Sujet: Some kind of (MAD)NESS ┼ Sam 22 Déc - 20:54
Mad & Prisca
Tu sors du boulot, assez fatiguée, pas que ce soit si fatiguant que ça mais en arrivant ici, tu ne pensais pas travailler dans une boutique matrimoniale. Tu l’avoues, au début ça te faisait tout simplement chier, parce que le mariage ce n’est pas pour toi, ça doit surement être pour les cons et les personnes nées avant les années 80. Mais t’avais pas vraiment le choix, l’ex copine de ton frère décédé travaille dedans, alors tu t’es forcée et maintenant tu fais avec. Tu longes le trottoir, et tu penses qu’il faudrait que tu passes dans un supermarché pour acheter des vivres, car tu ne vis pas toute seule. Mad est ta coloc’ mais pas que, elle est surement ta meilleure pote car tu penses n’avoir jamais été aussi proche d’une personne et en si peu de temps. C’est tes parents qui seraient contents, comme quoi tu n’es pas si renfermée que ça. Tu arrives dans un rayon, tu prends des pâtes et tu sursautes quand un mec arrive derrière ton dos en te disant « Hey, mais toi jte connais. » Tu le regardes, pensant que ce mec est vraiment con de t’avoir faire sursauter comme ça, tu le toise, ne prenant même pas la peine de répondre. Tu lui fais juste un geste négatif de la tête. « Si si, jt’ai déjà vu avec Mad, fin’ jvous vois souvent même, vous êtes in love ou bien ? » T’as envie de rire, en l’entendant dire ça, mais en fait t’as bien envie de lui dire d’aller se faire voir et de partir. « De quoi tu te mêles ? Et même si je connais Mad, quel est le rapport entre toi et moi ? » Le mec esquisse un sourire en répondant « Whao, tout doux. J’voulais juste que tu dises à Mad que j’allais lui payer la came qu’elle m’avait vendu. » Tout de suite tu comprends mieux. Tu prends tes pâtes, tu payes vite et tu sors énervée par ce crétin.
Tu montes trop vite les escaliers, t’arrives devant la porte de votre appart’ et ton portable vibre. Tu grognes, putain c’est pas le moment. Tu regardes qui est-ce et c’est ton paternel. « Quoi ? » « Bonjour Prisca … Je vois que tu es de mauvaise humeur, tu as pris tes médicaments ? Tu sais qu’il ne faut pas que tu oublies n’est-ce pas ? » Tu fais abstraction de ce qu’il vient de dire en lui disant « Pourquoi tu m’as appelé ? » Tu as l’impression que c’est la même chose à chaque fois, tu sais déjà ce qu’il va te dire, alors tu soupires. « Tu le sais déjà, je pense que c’est une très mauvaise idée que tu arrêtes le conservatoire, je ne sais pas… va à la fac, réinscrit toi au conservatoire, suis tes rêves ma prisca … » Encore une fois tu fais comme si ton père venait de te demander si il pleut au Maine, tu lui dis au revoir et tu sors tes clés pour enfin rentrer. T’ouvres la porte, en voyant Mad dans la cuisine. Tu jettes violemment les pâtes sur le plan de travail. Elle va surement te demander ce qu’il ne va pas, tu prépares surement ce que tu vas dire. T’en as marre de jouer sa mère, t’aimerai t’en foutre ce qu’elle fait, mais ce n’est pas le cas.
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Sam 22 Déc - 21:56
Tu n’as strictement rien glandé aujourd’hui. Ta seule activité constructive a été d’aller te dégourdir les jambes une bonne trentaine de minutes et d’insulter . A part cela tu ne t’es contenté que de dormir, de t’abrutir devant des émissions toutes plus inintéressantes les unes que les autres et de manger en te fumant un peu de cette herbe que tu viens de t’acheter non pas pour la revendre mais pour ta propre consommation cette fois-ci. Car oui tu prends bien soin de ne jamais te servir dans les drogues destinaient à tes clients sachant pertinemment que cela serait risqué. Jo en ait la preuve vivante. Il doit bien avoir dix personnes qui rêvent de lui faire la peau pour avoir oser les rouler. Bref, actuellement tu es affalée sur ton sofa, les jambes en l’air gigotant de temps à autre, une clope coinçait entre tes doigts et le regard fixé vers le plafond. Tu fais souvent ça. T’as l’air un peu folle mais ce n’est pas bien grave. Toute façon personne n’est avec toi. Et même si cet appartement n’serait pas vide ce serait très certainement Prisca qui serait là. Or elle, elle ne te juge pas. Prisca. Ton amie, ta meilleure amie. Personne ne t’le fera jamais dire et pourtant.. T’irais casser la gueule du premier qui n’oserait rien qu’une seule seconde penser à lui faire du mal. Tu n’sais pas comment c’est arriver, votre amitié mais il est clair que tu n’imagines plus ta vie sans cette petite brunette aux yeux bleus. Pourtant t’es pas comme ça toi, non t’as toujours été solitaire, gamine t’avais que ton frère et Jo. Les autres ils comptaient pas, heureusement tu t’es un peu ouverte depuis, sinon tu n’aurais jamais connu Prisca..
