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 i care about you ! do you ? ☂ ALARIC

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MessageSujet: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptySam 24 Nov - 15:52




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.

„ Je n'ai pas besoin d'avoir une infirmière à mes trousses, tu sais, c'est pas comme si j'allais faire une crise cardiaque d'un moment à l'autre, non plus, et tu sais aussi bien que moi qu'on a pas découvert de façon de soigner les cœurs brisés... Ce n'est pas en me suivant partout que ça risque d'arriver, d'ailleurs, même si je pourrais être un bon cas d'étude“, lui avait-il dit quand elle lui a annoncé, l'air amer, qu'elle devait partir au travail une fois qu'on l'a bipé. « Faire une crise cardiaque peut-être pas mais, il y a de fortes possibilités que ton coeur brisé te pousse à faire une connerie que tu finiras par regretter ! Je suis là pour t'aider à éviter ceci, c'est tout. ». Une réponse simple, claire et directe. Elle n'allait pas tourner autour du pot, elle venait tout juste de lui dire ce qu'elle pensait, loin d'elle l'idée de remettre la santé mentale, sentimentale ainsi que chaque action de son meilleur ami en doute, elle voulait simplement souligner le fait qu'elle s'inquiéte énormément pour lui. Il pouvait se plaindre de sa présence s'il le voulait, ce n'est pas pour autant qu'elle ira se plier à sa volonté et le laisser tranquille. De toutes les manières, Alaric a finit par s'habituer au côté envahissant qu'avait Priya en cas de nécessité, comme le cas présent ! Deux ans s'étaient écoulés depuis qu'il a revu Eesha pour la dernière fois. Deux ans durant lesquels il a essayé de se reconstruire tant bien que mal et d'arriver là où il en était aujourd'hui. Deux ans qui, maintenant, s'étaient évaporés comme par magie parce que la revoir avait réveillé ses anciennes blessures, parce que la revoir était tel une carte de Monopoli qui lui avait imposé de revenir à la case de départ, au point où son ex-femme l'avait lâchement abandonné. Priya se permettait de juger Amy parce qu'elle était là, parce qu'elle était témoin de tout ce qu'Alaric avait subi après son départ. C'est bien une chose qu'elle ne pardonnera jamais à Eesha. Même si un jour Alaric arrive à lui pardonner, Priya n'en sera jamais capable. Qu'on fasse du mal à cet homme était comme faire du mal à l'indienne, et c'est bien une chose qu'elle ne tolérera point.

Roulant le long de la route qui menait directement à l'hôpital, Priya ne cessait de penser à Alaric. Elle l'avait laissé seul il y a à peine quelques minutes mais, l'idée de faire demi-tour et y retourner lui a trotté à l'esprit un bon nombre de fois. Hélas, c'était impossible. L'indienne avait des obligations qu'elle devait accomplir et elle se retrouvait là déchirée entre ses engagements envers ses patients, et son envie incurable de venir en aide au petit Ric. Cet être chagriné, au coeur brisé qui s'apprêtait certainement à faire une boulette même s'il ne veut pas le lui avouer. Heureusement pour lui, et notez bien heureusement, elle le connaissait par coeur. Elle avait conscience que derrière son air du relaxe Priya, tout va bien. Je vais bien. il cachait un mal être bien plus profond. Un chagrin tellement profond qu'il songerait directement à aller le noyer dans de l'alcool ou Dieu sait quoi ! Pour cette raison, elle eut le réflexe instinctive que toutes les meilleures amies à caractère mère-poule doivent avoir : réduire son stock personnel d'alcool à zéro. C'était une précaution nécessaire même si le blondinet n'était habituellement pas du genre à se saouler la gueule sans y songer deux fois. Mais ça, c'était avant...

* * * * * * * * * * * *

La nuit fut tellement longue que la seule envie qu'avait Priya en sortant de l'hôpital au matin était de foncer s'effondrer sur un lit, un canapé, une banquette arrière d'une voiture, voir même un tapis à condition qu'il soit épais et confortable, et dormir. Dormir. Dormir. Manger aussi. Seulement, ce n'était pas tout à fait possible. Finissant son énième café durant les trois dernières heures, la brunette jeta son gobelet à la poubelle et ne perdit pas un instant de plus pour prendre le volant, direction là où elle devait être depuis hier soir : chez Alaric. Non, elle ne l'avait pas oublié. Il avait beau l'espérait mais, ça ne risquait pas d'arriver, pas avant longtemps, pas avant très longtemps. En y pensant, elle songea également à s'arrêter faire quelques courses avant de se rendre chez lui. Comme elle lui avait si gentiment rappelé la veille, avec un de ses plus magnifiques regards noirs, il ne devait pas négliger la nourriture. La brunette se devait donc de l'y forcer, lui faire à manger et le torturer par tout les moyens possibles jusqu'à ce qu'il cède et se nourrisse. Rappelez-vous, moman poule !

Plantée devant sa porte, les sacs bien remplis entre les mains, Priya tapa du pied la porte. « ALARIC LIAM LOCKHART ! Ce n'est pas sympa de laisser les gens au pied de la porte. ». Même ses voisins auraient pu l'entendre crier, s'il lui n'arrivait pas à l'entendre ça serait pour trois raisons. une, il serait devenu sourd. deux, il serait mort et elle n'espérait pas. trois, il ne serait pas chez lui et elle n'espérait pas non plus... Quoiqu'il en soit, sa montre indiquait déjà neuf heures et demie, habituellement, Alaric est déjà levé à une heure pareille.


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyLun 10 Déc - 12:11

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C'était une de ses journées où, dès le matin très tôt, les petits oiseaux se mirent à chanter dans les arbres, en même temps que les premières lueurs de l'aube caressait l'horizon, illuminant la matinée de sa douce clarté... Et Alaric n'avait qu'une envie, sortir leur tordre le cou avant se cloîtrer toute la journée dans la pièce la plus sombre de sa maison. Les raisons à ce fait étaient simples et au nombre de trois : premièrement, il était un idiot ; deuxièmement, il avait la gueule de bois ; et enfin troisièmement, ses tendances dépressives l'avaient conduit à un comportement insoupçonné et il serait volontiers aller s'enterrer vivant si il n'avait pas été trop mal pour pouvoir ne serait-ce que bouger un orteil sans réveiller sa veisalgie. Quand il avait ouvert les yeux pour la première fois ce matin là, réveillé aux aurores par ces put***s de piafs, tout tanguait encore et il n'avait pas la moindre traître idée d'où il se trouvait... Et, surtout, de qui était cette bien jolie blonde à ses côtés, en train de dormir tout contre lui sur ce qui semblait être, à vue de nez, un canapé. Il se souvenait très vaguement avoir pensé qu'il devait s'agir d'un rêve et s'être aussitôt rendormi avant de, quelques heures plus tard, se réveiller en sursaut alors qu'une voix retentissait dehors, et qu'il roulait au sol... Tombé, nu, bien qu'enroulé dans une couverte, sur le tapis de son salon. Il avait cligné des yeux bêtement, se demandant comme il était arrivé là avant que, soudain, les mots et surtout leurs sens ne se frayent un chemin jusqu'à sa conscience.

„ALARIC LIAM LOCKHART ! Ce n'est pas sympa de laisser les gens au pied de la porte.“

Soudain alarmé, il regarda autour de lui. Ses fringues de la veille étant éparpillées un peu partout dans la pièce, et il les ramassa donc comme il put, tâchant de ne rien oublier avant de grimper l'escalier en quatrième vitesse - non sans manquer de se prendre le mur à trois reprises. Entrant en trombe dans sa chambre, il prit les premiers trucs qui venaient, c'est à dire un pantalon et une chemise propres laissés sur une chaise sûrement la veille -il sortait toujours une tenue propre qu'il posait, pliée, sur une chaise, pour ne pas perdre de temps le matin-, et les enfila tant bien que mal en redescendant, se félicitant de ne pas avoir perdu ses bonnes habitudes malgré sa léthargie des jours derniers. Manquant de trébucher dans l'escalier toutes les deux marches -c'est déjà pas facile de s'habiller en marchant, alors encore bourré... bref-, il se retrouva en bas on ne sait trop comment toujours sur ses deux jambes, fit un crochet par son "tiroir à médicament" pour en chopper un flacon d'aspirine qu'il enfonça dans sa poche avant de filer directement jusqu'à la porte. Il en profita, au passage, pour se cogner le petit orteil au meuble qui trônait dans l'entrée, retenant un cri en sautillant sur son pied encore valide tout en balançant une litanie de jurons étouffés, avant de poser la main sur la poignée.

Au moment d'ouvrir, il eut cependant un temps d'arrêt. Il s'imaginait déjà sa meilleure amie avec son regard du "je te l'avais bien dit" à peine aurait-il ouvert la porte et il soupira, adossant un instant son front contre le battant. Il ne s'était même pas encore croisé dans le miroir, en plus, et il préféra ne pas imaginer la gueule de déterré qu'il se payait alors qu'il comptait mentalement jusqu'à cinq tout en se composant un sourire avant d'ouvrir la porte. Il s'apprêtait à la saluer quand la lumière, vive et traître, l'éblouit alors et il plissa les yeux, grimaçant tout en levant un bras pour s'en protéger. Et merde. Force était de constater que pour paraître "normal", c'était un gros fail. Se reprenant, il la toisa un moment avant de se décider à ouvrir la bouche. „...Panne de réveil. Désolé.“ Baragouina-t-il tout en lui servant un regard d'excuse en finissant de boutonner maladroitement sa chemise, sans même se rendre compte qu'il avait mis le mardi dans le mercredi, avant d'ajouter : „Entre, laisse moi t'aider !“ Joignant le geste à la parole, il lui prit un sac des mains, masquant son anxiété par un sourire un peu crispé alors qu'il recula jusqu'à la cuisine, les sacs dans les bras, commençant déjà à ranger les courses avant de s'interrompre pour sortir la bouteille d'eau, la laissant continuer de ranger dans les placards, dos à lui. Sa tête lui faisait mal comme si elle était sur le point d'éclater. Il prit discrètement deux aspirines dans sa main et les glissa dans sa bouche avant de boire d'un trait son grand verre d'eau, l'air de rien, et de se retourner vers elle pour demander, tâchant de faire la conversation comme il pouvait histoire de rendre cette situation la plus "normale" possible malgré tout. „Alors, cette garde ? Ça a été ? Tu as pu retrouver de "vrais" patients ?“ Il n'avait pas pu s'empêcher de glisser un petit sous-entendu, et s'en voulut immédiatement. Sûrement d'ailleurs qu'il aurait tenté de se rattraper l'instant d'après si, soudain, un petit morceau de papier aimanté sur le frigo - en plein milieu - n'avait pas accroché son regard tandis qu'il fronçait les sourcils avant de... Comprendre ce dont il s'agissait. Il reporta son regard sur la jeune femme qui, elle, ne semblait pas encore l'avoir remarqué. De là où il était, lui pouvait lire un numéro de téléphone, ayant donc de suite compris ce dont il s'agissait, et c'est donc avec une discrétion remarquable et une grâce toute féline qu'il s'écria : „OH MON DIEU, DERRIÈRE TOI !“ tout en se jetant sur le frigo, froissant le mot dans sa paume avant de se racler la gorge pour rajouter : „Non, rien, fausse alerte.“ Il eut un demi-sourire tout sauf naturel tout en laissant échapper un rire nerveux, cachant son poing fermé dans son dos avant de poser son autre main négligemment sur le plan de travail, croisant ensuite les jambes dans une pose tout sauf décontractée. Y'a pas à dire, cette journée commençait merveilleusement bien...
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyMar 11 Déc - 20:03




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Plus les secondes défilaient et plus elle s'inquiétait. Debout, les mains et les bras chargés, la brunette avait un mauvais pressentiment. Il n'était pas fort, pas au point de s'alarmer et courir partout en s'arrachant les cheveux comme une cinglée -ses cheveux sont beaux et elle y tient, en plus.- mais, cette sensation était assez forte pour la troubler. Et s'il lui était arrivé quelque chose de grave ? Non ! Tout de même pas. Il n'avait rien. Alaric n'avait rien. Si ça se trouve il était simplement en train de dormir, encore. Bien que ça ne lui ressemblait pas mais, qui lui en voudrait franchement... Avec tout ce qu'il venait de vivre. Oui c'était ça, ça devait être ça. Pas de quoi s'en faire.

