris. Luana a donc été la petite pute de compagnie du papa chéri de la brunette pour un moment, à New-York. C'est ainsi qu'elles se sont rencontrées. Une fois avoir découvert qui était sa nouvelle « belle-maman » temporaire, la jeune indienne ne s'était pas empêchée d'aller rendre visite à cette dernière pour lui faire part du fond de sa pensée la concernant. Depuis, elles ne se sont pas vraiment revue, mais, Priya se doutait que la jeune femme allait sans doute vouloir une riposte. C'était un challenge au fond, s'arrêter aujourd'hui pour venir lui adresser la parole. La belle brune avait simplement envie de voir la réaction de Luana, d'entendre sa réponse et de pouvoir lui répondre à son tour. Ça allait être fun ! « Cela dit, te voir aujourd'hui explique le taux élevé d'MST dans le coin. Tu vas bien connasse ? ». Quelle question sarcastique ! Qu'elle aille bien ou pas, Priya s'en fichait un peu, voire même beaucoup. Cette femme était tout simplement une moins que rien. Cet avis que la demoiselle s'était fait d'elle n'avait pas changé, même pas au cours de ses années. Cependant, la revoir ici, à Arrowsic, la réjouissait un peu tout de même et ce pour une bien simple raison : elles n'en avaient pas encore fini l'une avec l'autre. En tout cas pas Priya. Garce quand c'est possible, elle n'allait s'empêcher de se réjouir de rendre la vie impossible à cette petite peste. La dernière fois où elle l'avait vu, l'indienne s'était contentée de l'engueulait mais, maintenant, ça n'allait pas être le cas. Elle pouvait faire preuve d'immense créativité quand il était question d'exprimer ses sentiments et Luana n'avait que bien se tenir !


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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyVen 6 Juil - 13:44

Encore une journée de merde. A part mourir d’ennui, qu’est-ce que je peux faire ici ? Comment peut-on choisir de faire sa vie ici ? C’est insensé. Ou complétement suicidaire. Peut-être même les deux. En fait, ce coin paumé, c’est un asile. Vivement que j’ai mon billet de sortie. J’allume ma clope. Et je marche. L’herbe verte. Le soleil. Les gosses en poussette. Tout ça me donne envie de vomir. Vomir sur le bonheur à deux balles. Alors que le truc qui bave ignore que sa mère se fait sauter par le meilleur ami de papa. Papa le sait et papa pour se venger va aux putes. Il parle plus qu’il ne baise. Moi, il me gonfle leur bonheur. Parce que c’est aussi faux que mes cils. Parce que n’est qu’illusion. Ce sont tous des menteurs qui prônent l’honnêteté. Des gens sur qui j’aimerais foncer en voiture. Et leur rouler dessus encore et encore. Ou leur faire vivre une expérience, comme Saw. Pour leur faire comprendre que leur mascarade est immonde. Et sur-jouée. Ils ne sont pas heureux. Ça se voit. Suffit de regarder la grosse dinde qui souffle dès que bébé pleure. Il t’énerve ? Pourquoi t’as fait ça. Oui, je marche. J’observe. Je critique. Je me fais chier.

Et à force d’observer, on voit quelqu’un qu’on connait. Quelqu’un dont on se fout. Une gamine qui tient à son papa. Une fille de qui j’aime rire. Qui crois que son caractère de caniche me fait peur. Et elle vient vers moi. Je sens que ça va être l’animation de la journée. « Alors là, je n'en crois pas mes yeux. Luana, ici, dans cette petite ville paumée du Maine ? Eh bien dis donc. Qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as transmis le sida à tous les hommes de New-York et par conséquent tu as décidé à t'installer ici pour continuer sur ta lancée ou quoi ? ». Je ricane, oui ça doit être ça. Au moins, elle a du répondant la petite fille à son papa. Et elle sait à qui elle s’affronte. « En fait…je suis plutôt venue t’annoncer que t’allais être grande sœur ! ». Je souriais. De façon narquoise. Et hautaine. Je savais que les sous-entendus avec son papa… ce n’était pas ce qu’elle appréciait le plus. « Mais t’as raison, c’est une MST, et quelle MST d’ailleurs ! ». Ouais, surtout si pour avoir une Priya deux. C’était le sous-entendu aussi discret qu’un loup dans une bergerie. Évidemment, ce n’était pas vrai. Luana Tea Leone en cloque ? C’était tout bonnement impossible. Je n’avais pas envie d’un fils de pute avec moi.