Reprenant une position normale tu te lèves en t’étirant et t’avances vers le frigo. Une bière. Tandis que tu décapsules ta bouteille t’entends la voix de Prisca s’élever de derrière la porte. Outch elle n’a pas l’air de bonne humeur. Elle entre et balance le paquet de table sur la table. Effectivement elle n’est pas de bonne humeur. Tu bois une bonne gorgée de ta boisson et écrase ta clope dans un cendrier posé sur la table, tu t’accoudes sur celle-ci. T’hésites à lui d’mander ce qu’elle a. Tu la connais et elle risque de s’énerver ou d’te répondre sur la défensive. Vous vous ressemblez sur pas mal de points donc forcément t’as tendance à appréhender ses périodes de mauvaises humeurs car tu sais pertinemment que les tiennes sont effroyables. « une des futurs mariés a capté qu’elle été trop boudinée dans sa robe et s’est mise à s’en prendre à toi ou quoi ? » ironie consistant a essayé de comprendre ce qui la pousse à tiré une tête pareille même si tu doutes fortement que son travail y soit pour quelque chose. Il est vrai que Pris n’est pas trop mariage tout ça mais de là à rentrer comme une furie, p’tete pas… « A moins que ce ne soit le coup de téléphone.. Ton père j’imagine ? » tu poses ton cul sur une chaise et descend une nouvelle gorgée de ta bière. Tu n’imagines pas une seule seconde que tu puisses être la raison de cette mauvaise humeur puisque vous n’vous êtes pas vu de la journée.
Dernière édition par Mad Bonkosky le Dim 23 Déc - 14:28, édité 4 fois
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Sam 22 Déc - 22:35
Mad & Prisca
Normalement tu n'es pas la personne la plus expressive qu'il soit. T'es pas non plus la fille qui s'occupe de ce qui ne te regarde pas. Pas parce que tu as peur, mais la vie des gens ne t'intéresse pas, enfin depuis la mort de Blazhe. Ce frère qui en fait s'en foutait complètement de toi, tu as l'impression d'avoir été trop conne, t'aimerai ne pas l'aimer comme il l'aurait surement mérité. Tu voyais sa solitude, sa tristesse, et son gouffre. Et c'est peut-être pour ça que t'accroches à Mad', parce qu'en y pensant, normalement tu n'aurais même pas daigner lui dire le fond de ta pensée, et puis après tout tu ne la connais pas depuis si longtemps. Mais ce sentiment n'est pas là, tu as l'impression que t'aurais pu la rencontrer dix ans plus tôt ou même dix ans plus tard, tu l'aurais adoré. En fait t'en as juste marre, d'aimer des gens qui foute la merde dans leur propre vie. Tu sais très bien que ton comportement est trop impulsif, quand il s'agit de son cas. D'ailleurs ça te rappelle là dernière fois. Ce mec louche qui l'a regardais, et Mad' qui ne voyait rien et le regard que tu lui a lancé. D'où tu te permets de choisir à sa place ? T'as juste pas envie qu'elle tombe sur un connard, où même que ce connard passe avant toi. T'aimerai lui dire qu'en fait t'es maladroite, tu ne sais que montrer que tu as peur par des insultes ou des gestes violents. Mais en fait ce n'est pas toi, c'est la Prisca dépressive, la Prisca qui ne fait pas le deuil, la Prisca qui même à fait passer cette histoire de manipulation avant ses rêves, cette Prisca qui te dégoute entre autre.
