Sujet: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 19:16
Cela faisait plusieurs jours que j'ignorais Stanley. Je l'évitais le plus possible. La raison? Je lui avais dit que je l'aimais, et je ne savais pas s'il l'avait pris au sérieux. Lui aussi, m'avait dit qu'il m'aimait, mais était-ce pour me rassurer ou le pensait-il vraiment? Je me posais beaucoup trop de question et il fallait que j'arrête de penser à ça. J'avais été appelée par une amie, tôt ce matin pour que je la remplace au bar. Je m'étais levée discrètement et étais aller vérifier que Stanley dormait toujours. Je ne pu m'empêcher de l'admirer un moment, passant délicatement ma main dans ses cheveux et me risquant à l'embrasser sur la joue.
Ensuite, je pris ma douche et m'habillais d'un jeans et d'un t-shirt blanc. De toute manière, j'aurais un de ses espèces de tabliers que je détestais pas dessus tout. Je préparais le café pour Stan avant de lui laisser un faible petit mots. Juste une explication, je ne voulais surtout pas le croiser. "Partie travailler tôt ce matin".
La journée se passa plutôt bien lorsque j'entendis la sonnette du bar, je me retournais et le vis. Mon Stanley. Je soupirais et me tournais à nouveau pour éviter son regard. Je savais qu'il venait pour me parler, parce qu'il était têtu et qu'il remarquait toujours tout, il était perspicace. « J'ai pas le temps Stan, je travaille.». Il n'avait pourtant rien dit, mais je le connaissais par cœur. J'allais de l'autre côté du bar pour être le plus éloigné de lui. Il semblait vraiment têtu et enjamba le bar, profitant que mon patron n'était pas sur les lieux. Je soupirais lorsqu'il m'attrapais par la taille, j'étais toujours dos à lui. « Tu vas t'attirer des ennuis.»
Impossible de rester sérieuse et calme avec lui, j'essayais pourtant de l'ignorer, mais il faisait tout pour que je lui parle. Et là, je savais que nous devrions avoir une discussion. « Sors du comptoir, assied toi à une table, j'arrive...». Et je ne mentais pas. Je pris un petit quart d'heure de pause pour pouvoir lui parler. Je m'installais face à lui et le regardais. Il devait parler en premier.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 19:54
J’avais cru sentir quelque chose sur ma joue ce matin mais ne bougeai pas, je restai profondément endormit, sans rêver. Mon sommeil n’était fait que de noir et de sensation étrange sur le visage, dans les cheveux peut être, bref. Vers 11h, je finis par me lever, j’avais congé aujourd’hui et toute la semaine car j’avais fait trop d’heures supplémentaires et, au lieu de me les payer, mon patron me les faisait récupérer par le biais d’une semaine de congé. Pourquoi pas après tout… C’est pas comme si j’étais financièrement dans la merde avec Muse. On s’en sortais, on vivait convenablement et, si il le fallait, je n’avais qu’a faire comme Evelynn, ma sœur, et demander de l’argent a prêter – ou a donner pour être plus juste – à ma chère mère qui me le donnerait sans doute avec plaisir. Mais je n’avais pas dans l’ambition de la dépouiller alors je m’abstenais de lui demander quoi que ce soit, elle avait vécu dans la misère trop longtemps après tout ! Après avoir enfin émergé de mon lit douillet et surtout bien chaud, j’allai me prendre un café et trouvai là un petit mot de Muse griffonné rapidement sur un post-it. Je le froissai d’une main, me servant un café de l’autre et jetai le papier a la poubelle. Je bus le liquide brun assez rapidement avant d’aller prendre une douche plutôt rapide. J’allais aller la voir a son travail que ça lui plaise ou non, il fallait qu’on parle, elle m’évitait depuis cette après midi qu’on avait passé dans le lit a parlé, après qu’elle m’eut raconté son passé et