En tout cas elle avait grandi la petite. Elle devenait presque agressive. Bouhou. Lol. Mdr. Trop ptdr quoi ! Elle est agressive…ouais genre l’autre jour elle a tué une mouche ! « Cela dit, te voir aujourd'hui explique le taux élevé d'MST dans le coin. Tu vas bien connasse ? ». Je lui souris. Toujours de la même façon. Sourire franchement. Et ne pas me foutre de sa gueule ? Eu non mais, là, on est sur terre. Pas ailleurs. Jamais je ne ferais ça. « Mais ça va trop bien, récemment j’ai offert la syphilis à la plupart des hommes d’ici, c’est trop cool ! Je suis trop fière ! Et sinon, t’arrives à perdre du poids ? C’est vrai que t’as un gros cul, chérie. ». Oui. J’aime ça. Me foutre de ma gueule. De ses propos. Et d’elle. Je n’avais refilé la syphilis à personne. Enfin pas à ma connaissance. Bref. Mais, en plus de ça, elle n’aura pas dû faire un jogging aujourd’hui. Mauvaise idée quand on tombe sur moi. J’allais la faire chier avec ça. Et tout le reste d’ailleurs. Combat verbal féminin de garce. Choupinouuuuu !
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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyVen 6 Juil - 16:40




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le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces. l'optimiste l'espère bien. au fond, d'une manière ou d'une autre, elles le sont toutes

Contre-attaquer l'attaque en contre-attaquant. Pas mal comme méthode. C'est qu'elle était un brin intelligente la petite garce. Hélas, ça n'allait pas marcher. A une époque peut-être, Priya aurait pété un câble face aux sous-entendus de Luana. Elle aurait senti un dégout énorme rien qu'en imaginant cette peste enceinte de son père et par conséquent, aurait envie de lui faire une épilation extrême, mains nues. Mais, non. Les choses ont bien changé depuis. C'était bien loin l'époque où la jeune indienne se souciait de ce que son père faisait et avec qui. Maintenant, elle s'en foutait et même royalement. Comme elle se foutait des petites tentatives de cette peste qui cherchait à l'énerver. « En fait…je suis plutôt venue t’annoncer que t’allais être grande sœur ! ». Ça s'en était une. Ricanant d'un air amusé, parce que oui, avouez-le, Luana enceinte c'est sans doute la chose la plus comique qui puisse exister, elle annonça d'un air faussement déçue, « Oh c'est mignon, de t'être déplacé du coin perdu où tu étais jusqu'ici juste pour me dire ça. Quoique pauvre gosse. Toi comme mère, et lui comme père... je n'ose imaginer. C'est sans doute pour cette raison que le petit a décidé de camper dans ton utérus sans jamais en sortir ! ». Elle était très moqueuse. D'un côté elle savait très bien qu'être en cloque était loin d'être une ambition pour Luana, et que même si c'était le cas, et qu'elle aurait été enceinte d'un de ses clients, aussi riche soit-il, elle s'en serait débarrassée. D'un autre, Luana avait peut-être oublié que son histoire avec Liam datait d'un petit moment déjà, pendant ce temps elle aurait eu non seulement un gosse, mais une dizaine si elle l'aurait voulu. « Mais t’as raison, c’est une MST, et quelle MST d’ailleurs ! ». Là encore, Priya ne pouvait que sourire. « D’habitude, je ne suis pas pour l’avortement mais, pour ton cas, je le conseille vivement. Autant te débarrasser de cette MST du moment que tu le peux encore, hein ! ».