Tu rentres dans la cuisine, lui jette le paquet de pâte et tu ne rajoutes rien. Tu vois bien que Mad' est surprise et c'est bien normal. T'aperçois qu'elle hésite à te demander ce qui ne tourne pas rond, et elle n'a pas tord. D'ailleurs c'est un peu le même procédé quand c'est elle qui est de mauvaise humeur. Si tu n'étais pas aussi contrariée, tu sourirai car ensemble, vous pourriez détruire complètement l'appart dans lequel vous êtes. « une des futurs mariés a capté qu’elle été trop boudinée dans sa robe et s’est mise à s’en prendre à toi ou quoi ? » Normalement cette réplique aurait du te faire sourire, et ce n'est pas le cas. En fait ça te rappelle juste, que t'en as presque marre de jouer le double jeu auprès de Kai. Tu l'as regarde ne répondant rien. « A moins que ce ne soit le coup de téléphone.. Ton père j’imagine ? » Tu soupires, et en fait elle te connait que trop bien punaise. « Qu'est-ce que mon père, vient faire là dedans. Tu devrais plutôt demander à tes putains de clients qui viennent me faire chier quand j'achète à manger pour NOUS. » Tu lui en veux, c'est certain, et indéniablement elle te rappelle Blazhe. Tu t'approches de la fenêtre en l'ouvrant, « J'vois même pas pourquoi, j'me casse la tête a te dire ce genre de chose, alors qu'en fait tu t'en fous.» La boutique, Kai, ton père, elle. Trop de choses s'accumule et bien sur c'est ta meilleure amie qui prend tout
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Dim 23 Déc - 14:15
T’aimes pas la voir comme ça. Pire, tu n’supportes pas. C’est ta petite protégée, une des rares pour qui tu t’inquiètes alors lorsque tu vois qu’elle va mal ça t’retourne complètement de l’intérieur bien que tu ne le lui montre jamais. Elle ne répond rien à ta petite remarque censé détendre l’atmosphère, en revanche elle se décide à ouvrir la bouche lorsque tu mentionnes son père. []« Qu'est-ce que mon père, vient faire là dedans. Tu devrais plutôt demander à tes putains de clients qui viennent me faire chier quand j'achète à manger pour NOUS. »[/i] Ok. T’es dans la merde. T’es gravement dans la merde et qui plus est t’es rien qu’une conne. Putain. Parfois tu ne te supportes pas. Tu grimaces légèrement et la regardes s’éloigner vers la fenêtre. « J'vois même pas pourquoi, j'me casse la tête a te dire ce genre de chose, alors qu'en fait tu t'en fous.» Doucement tu descends de ta chaise. Ca n’aurait pas été Prisca t’en aurais rien eu à foutre en effet. Mais là tu ne peux pas jouer l’indifférente, t’y arrive pas. Au début d’votre amitié t’as essayé de rester impassible à ce qu’elle te balançait concernant tes activités illicites parce que tu n’comprenais pas qu’une autre que ton frère est Jo réussisse à t’atteindre mais t’as rapidement abandonné, comprenant que tu t’étais définitivement attachée à elle. Ça t’a fait flipper un peu, parce que tu ne traînes pas toujours dans des trucs très louchent puis tu t’es rassurer en t’disant que tu n’fournissais pas non plus les gros mafieux du coin et que dans la mesure du possible elle ne risquait rien. Mis à part de se faire accoster par trou d’uc dans un supermarché.
Tu te poses à ses côtés et inspires l’air frais de l’extérieur. Tu cherches ce que tu vas lui dire.. « J’suis désolé.. » plutôt moyen, on est d’accord mais t’y connais rien en excuse, t’as jamais les mots lorsqu’il s’agit de te faire pardonner, tout simplement parce que ca ne t’arrive que très rarement puisqu’en temps normal tu t’en contre fou que l’on t’en veuille ou non. T’es chiante, c’est pas une nouveauté. T’as juste l’habitude maintenant. « C’est pas censé ce passer comme ça normalement, ça n’arrivera plus. Dis moi juste qu’elle tronche il avait et ce qu’il te voulait. » Histoire que t’ailles lui régler son compte pour avoir osé v’nir faire chier Pris et pour avoir pris le risque de te foutre dans la merde. Ouais parce que ce mec est totalement inconscient, c’est avec ce genre d’abrutie qu’on se fait chopper. T’as toujours fais ton taf dans l’ombre en ne bossant qu’avec des gens « sérieux » donc il est clair que ce gars dégage illico de tes clients. « Et non, je n’en ai pas rien à foutre. J’entends tout ce que tu me dis même si j’fais celle qui s’en fout.. Faut pas que tu t’inquiètes pour moi j’men sors toujours de toute façon! » Tu lui adresses un fin sourire même si tu vois parfaitement qu’elle t’en veut atrocement.