surtout.. Après que nous nous soyons dit je t’aime. J’avais peur d’avoir gaffé enfaite, non j’étais sur d’avoir gaffé. Elle ne l’avait surement pas dit dans le sens « je t’aime d’amour » mais plutôt dans le sens « merci d’être là pour moi » et moi, j’avais tout gâché. Pourtant j’avais mis un point d’honneur a faire attention , a ne pas gâcher ce qu’il y avait entre nous mais trop tard… Je sortis de la douche et m’habillai rapidement d’un jean et d’un pull a col en v gris en laine. J’enfilai des basket blanche rapidement tandis que je mettais ma veste par-dessus mon pull et sortit de l’appartement que je fermai bien sur à clé. Sur le chemin qui menait au bar ou travaillait ma colocataire, je me fumai une cigarette qui était enfaite la dernière de mon paquet et fut donc obligé de passé par le tabac le plus proche. Là je pris deux nouveau paquet de cigarette, en mettant un dans chaque poche de ma veste et continuai mon chemin vers le bar. Arrivé devant la porte, je la poussai et vis Muse tourner la tête vers moi, elle détournai alors son regard et je fronçai les sourcils, je m’avançai, elle dit quelques chose que je ne comprit pas, ne l‘écoutant même pas je passai par-dessus le comptoir et vint la prendre délicatement par la taille. Elle me congédia alors, me promettant de venir me parler, je soupirai et la lâchai, allant m’asseoir a une table vide, a l’écart des autres clients. Je n’avais pas envie que notre discussion devienne publique. Elle vint finalement s’asseoir en face de moi et ne dit rien. Apparemment c’était a moi de parler le premier… « Tu m’évites. » dis-je, comme si c’était le pire des crimes qu’elle pouvait commettre, ce qui était enfaite le cas depuis ce jours ou je l’avais sortie de la rue.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 20:14
J'avais eu le temps de l'admirer en silence lorsqu'il s'était rendu à la table. Pull gris en V, jeans, basket blanche. Je le haïssais d'être aussi beau. Il y avait déjà son paquet de clope sur la table mais pas de cendrier. Je tournais la tête un moment, la table d'à côté en avait un. Je pris le cendrier, le posais au milieu de notre table et volait une clope à mon colocataire adoré. J'allumais la clope lorsqu'il parla. « Tu m’évites. ». C'était pas faux. Je fis semblant de rien mais j'entendis son grognement. Je n'avais pas envie de lui dire oui, ou même non. Et je savais que ma réponse allait l'énerver. « Probablement.»
Nouveau grognement. J'avais gagné mais cette fois, ça ne m'amusait pas. Je soufflais la fumée de cigarette et reposais alors mon regard sur lui, prenant mon air le plus sérieux. « Enfaite, oui, je t'évite..». Et je m'attendais très certainement à une série de questions comme des : pourquoi? Qu'est-ce que j'ai fais? C'est à cause de moi? Tu peux tout me dire Muse, quelques choses ne vas pas?. Mais je ne lui laissais pas le temps. « C'est à propos de ce que j'ai dis...». Pas très clair tout ça n'est-ce pas? je m'empressais de reprendre une bouffée de cigarette, le laissant réagir. « Disons que, je doute sur certaines choses.»
La gaffe! Mais je ne m'appelle pas Muse pour rien. Je n'avais pas envie de lui dire que je l'aimais maintenant, enfin, je lui avais déjà dis. J'essayais de rattraper le coup comme je le pouvais « Mais je ne t'ai pas menti l'autre jour.». C'était déjà un peu plus clair.
Oui, j'aimais Stanley. Mais j'avais toujours cette peur. Peur qu'on ne s'amuse plus, peur qu'on devienne un vieux couple ennuyeux. Oui, j'avais réellement peur que notre vie devienne monotone et triste. C'était presque plus relaxant de savoir que nous étions des gens compliqués. Je n'aimais pas m'accorder, que tout s'empilent parfaitement. J'avais peur de m'ennuyer, c'était ça.