Sentant ses mains fatiguer, la belle Priya fut plus que réjouie de le voir, enfiiiiiiiiiiin, ouvrir cette fichue porte. « Dieu soit loué, monsieur a fini d'hiberner ! », plaisanta-t-elle avant de finalement se rendre compte que là, tout de suite, ça n'allait pas du tout. Le soleil l'avait presque aveuglé et il était bien trop silencieux. Encore plus que d'habitude d'ailleurs. Le toisant à son tour, la brunette ne dit rien d'autre, lui donnant l'occasion de s'exprimer. Elle n'allait tout de même pas lui sauter au cou dés maintenant. D'un côté, la jeune femme voulait comprendre ce qui a pu se produire depuis son départ. D'un autre, elle avait les bras déjà chargés de toutes les manières, lui sauter dessus n'était pas une option envisageable. „...Panne de réveil. Désolé.“. Le regardant d'un air suspect, la petite ne put s'empêcher de remarquer sa manière très maladroite de fermer son boutonnement. Panne de réveil ou panne au cerveau. Pensa-t-elle, sans rien dire. Elle n'était pas cruelle, elle l'adorait, elle faisait de son mieux pour le comprendre sans lui faire la morale toutes les deux minutes. „Entre, laisse-moi t'aider !“ et elle n'attendait très franchement que ça. Lui donnant quelques sacs, elle pénétra à la maison à son tour, prenant le soin de fermer la porte derrière elle. Priya décida enfin de le rejoindre à la cuisine avec comme envie savoir ce qui a bien pu se produire ici. Pourquoi avait-il l'air si mal au point ? Son apparence assez négligée, et son haleine surtout lui donnait une petite hypothèse en tête...

Se mettant à ranger le contenu de tous ses sacs, la belle lui lança un regard faussement sévère face à sa remarque. „Alors, cette garde ? Ça a été ? Tu as pu retrouver de "vrais" patients ?“, en réalité, elle lui en voulait pas. Il avait le droit de montrer son désespoir face à cette situation. « Non. Je t’ai toi, à quoi peuvent bien me servir les autres ? ». Répondit-elle tout doucement. Puis, au moment où elle commença à se retourner doucement en direction du frigo, le cri d’Alaric la fit directement sursauter. „OH MON DIEU, DERRIÈRE TOI !“ , paniquée, la belle se retourna sur-le-champ, fixant un mur vide derrière elle. Elle a même failli faire tomber les deux briques de jus d'orange qu'elle avait entre les mains. « QUOI ? QUOI ? OU ÇA ? ». Bon sang, que lui arrivait-il ? Se rendant compte qu'il s'agissait d'une blague de mauvais gout de la part de son meilleur ami, elle soupira exaspérée. „Non, rien, fausse alerte.“. Tu parles ! L'alerte était surtout ce bruit qui sonnait dans la tête de l'indienne et qui lui indiquait que quelque chose n'allait pas du tout. « Si tu as réellement envie de te débarrasser de moi, tu n'as qu'à m'assommer avec une casserole. Ça ira plus vite et ça m'évitera la crise cardiaque ! ». Tentant de se calmer, elle soupira de nouveau, reprenant ses esprits.

La brunette, qui remarqua de nouveau sa chemise très mal boutonnée s'approcha de lui après avoir déposé tout ce qu'elle avait entre les mains sur le comptoir de la cuisine. Le rangement attendrait, le plus important maintenant était Alaric. Son air déplorable et sa gueule de déterré, comme il le pensait si bien, l'inquiétait plus qu'autre chose. Et maintenant ça, cette scène inexplicable qui venait de se produire. C'est comme s'il venait tout simplement de perdre la tête. Posant ses mains sur son torse, elle décida enfin de prendre la parole. « Je sais que je suis assez collante depuis un moment mais, tu n’as pas à être aussi désagréable avec moi. », finissant de déboutonner le tout, elle s'arrêta de parler un instant, ajustant la chemise du jeune homme délicatement avant de reprendre, tout en reboutonnant convenablement. « De toute façon, ce n'est pas pour autant que je te laisserai... ». Un regard chaleureux. Un sourire chaleureux. Elle voulait tout simplement lui rappeler qu'elle était là pour rester, qu'elle ne le laisserait jamais seule dans sa détresse. Sa remarque était surtout faite vis-à-vis de son sous-entendu. Même si son comportement était tellement étrange, elle espérait de tout coeur que ça n'avait rien à voir avec elle et sa présence ici. Autrement, Priya se sentirait tellement mal, au point de lui faire la gueule durant deux heures avant de retourner lui faire un immense câlin et plein de bisous. Oui, même si, et ce n'est qu'une simple supposition, l'attitude que monsieur avait adopté avait pour but de se débarrasser de sa très chère meilleure amie, il n'y serait pas arrivé ! « Maintenant, si tu veux bien me dire où est-ce que tu caches tes bouteilles ? J’ai pris la peine de tout vider mais, apparemment ce n’était pas suffisant… ». Il sentait l'alcool à trois kilomètres. Il avait une tête de déterré, un air de déterré. Et il avait beau le cacher mais, il avait la gueule de bois. Elle l'a su au moment où il a ouvert la porte, il le lui a confirmé en agissant comme un fou, et avec sa position tout sauf décontracté. Elle l'a su parce qu'elle l'avait déjà vu comme ça avant. C'est bien là le désavantage de tout savoir de quelqu'un... Pauvre malheureuse, elle était loin d'imaginer que ce soir-là Alaric n'avait pas fait que boire. Il avait fait pire. Il avait commis une chose qu'il n'aurait certainement jamais fait s'il avait tous ses esprits. Croisant les bras, Priya continuait de le fixer, attendant une réponse quelconque. « Raaaah ce n'est pas vrai ! », s'exclama-t-elle en entendant son téléphone sonner, lui affichant cette très belle phrase batterie faible. « Je n'en ai pas encore fini avec toi, tu ne bouges pas de-là ! ». Elle se dirigea le plus rapidement possible vers le salon dans le but de brancher son téléphone. On croirait presque que le beau blond avait une chance incroyable mais, en réalité, c'est plutôt de la malchance qu'il avait et il n'allait pas tarder à le réaliser...

« Hum, tu peux me dire ce que tu fais avec ça ? », elle était de retour à la cuisine, un air choqué, essayant d'assimiler les choses. Un string fuchsia entre les doigts, la brunette le remuait sous le nez d'Alaric dans l'attente d'une réponse plausible... « Et par pitié, ne me dis pas que la couleur met en valeur tes beaux yeux ! »


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyDim 17 Mar - 19:49


Hiberner, hiberner... Alaric n'avait beau pas être le genre ours polaire - ayant, tout d'abord, une pilosité tout à fait dans la norme et pas le moindre poil/cheveu/whatever blanc - il devait avouer qu'il aurait bien aimé faire comme eux, c'est à dire : se terrer dans une grotte sans ne rien faire d'autre que dormir en attendant que le printemps revienne. Mais chez les humains, cela ne marchait pas comme ça. Non, il fallait se nourrir, tout d'abord, sous peine de mourir dans d'atroces souffrances, et ensuite, il fallait faire acte de présence, et surtout bien se comporter, apparaître en société... Ce genre de conneries. Et il n'avait pas du tout, mais alors pas - du - tout envie de le faire, surtout quand on voyait le fiasco qu'avait été la soirée de la veille, alors qu'il avait tenté de sortir, s'aérer, s'ouvrir de nouveau au monde... Et qu'il avait fini à moitié ivre à coucher avec une fille sur son canapé. Chose qui, disons-le clairement, ne lui ressemblait pas. Il n'était plus lui-même. Et c'était bien le problème. Surtout car Priya semblait l'avoir remarqué, et qu'il voulait tout sauf la décevoir. Ce qui, pourtant, hier soir, avait été loin d'être le cadet de ses soucis, n'est-ce-pas...? „Si tu as réellement envie de te débarrasser de moi, tu n'as qu'à m'assommer avec une casserole. Ça ira plus vite et ça m'évitera la crise cardiaque !“ „Comme si cela suffirait à se débarrasser de toi...“ Répliqua-t-il avec une moue boudeuse, bien qu'il s'en voulut aussitôt et se mordit la langue en entendant sa répartie suivante : „Je sais que je suis assez collante depuis un moment mais, tu n’as pas à être aussi désagréable avec moi. De toute façon, ce n'est pas pour autant que je te laisserai...“

Ses yeux la fixaient à présent, avec un peu plus de douceur qu'auparavant maintenant que son palpitant s'était calmé - contrairement à son mal de crâne. Elle était à présent tout proche de lui, reboutonnant sa chemise à la manière d'une mère avec son enfant, et il ne pouvait s'empêcher d'éprouver de la tendresse pour elle à cet instant. Cependant, il lui suffit d'une phrase pour rompre la magie du moment. „Maintenant, si tu veux bien me dire où est-ce que tu caches tes bouteilles ? J’ai pris la peine de tout vider mais, apparemment ce n’était pas suffisant…“ „Mes bout-… Attends, tu veux dire que c'est toi qui m'a piqué mon whisky 15ans d'âge ?“ Réaction on ne peut plus mature, vous en conviendrez, tout ça pour noyer le poisson. Mais jamais elle ne mordait à l’hameçon. Elle était trop intelligente pour ça... Et lui, trop embrumé pour être réellement convainquant. Et, oui, il préférait mettre la faute sur sa gueule de bois pas encore passée que sur lui-même, définitivement pas au mieux de sa forme depuis les derniers jours. Que voulez-vous, il était parfois difficile de se rendre compte qu'on prenait définitivement une mauvaise pente et qu'il aurait fallu redresser la barre avant de finir dans le mur. Et il ne croyait pas si bien dire... Il fronça les sourcils, soupirant pour lui-même. Son côté maman poule était attachant, mais aussi un petit peu pesant. D'un côté, il se conduisait bel et bien comme un gamin. Surtout là, avec son air misérable et la honte qui transparaissait sur sa gueule d'ange fatigué.

