J'étais à l'école toute la matinée cette journée-là. Je n'avais heureusement - ou malheureusement - qu'une demi journée de cours et j'ai put rentre rà midi donc. C'est ma tante qui est venu me chercher, contrairement aux habitudes qui était que ma mère vienne. Dès cet instant, j'ai compris qu'un truc clochait, que ce n'était pas normal. Durant le trajet, ma tante ne m'a pas adressé une seule fois la aprole, ce qui n'arrivait jamais à vrai dire vu qu'elle était pleine de vie et toujours très dynamique, mais là, rien. J'étais mal à l'aise durant tout le voyage jusqu'à la maison. Ma tante semblait triste comme je ne sais quoi et moi je n'étais pas à ma place là-dedans alors que j'étais heureuse de rentrer à la maison et d'avoir l'après-midi à moi. Elle s'est garé et a arrêté la voiture. J'ai ouvert la portière, comme elle et on est sortit. J'ai pris mon sac et je l'ai apss éà mon épaule avant de faire claquer la porte pour la fermer. Je me suis alors dirigée vers la maison et là, ma tante a éclaté en sanglots sans que je ne comprenne pourquoi, en plein milieu de la route. Paniquée sachant que c'est une route fort pratiquée, j'ai courut jusqu'à elle, je lui ai pris le bras et l'ai tiré jusqu'au trottoir. Etrangement, je ne l'ai pas sermonée. Je suis directement rentrée à la maison en la plantant là, encore en rage contre son imbécilité. La première chose que j'ai vu en entrant c'est mon père, affalé sur le canapé et les yeux rougis qui a éclaté à son tour en sanglots à ma vue. Qu'avais-je bien put faire de si horrible pour susciter une telle réaction chez mon père ? Je me suis approchée doucement, comme si je sentais une colère proche alors que je ne le voyais pas bouillir comme à chaque fois, c'était vraiment de la pure tristesse. Ou est maman ? Ais-je alors bredouiller. Ses larmes ont repris de plus belle, m'annoncant rien de bon. Ou ... Ou est maman ?! Commençais à paniquer. Il m'a pris alors par les épaules et m'a fait asseoir. J'ai juste obtempérer comme un robot et je l'ai regardé sècher ses larmes avec difficulté. Ma ... Ma chérie. J'ai hoché la tête, c'était bien moi. J'ai ... une mauvaise nouvelle à t'annoncer. Comment ce faisait-il que je n'étais même pas étonnée ? Ta mère est ... Morte. Une larme se faufila sur ma joue et tomba sur ma main.

Eve-Nyx ? Je relevais les yeux vers elle, encore larmoyants. Je reniflais fort disgracieusement mais je m'en fichais royalement. Elle a parut choquée l'espace d'un instant avant de s'avancer vers moi et de m'enlacer doucement. J'étais à l'entrée de sa chambre, en larmes et j'étais désespérée. J'avais été chez Anna-Ishbel car c'était bien la seule que je supportais et qui me supportais, on s'appréciait à notre manière et je dois dire que notre relation me convenait parfaitement. Un jour on s'engueulait, l'autre on était les meilleures amies du monde, c'était absolument hialrant et très amusant. Doucement, elle s'est reculée, posant ses mains sur mes épaules, sont visage encore tout près du mien. Que se passe-t-il, Nyx ? Me demanda-t-elle avec lenteur, doucement, comme si elle avait peur que je me brise dans la seconde ave cun mot de travers. J'hoquetai en essayant de parler, encore prise dans le tourbillon des sentiments. Ma ... Ma mère est ... Morte ! Eve ... Elle est ... Elle est morte ! C'est ... pas possible, elle peut pas ... Mais ... Me lamentais-je entre deux hoquets, j'essayais de me ressaisir mais plus je remontais, mieux je redescendais et les larmes coulant abondamment sur mes joues ne m'aidaient pas. Elle a alors posé son front contre le mien, je sentais son souffle sur mon visage. Chuuut, ma belle, calme-toi. Elle a posé sa main sur ma joue et la caresser doucement pendant que j'essayais vainement de me calmer, de suivre ses dires. Mes hoquets cessèrent doucement alors que je respirais avec difficulté. C'est bien. M'encouragea-t-elle. Mes larmes s'amoindrirent et elle en profita pour les essuyer avec calme et délicatesse. Je connaissais la Anna-Ishbel enflammée et hyperactive, mais celle-ci, calme, douce et réconfortante, je l'avais soupçonnée mais pas à ce point. Ca va aller, tu vas voir, il faut juste que tu te calmes. Ca fera mal pendant un temps, surement longtemps, mais tu vas finir par t'habituer à cette douleur et pouvoir chérir plutôt que regretter tes souvenirs. Tu vas voir. Elle essayait de me réconforter par les mots à présent, me regardant droit dans les yeux et cherchant à garder mon regard dans le sien même quand je l'évitais. Ses deux mains entoruant mon visage le tenait droit devant elle pour être sûr sans doute que je la fixe bien, que je ne reparte pas dans ma tristesse. J'hochai doucement du menton, ça parut la calmer elle aussi. Elle a sourit timidement puis m'a laché. Viens t'asseoir, tu seras plus à l'aise. Je la suivis et m'assis sur son lit. Ton ... père est au courant que t'es ici ? Je devais avoir une sacré tête d'ahurit car elle a rit en me voyant faire de grands yeux. J'avais complètement oublier de le prévenir. C'est pas grave, je lui téléphonerai après. Elle a regarder autour d'elle. Désolée pour le désordre ... Je fis un tour rapide de la chambre, trouvant que c'était un désordre plus acceptable que le mien. Je ne répondis rien, m'en sentant pas encore capable, pas capable d'aligner deux mots en tous cas. Si tu veux tu peux rester dormir ici cette nuit. Je pense que ça serait préférable, t'es pas en état de faire les kilomètres que t'as fait pour venir ici. T'es folle ma parole. Dit-elle en riant. Elle essayait de détendre l'atmosphère, de me changer les idées et elle y parvenait doucement. Elle a tourné la tête vers la fenêtre, il faisait déjà noir dehors, c'était l'hivers, pas étonnant donc. Je vais te passer des vêtements pour la nuit, tu iras prendre une douche, ça te fera du bien. Me conseilla-t-elle en se levant et s'activant, cherchant de quoi m'habiller dans son armoire. Elle en sortit short et tee-shirt et un gros pull. J'ai pas de pantalon, désolée. Mais heureusement, la couette est épaisse, t'auras pas trop froid je pense. Elle parlait comme si elle se parlait à elle-même même si je savais que ça m'était adressé. Je ne répondis toujours pas, elle sembla ne pas s'en formaliser. De toute manière, t'as le sang chaud alors de quoi je cause moi d'avoir froid ... Elle rit, un rire un peu stressé me sembla-t-il. Elle s'est retournée d'un coup et m'a fourré les vêtements dans les mains. Aller, hop, à la douche. Après la douche, nous allâmes de suite nous coucher, elle ne semblait pas fatiguer mais elle avait compris dans mon silence que je n'aurais pas été capable de m'endormir seule cette nuit. Je m'allongea sur le lit et attendit qu'elle en fasse de même pour remonter els couvertures. Après quelques minutes dans le silence complet, je me suis retourner vers elle et j'ai passé mes bras autour d'elle, les posant sur son ventre, comme j'avais l'habitude de le faire quand nous dormions ensemble petite. Merci. Lui ai-je souffler à l'oreille. En réponse, elle s'est blottie contre moi et on s'est endormit peu après.