Pour Priya, cette petite discussion ressemblait à une chamaillerie entre lycéennes. Puis, faut dire que les propos de Luana manquaient d’originalité ! « Mais ça va trop bien, récemment j’ai offert la syphilis à la plupart des hommes d’ici, c’est trop cool ! Je suis trop fière ! Et sinon, t’arrives à perdre du poids ? C’est vrai que t’as un gros cul, chérie. ». Dire à la personne en face de vous qu’elle avait des kilos en plus était le pique le plus vieux et le moins inédit qui puisse exister. Sur ce coup, elle était décevante. La petite d’indienne s’attendait à mieux, à beaucoup mieux, surtout qu’elle n’était pas du genre à se rabaisser devant les critiques des autres sur son corps, surtout pas si ces critiques venaient d’une pute. « Continues sur cette lancée, plus tu en choperas, plus j’aurais de patients. C’est fou comment ton « métier » est bénéfique pour le mien. Puis, pour mon cul, dans le langage pute ça doit être un compliment. Je ne te connaissais pas si adorable. ». Vas-y, elle pouvait critiquer comme elle voulait. Qu’elle dise à la brunette qu’elle avait un gros cul, ou qu’elle était gosse tout court, n’allait même pas la toucher. Priya était totalement indifférente face à de tels propos. De un, Luana n’était pas quelqu’un de proche, du coup, qu’elle dise ça n’était pas étonnant, car comme il a déjà été cité, critiquer une personne sur son physique était le pique le plus vieux et le moins original du monde. De deux, Luana n’était pas quelqu’un de fiable de toutes les manières. De trois. De quatre. De cinq. On peut continuer ainsi pour des heures, et on en reviendra toujours à la même conclusion : quoi que cette peste puisse dire, sur sa tenue, son jogging, son corps, elle allait plus se chopper un grand vent qu’autre chose. Puis après tout, on n’était pas lycée. Elles se comportaient vraiment toutes les deux comme des lycéennes, mais, ce n’est pas pour autant que les vieilles critiques clichés des combats verbaux du lycée allaient fonctionner. Idiote la Luanna tout de même !


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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyDim 8 Juil - 19:22

C’est qu’elle avait grandi la gosse. Elle avait presque l’air un poil plus… ouais, non je ne trouverais pas le mot. Disons qu’elle est passée du verre de terre à la fourmi. Bien évidemment, je savais qu’en disant être en cloque de son paternel ça voulait dire que je l’avais revu. Et bon, ce n’était pas le cas. Je ne savais même pas s’il était encore vivant. Et malgré ses capacités sexuelles et son fric, j’en avais rien à foutre. Bref, ça ne l’atteignait pas. Miracle, la fifille à papa a grandi. Et peut-être même qu’elle boude papounet. Oh ! Les histoires de famille … J’aime ça ! Suffit de regarder Elizabeth et Ethan. Des distributeurs à orgasmes tous les deux. « Oh c'est mignon, de t'être déplacé du coin perdu où tu étais jusqu'ici juste pour me dire ça. Quoique pauvre gosse. Toi comme mère, et lui comme père... je n'ose imaginer. C'est sans doute pour cette raison que le petit a décidé de camper dans ton utérus sans jamais en sortir ! ». Je ricanais à mon tour. Ouais, bon elle n’avait pas tout compris la petite. Mais, elle était drôle. La petite fille en colère. « Oui, je sais je suis généreuse dans mon genre… ». Surtout pour vendre mon corps, enfin passons. J’enchaînais. « Mais c’est que la petite Priya est en colère contre son papa, il ne t’a pas offert le dernier truc à la mode pour Noël, tu voulais quoi ? Un Ipad mais, il n’a pas pris le bon ? Il s’est trompé entre le fuchsia et le rose Barbie ? Pauvre choupinette ! ». Quoi ? Je n’avais jamais eu la prétention de dire que mes répliques volaient haut. Surtout avec elle. Je n’avais pas besoin de monter dans l’imagination divine de la pétasse. Elle rentrait dans mon jeu. Autant y allait doucement et monté petit à petit. Savourer. Un peu comme les préliminaires. « D’habitude, je ne suis pas pour l’avortement mais, pour ton cas, je le conseille vivement. Autant te débarrasser de cette MST du moment que tu le peux encore, hein ! ». Oh putain. Pour une fois on était d’accord ! Si ça avait été le cas, je n’aurais pas pris le risque d’avoir une gosse aussi chiante. Et même pour tout l’or du monde mon utérus n’abriterait personne. Si l’espèce humaine dépendait de moi ? Elle pourrait crever. « En fait, j’envisage de la garder, on sait jamais, il peut rapporter gros, si je le vends à l’esclavage. ». Un peu de cruauté. Pas vraiment contre elle. Bien qu'un minimum. Mais, moi, j’étais pour vendre les gosses à l’esclavage. Ils servent à quoi sinon ? Ils chialent et font des caprices. Blague ! Autant qu’ils aient une utilité, je vous le dis.