Et puis il y avait Stan. Est-ce que lui pensait ce qu'il avait dis, ou était une manière de me réconforter. Je ne voulais pas me lancer à l'aveuglette dans quelque chose d'incertain, nous j'avais bien trop peur. Ma vie s'était résumée à la peur, et je ne pouvais m'en défaire
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 21:42
Elle prit un cendrier qu’elle posai sur la table, me piquai une cigarette et jouai la carte de l’indifférence, me répondant un probablement qui ne me plus pas et qui me fis lâcher un soupire plutôt sonore. J’allais répliquer quand elle répondit finalement que oui, elle m’évitait. Je soupirai a nouveau, pris mon paquet de cigarette avec une lenteur calculée, faisant monté la tension entre nous. J’en sortis une, la coinçai entre mes lèvres et l’allumai. Je redéposai le paquet et le briquet sur le table, gardant une main dessus, je me laissai aller contre le dossier de ma chaise. Elle m’évitait. Bien. Ou non, pourquoi m’évitait-elle d’abord ? A cause de cette après midi ? Encore une fois je sentis un vent de culpabilité remonter en moi comme si tout était de ma faute. Je me surpris même a me dire que je n’aurais jamais du la ramasser. Je secouai légèrement la tête pour me retirer cette idée débile de la tête et tirai longuement sur ma cigarette avant de recracher lentement la fumée. J’allais lui demander pourquoi mais elle me répondit avant, chacune de ses répliques étaient accentuées de pauses plus ou moins longues mais je ne l’interrompis pas, voyant qu’elle allait a chaque fois ajouter quelque chose. Je ne comprenais pas enfaite de quoi elle parlait exactement, son passé ? Ses trois mots qu’elle avait prononcé… ? Mon regard se fit plus dur, je fixai le sol, fumant allégrement ma cigarette jusqu'à la fin, laissant plané un silence lourd. Je ne savais pas quoi dire. « Tu penses que je ment ? » dis-je, levant les yeux sur elle. Qu’elle soit honnête. Ou non, qu’on oublie tout ça, qu’on le balaye comme une crasse sur le sol, comme une poussière sur un meuble, comme un détail finalement. « Oublies ça. » dis-je en haussant les épaules, comme si je n’avais pas pensé ces mots, alors que j’avais été des plus sincère.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 22:00
Plus le temps passait, plus l'ambiance devenait insoutenable. On était là. Tout les deux. A fumer notre cigarette comme de vulgaire déchets. J'avais parlé, c'était à lui à présent. Le silence entre nous était lourd, étouffant. « Tu penses que je ment ? ». Je le regardais du coin de l'œil. Ma tête était tournée de façon à ce qu'il ne voit que mon profil. Mon coude était appuyé contre la table, mon bras replier de manière à ce que je puisse fumée librement. J'avais un air de femme fatale, mais s'en était désagréable. C'était à moi de répondre. Je tirais une nouvelle taffe sur ma cigarette, rejetant la fumée quelques secondes après. Suspense insoutenable pour lui, moment d'encouragement pour moi. Je reportais à nouveau mon regard vers lui. « C'est à propos de ce que j'ai dis...». Pas très clair tout ça n'est-ce pas? je m'empressais de reprendre une bouffée de cigarette, la recrachant peu de temps après. « Oublies ça. ». Non, il n'avait pas le droit. Je tirais une nouvelle taffe avec empressement avant de recracher la fumée. J'allais lui répondre, même s'il fuyait comme un lâche. « Pas exactement.». Non, je ne pensais pas qu'il mentait. Disons, que je doutais que ce soit des paroles amoureuses.
Je me défis de ma position de si désagréable d'une femme fatale et tournais enfin la tête vers lui. « Tu fuis autant que moi, lâche.». Je le regardais en me mordant l'intérieur de la lèvre inférieur, un regard de défi et de colère. Non, je ne voulais pas fuir et lui, il fuyait. Je soupirais avant de fumer une nouvelle fois. « Je ne pense pas que tu mentes. Juste que tes mots étaient plus réconfortants.». Ce n'était pas assez clair pour moi, l'était-ce pour lui. Alors je continuais. « Je pense que t'étais sincère. Mais je ne sais pas à quel degrés. Et c'est sur ça que je doute.»