Pris dans ses pensées, c'est à peine s'il entendit le bruit de son portable et remarqua qu'elle s'en était allée vers le salon. Ce n'est que quand elle revint dans la cuisine, une expression étrange sur les traits, qu'il se reconnecta à la situation... Et tomba des nues en assimilant ce qu'elle tenait entre ses longs doigts fins parfaitement manucurés, comme toujours. „Hum, tu peux me dire ce que tu fais avec ça ? Et par pitié, ne me dis pas que la couleur met en valeur tes beaux yeux !“ Ses joues prirent une couloir cramoisies, qui, elles, auraient été très bien assorties avec le morceau de tissu en question... Mais il se garda bien de faire la réflexion, se contentant de la fixer, penaud. Encore une fois, il était très bien dans le rôle de l'enfant, et elle de la mère en colère ; il personnifiait à la perfection le garnement pris en faute la main dans le paquet de cookies qu'on lui avait interdit d'approcher sous peine d'être privé de dessert pendant un mois... Autant dire qu'il régressait gravement... Sauf qu'il s'agissait ici d'un string, et non de cookies, et qu'elle ne lui avait rien interdit du tout, parce que, d'abord, elle était pas sa mère, premièrement, et de deux, c'est elle qui l'avait amené dans un club de strip-tease pour lui remonter le moral donc elle avait rien à dire. NA. (Oui, il avait sûrement 5ans d'âge mental, à cet instant, et puis quoi ?) „Je suis sorti, je me suis mis une mine, et je suis revenu ici... Accompagné. Je vois pas où est le problème. Et puis c'est bien toi qui voulais que je me remette à sortir, non ?“ Finit-il par exposer en tâchant de cacher son ton exaspéré. Il se passa une main sur son front. Cette situation lui donnait encore plus mal à la tête et il aurait tout donné pour retourner se coucher. D'un geste vague de la main, il lui fit signe de remettre ça où elle l'avait trouvé avant de plonger son regard dans le sien. „Non, Priya, je suis plus l'Alaric sympa, l'Alaric qui n'aurait jamais laissé quelqu'un sur le pas de sa porte avec un sac de courses en hésitant à lui ouvrir, l'Alaric ennuyeux qui n'a jamais su s'amuser et rougit comme un gamin de douze ans devant son premier magasine porno quand une fille le complimente, ce même Alaric qui ne sortait jamais car il n'avait pas besoin de ça pour se sentir exister, et qui s'est marié car il était profondément amoureux et voulait fonder une famille, sur le modèle de ses parents si fantastiques... Cet Alaric n'existe plus. Car toute sa vie, tout ce qu'il a entreprit, ça n'a plus aucun sens, d'accord ? Cet Alaric n'a plus lieu d'être. Ça sert à rien de t'obstiner à le chercher en moi, il n'est plus là.“ Son regard se perdit sur le mur, cherchant un point fixe auquel se raccrocher... Ce même mur qui se rapprochait inexorablement et dans laquel il s'entêtait à foncer tête baissée. Ce fut sûrement pour ça qu'il rajouta, quelques accents de colère venant s'ajouter à son ton devenu froid : „C'est bon t'es contente, t'as eu ce que tu voulais ?“
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyDim 17 Mar - 21:11




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Alaric n'avait plus dix-sept ans. Priya n'était pas sa mère et elle n'avait pas à lui dicter sa vie. Elle le savait, au plus profond d'elle-même, son meilleur ami était un homme adulte qui avait le droit de copuler avec qui bon lui semble, quand bon lui semble. Cependant, tomber sur ce bout de tissu, aussi petit qu'il puisse être, avait réussi à éveiller en elle une immense colère, et dieu sait qu'avec toute la fatigue qu'elle ressentait vu toutes les heures de boulots qu'elle enchaînait, le fait que la belle indienne se mette en colère n'allait pas être une vraie partie de plaisir ! La brunette ne savait pas si c'était dû au fait que le blondinet avait couché avec une autre, ou si c'était dû au fait qu'il comptait le lui cacher. Ils n'avaient pas de secrets l'un pour l'autre, ils ne se cachaient jamais rien... du moins, c'est ce qu'elle pensait... La jeune femme allait le confronter et il serait idiot de penser qu'elle allait le faire en douceur. Traînant ce string jusqu'à la cuisine, elle espérait de tout coeur avoir une réponse satisfaisante. Qu'il lui dise que ce n'était ce qu'elle pensait, que c'était sa petite-amie cachée qu'il comptait lui présenter... au moins, elle saurait que son Alaric était quelque part ici, qu'il n'oserait pas se transformer en ce genre d'hommes, qu'Eesha n'avait pas encore tout gâcher pour lui, mais, non, c'était beaucoup trop rêver. „Je suis sorti, je me suis mis une mine, et je suis revenu ici... Accompagné. Je vois pas où est le problème. Et puis c'est bien toi qui voulais que je me remette à sortir, non ?“. Elle l'avait là, la triste vérité qui venait de la mettre encore plus en rogne contre lui ; de nouveau, la belle ne savait pas ce qui l'enrageait le plus, le sens de ses mots ou le fait qu'il lui a menti dans la soirée en lui disant qu'il n'allait faire aucune bêtise. « Oh, par pitié, arrêtes. », elle avait une royale horreur des gens qui avaient tendance à agir ainsi, c'est-à-dire, déformer le sens de ses mots. Oui, Priya n'avait point cessé de l'inciter à sortir, mais c'était pour l'aider à mieux se sentir et non le contraire. Se bourrer la gueule et s'envoyer en l'air avec une fille -qui avait de grandes chances d'être une parfaite inconnue pour lui- n'était pas censé l'aider à mieux se sentir. Elle le connaissait, il pouvait crier, hurler, prétendre le contraire. Elle le connaissait, bordel. Peut-être qu'elle le connaissait bien plus qu'elle se connaissait elle-même.

« Te remettre à sortir ne veut pas dire aller chopper toutes les maladies sexuellement transmissibles du coin !, il y a une grande différence entre les deux et ne vient pas me dire que c'est ce que je voulais, ne vient pas me dire que je voulais te voir coucher à droite et à gauche avec le premier individu à vagin qui te passe sous la main ! ». Les paroles de l'indienne risquaient peut-être de le blesser, lui, ou son égo mais, elle s'en contre fichait. Si Alaric n'avait pas tous ses esprits pour réaliser qu'il était grand temps pour lui de se reprendre en main, elle était là pour le lui faire comprendre. Peu importe la manière. Même si elle devait lui crier dessus, même si elle devait le frapper. Elle le ferait. Et croyez-le, c'est tout ce dont Priya avait envie à cet instant précis, lever haut la main et le claquer, fort, si fort qu'il n'allait plus être capable de bien entendre pour des jours. Mais, elle se retenait, parce qu'elle avait espoir qu'il allait se reprendre en main. Elle espérait que la prochaine fois qu'Alaric décidera d'ouvrir sa bouche, ça serait pour la calmer ou lui dire en toute honnêteté ce qu'il ressentait, pour qu'elle puisse l'aider... hélas, tout ce qu'il avait à ajouter n'a fait que la mettre encore plus en colère, et monsieur avait couronné le tout avec sa gestuelle. „Non, Priya, je suis plus l'Alaric sympa, l'Alaric qui n'aurait jamais laissé quelqu'un sur le pas de sa porte avec un sac de courses en hésitant à lui ouvrir, l'Alaric ennuyeux qui n'a jamais su s'amuser et rougit comme un gamin de douze ans devant son premier magasine porno quand une fille le complimente, ce même Alaric qui ne sortait jamais car il n'avait pas besoin de ça pour se sentir exister, et qui s'est marié car il était profondément amoureux et voulait fonder une famille, sur le modèle de ses parents si fantastiques... Cet Alaric n'existe plus. Car toute sa vie, tout ce qu'il a entreprit, ça n'a plus aucun sens, d'accord ? Cet Alaric n'a plus lieu d'être. Ça sert à rien de t'obstiner à le chercher en moi, il n'est plus là.“. Son regard était étrange. Il avait ce genre de regard qu'on adopte quand on tente tant bien que mal de se voiler la face et de prétendre qu'on croit à ce qu'on est en train de dire. Sottises. Il ne disait que des sottises. « Ta gueule Alaric ! Juste, ferme-la. Et range-moi cette main ailleurs sinon le seul endroit où j'irai remettre ce string ça sera au fond de ta gorge, car c'est la seule chose que j'ai envie de faire en t'entendant parler comme ça, te fourrer ce string dans la gorge parce que l'unique impression que tu es en train de donner c'est celle d'être un pauvre idiot ! Si cet Alaric dont tu parles n'existait vraiment pas, tu ne te sentirais pas si mal et tu le sais, tu peux mentir à n'importe qui d'autre sur cette terre, sauf à moi. Alors, arrêtes, par pitié ! ». Pitié, Alaric. N'en rajoute pas. Les yeux aux lueurs chocolatés de Priya le suppliaient presque. Ne dis plus rien ! „C'est bon t'es contente, t'as eu ce que tu voulais ?". Le son d'une forte gifle avait retenti. Priya n'avait même pas songé à lui donner la chance de s'expliquer, en fait elle n'avait songé à rien du tout, c'était parti tout seul...


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyDim 17 Mar - 21:42



Se prendre une bonne claque dans la gueule, c'était sûrement la meilleure chose qui aurait pu arriver à Alaric. Métaphoriquement parlant, s'entend. Pour lui remettre la tête à l'endroit, qu'il réalise combien il s'enfonçait dans une existence qui ne lui allait pas, qui ne faisait que l'entraîner vers une chute inévitable. Mais il n'était pas prêt. C'était trop. Tout ce qui s'était passé ce dernier mois, c'était beaucoup plus qu'il n'était déjà capable d'en supporter... Alors s'engueuler avec Priya. Se comporter comme un con fini avec elle. Il aurait dû voir que cela n'arrangerait rien, que la repousser n'était clairement pas ce qui allait l'aider à reprendre une vie normale, à se retrouver. Mais il ne savait pas comment faire. Il était perdu. Et chaque jour qui passait, il se perdait davantage. „Putain Priya tu...“ Tu comprends rien, tu m'énerves. Regarde ce que tu me fais dire, regarde ce que tu me fais faire... Regarde. Je sais plus ce que je fais, je sais plus ce que je dis, je suis plus rien. Voilà ce qu'il aurait voulu ajouter, rétorquer au portrait si lugubre qu'elle faisait de lui et de son attitude. Oui il agissait comme un con. Oui IL était devenu un con. Et si elle voulait qu'il s'étouffe avec le string d'Harlow, grand bien lui fasse, mais il s'étouffait déjà tout seul. Avec ses remords. Avec sa peine. Avec son fichu amour propre qu'il avait allègrement foulé au pied pour devenir quelqu'un qu'il ne reconnaissait plus.

C'est fou comme la vie avait cette capacité étonnante à devenir foutrement ironique quand tout allait mal. Car la claque fut bien réelle. Tangible. Elle fit affluer le sang dans sa joue, qui, s'il ne pouvait toutefois pas le voir, venait de prendre une teinte pourpre. Qu'espérait-elle ? Que ça lui recalibrerait les neurones ? Qu'il se mettrait de nouveau à penser comme il l'avait toujours fait, c'est à dire posément et rationnellement ? Ce n'est pas exactement ce qu'il se produisit, non, mais cela eut le mérite de le marquer, et ce plutôt littéralement, puisqu'il pouvait imaginer la belle trace de doigts que venait de laisser la main de Priya sur son visage. Il s'arrêta de geindre, il s'arrêta même de penser. Par réflexe, il saisit ses poignets, au cas où elle décide de lui en donner une seconde, pur instinct de conservation. Dans la manoeuvre, il l'avait attiré vers lui, et il la fixait à présent de ses grands yeux clairs qui peinaient voir clairs, et à réaliser. Ce n'était pas comme si elle ne l'avait pas prévenu. Elle lui avait dit de se taire, d'arrêter. Elle s'était même rendue très claire. Ta gueule, Alaric. Oui, il aurait dû la fermer, assurément. Mais il n'avait pas pu s'en empêcher, il avait fallu qu'il extériorise tout ce ressentiment qu'il avait, cette colère sourde qui grondait, à l'égard du monde entier. A l'égard d'Eesha, de lui-même, et même de Priya qui tentait pas tous les moyens de le faire redevenir lui-même. Mais s'il ne voulait pas, hein ? S'il ne pouvait pas. Alors quoi faire ? Hein ? HEIN ?