Je m’en prenais ensuite à son physique. C’était facile. Et surtout inévitable ! Bah quoi. Autant ne pas trop se fouler. Surtout qu’elle avait vraiment un sacré cul. Utile pour y taper dedans. Mais, je n’étais pas un mec. Alors bon, elle n’avait rien de vraiment excitant. « Continues sur cette lancée, plus tu en choperas, plus j’aurais de patients. C’est fou comment ton « métier » est bénéfique pour le mien. Puis, pour mon cul, dans le langage pute ça doit être un compliment. Je ne te connaissais pas si adorable. ». Je ricanais à nouveau. Un compliment ? Tu peux rêver meuf. Tu pourras crever la bouche ouverte dans la rue que je ne t’en ferais pas. « C’est cool comme nos métiers s’entretiennent, t’as raison, à ce rythme-là, on pourra presque créer une association toi et moi. ». Bien sûr que ce n’était qu’ironie et fausse sympathie. On ne pouvait pas se voir en peinture. Nous n’allions pas faire ça. Et puis avec ses petites griffes de fourmi sorties elle restait tout de même toute mignonne toute gentille. Comme tous les crétins d’ici. « Pour ce qui est du compliment, ne prend pas tes rêves pour une réalité chérie. T’irais sur le trottoir que tu ferais pisser à la raie du cul, tu serais bien en bas de l’échelle, prête à ramper par tous les temps pour un misérable client. ». Oui, même chez les putes, il y avait une hiérarchie. Et faire sa place ? Ce n’était pas chose facile, parait-il. Moi, je n’avais pas eu à me forcer. Merci Milo. Même dans ce milieu, le plus rapide reste le piston. J’affichais un petit sourire malsain. Pauvre gosse. Elle n’imaginait rien de cet univers. Et elle parlait. Elle était aveuglée par ses belles blouses blanches lavées à la javel. Elle croyait voir toute l’horreur du monde pour trois gouttes de sang. Et dix larmes versées. Mais, elle en était loin. Les malheurs du monde ne sont pas à l’hôpital.

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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyMer 18 Juil - 21:12




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le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces. l'optimiste l'espère bien. au fond, d'une manière ou d'une autre, elles le sont toutes