T’as envie de te faire pardonner alors tu te diriges vers la cuisine « tu sais quoi ? j’vais faire à manger, j’ai envie pour une fois. » faux. Tu détestes cuisiner parce que tu fais toujours tout cramer et que le résultat est généralement dégueulasse mais tant pis. Là tu vas faire un effort. « Aller viens avec moi tu vas choper la crève puis faut que tu m’expliques comment marche ce truc. » t’es planté devant la plaque électrique, ton paquet de pâte en main.
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Dim 23 Déc - 15:48
Mad & Prisca
Au fond ton mécontentement, n'est qu'une peur. Tu as peur pour elle, car tu sais ce que ça fait de voir un être cher se mettre dans la merde. T'aimerai te dire qu'elle ne va pas finir comme ton frère, mais tu ne peux t'y empêcher d'y penser. T'as juste les boules, de faire souvent ces mêmes cauchemar où tu te vois sauver Blazhe. Lui dire de ne pas partir, d'arrêter ses conneries. Et c'est peut-être pour ça que tu en veux tant à tes parents, car t'as l'impression, qu'ils ont creusé sa propre tombe et ça tu as du mal à le supporter. Tu sais pertinemment qu'ils n'auraient surement rien pu faire, mais inconsciemment tu penses le contraire. Il se sentait seul, toi tu passais pour la fille modèle, qui travaille plutôt pas mal et qui est douée en musique. D'ailleurs tu te rappelles des derniers mots qu'il t'a jeté à la figure. Il t'a dit de rentrer de ne pas le suivre et qu'il pense quand même que t'es qu'une fille à papa maman. Et c'est peut-être aussi pour ça, que tu es aussi distante avec eux. Peut-être pour lui montrer, là où il est qu'il tort, que c'est faux. Même si au fond, ils te manquent plus que tout, enfin pas plus que Blazhe. Et tu sais très bien que cette admiration envers lui, te tuera un jour.
Tu te montres agressive et distante. Tu lui en veux, et t'en as marre qu'elle vende ses conneries. T'aimerai qu'elle arrête, qu'elle trouve un travail, que tu n'ai pas cette peur au ventre car sait-on jamais, c'est pas dans ce milieu que tu te fais les meilleurs potes de l'univers. Tu as peur qu'un jour, un malade, un ex client , un flic débarque. Et tu sais très bien que ce jour tu ne t'en remettrais pas. Alors t'essaies de lui montrer à quel point, elle est égoïste de ne penser qu'a elle, car si elle tombe psychologiquement tu tombes aussi. Tu t'avances vers la fenêtre comme si inspirer l'air de dehors arrangera la situation. Mad te rejoins.« J’suis désolé.. » Tu ne réponds rien, tu le sais très bien qu'elle est désolé mais ça t'énerves c'est plus fort que toi, tu n'arrives pas à lui dire que ce n'est pas grave, que tu as exagéré car pour toi ce n'est pas le cas. « C’est pas censé ce passer comme ça normalement, ça n’arrivera plus. Dis moi juste qu’elle tronche il avait et ce qu’il te voulait. » T'aimerai que ça n'arrivera plus, t'aimerai tellement. « Il me voulait rien ... Enfin il m'a dit qu'il allait te payer ce que tu lui avais vendu ... Et il était brun, avec une barbe. Le style de mec qui plait aux filles aussi pathétiques que lui. Sans aucun charisme qui croit en avoir. Le genre de mec que je supporte pas, et qui m'étonne que tu fréquentes.» Le pauvre il s'en prend plein, mais étonnement ça ne te soulage pas tant que ça. « Et non, je n’en ai pas rien à foutre. J’entends tout ce que tu me dis même si j’fais celle qui s’en fout.. Faut pas que tu t’inquiètes pour moi j’men sors toujours de toute façon! »
Encore un fois ça tu l'as déjà entendu, peut-être pas de sa bouche, mais celle de ton frère , et tu sais comment ça s'est fini il est mort. « T'sais si je pouvais pas m'inquiéter pour toi jle ferrais. Ça m'énerve de flipper pour toi. Et pour l'instant tu t'en sors, jusqu'au jour où ...» Tu ne finis pas te phrase, de peur de lui porter le mauvais œil sans doute, mais Mad à pigé. Elle t'adresse un sourire et malgré tout tu lui réponds, timide, pas très convaincant mais il est là. Ça aussi ça t'énerves, t’arrives pas à lui en vouloir complètement. Et l'pire c'est qu'elle essaie te faire des efforts, car proposer de faire à manger c'est pas trop dans les habitudes de Mad'. « tu sais quoi ? j’vais faire à manger, j’ai envie pour une fois. » Tu lui souris en répondant « J'veux rester vivante merci. » « Aller viens avec moi tu vas choper la crève puis faut que tu m’expliques comment marche ce truc. » Tu souris, et tu t'approches du plan de travail. « Le jour où je ne serai pas là, tu seras officiellement dans la merde.»
