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 Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses.

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Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. Empty
MessageSujet: Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses.   Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. EmptyJeu 19 Sep - 10:16

✤ ✤ ✤
- Je voulais vivre, ne plus être une
perdante, et j’ai échoué.   -

---------------✤---------------

Après être partie pour un bon moment, la jeune femme avait raté beaucoup de choses dans cette petite ville qu'était Arrowsic. Lorsqu'elle était revenue, c'était comme si la ville s'était métamorphosé. Elle ne reconnaissait rien, comme si elle n'avait jamais connu cette ville et qu'elle y pénétrait pour la première fois. Les gens avaient changés, le décor avait changé, l'ambiance avait changé. Elle ne savait pas vraiment ce qui s'était passé pendant son absence. Peut-être que des gens étaient morts, ou disparus. Qui sait. Depuis son retour, elle avait parlé à peu de gens. Ce chiffre ne dépassait pas les cinq personnes, sept tout au plus. Pourtant, ce qui l'avait plus marqué c'était sa famille. L'état dans lequel elle les avaient trouvés. Ils n'étaient pas anéantis. Ils étaient simplement triste, connaissant sa mère elle avait du dire à tout le monde que si sa fille était morte, on aurait trouvé un corps. Ce qui, parfois, était faux. Il arrivait que le corps soit jeté à la mer, ancré dans le sable, qu'il soit enterré, dépecé ou simplement très bien caché. Elle avait remarqué plein de choses lorsqu'elle était revenue. Son cousin était encore là, sa sœur filait sur le même chemin qu'elle, son père était encore moins présent et sa mère devenait encore plus protectrice. Cela faisait deux semaines, ou peut-être plus qu'elle était revenue parmi ses proches. Elle avait encore du mal à parler mais elle tentait de se socialiser de nouveau. De se retrouver elle-même.

Aujourd'hui, il faisait beau, mais elle n'avait nullement envie de sortir. Elle préférait rester à la maison. Il n'y avait personne. Ou peut-être que si. Elle ne savait pas trop. Elle se décida alors à descendre en bas, histoire de grignoter un peu. Elle n'avait pas mangé hier soir. Arrivée en bas, elle se rendit dans la cuisine pour fouiller dans les placards, puis dans le frigo. Il n'y avait rien de vraiment intéressant. Elle se retourna alors pour piocher dans la corbeille à fruit, qui elle, était intacte. La jeune femme se demandait bien à quoi elle pouvait servir, si personne n'y touchait. Sa mère achetait des fruits mais ne les mangeait pas. Teddy devait être la seule à y toucher. Même si de toute évidence, elle n'avait actuellement pas le choix. Tandis qu'elle se dirigea vers le salon pour s'avachir sur le canapé, elle entendit un bruit à l'étage. Ce n'était assurément pas ses parents. Sa sœur devait être au lycée, ou sinon elle séchait. Il ne restait que Louis. La jeune brune décida alors de monter, les épaules lourdes et les pieds qui traînent. Croquant dans sa pomme, elle arriva face à la porte de la chambre de son cousin. Elle toqua doucement avant d'entrer. Il était dans son lit, se réveillant à peine. Elle eut un petit sourire. Teddy lui  lança un fruit. « Je t'aurais bien fait un vrai petit déjeuner mais quelqu'un a fait tout les placards et le frigo. » Elle haussa les épaules avant de venir se poser sur son lit, un petit sourire aux lèvres. Finissant sa pomme, elle jeta le trognon dans la poubelle avant de s’asseoir confortablement sur son lit. Elle mis sa main dans la chevelure emmêlée de son cousin. « Ça fait longtemps que j'ai pas fais ça. Tu m'as vachement manqué quand même. » Elle le regarda en souriant avant de baisser la tête, honteuse d'avoir laissé son entourage sans nouvelles. Surtout ceux à qui elle tenait le plus.

Pourquoi ? Comment ? Où ? Les questions qui revenaient sans cesse. Elle savait répondre mais parfois, elle n'était elle-même pas convaincue de ses réponses. Elle était partie car sa vie partait en lambeaux. Elle perdait absolument tout. La vie à laquelle elle rêvait s'envolait en fumée. Alors à quoi bon rester ? Souffrir en silence et faire souffrir son entourage ? Non. Elle savait que son départ les avaient affectés mais cela n'aurait rien été si elle serait restée. Elle se détruisait de jours en jours, elle devenait égoïste et sans cœur. Malheur. Aujourd'hui, elle se posait encore des tas de questions mais elle se sentait nettement mieux, elle se sentait sereine, libre. Tout ce qu'elle n'était pas avant. Sortant de ses pensées, elle observa son cousin. « Raconte-moi des choses. Dis-moi ce que j'ai raté. Parle-moi de toi. Tu sais, comme avant. » Elle plongea son regard dans le sien, un air sincère au visage.
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Louis Moreau-Leroy
Louis Moreau-Leroy
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Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. Empty
MessageSujet: Re: Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses.   Parfois, il faut savoir quitter les gens que tu aimes. Mais ça ne veut pas dire que vous ne devez plus vous aimer... Parfois, il faudra être sûr que tu l’aimes plus que tu ne le penses. EmptyVen 27 Sep - 18:49