C'était drôle. Comment Luana se moquait d'elle. C'était vraiment très drôle. Surtout parce que ces attaques, peu originales cela dit en passant, étaient loin, très loin de la vérité, ce qui n'avait par conséquent aucun effet sur Priya. « Mais c’est que la petite Priya est en colère contre son papa, il ne t’a pas offert le dernier truc à la mode pour Noël, tu voulais quoi ? Un Ipad mais, il n’a pas pris le bon ? Il s’est trompé entre le fuchsia et le rose Barbie ? Pauvre choupinette ! ». Si seulement la jeune femme était une fille à papa toute crachée comme Luana insinué. Vous voyez, ces petites gamines dont l'âge mental dépassait à peine -voir pas du tout- l'âge de quatre ans, qui vous faisaient une crise si leur mini-jupe est un brin plus longue et partent en courant si elles venaient d'apercevoir une araignée à cinq cents kilomètres. Si seulement elle était. Si c'était le cas, elle aurait très mal pris les paroles de la petite pétasse mais, en plus, l'indienne aurait sans doute fait une crise avant d'arracher majestueusement les yeux de son interlocutrice avec ses propres chaussures à talons. Quoique, en y pensant une seconde fois et vu ses manières plus au moins sauvage d'entreprendre certaines choses, Priya était totalement du genre à réagir de la seconde manière, sans crise bien entendu, même si elle n'était pas le stéréotype parfait du daddy's little girl... « Tu y étais presque. Quel dommage ! », l'air faussement déçu elle ajouta, « Mais, non vois-tu il s'est plutôt trompé entre le labrador du Prince Harry et le chiwawa de Paris Hilton ! ». Non mais, elle devait certainement vivre dans un monde de petits cliché cette nana, et à part ce qui se rapporter à son soit dit métier tant vénéré -sarcasmes, bonjour !- elle ne devait pas vraiment savoir grand-chose. Peut-être que ça lui suffisait, croire que toutes les personnes sur cette terre faisait semblant d'être heureux, croire que toutes les filles de familles financièrement aisées étaient par conséquent des filles à papa. M'enfin, chacun pensait ce qu'il voulait après tout, c'était tout simplement comique. « En fait, j’envisage de la garder, on sait jamais, il peut rapporter gros, si je le vends à l’esclavage. ».. Dégueulasse. Le pire c’est qu’elle en était certainement capable. C’est vrai que la petite Meyers ne connaissait pas tous sur cette femme, voire même rien du tout, mais, elle avait un pressentiment qu’elle en était réellement capable. Vendre son propre enfant à l’esclavage… Elle risquait des années en prison mais, pour l’argent, elle était prête à tout. La preuve, elle se prostitue. « Haha. Ça ne me choquerait même pas. ».

Enfin, passons.

« C’est cool comme nos métiers s’entretiennent, t’as raison, à ce rythme-là, on pourra presque créer une association toi et moi. ». Une collaboration entre les deux ? Oui, pourquoi pas. Dans un monde parallèle où tout est beau, tout est rose, où les licornes existent et où les poissons font des petits joggings de temps à autres. En d’autres termes : Jamais de la vie !. « Bon, c’est bon. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus, même pas pour rire. », dit-elle moqueuse. Puis c’est vrai. L’un n’avait qu’à voir comment Luana agissait, comment elle s’adressait aux autres, pour comprendre directement que les deux ne sont pas fait pour s’entendre. Jamais. « Pour ce qui est du compliment, ne prend pas tes rêves pour une réalité chérie. T’irais sur le trottoir que tu ferais pisser à la raie du cul, tu serais bien en bas de l’échelle, prête à ramper par tous les temps pour un misérable client. ». Sa vulgarité si frappante faisait bien rire la brunette. Bon, au moins, elle pouvait avouer que Luana ne se cachait pas de ce qu’elle était. Dans le style salope et je l’assume. « Oh oui, j’ai oublié que tu en connaissais un rayon sur les trottoirs. Excuse-moi. ».