Il la fixait de ses yeux furibonds. Il ne savait pas quoi lui dire. Il était à la fois vexé, profondément, qu'elle ait eu à en arriver là pour le raisonner... Mais il se sentait à la foi incroyablement vivant. Ancré dans la réalité. Comme il ne s'était plus senti depuis ce qui lui semblait des années. C'était étrange comme sensation. Presque iréel. Comme ses lèvres qui, soudain, se posèrent sur les siennes alors qu'il se penchait vers elle pour l'embrasser. Pourquoi ? Comment ? Il n'en avait aucune idée. Il ignorait ce qui l'avait poussé à agir de la sorte, à venir se plaquer contre elle, la poussant dos contre le bar alors que ses doigts étaient toujours arrimés fermement à ses poignets. Il se détacha soudain d'elle et la regarda un moment. Il y avait toujours de la colère qui brillait dans ses yeux. Mais cette fois, elle était différente... Plus animale.

Et, derrière eux, au beau milieu de la cuisine, gisait le string rose qu'elle avait lâché dans la manoeuvre. Il n'en fit aucun cas. Il avait déjà tout oublié de la nuit passée, de celle avec qui il avait passé la nuit, à présent qu'il la regardait, elle. Il ne bougeait plus. Il avait relâché la pression autour de sa peau sans toutefois retirer ses mains, et il la fixait, sans un mot. Non, il n'en dirait plus un seul. Il la fermerait, maintenant. Car, de toute façon, il n'aurait pas su quoi dire. Et peut être n'y avait-il, au fond, rien à dire... Car il n'aurait pas pu expliquer ce qui venait de se passer. Pas plus qu'il n'en ressentait la moindre envie. C'était simplement arrivé. Et maintenant... Et bien, il allait sûrement se prendre une autre claque dans la figure, mais sachez-le, cela ne l'aurait pas énormément dérangé.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyDim 17 Mar - 22:49




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Elle l’avait giflé et le plus étrange c’est qu’elle ne l’avait pas regretté. Au fond, elle savait que c’était la seule chose à faire. D’un côté, une bonne claque arriverait peut-être à pousser Alaric à reprendre ses esprits. D’un autre, ceci n’était qu’une modeste façon de manifester ses sentiments, de lui montrer à quel point il venait de la blesser. Que pouvait-il bien insinuer ? „C'est bon t'es contente, t'as eu ce que tu voulais ?“. Comment pouvait-il dire ça ? Comment osait-il ? Ceci revenait à dire que Priya se réjouissait de le voir dans un état pareil ! C'est ce qu'il pensait réellement ? Jouer aux mamans poule, possessive et extrêmement collante n'était pas une partie de plaisir ! Elle le faisait parce qu'elle le devait ! Elle le faisait parce que, quelque part entre être sa meilleure amie et son ex-copine, elle avait développé ce sentiment protecteur à son égard. Le voir mal lui faisait tout autant mal, alors, comment osait-il ? Alors oui, cette gifle, il la méritait. Alaric méritait peut-être même plus qu'une simple gifle, et si la suite des évènements n'avait pas pris une tournure totalement différente, Priya ne se serait certainement pas arrêtée à une seule gifle... Mais, le jeune homme avait réagi, activant son pur instinct de défense en serrant les poignets de l'indienne sous son emprise féroce et virile. Au moins, il avait toujours son instinct, pensa-t-elle un court instant avant que... avant que toute sa pensée ne se disperse, complètement troublée par ce qui venait de se produire...

Si le fait de sentir les doigts d'Alaric enserrer ses poignets n'avait aucun effet de surprise sur Priya, les lèvres du jeune homme qui venaient de se poser sur les siennes l'avait laissé au dépourvu. Pauvre et misérable. Non pas dans le sens le plus commun à l'utilisation de ces mots mais, dans un sens où avec ce simple acte, il l'avait dépouillée de tout son bon sens. « Alaric,... », tu ferais mieux de t'éloigner. C'était ce que son bon sens aurait pensé. C'était ce que sa raison lui aurait dicté de dire. C'était ce qu'elle aurait dû lui dire. C'était ce que n'importe qu'elle autre femme en sa position, éprouvant ce qu'elle éprouvait pour lui, aurait dû lui dire. Le repousser. Mais que pouvait bien faire son esprit lucide et sa raison face à tout le reste ? Que pouvait-elle bien faire face à tout le reste ? Chaque partie de son corps, chaque battement de son coeur et le plus profond de son âme, n'avaient envie que d'une seule chose. Qu'il l'enlace, qu'il l'embrasse de nouveau, qu'il la sert encore plus fort, qu'il l'effleure de ses mains et qu'il l'embrasse encore une fois, puis une autre, sans plus s'arrêter. Qu'il fasse d'elle sienne, comme il l'avait fait la première fois, il y a maintenant deux ans. Un baiser avait suffi pour que Priya sente tout son être chambardé. Que pouvait bien faire la raison face à cette envie bestiale qui la prenait ? N'ayant pas bougé d'un poil, elle pouvait encore sentir le souffle d'Alaric se poser sur sa peau. A cet instant elle était faible, il la rendait faible, faisant ressortir au grand jour des sensations que la brunette avait bien oublié depuis tout ce temps. Pourtant, son regard à elle aussi était toujours aussi colérique, peut-être même plus. Et plus ils restaient debout dans ce silence pesant, plus cette colère, mêlée à un désir animale, prenait de l'ampleur au point d'arriver à contrôler ce bout de femme, ne laissant plus à sa raison et à son bon sens le droit d'agir. Brusquement, elle débarrassa ses poignets de l'emprise d'Alaric pour poser ses mains sur le visage du jeune homme. Ses lèvres s'étaient emparées des siennes, l'embrassant brûlement. Et derrière eux gisait sur le sol ce string fushia, maigre dénonciateur, qui aurait pu lui rappeler comment leur dispute c'était enclenchée et qui aurait peut-être aidé sa raison à triompher... Hélas, la brunette avait oublié l'existence de ce string comme Alaric avait oublié les détails de sa soirée avec sa propriétaire...


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyLun 18 Mar - 11:28


Le pire, dans toute cette histoire, c'était que Priya avait raison. Elle avait tout compris toute seule, comme une grande, sans qu'il n'ait besoin de dire quoi que ce soit, autre que des inepsies s'entend. Oui, il était un pauvre idiot, et oui, il faisait tout ça parce qu'il se sentait mal. Parce qu'il perdait pied. Parce qu'il n'avait aucune idée de comment accepter le fait que sa vie se barrait en sucette et que faire un doigt d'honneur à la fatalité n'était pas une mince affaire, malgré ce que l'on aurait pu croire. Alors, certes, tout envoyer valser comme il le faisait n'arrangerait rien. Se perdre dans l'alcool et les conquêtes, tout ça dans l'unique but d'oublier, de l'oublier Elle, cette fille pour qui il avait tout donné... Et pour qui il serait allé jusqu'à donner sa vie, s'il l'avait fallu. Ce n'était pas simple. Il n'y avait pas de mode d'emploi Ikéa qui t'amenait du point A au point C en 5 minutes top chrono sans même perdre la moindre pièce et avoir un meuble tout neuf à la fin. Non, définitivement, oublier la femme de sa vie, ça ne se passait pas comme ça. Pour ça, même les suédois n'avaient pas encore trouvé la solution miracle et le slogan marketting allant avec (njut, mes frères).

Alors quoi ? Alors elle le giflait, à cours d'autres munitions, sûrement, pour lui faire entendre raison. Pour le remettre à sa place. Pour qu'il sorte de la spirale destructrice dans laquelle il s'était engagé... Et contre toute attente, cela avait fait son effet. La toupie s'était arrêtée de tourner. Pour un temps, du moins. A présent, Alaric était bien là, accroché dans ce présent qu'il refusait de reconnaître, de prendre en compte. Cet instant T qui le rapprochait d'un futur qui, s'il avait extrapolé et eu la moindre idée d'où il allait l'amener, ne lui aurait très certainement pas paru la route à suivre. Mais il s'obstinait. Et Priya essayait de l'arrêter avant qu'il se soit trop tard. Mais voilà, les choses ne s'étaient certainement pas passées comme elle les avait imaginées... Et lui non plus. Non, Alaric n'aurait jamais pensé que cela se passerait comme ça, qu'il allait s'éprendre de nouveau de ses lèvres, sur une impulsion, sans vraiment savoir ce qui l'y avait poussé... Et, surtout, sans en éprouver la plus vulgaire once de regret. Première nouvelle. Premier geste qu'Alaric, pour l'heure, ne regrettait pas le moins du monde, depuis qu'il s'était retrouvé à faire face à une réalité bien trop sombre. Une dans laquelle le mensonge prenait toute la place, ne laissant plus la moindre fenêtre à l'impérieuse vérité... Pourtant, Priya était vraie. Elle avait toujours été entière et honnête, avec lui. Comment se faisait-il qu'il l'avait presque oublié, avant cet instant, cette fraction de seconde durant laquelle ses lèvres avaient trouvé les siennes ? Il n'en avait pas la moindre idée. Se fourvoyait-il donc à ce point sur tout ce qui l'entourait ? Il préférait ne pas y penser. Et pour tout vous dire, il ne pensait plus vraiment, depuis quelques minutes maintenant. Il s'était déconnecté. Tout ce qu'il avait en tête était le goût sucré sur ses lèvres, et les grands yeux noirs de Priya qui le regardaient comme s'ils le voyaient pour la première fois.

Suspendu dans le temps, qui semblait s'être arrêté depuis que leurs deux bouches en demi-lune s'étaient épousées à la perfection, Alaric était immobile. On pouvait entendre distinctement en arrière-plan le robinet qui gouttait très légèrement, et le vent qui passait derrière les volets en sifflant. Mais ce n'était pas ce son là qui l'hypnotisait ainsi, mais celui de leurs deux respirations saccadées, se mêlant dans un silence des plus profonds. Puis, soudain, ils se remirent à bouger. Ce fut Priya qui conduisit la danse, le dépossédant de ses mains pour venir encadrer son visage, et récupérer ses lèvres entre les siennes avec ferveur. Sans réfléchir un seul instant, Alaric s'y abandonna, ses mains venant trouver ses hanches, puis le creux de ses reins. Il ferma les yeux, se laissant emporter dans cette étreinte inattendue. Les courbatures de la veille, ses maux de tête, pas même sa raison, retranchée quelque part dans son esprit, n'auraient pu lui enlever ce moment, certes irréfléchi, mais étrangement salvateur. Il le refusait de tout son être, bien qu'il savait pertinemment, tout au fond de lui, perdu dans on ne sait quel méandre de son cerveau embrumé, qu'il y aurait des comptes à rendre, à un moment où à un autre, et des conséquences. Mais il n'y pensait pas encore. Il en était incapable. Ou ne le souhaitait tout simplement pas. Ses doigts remontaient dans le dos de l'indienne, retrouvant leurs marques comme s'ils n'avaient jamais mis fin à leur relation, quelques deux années plus tôt, et sa langue ne faisait qu'en demander davantage, avidement, passionnément. Il ne pouvait plus s'arrêter, interrompre l'alchimie qui était en train de se créer dans cette cuisine où, quelques instants plus tôt, deux titans s'affrontaient. Heureusement, Priya ne semblait plus incline à l'interrompre, et cette fois, ils n'avaient pas besoin de parler... Deux choses qui l'arrangeaient indubitablement. Descendant ses mains au niveau des cuisses de la jeune femme, il y arrima ses doigts avant de la soulever du sol pour l'emporter dans ses bras. Il s'arrêta contre le mur du salon, juste avant la porte de sa chambre, ne la portant plus que d'un seul bras alors que ses jambes s'étaient crochetées autour de ses hanches, et que sa main libre filait dans la douce chevelure de l'indienne. A cet instant, elle n'était plus sa meilleure amie. Elle n'était plus non plus la maman poule qui lui cassait les bonbons à l'obliger à manger correctement et qui avait vidé ses réserves d'alcool pour le préserver... Elle n'était plus qu'une jeune femme qu'il désirait ardemment ; et c'était sûrement mieux ainsi.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyLun 18 Mar - 16:45