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Dim 23 Déc - 20:16
Tu te sens mal de la voir ainsi. Tu ne sais pas comment réagir, quoi dire. Alors tu te contentes de fixer la vue qui s’offre à toi. Tu ne comptes pas arrêter de dealer. Evidemment t’es consciente qu’c’est pas franchement un métier réglo, ce n’est pas non plus un métier d’adulte, un métier sur lequel on base sa vie future. Et il est surement là le problème. T’arrives pas à t’imaginer marier avec deux mômes et un emploi stable. J’veux dire tu ne te crois pas capable de réussir à grandir. Alors ta condition de dealeuse te convient parfaitement. Puis tu n’as aucune qualification mis à part le bac et tu sais que pour trouver du boulot ce serait compliqué. Là t’as ta liberté, t’es ton propre patron et ca aussi ça te convient. Que d’arguments que Prisca refuse d’entendre. Et tu sais pourquoi. Tu connais son histoire et celle de son frère. Pas forcement en détails mais t’as eu le droit aux grandes lignes. Forcement tu t’en veux d’autant plus de lui faire revivre ça, t’as l’impression de lui rappeler chaque jour un peu plus son frère, c’est pour ça que t’as essayé de la tenir a part de ton job. Tu t’en sortais bien jusqu'à aujourd’hui..
« Il me voulait rien ... Enfin il m'a dit qu'il allait te payer ce que tu lui avais vendu ... Et il était brun, avec une barbe. Le style de mec qui plait aux filles aussi pathétiques que lui. Sans aucun charisme qui croit en avoir. Le genre de mec que je supporte pas, et qui m'étonne que tu fréquentes.» Prisca n’a jamais eu sa langue dans sa poche, et là-dessus aussi vous vous ressemblez. Tu te remémores la description qu’elle vient de te faire. Il n’y a pas trente six personnes qui te doivent du fric. C’est obligatoirement Jake. T’aurais du t’en douter. Un abruti de première ne faisant pas partie de ta clientèle régulière a qui t’avais accepté de vendre un peu d’herbe à crédit. « ok je vois..et sache que je ne le fréquente pas, ce n’est même pas un client, j’lai juste dépanné une fois parce que son dealeur était en vacances. » tu doutes que cela changera quelque chose au fait que Prisca t’en veuille mais tant pis, tu tentes quand même. « T'sais si je pouvais pas m'inquiéter pour toi jle ferrais. Ça m'énerve de flipper pour toi. Et pour l'instant tu t'en sors, jusqu'au jour où ...» tu grimaces une nouvelle fois. T’aimes pas ce genre de conversation. T’aimes pas penser aux conséquences. Toi, tu vies au jour le jour. T’y peut rien, t’as grandis comme ça. Ton père était un homme violent et durant des années t’as fais des plans sur la comète, t’imaginant que le lendemain ta mère vous prendrez par la main toi et ton frère et mettrait un terme à se calvaire. Le problème c’est qu’elle a mit dix ans avant d’réagir. L’avenir ce n’est pas un truc qui se prévoit, t’en ais persuadé. « Et bien j’aviserais ce jour-là. Ecoute.. Pour l’instant ça va, tu vois bien que tout roules. Puis j’deal pas au gros mafieux du coin hein. Sérieux je ne risque pas grand-chose » t’essayes de lui adresser un sourire réconfortant avant de te diriger vers la cuisine. « J'veux rester vivante merci. » Tu ne peux t’empêcher de rire face à ce qu’elle vient de te dire. Au début de votre collocation un roulement avait été installé, t’étais censé faire à manger un jour sur deux. L’truc c’est que Prisca à bien vite compris qu’la cuisine ce n’était pas franchement ton truc. Du coup il a été convenu qu’elle ferait à manger et qu’en échange tu t’occuperais d’une de ses taches ménagères.