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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyVen 20 Juil - 14:43

La petite Meyers avait bien grandit. Assez pour en vouloir à papa. Et ne plus chercher à l’éloigner des vilaines petites putes. Snif. Attendez que je verse une larme. C’est tout de même une triste affaire. Bon d’accord. Rangez les mouchoirs. J’ai même pas deux minutes pour plaindre le père ou la fille. « Tu y étais presque. Quel dommage ! ». Je ne pouvais retenir un petit sourire satisfait. Pas parce que ça la touchait. S’en était loin. Simplement parce qu’elle rentrait dans mon jeu. Et c’était incroyablement divertissant. « Mais, non vois-tu il s'est plutôt trompé entre le labrador du Prince Harry et le chiwawa de Paris Hilton ! ». Mes yeux se tournèrent vers le ciel. Avec un sourire amusé. Étrangement le chihuahua lui irait comme un gant. Petit et ridiculement hargneux.

Bref. Je lui annonçais que si j’avais été enceinte, j’aurais vendu le gosse à l’esclavage. Sans même qu’elle sache que moi-même j’avais été vendue. Bon d’accord échangée. J’avais pris la place de mon frère. Mais, quelle importance ? Mon père a quand même vendu l’un de ses enfants. Pour des dettes de jeux. Et de l’alcool. Alors, si ça m’arrivait, je n’aurais aucun scrupule à le faire. Parce qu’on se remet. La preuve je n’en suis pas morte. Peut-être parce que j’ai l’assurance que mon frère est en sécurité. Ou peut-être que c’est la haine. Peu importe. Mais, on survit à ses choses-là. « Haha. Ça ne me choquerait même pas. ». Normal. Elle était comme tous les autres. Persuadée que j’avais choisi mon métier. Et qu’il n’y avait que l’argent pour moi. Alors qu’en fait… l’argent n’était qu’un détail. Un cadeau pour Milo. Et ma garantie. Mais, n’allez pas croire que je chouine. J’aimais savoir qu’elle voyait cette couverture. Et qu’elle ne ressentait pas une once de gentillesse venant de moi. J’aimais que les gens sachent que je n’avais pas peur. D’eux ou de la prison. Que pour n’importe quoi, je pouvais faire le pire. Alors, j’affichais un sourire à la hauteur de ma jubilation. Sans dire un mot de plus.

Bien sûr, elle et moi, on ne fera jamais rien ensemble. Nous n’unirons jamais nos forces. Même face à la mort. Encore moins face à la mort d’ailleurs. C’était certainement pour ça sur sous-entendre une collaboration semblait affreusement stupide. Infondé. Crétin. Et très ironique. « Bon, c’est bon. Il ne faut pas pousser le bouchon trop loin non plus, même pas pour rire. ». J’affichais un sourire cynique. Pauvre petite. Elle ne voulait pas voir son nom associer au mien. Certainement qu’elle aurait honte. Remarque que je ne voulais pas de ça non plus. Je n’ai pas de temps à perdre avec une gamine dans son genre. « J’avais oublié que tu es assez limité… » . Oh oui, parce qu’à notre dernière entrevue… elle n’avait pas vraiment eu le sens de l’humour. Pauvre enfant. Elle avait tenté de me faire pleurer et quitter sa maison. Échec cuisant. Elle avait été particulièrement ridicule dans mes souvenirs.

Soit, elle avait eu l’audace de croire que je lui faisais un compliment. Et même si c’était mignon de voir une enfant croire au contre de fée… je ne pouvais pas la laisser dans l’ignorance. Je ne pouvais la permettre de rêver. C’était trop gentil. « Oh oui, j’ai oublié que tu en connaissais un rayon sur les trottoirs. Excuse-moi. ». J’affichais un sourire mesquin. « C’est dingue, deux minutes avant tu t’en souvenais, je ne savais pas qu’Alzheimer pouvait arriver si tôt. ». Je faisais la voix de la parfaite pouffiasse. Un peu blonde. Parfait cliché encore une fois. Mais, j’aimais bien me moquer d’elle.