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Alaric était à cet instant précis un véritable idiot et la brunette ne regrettait pas cette insulte. Non seulement parce qu'il avait l'air de vouloir flanquer complètement en air toute sa vie, preuve suffisante à démontrer qu'il était un idiot mais, aussi parce qu'au milieu de tout ceci, il n'avait pas cessé d'oublier qu'elle était là pour lui et qu'il n'était pas seul face à son destin. Il était un pauvre idiot parce qu'au milieu de tout ceci, il n'avait pas cessé de la repousser et de l'éloigner de lui. Alors peut-être qu'une gifle serait capable de le lui rappeler, de lui prouver que la brunette était bel et bien là, avec lui... Cependant, plus elle pensait à ces quelques instants et plus mal elle se sentait, pas pour l'avoir frappé loin de là, mais, parce qu'elle réalisait qu'au fond elle était incapable de l'aider. Elle réalisait que tout ce qu'elle a pu faire pour lui durant ces deux dernières années n'avait abouti à rien, et bon sang que ça pouvait être blessant pour l'indienne, de réaliser que la personne la plus chère à ses yeux n'essayait même plus de surmonter l'une des épreuves les plus rudes de sa vie et qu'elle, impuissante et misérable, ne savait même plus quoi faire pour l'aider. Le jeune homme avait tendance à oublier qu'en s'embarquant dans ce chemin de destruction il risquait de la détruire avec lui, aussi absurde que cette situation puisse paraître, en se faisant du mal c'est d'abord à Priya qu'il en faisait... Alors, elle l'avait giflé, pour l'empêcher d'aller plus loin, de dire quelque chose qu'il regretterait surement, surtout que la belle était du genre rancunier, capable de broyer du noir pendant très longtemps pour de simples mots, jetés à tout hasard. Il devait se taire. Il devait la fermer et maintenant ! Étrangement, sa gifle avait eu l'effet souhaité sur son meilleur ami, et tout aussi étrangement, sa gifle avait eu un autre effet, totalement inattendu... celui de les rapprocher, comme autre fois, comme il y a deux ans ; celui de les faire revenir dans le temps, comme-ci leur histoire n'avait jamais touché à sa fin, comme-ci Priya n'avait jamais décidé de laisser Alaric partir loin d'elle pour revenir à Arrowsic et réaliser l'un des deux seuls rêves qui lui tenaient à coeur, celui de créer sa propre entreprise. Le deuxième étant de fonder une famille chose qui à l'époque était inconcevable pour elle.

Ils s'étaient étrangement retrouvés, au milieu de tout ce désordre et cette colère, tout ce qu'il leur a fallu faire était de mettre en suspend total leurs raisons, la lucidité de leurs esprits. Et Alaric n'était plus la même personne aux yeux de la belle. Il n'était pas son meilleur ami, encore moins son bébé qu'elle tentait tant bien que mal de protéger de toutes ces mauvaises choses qui tourmentaient son esprit. Il était Alaric, le partenaire intime qu'elle fixait d'un regard émerveillé comme pour la première fois, l'amant passionné qu'elle avait envie de redécouvrir de nouveau. La brunette ne parlait plus, parce qu'elle ne savait plus quoi dire et en toute honnêteté, n'avait plus rien à dire. Le baiser d'Alaric avait éveillé en elle ces envies passionnelles et ces désirs charnels qui sommeillaient en elle. Oh, elle le désirait, de toutes ses forces, et toute cette colère qu'elle éprouvait à son égard s'était divinement transformée en une ardeur dès que ses lèvres avaient pris possession de la bouche de l'architecte. Priya ne pensait plus, ne résonnait plus, ne réfléchissait plus. Toutes ces choses, ces sentiments et ces conséquences que leurs actes allaient leur apporter par la suite ne lui importait plus. Le jeune homme avait entre ses bras une femme qui ne désirait plus qu'une chose ; lui. L'instinct bestial, un des éléments les plus alcalins de cette alchimie qui les unissaient. Elle s'est agrippée avec force aux épaules d'Alaric quand il décida de la soulever, ne cessant point de l'embrasser, de dévorer sa bouche avec avidité quand finalement elle détacha ses lèvres pulpeuses de celles du jeune homme qu'elle laissa glisser le long de son cou. Baisers, morsures, caresses. Son envie ardente se manifestait de plus en plus et ses airs de petite coquine également.

Ses jambes maintenant croisées autour de lui leur permettait à tous les deux de ses déplacer de façon plus à l'aise. Elle ne contestait plus, ne résistait pas et laissait Alaric la guider où bon lui semblait. Dans la manoeuvre, Priya relâcha un peu l'emprise qu'elle avait sur le haut de son corps pour laisser une de ses mains parcourir le boutonnement de la chemise de son amant. Situation fort ironique tout de même ; c'était bien la même chemise que la jeune femme avait pris le soin de reboutonner convenablement il y a une dizaine de minutes plus tôt, or maintenant ce qu'elle s'apprêtait à faire était de la lui ôter, et d'une des façons les moins délicates. Sauvagement, ses lèvres s'étaient entremêlées à celle du blondinet de nouveau, tandis que de ses mains et ses doigts fins, elle avait commencé à le dévêtir, d'une sauvagerie presque égale à l'ardeur de ses baisers...


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyMer 15 Mai - 20:40


C'était vraiment en train d'arriver. Alaric et Priya. Priya et Alaric. Les citer ensemble n'était pas une nouveauté, en effet, tout le monde les connaissait comme les deux inséparables. Les deux meilleurs amis, envers et contre tout. Sûrement l'amitié la plus véritable, de celle qu'on disait "pour la vie". Mais ensemble... Ensemble ? Non, assurément, personne ne l'aurait cru. Oui, ils avaient eu un passé de ce genre, mais rares étaient les personnes au courant de ce fait. Ce n'était pas pour rien, non plus, qu'ils s'étaient séparés... Alaric n'était, certes, pas en état de reprendre une relation sérieuse, venant tout juste de divorcer, à l'époque, mais d'un commun accord, ils en avaient convenu : entre eux, ça ne pouvait pas marcher. Ils n'étaient pas... Faits l'un pour l'autre. Ils s'aimaient, mais comme des amis, tout au mieux, fraternellement... N'est-ce pas ? Alors comment expliquer cette alchimie ? Ce rapprochement aussi soudain... qu'agréable ? Au fond, ils étaient deux êtres humains, avec leurs faiblesses, incapables de réagir à leurs pulsions. Cela n'avait rien d'étonnant en soi, sauf qu'ils s'agissaient d'eux. D'Alaric, de Priya, de deux personnes supposément raisonnables et sachant donc pertinemment que ce n'était PAS une bonne idée de se jeter ainsi l'un sur l'autre. Pourtant, rien ne semblait plus les arrêter. Ils étaient deux électrons libres, entrés en collision, et personne ne pouvait prédire ce qui allait se passer ensuite - bien que, scientifiquement parlant, il s'agirait en fait d'une création de protons, mais bref.

Ses mains dévoilant son torse, caressant sa peau, le faisaient frissonner d'extase. Tout en lui était attiré vers elle, et il n'avait plus qu'une envie : sentir le moindre centimètre de sa peau contre la sienne. A mesure qu'elle déboutonnait sa chemise, il descendit sa main de sa chevelure pour glisser lentement ses doigts le long de son décolleté, souriant allègrement. Il se sentait léger, bien. Il aurait souhaité que ces instants continuent encore et encore. La vie semblait soudain redevenir presque calme. Autant après la soirée de la veille il s'était senti mal d'avoir couché avec cette pauvre fille aussi paumée que lui, autant à cet instant il se sentait plutôt serein. Comme si c'était la suite logique d'un enchaînement d'évènements. Toucher le fond pour mieux remonter à la surface. Il avait envie de croire que cela pouvait être possible. A cet instant, de toute façon, il aurait pu croire n'importe quoi tant la situation lui semblait hors du temps, comme s'ils avaient atteint une sorte d'univers parallèle, dans lequel ils étaient tous les deux, et rien d'autre ne comptait plus. Laissant sa chemise rejoindre le plancher, il glissa la main qui ne la soutenait pas dans son dos, s'y reprenant à trois fois avant de faire sauter l'agrafe de son soutien-gorge à travers le tissu de son haut. C'est que ce n'était pas une manoeuvre simple, en réalité, et il n'y avait bien que dans les films que les hommes les faisaient sauter comme s'il s'était agi d'un simple bouton pression... Revigoré par cette euphorie qu'il n'avait pas ressenti depuis bien longtemps, il s'autorisa à rire, tout contre sa gorge, qu'il couvrait à présent de baisers.

Se mordant la lèvre, il la dévisagea un court moment, plongeant son regard trouble dans les yeux pétillants de l'indienne. Il aurait pu avoir une hésitation. Se dire "mais, mec, qu'est-ce que t'es en train de faire, là ? T'es sûr de toi ?". Mais il n'en fut rien. Au lieu de ça, il reconsolida sa prise sous les cuisses de Priya avant de se remettre en marche, pénétrant dans son antre. D'un trait d'un seul, il se dirigea vers le lit, sans avoir même besoin d'allumer l'interrupteur ou de regarder où il allait, ses yeux étant de toute façon occupés ailleurs, ayant déjà repris d'assaut les lèvres de la jeune femme à peine les avait-il délaissées. La déposant sur le bord du lit, il entreprit de se débarrasser de sa ceinture maintenant qu'il avait récupéré l'usage de ses bras, un sourire espiègle au bord des yeux et à la commissure de ses lèvres. Se penchant de nouveau au dessus d'elle, il reprit ses lèvres par petits intervalles réguliers, enlevant ses chaussures et chaussettes du bout des pieds avant de les jeter sans ménagement quelque part dans la pièce. Ses mains remontèrent alors le long des cuisses de la jeune femme, passant sous sa robe pour venir titiller l'élastique de sa lingerie, attendant qu'elle se recule pour l'enlever d'elle-même... Son regard dans le sien l'interrogeant silencieusement. "T'es sûre de toi ?" aurait-il voulu lui demander, mais aucun son ne dépassa ses lèvres. Elle était assez grande pour prendre ses propres décisions, après tout, et depuis qu'il avait passé ses bras autour d'elle, lui, avait pris la sienne. Il la voulait.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyJeu 16 Mai - 0:02




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Le lien qui les unissaient étaient aux yeux de plusieurs un véritable mystère. Ils étaient le duo parfait, toujours présents l'un pour l'autre, se serrant le coude dans les situations les plus bouleversantes et faisant les cons quand tout allait bien. Mais, beaucoup de personnes ignoraient tous les détails de leur relation. Ils étaient si proche, si complice, si attention l'un envers l'autre. Relation unique et qui souvent était inexplicable. Quand il s'agissait de lui, Priya avait rarement recours à la logique, et c'était en quelque sorte ce qui se produisait d'ailleurs maintenant. Si on mettait de côté le fait qu'ils s'apprêtaient à se redécouvrir intimement, le reste de la situation n'était pas si choquant. Ils étaient attirés l'un par l'autre à tel point qu'ils pouvaient sentir le malaise l'un de l'autre sans avoir à dire un mot. La différence c'est qu'à cet instant il ne s'agissait pas d'une attraction émotionnelle profonde mais plus d'une attraction charnelle et bestiale qui a su les détacher de la réalité et de tout ce qui les entouraient, leur offrant des sensations que tous deux avaient oubliés avec le temps.