Et là, c'était moi qui fuyais. J'écrasais ma cigarette et me levais. J'avais de la hauteur sur lui, je devais donc baisser la tête pour le regarder dans les yeux. Non pas qu'il était petit et que les chaises étaient basses, mais c'était dans les lois de la nature, Deux personnes, une debout, une assise, c'est celle debout qui a le plus de pouvoir sur le regard. « Et je ne veux pas prendre le risque de souffrir Stanley.»
Dans un sens, j'étais contradictoire. Je mourais d'envie d savoir s'il m'aimait d'amour, et non comme il aimait Evelynn, sa sœur. Mais d'un autre côté, je ne voulais pas souffrir. Je tournais les talons alors qu'il me regardait. J'avançais à nouveau vers le bar, pourtant, j'avais envie qu'il me retienne, comme dans les film d'amour. J'avais envie d'y croire, à un nous.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 22:25
Apparemment le fait que je lui dise de tout oublié ne lui plu pas. Elle me traitai même de lâche… Effectivement, je l’étais, je ne voulais pas l’affronter, par sur ce terrain là. Soit elle m’aimait, soit elle ne m’aimait pas mais enfaite, je n’avais pas envie de l’entendre dire qu’elle ne m’aimait pas d’amour, que c’était juste de l’amitié, qu’elle couchait avec moi parce que j’étais un bon coup… C’était dur, trop dur moi de devoir un jour me résoudre a entendre ça. J’écrasai ma cigarette maintenant finie dans le cendrier alors qu’elle me confiait ce qu’elle pensait, elle pensait que j’avais voulu la réconforter, je la regardait avec un air sceptique, la réconforter ? Effectivement, mais j’avais surtout envie qu’elle sache ce qu’elle était devenue pour moi depuis si longtemps. Elle était devenue la seule a qui je tenais réellement, pour qui j’aurais pu tout faire et d’ailleurs entre nous, j’avais toujours fait plein de choses pour elle qui, a force, lui était apparues comme normales… Pourtant, elle était la seule a bénéficier des petites attentions que j’avais. Mais ça, elle ne s’en doutait même pas. Elle pensait réellement que mon cœur n’était pas habité par sa propre personne, elle pensait sans doute que je la prenais pour une sorte de petite sœur que je me devais de protéger mais c’était bien plus que ça… « C’était bien plus que ça… » dis-je, avant qu’elle ne se lève, déclarant qu’elle ne voulait pas prendre le risque de souffrir, pourtant, elle me fuyait. Et si elle m’aimait vraiment, ne serait-ce pas logique qu’elle veuilles de moi ? Je la vis repartir vers le bar et me levai, fourrant mes clopes et mon briquet dans ma poche, je la suivis derrière le comptoir devant des clients outrée ou étonné. Je m’en fichais comme d’une guigne de toute manière, son patron pouvait même la virer, je bosserai plus pour nous faire vivre. Je l’attrapai par le bras, sans violence et la tirai vers moi. « Cesse de fuir… » Je posai alors mes lèvres sur les siennes et je m’en fichai complètement si elle me repoussai, ou que les clients nous admirent entrain de se dire que j’avais du culot, ou que c’était trop mignon ou allez savoir quelles autres imbécilités.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 22:58
« C’était bien plus que ça… ». Et mon coeur râta un battement, alors que je l'entendais déjà ce lever et s'avancer vers moi. Je sentis sa main sur mon bras. Nous avions attirer l'attention, et pour la première fois de ma vie, je détestais ça. Mais je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même. « Cesse de fuir… ». Je le regardais dans les yex avant que ses lèvres ne viennent se plaquer contre les miennes. Je voulais que ce moment soit à nous, et pas devant tout ce monde. Je voulais que ce réel premier baiser soit intime et romantique.