Tu crois remarquer un petit sourire au coin de ses lèvres et cela te rassure un peu. « Le jour où je ne serai pas là, tu seras officiellement dans la merde.» Elle, elle te sort ça en plaisantant. Mais toi ça t’fait flipper. Parce que tu ne te vois pas vivre sans elle. « Ouais bah ce jour n’arrivera pas. » ta voix est un peu trop sérieuse, un peu trop froide. T’as juste pas réussi à te contrôler, les mots sont sortis tout seul et pour le coup t’as laissé entrevoir ce que tu ne montres jamais : ton attachement pour cette petite brunette. T’aimes pas t’ouvrir autant, t’aimes pas montrer aux autres ce que tu ressens alors tu tentes de te rattraper en faisant passer ça sur le ton de la plaisanterie « c’est vrai quoi, qui serait là pour m’faire à manger si tu venais à te casser ? » tu t’marres mais ça ne sonne pas vrai. Et si elle se tirait ? Et si elle finissait par ne plus te supporter toi et ton égoïsme ? Tu ne t’en remettrais pas et tu te laisserais très certainement crever.
Sujet: Re: Some kind of (MAD)NESS ┼ Lun 24 Déc - 20:18
Mad & Prisca
Ton père a peut-être raison quand il dit que tu devrais suivre tes rêves, là tu vis en plein mensonge, en plein délire, et franchement vu que tu tiens aux médocs, c'est peut-être pas la meilleure situation. Tu as l'impression que désormais maintenant que tu vis avec Mad, ta mélancolie est moins perceptible. Elle te dis courage pour aller l'matin au boulot, vous critiquez ces pauvres gens sur votre poste télé, et puis vous vous ressemblez, même si tu te dis le contraire parfois. Tu sais très bien que malgré elle, les efforts sont là, avant aujourd'hui t'avais aucun contact avec un de ses clients, car elle savait que ton défunt frère était aussi dans ce genre de magouilles, alors ouais ça t'énerves car tu as l'impression de revivre exactement là même chose, sauf que là tu flippes, car t'es déjà pas remise de la mort de ton frère, tu ne supporterai pas qu'il arrive quelque chose à Mad.
Tu lui décris, le mec qui à causé cette tension. D'ailleurs ça aurait été typiquement le genre de pote que Blazhe aurait pu avoir et ça t'énerves encore plus. T'es franche, tu lui dis ce que tu penses, t'essaie même de te défouler sur ce pauvre mec. Mad te dit que tout ça n'aurait jamais du arriver. Tu es d'accord, d'ailleurs, tu lui dis une connerie. Quelque chose que tu ne penses aucunement. T'aperçois qu'elle grimace, et tu regrettes ce que tu viens de dire, mais tu ne t'excuses pas, après tout tu lui en veux encore.« Et bien j’aviserais ce jour-là. Ecoute.. Pour l’instant ça va, tu vois bien que tout roules. Puis j’deal pas au gros mafieux du coin hein. Sérieux je ne risque pas grand-chose » ça t'énerves quand elle te dit, ça tu peux pas t'empêcher de penser qu'elle ne réfléchit pas. Tu restes calme lui répondant " Mais Mad ? Tu vis où. Il t'arrive un problème, ça sera trop tard, point. Fais pas comme si tu contrôlais tout." Tu rajoutes avec hésitation " S-il te plait, sois prudente, et évite les crétins comme l'autre que j'ai rencontré tout à l'heure." Tu souris, t'es bizarre quand même, tu t'énerves, et puis hop t'étires tes lipes. Ca doit être l'effet Mad.
Elle propose de faire la cuisine. La blague, la grosse blague, mais ça vous fait sourire. Tu vois qu'elle sait à peine ce qu'il faut faire, alors tu lui dis que sans toi, elle serait vraiment perdue. « Ouais bah ce jour n’arrivera pas. » t'es surprise en entendant ses paroles. Elle à l'air sérieuse, alors tu te dis qu'en fait même si elle fait n'importe quoi, elle a surement pas envie que vous soyez en tensions. « c’est vrai quoi, qui serait là pour m’faire à manger si tu venais à te casser ? » Tu souris, quand elle rajoute cela c'est du tout Mad. On dirait deux mecs, n’empêche, et ça te fait rire. " Rigole bien, le jour où je trouve quelqu'un un mec pas trop con, t'aura une sacré concurrence. Et vu que y a personne qui sait autant mal cuisiner que toi, ben c'est perdu d'avance." En fait ça t'arrange qu'elle mette ça sur le plan de la rigolade, car tu ne lui aurais surement pas dit à quel point tu comptais à elle, même si elle le sait pertinemment.