Ses doigts parcourant la chevelure brune de l'indienne ont finit par trouver repère à la naissance de son décolleter, puis, un peu plus bas encore... Alors qu'elle venait de lui arracher, presque littéralement, la chemise, Priya se blottit tout contre lui, voulant sentir son corps contre le sien, tandis que la main libre du bel homme s'était aventuré non loin dans son dos. Souriant légèrement face aux quelques tentatives laborieuses d'Alaric quand il voulait défaire son soutien-gorge, la jeune femme ne pouvait point ignorer son rire discret qui s'échouait contre sa gorge. Son rire. Une des nombreuses qualités qui avaient plu à Priya chez lui dès le premier jour où leurs deux regards s'étaient croisés. Oui, elle a toujours adoré son rire, et son sourire, même avant qu'ils ne deviennent si proches, même avant qu'ils ne deviennent meilleurs amis ou amants. Elle aimait tellement l'entendre rire et ça a toujours eut un effet évident sur elle... Quand rien n'allait pour la brunette, la bonne humeur d'Alaric était capable de faire des miracles. Sauf que là, la sensation que ce rire lui provoquait était totalement différente, totalement intense... Frissonnant sous le contact des lèvres de l'architecte sur sa peau douce et parfumée, la jeune femme qui n'avait cessé de parcourir le torse fraîchement dévoilé de son amant ne pensait plus qu'à une chose, qu'il la déshabille aussi, quitte à lui déchirer cette robe qu'elle portait si tel était son souhait. Et rien qu'à cette simple idée, son désir s'était fait encore plus intense, chose que la jolie indienne manifesta en griffant légèrement les bras d'Alaric maintenant qu'elle avait reposé ses mains dessus, pour s'accrocher à lui quand il a reprit le mouvement. Son regard fixait encore le sien, communiquant silencieusement au jeune ce que Priya pouvait ressentir. Cette situation de silence total l'arrangeait, car en toute honnêteté, si elle décidait de parler, de s'exprimer avec des mots, elle serait incapable de donner une définition précise à ce qu'elle ressentait pour lui. Jusqu'ici il a toujours été Alaric, son Alaric. L'homme le plus important à ses yeux, le plus important dans sa vie. Nul doute là-dessus mais, ce qui la troublait était la nature de ses sentiments à son égard. Ce qu'ils apprêtaient à faire ne leur était pas véritablement nouveau, ayant partagé les mêmes draps pour un an et pourtant, ça la troublait Assez pour qu'elle se pose des questions mais, insuffisant pour la pousser à tout arrêter. Elle avait envie de lui, tellement envie que Priya avait pris la décision de foutre sa conscience dans un endroit isolé de son esprit et ne plus la considérer.

Profitant de ses baisers, elle en redemanda plus à chaque fois que leurs lèvres se retrouvaient, et laissa échapper un soupire à chaque fois qu'il se retirait. Une fois reposée sur son lit, elle ne le quitta pas des yeux, admirant silencieusement les traits parfaits de son visage, sa silhouette virile alors qu'elle sentait sa main baladeuse s'aventurer sur sa cuisse, puis sur l'élastique de ce bout de tissu qui cachait son intimité. Comprenant clairement la signification de son geste, Priya n'avait que deux options, le repousser et mettre un terme brusque et brutale à ce qui se produisait ou, répondre à cette provocation... Son choix était clair, sa décision était prise, à l'instant même où, au lieu de le gifler pour l'avoir embrassé, elle a reprit ses lèvres. Mais, sa lingerie, c'était lui qui l'enlèverait... Descendant doucement les bretelles de sa robe ainsi que celles de son soutien-gorge déjà dégrafé Priya joua sensuellement avec celles-ci sous le regard enflammé d'Alaric, avant de commencer à déboutonner sa fermeture à boutons, dévoilant petit à petit ses formes. Aguicheuse, la brunette avait envie de le faire languir, et une fois tous ses boutons ouverts, la belle indienne se releva légèrement, cherchant à s'en débarrasser ainsi qu'à libérer définitivement sa poitrine généreuse et ce en reprenant avec plus d'ardeur les lèvres du jeune homme, lui mordillant sauvagement la lèvre inférieure au passage.


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyJeu 13 Juin - 2:15


Coucher avec Harlow avait été une erreur de parcours. Comme une façon de se prouver quelque chose, de se consoler dans les bras d'une personne aussi malheureuse que lui, qui lui plaisait, mais qui surtout semblait le comprendre, vivant la même chose que lui... Sortant d'une rupture douloureuse et ayant besoin de se sortir la personne responsable de la tête. Cela s'était fait un peu par hasard, mais cela n'était pas réellement une impulsion. Il fallait bien avouer que dès la sortie du bar, il avait su qu'il voulait qu'elle le raccompagne chez lui. D'abord pour continuer à parler, et surtout parce qu'il se sentait seul. Qu'il avait désespérément besoin de ressentir quelque chose, autre chose que ce vide dans sa poitrine ou ce poids dans la cage thoracique qui lui comprimait les poumons au point de parfois l'empêcher de respirer. Cependant, il ne s'en serait jamais cru capable. Séduire une fille clairement en plein désarroi, pire : l'utiliser pour soulager sa peine. C'était indigne de lui. Et surtout égoïste. Mais Alaric en avait marre d'être ce garçon gentil, droit, honnête et généreux. Car qu'est-ce que ça lui avait apporté jusque là, si ce n'était d'être profondément malheureux ? Sa femme l'avait abandonné. Ses parents lui avaient menti. Il n'était plus capable de laisser quelqu'un entrer dans sa vie. Il était cette personne dont on s'entendait à dire qu'il était quelqu'un de bien, de sympathique, de charmant, même, mais qu'au fond, personne ne connaissait vraiment. Il vivait seul et on ne lui connaissait aucun réel ami, si ce n'était Priya et quelques connaissances. Il était Alaric Lockhart, l'architecte divorcé dont la famille s'en était allée faire fortune à l'étranger, et sur lequel on inventait des rumeurs comme quoi il se tapait sa voisine en secret tellement sa vie était, au final, lisse et sans intérêt. Tout cela était tellement pathétique. Alors, oui, Alaric aurait aimé être quelqu'un d'autre. Et c'était ce qu'il faisait, à cet instant. Au moins pour quelques instants.

Il aimait d'ailleurs plutôt bien la personne qu'il avait vu en passant dans le reflet du miroir décoratif qui trônait dans le couloir entre sa chambre et la salle de bain. Cette personne dont le regard avait pris des accents sauvages et décidés, qui avait cessé de se morfondre pour prendre les choses en mains... Plutôt littéralement, d'ailleurs. Cette même personne qui épousait à merveille les formes parfaites d'une autre personne, tout aussi sauvage et décidée depuis qu'il avait démarré cette action dans la cuisine. C'était plutôt logique, en un sens, qu'Alaric puisse se transcender en sa présence. Après tout, elle avait toujours été là. Dans la joie, la peine et la douleur. Elle connaissait ses états d'âme mieux que personne et savait exactement comment le mettre en colère, l'apaiser, ou même le faire rire... Et aussi, comment lui plaire et attiser la flamme qui s'était allumée dans son regard depuis le début de cet échange pour le moins approfondi. Elle le connaissait par coeur. Il n'y avait pas de meilleure personne devant qui il pouvait se mettre à nu... A qui il pouvait livrer la moindre de ses pensées, et de ses soupirs. Quelque part, elle possédait même déjà son coeur. Alaric l'avait toujours aimée. Depuis le premier jour où le lien entre eux s'était tissé, lentement, mais sûrement. Un lien indéfinissable, mais surtout, incassable, contrairement à celui qui l'avait attaché à Amy. Qui lui avait fait prononcer des voeux qui n'avaient eu, au final, qu'une piètre signification, lorsque l'on en regardait le résultat à présent. Avec Priya, ils n'avaient rien eu besoin de se promettre. C'était une évidence. Et cet accord tacite entre eux était encore valable aujourd'hui.

Alaric s'était arrêté pour regarder les vêtements de Priya glisser lentement sur sa peau. Bloqué un instant dans cet état de contemplation béate, il eut un demi-sourire. Même ses pensées confuses  ne parvenaient pas à réfréner la passion qu'il ressentait à cet instant. Il termina de retirer sa robe d'un seul geste, ne partageant pas l'envie de Priya de faire durer ce moment. Qu'est-ce que tu attends, aurait-il eu envie de lui dire, viens me chercher. Mais il n'en fit rien, au lieu de ça, il la laissa venir, s'éprendre de sa lèvre et la mordre. Il étouffa un gémissement, attrapant son menton de sa main libre pour venir très doucement l'embrasser, une fois, deux fois, juste du bout des lèvres, dans une lenteur calculée. Puis, il s'arrêta à quelques centimètres de sa bouche, opposant soudain une légère résistance alors qu'il plongeait ses yeux clairs dans ceux noisettes de l'indienne. Sans trop savoir ce qui lui prenait, lui qui n'avait rien dit jusqu'alors, il prononça alors dans un murmure : „Attends... Je dois me débarrasser de quelque chose, avant." Sa main restée sur la cuisse de la jeune femme remonta le long de son torse, et il attrapa dans sa paume l'objet qui pendait encore autour de son cou. La forme circulaire de l'anneau s'imprima légèrement dans sa paume alors qu'il tira dessus d'un coup sec, brisant le fermoir de sa chaîne. Puis, il le lança par dessus son épaule. Un sourire se dessina sur ses lèvres et, alors que l'anneau tinta sur le parquet avant de rouler sous un meuble, il se pencha de nouveau en avant, passant sa main dans son dos, prolongeant le mouvement jusqu'à l'allonger sur le lit. Après quoi, il revint cueillir ses douces lèvres, pressant son torse contre la jeune femme, intensifiant leur étreinte, laissant sa main libre se perdre dans sa chevelure tandis que la seconde venait se placer sur sa hanche. Bientôt, ils se sépareraient de la dernière barrière des vêtements qui les empêchaient encore de concrétiser ce moment. Elle serait sienne et il serait sien. Comme avant. Comme toujours. Comme deux amants qui se retrouvent.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyJeu 13 Juin - 18:32




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


A peine s’étaient-ils engagés dans cet étreinte sauvage et inattendu, la jeune femme sentait déjà toute sa peau la brûlait, alors qu’une chaleur soudaine parcourait ses veines. C’est comme-ci sa passion s’était traduite en feu qui l’incendiait… Illusion dû au fait qu’elle ne supportait plus l’idée d’être vêtue maintenant qu’ils étaient si bien partie, maintenant qu’ils avaient tous les deux inconsciemment décidé la suite des événements. Pourtant, si elle avait su que ça allait tourner de cette façon-là, Priya ne serait peut-être pas venue le voir aujourd’hui. Ne vous m’éprenez pas, elle l’aimait tout de même de tout son cœur, et si elle lui a prouvé quelque chose durant ces dernières années c’est que, pour lui, elle était prête à tout. Sans même le lui promettre, sans même le lui dire. Mais, voyez-vous, en plus d’être son meilleur ami, Alaric a était à une époque, pas si lointaine que ça, ce beau rêve, cette fantastique utopie qu’elle avait perdu une fois, il y a deux ans, et qu’elle n’était pas prête de revivre de nouveau pour au final se réveiller sur la même méprisable vérité ; qu’entre eux, ça n’avait pas marché... ou que plutôt, il avait préféré s’en aller avant que ça ne marche. Hélas, que dire à une femme tellement éprise et envoûtée par le charme de l’instant qu’elle en oublié sa raison ? Elle s’abandonnait à lui, s’accrochant intimement à cette idée qui lui dictait qu’Alaric ne pouvait jamais faire du mal à Priya, et que même si il la blessait, elle lui pardonnerait car il ne l’aurait pas fait exprès. Elle lui succombait, s’accrochant à la confiance qu’elle avait en lui, parce qu’après tout c’était bien sur ça que leur relation était basée : la confiance aveugle qu’ils avaient l’un en l’autre.