Je suis là, allongé sur le lit, immobile. Les rayons du soleil tapent directement sur ma peau à travers la vitre. C'est une belle journée. C'est une belle journée pour sécher les cours, une fois de plus. Pourquoi faire ? Je n'en sais rien. Peut-être même rien, pourquoi pas. Je débute doucement un projet. Un projet de livre que j'ai depuis longtemps. Un livre sur la liberté. J'en ai déjà écrit le premier chapitre, je devrais commencer à plancher sur le deuxième. Mais je ne sais pas si j'en ai réellement envie aujourd'hui. Je ne sais pas trop ce que je veux, tout court. Il n'y a aucun bruit dans la maison. Mon oncle et ma tante sont au travail, ma cousine est en cours et mon autre cousine, Teddy... Je ne sais pas. Elle doit certainement être dans sa chambre. Ça fait quelques temps qu'elle est revenue. Revenue d'on ne sait où. Personnellement, j'ai toujours été persuadé qu'elle n'était pas allée bien loin. Je savais que tôt ou tard, je la reverrais frapper à notre porte. Et c'est arrivé.

J'entends des bruits de pas devant la porte, un petit toquement timide et la porte qui s'ouvre. C'est Teddy justement. Ma merveilleuse et magnifique Teddy. Je ne peux m'empêcher de lui sourire. J'adore ma cousine. Et en général, je n'aime personne. Mais elle, je l'adore. Je l'adore depuis toujours, grâce à sa fraîcheur et sa malice. Nous avons toujours eu une relation privilégiée, une relation unique et spéciale. Je l'aime comme une soeur. Je l'aime comme l'une de mes plus spéciales conquêtes. Il y a toujours eu entre nous une certaine ambuigité indéchiffrable. Je pense qu'au fond, si on avait pas été de la même famille, on aurait probablement appris à se connaître plus intimement.

Teddy croque dans une pomme et m'en jette une autre. « Je t'aurais bien fait un vrai petit déjeuner mais quelqu'un a fait tout les placards et le frigo. » dit-elle avec un petit sourire en coin, avant de venir me rejoindre sur le lit. À peine j'ai le temps d'entamer ma pomme qu'elle la déjà fini et qu'elle jette le trognon dans la poubelle d'à côté. « Ça fait longtemps que j'ai pas fais ça. Tu m'as vachement manqué quand même. » Je ris tout doucement devant cette petite moue gênée qu'elle m'offre. Je découvre là une expression que je n'avais encore jamais vu sur ma cousine adorée. J'attrape son menton pour lui relever la tête et de mon autre main je lui pince affectueusement le nez. « Oui, c'était un peu trop long à mon goût. » je réplique alors. « Mais je savais que tu reviendrais. »

Quelques secondes passent avant qu'elle ne reprenne la parole : « Raconte-moi des choses. Dis-moi ce que j'ai raté. Parle-moi de toi. Tu sais, comme avant. » C'est vrai qu'autrefois, on passait parfois des heures à se parler. À parler de tout, à se raconter nos vies, dans le moindre détail. Je ne suis pourtant pas quelqu'un de très bavard. Je ne suis pas quelqu'un qui me confie et qui parle de mes vraies émotions, de mes vrais sentiments. Mais avec Teddy, ça a toujours été facile. Avec Teddy, c'est différent, je me sens libre et je sais qu'elle ne me jugera jamais. « Et bien... Tu sais, je suis toujours le même. Je sèche les cours, j'écris des trucs et j'allonge ma liste de conquête ! » je réponds avec un petit sourire de vainqueur. « Mais c'est vrai qu'il y a bien... Quelque chose. » J'avoue ensuite. « J'ai un problème. L'autre jour, j'ai couché avec cette fille, Joe. Elle me sort par les yeux, mais vraiment. Elle m'énerve tu peux pas savoir, mais le problème c'est que... Elle m'obsède. »
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