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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyJeu 9 Aoû - 19:15




bitch vs. bitch ☂ LUANA 4051887364ff21a58b58eesanstitre_1
le pessimiste pense que toutes les femmes sont des garces. l'optimiste l'espère bien. au fond, d'une manière ou d'une autre, elles le sont toutes

Comme ça elle avait décidé de jouer la carte de la sagesse, si on peut dire ça comme ça, en restant silencieuse et ne répondant plus à Priya. Mignon. Aurait-elle mûrit, comme par magie, en deux secondes ? L'indienne en doutait fort bien. Luana, ou la fontaine de la sagesse débordante. Ceci était presque tout aussi drôle que ses ripostes pathétiques. En tout cas ce que la brunette avait dit, elle en avait pensé chaque petite lettre. Ce n'était pas spécialement vis-à-vis du métier que cette femme avait choisi. Vendeuse de joie, drôle de carrière. Plutôt, c'était pour l'image qu'elle reflétait. Une personne répugnante se croyant supérieure aux autres et s'étant donné un but de détruire la vie son entourage quand une occasion se présente et ce pour son plaisir personnel. Priya était même prête à parier que si à l'époque elle n'avait pas découvert l'existence de Luana, cette dernière se serait aimablement présentée à elle dans le seul but de créer une tension quelconque entre la fille et son père. Pas besoin d'être divin pour le connaître. Dans le cas de Luana, la très belle philosophie du il ne faut jamais juger sans connaître et savoir ne pouvait être appliquée ! Cette fille respirait la haine. Se nourrissait de haine. Il n'y avait en ça aucun jugement mal fondé ou une précipitation de jugement.

« J'avais oublié que tu es assez limité... » . Alors là, comparée à Luana, oui, elle était limitée. Beaucoup même. Et c'était pour elle un compliment, si vous voyez ce que je veux dire. Priya, prenant exemple sur cette crétine, ne répondit pas à sa petite remarque. C'était inutile et ça n'avait aucun but. Autant laisser cette petite garce jubiler dans son coin vu qu'elle avait l'air d'apprécier, pensant très certainement qu'elle venait de se moquer de l'indienne brillament. Qui n'était pas le cas. Ses moqueries étaient tout droit sortis d'un vieux placard poussiéreux. Le placard de la méchanceté gratuite dont ces étagères étaient composées du plaisir de blesser les autres. Comment elle n'avait pas de chance la Luana. Elle aurait pu tomber sur n'importe qui d'autre, n'importe qu'elle autre fille. En titre d'exemple, une femme vulnérable qui venait d'apprendre la nature joueuse de son mari, ou une gamine en pleine déprime à cause de ses premières règles. Elle en était capable. S'attaquer à des personnes dont le morale est au plus bas, car c'était les personnes les plus faciles à avoir, à énerver, à malmener comme on le veut. Luana avait le goût pour ces choses autrement, que diable était-elle venue faire ici dans le parc ? Madame n'est pas une fanatique de la beauté naturelle et de l'air frais, la seule raison qui pouvait la faire venir ici serait ça. Pouvoir se moquer du bonheur des autres. Ou alors son boulot vu qu'après tout ce n'était pas limité par un temps précis.

Oh mais, vas-y Luana. Fais-toi plaisir. Moques toi autant que tu veux. Ce n'est pas aujourd'hui que tu arriveras à l'atteindre. Priya n'était pas une femme en acier non plus, mais, du moment que la peste ne découvre pas ses points faibles où taper elle ne saura pas comment s'y prendre. « C'est dingue, deux minutes avant tu t'en souvenais, je ne savais pas qu'Alzheimer pouvait arriver si tôt. ». Ha Ha. Rigolote la petite. « Ouh. Alzheimer d'un coup ? Tu fais fort. J'appellerai ça de la mémoire sélective. Tu sais, quand on décide d'oublier ce qui n'a pas d'importance à nos yeux pour un moment. ».. Luana toute entière pouvait être victime de la mémoire sélective de Priya. Jusqu'à l'avoir revu ce matin, la belle indienne avait complètement oublié son existence. Ceci arrive souvent. Quand on rencontre une personne qui ne vaut pas plus qu'une mouche, c'est seulement quand on la voit face à nous qu'on se souvient de toutes nos anecdotes avec elle. Cette personne qui ne valait pas plus d'une mouche était Luana.