Impatient, Alaric la débarrassa de sa robe bien rapidement, chose qui arracha un rire discret à la brunette. A cet instant, Priya ne savait pas si c’était dû à son désir qui s’intensifier ou si c’était dû au simple fait qu’elle se retrouvait dans les bras de cet homme qui a toujours tout représenté à ses yeux mais, elle se sentait sereine et apaisée. Prête à s’adonner corps et âme à lui si seulement il le lui demandait. Suivant ses lèvres, tentant de s’y accroché à chaque fois que le beau blond retirait les siennes, la jeune indienne ne pouvait s’empêcher d’exprimer son excitation. Alors qu’un gémissement étouffé traversait ses lèvres, la brunette, intriguée par cet éloignement soudain, le fixa silencieusement cherchant à avoir une réponse. „Attends... Je dois me débarrasser de quelque chose, avant.". A cet instant précis, elle sentait son cœur battre à un rythme effréné, incapable d’ouvrir la bouche ou de prononcer un mot malgré toutes ces questions qui lui brûlaient les lèvres à l’instant. La brunette était prise en tourbillon entre sa nature protectrice à son égard, son envie d’aborder la discussion ex-femme avec lui et finalement, son envie de l’avoir enfin contre elle… Nul besoin de préciser laquelle de ses envies l’avait emporté au final, car là voilà, docile, se laissant allé quand Alaric la coucha sur son lit. Son torse contre elle, la jeune femme réalisait qu’à cet instant ils étaient plus proches que jamais. Et c’était bien pour la première fois qu’elle sentait qu’Alaric avait laissé tous les fantômes de son ex-femme de côté. L’entourant de ses bras pour le serrer tout contre elle, elle se réjouissant de cette étreinte, soupirant tout contre ses lèvres alors qu’ils partageaient un baiser passionné. Aussi stupide que ça pouvait sembler, elle le sentait enfin léger, elle se sentait elle-même beaucoup plus apaisée même si Alaric ne s’était débarrassé que d'une alliance qui pesait à peine quelques grammes. Priya était la mieux placée pour savoir ce que son geste symboliser et à ses yeux, ceci signifiait peut-être beaucoup plus que ça pouvait représenter aux yeux de l’architecte lui-même ! Résistant de toutes ses forces à cette envie de lui céder si rapidement, Priya tenta au bout de quelques secondes de se libérer de son emprise, renversant la balance pour cette fois-ci se retrouver installée en tout confort sur lui. Ses lèvres pulpeuses se retirant enfin des siennes, elle en profita pour le fixer longuement du regard tandis que ses doigts doux et fins se frayaient un chemin jusqu’à la fermeture de son pantalon. L’ouvrant doucement, la belle brune titilla par la même occasion son entrejambe, par-dessus le tissu de son boxer, alors que son regard se faisait plus vif, plus… coquin. Elle voulait le rendre fou, le mettre dans tous ses états jusqu’à ce qu’il décide de la forcer à arrêter de lui infliger ce doux supplice, jusqu’à ce qu’il la domine de toutes ses forces, violemment, sauvagement. Cet érotisme que le désir de la brunette prenait lui était jusqu’à aujourd’hui inconnu. C’est comme-ci dans ses bras, et animée par cette colère qui l’avait envahi, combinée avec une perfection absolue à tous les sentiments qu’elle avait pour lui, elle était devenue une autre. Se relevant finalement dans but de le déposséder de son pantalon, l’indienne revint aussitôt à la charge, collant son corps au sien, frissonnant en sentant sa poitrine généreuse se poser sur le torse du bel architecte, elle s’empara une nouvelle fois des lèvres de son amant tandis que son intimité, encore cachée par sa lingerie, se frottait en toute sensualité à la sienne… Comme si elle l’implorait silencieusement de la débarrasser de cet obstacle qui les empêchait de s’unir…
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyJeu 20 Juin - 17:33


    L'atmosphère de la chambre avait, depuis quelques instants, changé. De la simple passion irrépressible, une nouvelle étape avait été franchie. Plus qu'un acte pulsionnel, derrière cette attirance charnelle, s'était glissé un soupçon de raison, d'envie que cet instant représente vraiment quelque chose... Soit plus que du sexe. Quelque part, Priya et Alaric avaient toujours été plus que de simples amis, plus aussi que de simples amants. Ils étaient ces deux êtres à part qu'on ne voyait pas exister l'un sans l'autre. Et aujourd'hui, certainement, était le jour où ils étaient le plus proches dans toute leur existence, sûrement pas loin après celui où, pour la première fois, ils avaient partagés une telle intimité, mais c'était encore différent. Peut être parce que cette fois, Alaric avait décidé de mettre Amy et son mariage derrière lui une fois pour toutes... Peut être pour une autre raison. A cet instant, de toute façon, il ne réfléchissait pas vraiment. Il se laissait guider, porter par ce moment incroyable, et par les caresses de l'indienne qui le faisait indubitablement frissonner.

    Et, soudain, alors qu'il était celui qui, jusque là, avait démarré les hostilités et semblait contrôler leur échange, ce fut elle qui prit les commandes. Renversé sur le lit, Alaric ne put retenir le rire qui dépassa ses lèvres alors qu'elle le dominait à présent. Son regard de braise plongé dans son regard clair, où quelques éclairs de surprises étaient passés, l'enveloppait tout entier, et c'est le coeur battant la chamade qu'il la laissa venir, se contentant de poser ses mains sur chacune de ses cuisses alors qu'elle s'attaquait à son bas. Sans s'en rendre compte, il s'était mis à retenir sa respiration tandis que les doigts de l'indienne glissaient sous sa ceinture. Il aurait eu envie de rester là, de laisser sa tête partir en arrière et fermer les yeux, pour mieux profiter de son contact, mais il n'en fit rien. Il soutint son regard, se contentant de serrer les dents, emprisonnant sa lèvre avant de se passer la langue dessus, sensuellement. Elle le cherchait, il le savait, et il faisait de son mieux pour garder son calme... Chose qui, dans peu de temps, allait se révéler vraiment compliquée vu l'application qu'elle mettait à vouloir lui faire perdre le contrôle. Tandis que son pantalon glissait à ses chevilles, il prit une inspiration avant de donner une impulsion pour se relever. Tant pis pour ses idées de la faire languir à son tour, il n'était plus capable de lui résister. Au même moment où il amorçait son geste pour revenir vers elle, elle avait fait la même chose, et il entoura son corps de ses bras alors qu'elle revenait à l'assaut de ses lèvres. Ses ongles griffant son dos, il laissa ses doigts descendre jusqu'à ses hanches, pour arriver contre la barrière du tissu et finir par passer dessous. Jouant un instant avec l'élastique  de sa culotte alors que leur baiser s'intensifiait, il finit par le faire claquer, la provoquant invariablement exprès, avant de commencer à le faire glisser le long de ses cuisses. Il la fit ensuite basculer de nouveau sous lui, reprenant les commandes pour laisser ses mains explorer ses courbes à loisir avant de, finalement, se décoller d'elle afin de terminer de lui enlever le dernier vêtement. Objet de son désir en mains, il le fit un instant remuer au bout de son doigt, un sourire amusé aux lèvres. Oui, il prenait plaisir à faire durer ce moment. Il sentait qu'elle n'attendait plus qu'une chose de sa part... Et il comptait bien prendre son temps pour la lui donner. Restant encore un moment à genoux sur le lit, il la fixa donc, toujours avec ce même éclat malicieux au bout du regard. Lorsqu'il le laissa finalement tomber à côté du lit, il souriait toujours, et c'est lentement, trèèès lentement, qu'il fit descendre ses mains autour de sa propre taille pour, avec toujours cette même lenteur exagérée, faire doucement glisser son boxer, dévoilant ce qu'il restait à dévoiler de sa peau parcelle par parcelle pour, enfin, se retrouver sur le même pied d'égalité qu'elle. C'est à dire, complètement nu. Fier comme un gamin de son petit manège, il haussa les sourcils d'un air entendu. Puis, il revint se poster au dessus d'elle, sans se presser, retrouvant sa position de tout à l'heure. Ils y étaient. Le moment de ne faire plus qu'un était enfin arrivé. Alaric n'en exprimait aucune appréhension, mais il ne voulait pas aller trop vite. Il voulait savourer cet instant. Il expira donc lentement, à quelques centimètres de ses lèvres, avant de prendre l'initiative... Et de finalement, fusionner avec elle, d'abord délicatement et puis, plus brusquement, laissant sa fougue reprendre diligemment les rennes. Cela avait beau ne pas être leur première fois, c'était sûrement celle dont Alaric se souviendrait le plus longtemps.

    Car, oui, aujourd'hui, Alaric était un autre homme. Aujourd'hui, il se sentait libéré. Et il ne voulait jamais oublier ces doux instants... Bien qu'il n'avait encore aucune idée de quoi serait fait demain.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyVen 21 Juin - 1:48




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


Si les deux partenaires n’en était plus à se poser des questions concernant ce qui se passait à cet instant, sur ce qui risquait de se produire suite à cette action qui s’était déclenchée, et sur ce que cet acte pouvait signifier dans la relation qui les liait, il y avait tout de même une question dominante qui, inconsciemment, leur dictait leurs actes ; qui craquerait en premier ?... Peut-être bien elle, car après tout, si Priya ne faisait que le chercher, l’aguicher, depuis plusieurs minutes maintenant c’était bien pour accroitre leur envie à tous les deux, une qui pouvait déjà être sentit dans l’atmosphère de cette pièce. Alors qu’ils se retrouvaient corps à corps à nouveau, la jeune doctoresse se délectait de ses lèvres, ne manquant pas de soupirer d’extase en sentant les doigts d’Alaric tracer son dos avant de descendre jusqu’à ses hanches. oh oui ! déchire-le, eut-elle envie de lui ordonner mais, elle n’en dit rien préférant montrer une certaine résistante. Cependant, le claquement inattendu de l’élastique de sa petite culotte contre sa peau douce lui arracha un petit cri, que la brunette contenta en emprisonnant la lèvre inférieur de l’architecte entre ses dents. Il la rendait dingue, tout simplement. Cette façon qu’il avait de se jouer de ses nerfs l’excitait amplement. Qui aime bien châtie bien, effectivement. La vengeance d’Alaric était terrible et en toute honnêteté la brunette ne s’attendait pas à moins de sa part quand elle s’était décidée à entamer ce petit jeu avec lui. C’était torturant mais à la fois si jouissant. La faisant finalement basculer d’un geste ferme pour reprendre le relai, le jeune homme la caressa longuement avant de lui retirer enfin ce but de tissu. Leurs étreintes étaient instinctivement orchestrées, comme-ci les deux amants étaient à l’instant même épris d’une symphonie qu’ils suivaient inconsciemment. Un tango enflammé. Passionné. Sensuel. Légèrement relevée, Priya admirait une nouvelle fois, silencieusement, la silhouette parfaite de cet homme qui ne faisait que la rendre d’autant plus dingue de lui. Elle le voulait. Il le savait, et à son tour il en jouait. Descendant avec on ne peut plus de lenteur son boxer, la brunette restait toujours silencieuse, s’impatientant de plus en plus alors que la chaleur l’envahissait une nouvelle fois. Ce n’est qu’une fois qu’il reprit sa position de départ que la jeune femme pouvait enfin exprimer son impatience, posant ses mains sur le dos de l’architecte pour le serrer un peu plus contre elle.

Sentant le plaisir l’envahir, la brunette ne pouvait plus retenir ses gémissements alors qu’Alaric s’immisçait entre ses cuisses avec envie, doucement d’abord, cherchant incontestablement à faire durer cet instant avant que sa fougue ne l’emporte, rendant leurs ébats d’autant plus féroces. Inutile de décrire l’effet que ça pouvait avoir sur elle. Alors que son envie s’accentuait, la belle brunette laissa ses doigts filer le long du dos du bel architecte, et manifesta ses sensations en le griffant, allant même jusqu’à lui adresser quelques claques sur les fesses pour le motiver à y aller encore plus fort tandis que ses lèvres qui s’étaient égarées sur l’une des épaules d’Alaric revenaient de nouveau vers sa bouche.

