Anyone MESSAGES : 804 ARRIVÉE : 19/07/2010
| Sujet: ☞ INTRIGUE ONZIEME. Mer 26 Fév - 21:25 | |
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We have a choice Les choses avaient débutés par un simple texto. Simple texto ? En réalité pas tant que cela puisqu’il était signé de RHI. « Couché avec la femme du politicien que vous avez soudoyé la semaine passée, ne serait-ce pas du conflit d’intérêt Monsieur maire ? Oh… dans le fond, vous n’êtes plus à ça prêt ». Il avait suffit de quelques secondes à peine après avoir lu ces mots, pour que Monsieur Ryan aborde un teint livide. Comment une bloggeuse pouvait-elle savoir ce qu’un homme tel que lui cherchait à cacher ? Il était le maire d’Arrowsic, il avait assez de pouvoir pour assurer sa vie privée mais… cette RHI. Certains habitants persistaient à dire que ce n’était qu’une adolescente frustrée. En réalité, Monsieur Ryan avait la preuve que non, elle en savait trop, beaucoup trop et personne ne savait comment lutter contre le fléau qu’elle représentait.
Quelques jours après ce message qui avait laissé un goût amer à Monsieur Ryan, un colis arriva sur son bureau. Un colis dont l’expéditeur n’était pas connu. Il n’aimait pas ce genre de colis en temps normal mais celui-ci, il le détestait particulièrement. Il ouvrit le carton délicatement avant que son cœur ne loupe un battement et qu’il recule dans son fauteuil en cuir en s’arrachant les cheveux. Des photos, beaucoup de photos, de lui avec ses maitresses, les dates, l’heure, tout y était. Mais si seulement il n’y avait que ça. Non, le pire c’était de voir tous les écrits qu’il avait cru détruits et qui prouvaient aisément toutes ses magouilles. Détournement de fond, corruption, blanchissement, toutes les preuves de ses vices politiques étaient là… sous son nez.
Autant dire qu’après tout cela, Monsieur Ryan était constamment aux aguets, guettant la moindre présence. Il en devenait complètement parano et surtout, il craignait la prochaine étape parce qu’il se doutait bien que RHI n’allait pas s’arrêter là. Et il avait raison de penser cela puisqu’un SMS de la fameuse bloggeuse arriva sur son portable. Elle lui laissait le choix : soit il vidait tous ces fameux comptes off-shore et non off-shore au profit d’une association caritative, soit la vérité serait révélée.
Le choix du maire se fit au bout d’une corde, pendu dans son bureau, incapable de vivre sans argent, incapable d’assumer ses erreurs. Il était mort comme il avait vécu, en lâche, c’est ce qu’écrira RHI sur son article.
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