«Pourquoi croit-on que derrière un beau visage se cache obligatoirement une belle âme ?»-Sauve-moi, Guillaume Musso.

Elle déambules dans les rues et les ruelles, ses longues jambes nus, ses pieds juchés sur des talons haut. Mattie a passée une longue nuit, comme une chatte de ruelle,elle est déjà à la recherche de sa prochaine proie malgré le fait que la fatigue prend tranquillement possession de son corps. Elle a réussie à ce faire un peu d'argent durant ces quelques heures, la soirée et salement avancée et la jeune femme continue de marcher tranquillement elle prend le temps de remonter le collet de son blouson en cuir alors que le vent lui souffle dans la nuque faisant virevolter sa tignasse couleur noir corbeau. Elle inspire et emplit l'air dans ses poumons, cet air lui brûle les parois nasales mais elle s'en fou. Mattie vient à sortir son paquet de cigarettes de la poche de son blouson, elle en sort une du paquet puis elle fouille à la recherche de son briquet qu'elle fini par trouver alors qu'elle a pincée ce truc cancérigène entre ses lèvres rouge sang. La jeune femme vient s'appuyer contre le mur en brique près d'elle pour fumer tranquillement. D'après ses comptes, elle a réussie à dépocher assez d'argent pour se payer sa prochaine dose. Mattie, semble ne vivre que pour ça passer sa putain de vie à se défoncer à frôler la mort de prêt à chaque fois. Souvent, elle la sent la mort qui l'observe, qui n'est jamais bien loin comme une ombre qui plane. Elle emplit ses poumons de cette fumée et fini par la faire sortir alors qu'elle garde sa cigarette entre ses doigts fins. Son corps et frêle, ses traits sont tirés témoins de cette fatigue accumulée et ce train de vie qui semble aller trop vite parfois. La jeune femme s'empressa de consumer sa cigarette pour finalement presser le pas et tenter de se trouver un endroit pour cette nuit. Lorsqu'elle réussie à finalement trouver un endroit, elle s'endormie complètement épuisée, malheureusement les rêves ne semblèrent pas l'accompagner et elle passa des heures mouvementées à tenter de dormir. À son réveil, la journée était grandement avancée Mattie décida de quitter cette endroit délabrée et elle emprunta le chemins où on pouvait retrouver des boutiques diverses et où les lieux sont animés. Elle se faisait un chemin parmi la population et bien sûr, des regards lui étaient lancés probablement à cause de sa mine affreuse et de son accoutrement. Mais, Mattie n'y prêtait pas réellement attention elle avait l'habitude des jugements et commentaires stupides. Elle décida de se payer un croissant pas trop cher à la petite boulangerie du coin, puis elle continua son chemin et vint s'arrêter à la librairie. Un endroit qu'elle adorait tout particulièrement, les livres lui avaient sauvés la vie étant plus jeune alors qu'il y avait de fortes tempêtes sous le toit familial. Évidemment, Mattie ne le criait pas qu'elle aimait lire étrangement elle ne voulait pas que cela vienne défaire son image de fille dur, une image qu'elle avait décidée d'endosser au fil du temps à cause des circonstances. Elle pénétra donc dans la librairie et elle marcha tranquillement sachant pertinemment où elle allait. Elle arriva dans un rayon et chercha des yeux ce fameux roman qu'elle lisait depuis maintenant plusieurs jours. Mattie le laissait toujours au même endroit dans l'espoir qu'il soit là, quand elle reviendrait. Et effectivement, il était bien là, du coup elle le prit et se dirigea à une petite table près de la fenêtre, une table au fond loin des regards trop curieux. 55, voilà la page où elle était la dernière fois sans attendre elle se remis à sa lecture ayant l'envie pressante de savoir ce qui allait se produire avec le héro du roman.