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Carlie Moorgate-Owens
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MessageSujet: Re: bitch vs. bitch ☂ LUANA   bitch vs. bitch ☂ LUANA EmptyDim 12 Aoû - 22:30

Évidemment que mes moqueries étaient basses. Et qu’elles n’atteignaient pas réellement Priya. Heureusement pour elle. Sinon qu’est-ce que ça aurait voulu dire ? Qu’elle était toujours la pauvre misérable petite gamine qui voudrait que papa se comporte bien ? Vraiment, heureusement qu’elle avait évolué. Heureusement, qu’elle prenait ses grands airs. Parce que même si ça voulait dire qu’elle me craignait. Qu’elle redoutait. Mais que je ne la touchais pas. En même temps, je n’avais pas pris la peine de chercher quelque chose contre elle. Persuadée que je ne la reverrais jamais. Le monde est petit. J’étais certaine que j’aurais pu faire d’elle de la purée. La mettre dans le même état qu’Elizabeth. La torturer psychologiquement comme Ethan. J’étais certaine de pouvoir trouver des faiblesses. Mais, je n’avais pas cherché. Et je ne le ferais pas. Mon carnet de victime était déjà trop conséquent. Et c’était plus drôle comme ça. En crêpage de chignon. Il faut savoir avoir quelques relations saines. Quoi ? Comment ça ? Il n’y avait rien de sain là-dedans ? Bien sûr que si. La haine et le mépris est aussi sain que l’amour et l’affection. Et puis ça nous permet de nous rappeler une chose. On ne peut pas être aimé de tous. Dans mon cas je ne risque pas de l’oublier. Il me faudrait plutôt la réciproque. On ne peut pas être détesté de tous. Mais, bon comme je me fous. On s’en fout.

Enfin, elle jouait les sottes la petite. Tantôt me crachant que je n’étais bien que sur les trottoirs. Tantôt oubliant que j’étais une pute. Enfin, oubliant. Ironiquement. Toujours est-il qu’elle tenta une pirouette. Plutôt raté je dirais. « Ouh. Alzheimer d'un coup ? Tu fais fort. J'appellerai ça de la mémoire sélective. Tu sais, quand on décide d'oublier ce qui n'a pas d'importance à nos yeux pour un moment. ». Ouais. Non. Peu crédible. Pour le coup sa mémoire sélective, ça ne tenait pas la route. A moins que ce soit une mémoire éclair ? Non. Là, elle avait tout simplement merdé dans ses justifications. Mais bon, ce n’était pas si mal tenté. Simplement peu convaincant. Enfin, si elle y croyait. Ça en faisait au moins une. « Oui, et un jour ta mémoire sélective te fera oublié ton prénom. ». Je n’en disais pas plus. C’était juste pour lui montrer que sa justification était plus basse. Par rapport à son répondant précédent. Là, elle devenait fade. Et puis, si sa mémoire était si sélective, elle aurait oublié jusqu’à mon visage. Jusqu’à mon prénom. Mais, on n’oublie jamais rien. On le laisse simplement moisir dans un coin de notre tête. Jusqu’à que quelque chose nous remette les pieds sur terre. Jusqu’à que quelque chose mette les souvenirs en premier plan.

J’attrapais mon paquet de cigarette. Histoire de m’en griller une. « Je t’en propose pas une hein. Après tout, tu craindrais trop de choper de l’herpès non ? ». J’allumais ma clope. Avec un sourire toujours aussi moqueur sur le visage. Parce que je n’avais pas d’herpès. Mais ça e s’en fout. Mais parce que je savais qu’elle n’accepterait rien qui vienne de moi. Et puis très honnêtement, je ne lui en aurais pas donné. Et je me cassais finalement. Sans plus rien attendre d'elle.



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