[* * *]

C’est ainsi qu’après s’être abandonné l’un à l’autre pendant… oh, l’Indienne n’avait pas la piètre idée du temps qu’ils avaient passés là, l’un contre l’autre, s’explorant intimement, se redécouvrent tel la première fois, variant coquineries et positions, tout ce qu’elle savait c’est qu’elle aurait aimé que ça dur encore plus longtemps, éternellement. Elle s’était échouée finalement sur le lit, et son amant non loin d’elle. Elle pouvait sentir les muscles de son torse tout contre son dos, son souffle encore saccadé lui caresser la nuque et ses bras l’entourer. Perdue dans ce qui lui semblait le plus doux des rêves, Priya posa sa main sur celle d’Alaric, la serrant de toutes ses forces avant de doucement fermer les paupières. Comme-ci elle cherchait à se prouver que ce n’était pas une illusion. Comme-ci elle cherchait à s’assurer que plus tard, quand elle aura ouvert les yeux, quand elle se sera réveillée, il serait encore là, à ses côtés. Comme avant. Comme toujours.


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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyMar 16 Juil - 16:09


La ferveur des derniers instants se distillait doucement depuis qu'ils avaient fini par s'interrompre, le souffle court, les muscles endoloris, la tête leur tournant presque alors que l'épuisement avait fini par les gagner. Là, reposant l'un contre l'autre entre la moiteur des draps, c'était dans un silence suave et salvateur qu'ils avaient fini par s'assoupir pour un repos amplement mérité. Pas étonnant après l'intensité de ces dernières heures... C'était sans batailler qu'Alaric s'était laissé emporter par les méandres de son esprit, qui l'emporterait sur la rive de son subconscient alors qu'il succomberait à ce sommeil salvateur. Pourtant, à son réveil, s'il se sentirait reposé, il n'en serait pas moins embrouillé. C'était étrange comme, chaque matin, à chaque fois qu'il ouvrait les yeux, pendant un petit moment de latence, qui devait durer, allez, tout au plus deux voire trois secondes, il ne savait plus bien où il était. Par moment, il s'attendait à entendre ses parents se disputant à voix basse dans le salon alors qu'il s'éveillait, encore jeune adolescent. A d'autres, il était frappé directement par la profonde solitude qu'il ressentait depuis son divorce, et celui de ses parents, dans cette maison qui ne cessait de lui remémorer ces deux échecs. Mais ce matin là serait différent.

Sentant, à mesure qu'il cédait à l'éveil, l'étreinte chaleureuse, agréable, et ce souffle chaud au creux de ses omoplates, si familier, il se tourna avec lenteur, paupières encore closes. Un sourire s'étirant paresseusement sur ses lèvres alors qu'il s'apprêtait à les déposer contre le front de la personne à ses côtés, dont le corps serré contre le sien le réchauffait tout entier, intérieurement comme extérieurement, il laissa un murmure filtrer entre ses lèvres mi-closes. „Bonjour, Madame Lockhart...“ Il soupira d'aise alors que sa bouche entrait finalement en contact avec la peau de son aimée alors que sa main venait caresser sa joue, puis glisser dans ses cheveux... Une chevelure douce, et longue. Bien plus longue que dans ses souvenirs... Il lui fallut ouvrir les yeux pour réaliser l'ampleur de sa méprise. Et ce fut comme une douche froide. Glaciale, même. Un vrai choc thermique, pour tout vous dire. Écarquillant les yeux, les souvenirs de la veille affluèrent alors à la lisière de sa conscience tandis qu'il suspendait son geste, laissant son bras reposer mollement sur l'épaule de Priya, encore endormie, ou presque. Il s'arrêta soudain de respirer alors qu'un frisson détalait dans son dos. L'avait-elle entendu ? Avait-elle compris ce qui venait de se produire dans l'esprit du jeune homme ? Il n'aurait vraiment su le dire, mais décida de prendre les devants, et de s'extirper de ses bras avant de le découvrir... Ou qu'elle ne le comprenne d'elle-même, en voyant son regard alarmé et sa mine déconfite. Sortant le plus délicatement possible des draps, malgré sa hâte, Alaric chercha du regard son boxer avant de se souvenir vers où il l'avait jeté. Il avait, visiblement, atterri sur la commode, et il se dépêcha de le récupérer pour l'enfiler avant de sortir, attrapant au passage sa chemise restée près du seuil de la porte.

Il poussa délicatement la porte, histoire de ne pas la réveiller complètement et de se donner, au moins, quelques minutes de répits. Il fallait qu'il se pose un instant. Il fallait qu'il pense, qu'il fasse le point, qu'il ordonne la masse désordonnée de pensées qui s'étaient accumulées dans son crâne depuis son réveil, plus brutal qu'il ne l'aurait imaginé. Arrivé dans la cuisine, il mit sa chemise, sans la boutonner, avant de poser ses mains à plat sur le plan de travail. Un instant, il avait cru se réveiller auprès d'Amy. Il avait cru que tout était redevenu comme avant, quand ils étaient mariés, heureux, et qu'il profitait encore avec bonheur du fait que son visage était la première chose qu'il voyait chaque matin alors qu'il s'éveillait. Il se rendit soudain compte que son coeur battait la chamade. Il fallait qu'il se calme. D'un côté, c'était normal. C'était la première fois depuis son retour à Arrowsic qu'il se réveillait dans son lit auprès d'une femme. Comment était-il sensé réagir ? Il n'aurait su le dire, tout comme il n'aurait pas pu le prévoir. C'était inconscient. Et il n'aurait jamais imaginé se réveiller de nouveau auprès de Priya et la tenir au creux de ses bras pour la saluer d'une voix douce et suave au réveil. Cela faisait plusieurs années maintenant qu'ils avaient rompu, et jamais il n'aurait pensé qu'ils réitèreraient l'expérience. Tout avait été si soudain. Il se prit la tête entre les mains, croisant les doigts derrière son crâne avant de se frotter la nuque. Il ignorait ce qu'il aurait dû ressentir, à cet instant, tout comme ce qu'il devait en penser. Et, en boucle, une multitude d'interrogations tournaient et retournaient dans sa tête. Aimait-il Priya ? Voulait-il passer sa vie avec elle ? Etait-il capable de passer à autre chose ? ...D'oublier Amy ? Des questions qu'il ne s'était plus posé depuis si longtemps... Et desquelles il n'était, malheureusement, jamais venues à bout. Il était peut être temps d'y parvenir. Plus que temps, même, s'il voulait un jour se réveiller le matin auprès de la personne qui partagerait sa vie... Sans se tromper sur son identité.
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MessageSujet: Re: i care about you ! do you ? ☂ ALARIC    i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  EmptyMar 16 Juil - 19:48




i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  100521570250b0dd4db9b96sans_titre_1i care about you ! do you ? ☂ ALARIC  148682619550b0dd351790bsans_titre_2
les hommes et les femmes ne disent vraiment ce qu'ils pensent que dans les moments où ils ne disent rien.


„Bonjour, Madame Lockhart...“, c'est sur ces mots qui, à cet instant, ressemblaient à un murmure lointain, que la fin de son doux sommeil avait sonné. Priya n'était pas encore entièrement réveillée, non, mais, ces douces caresses qu'elle sentait sur sa joue, ce souffle contre sa peau, et ce corps contre le sien, l'arrachaient graduellement au monde des rêves. Ce qu'elle ressentait était tout étrange. C'était une drôle de sensation, bizarre et pourtant si agréable. Elle avait l'impression d'être suspendu entre songe et réalité, ne sachant pas si ce qu'elle entendait ou sentait était réel ou le simple fruit de son imagination mitigé à une envie profonde que tout ceci soit véridique. N'étant pas en état de se poser des questions, la jeune femme se contenta d'afficher un semi-sourire, apaisée et toujours à moitié endormi. Après ça, elle n'a plus rien sentit. Elle ne l'avait pas senti se détacher d'elle, ni se faufiler du lit comme un voleur impatient et ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard que la jeune femme réussit à ouvrir les paupières, lentement, battant plusieurs fois des cils avant d'y arriver. Son premier réflexe était de chercher Alaric du regard, dans la pièce, n'étant visiblement pas allongé sur le lit. Sans succès. Ah, c'était bien son genre d'ailleurs. Souvent, quand ils étaient encore ensemble, il se réveillait parfois au beau milieu de la nuit, laissant la demoiselle endormie, car il avait eu l'inspiration pour un de ses dessins. Parfois, il se faufilait de la même manière dans un moment de faiblesse émotionnelle, engloutit dans les souvenirs qu'il avait de son ex-femme. En y repensant, Priya se demandait si Alaric était au courant, si le bel architecte savait qu'à chaque fois qu'il la laissait pour aller se refermer sur lui-même dans un coin de l'appartement, elle le sentait. Toutes ces fois où il l'a fait, elle le savait, sans lui avoir jamais rien dit. Elle le voyait encore au bord du balcon de son ancien appartement à Londres, fumer une de ses cigarettes et croyant qu'il avait laissé la brunette complètement endormie... Etait-ce une de ces fois aujourd'hui aussi ? Les souvenirs d'Amy l'avaient-ils rattrapé alors que, pour la toute première fois depuis le divorce, il s'était défait de son alliance en faisant l'amour à Priya ?

Bien trop paresseuse pour se rhabiller tout de suite, la jeune femme se releva finalement pour sortir à son tour du lit et s'entoura du drap, à défaut de pouvoir y rester encore un moment. La journée d'hier avait beau être une journée inoubliable pour elle, il fallait tôt ou tard revenir à la réalité, celle qui lui imposait de ne pas pouvoir rester ici éternellement, et qui lui imposait aussi le fait que dans quelques heures à peine, elle devait reprendre son service à l'hôpital. Suivant au bout du compte un bruit qui provenait de la cuisine, c'est là où elle le trouva. Alaric, debout au milieu des courses qu'elle lui avait concoctées la veille et qu'ils n'avaient pas eu le temps de mettre à leur place, occupant leur temps par une autre activité... plus débordante. Priya s'avança vers lui sans faire beaucoup de bruit. Marchant encore pieds nus, le jeune homme apparemment plongé dans ses pensées, ne pouvait pas faire attention à sa présence. « Bonjour. », dit-elle d'une voix douce alors qu'elle arrivait à sa hauteur pour déposer ses lèvres sur la joue d'Alaric. Geste qui allait peut-être lui coûter très cher, vu les airs qu'il prenait à l'heure actuelle. Ne voulant pas encore sauté à de fausses conclusions, et surtout, étant encore dans son monde idyllique où tout était redevenu comme avant, elle se contenta de lui sourire avant de retourner s'occuper des courses entamées la veille, ou disons, plusieurs heures auparavant. Elle avait perdu la notion du temps. Réellement. Elle savait qu'elle avait fini son service dans la matinée d'hier, qu'elle était venue chez son meilleur ami plus tard, vers midi ou un peu après, qu'ils s'étaient pris le bec et que tout avait fini dans les draps... « Bon sang, j'ai besoin d'un café ! ». Ceci aussi était une des choses qu'elle savait. Un café pour être bien réveillée et pour pouvoir reprendre le train-train de son quotidien. C'est donc sans plus attendre qu'elle sortit un paquet de café des sacs encore remplis de courses, pour commencer à en faire. Inutile de dire que comme toujours, Priya faisait comme chez elle tandis qu'Alaric restait planté là, en train de penser à Dieu sait quoi. « Tout va bien ? Tu m'as l'air un peu... ailleurs. ». Elle aurait pu se retenir de poser une question pareille mais ça lui brûlait tellement les lèvres...


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