Je me détachais de lui après avoir prolongé le baiser. Mes yeux rencontrais les siens. Que dire, que faire? Je ne voulais pas le blesser. Mon cœur battait trop vite et deux émotions se mélangeait. Le bonheur et la peur. Bonheur, parce que j'avais attendu si longtemps qu'ils se passent quelques choses entre lui et moi. Peur. Parce qu'une fois encore, je me posais trop questions. « J'ai peur Stan.».
Il allait surement le prendre mal, une fois encore, je gâchais tout. Je posais ma main sur sa joue en lui souriant d'un air réconfortant. « C'est loin d'être le premier réel baiser que j'espérais. Mais il est tout aussi parfait.». .Je n'avais toujours pas expliquer pourquoi j'avais peur. Mais je craignais qu'il prennent mal ce que je redoutais. J'étais une femme bien trop compliquer et depuis quatre ans, je lui pourrissais la vie avec toutes mes colères, tout mes troubles.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 23:18
Tout ces gens… Ca m’oppressait. Je lui pris alors la main, glissant mes doigts dans les siens et l’attirai dans la réserve. Nous étions seuls, sa collègue nous avait regardé d’un air étrange, comme si elle était jalouse de ce que nous vivions et aussi fâchée ca je lui enlevai la fille qui devait l’aider a servir tout les clients. Comme si j’en avais quelque chose a fait de toute manière ! Je la pris alors contre moi. « Peur de quoi ? Que je te quitte un jour, que je me lasse de toi ? Impossible. » dis-je en souriant. Elle avait eu raison, j’aurais aussi espérer un meilleur premier baiser. Nous nous trouvions au milieux des boites de café, des bouteilles d’alcool et des sodas. Tant pis. Je l’attirai a nouveau vers moi et l’embrassait tendrement, j’avais eu besoin de ce contact. Elle m’avait éviter trop longtemps, ça avait été trop, bien trop, pénible. Je mit fin a notre étreinte au bout d’un petit moment et répondit « Il y en aura d’autre, je me rattraperai. » lui dis-je avec un sourire.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 23:29
Pas grave, le contenu est bien. Il m'attirait à la réserve et je sentis mon coeur lâcher. Nous étions seul à seul. Sans personnes pour nous observer. « Peur de quoi ? Que je te quitte un jour, que je me lasse de toi ? Impossible. » . Il était parfait, tellement parfait. Je laissais couler une larme, émue par ses paroles. Des paroles rassurante, même si ce n'était pas mes premières craintes. je savais qu'il ne se lasserait pas de moi et je me souviendrais de ces paroles lorsque j'aurais des doutes à ce sujet. Je voulais parler, mais il ne m'en laissa pas le temps. M'embrassant à nouveau. Je prolongeais sans craintes, mais je voulais parler. Répondre à ses questions.
« Il y en aura d’autre, je me rattraperai. » . Je souriais. Stanley était un homme très doux, très protecteur lorsqu'on le connaissait. Il était parfait pour moi. Quand il était furieux, j'arrivais à le calmer, la plupart du temps. Quand c'était moi qui était sur le point d'exploser, il arrivait à m'apaiser. Nous nous complétions et j'aimais ça. Je me sentis comme obligée de l'embrasser pour me donner du courage. J'allais répondre, enfin. « J'ai peur de la routine. J'ai peur qu'on finisse en vieux couple où tout est toujours rose. J'ai peur qu'on finisse avec des sourires niais comme dans ses séries télévisées. J'ai peur qu'on ai plus rien à se dire et peur qu'on ne s'amuse plus comme avant. J'ai peur de tout ça.».
Voilà. J'avais tout dis. j'étais soulagée. J'avais enfin dis pourquoi j'avais peur, la raison du pourquoi je ne lui avais jamais dis que je l'aimais. Maintenant, ce que j'avais peur, c'était de sa réaction
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Ven 28 Jan - 23:43
Elle avait peur de ne plus s’amuser ? Me connaissait-elle donc si mal ? J’étais comme elle, j’avais sans cesse besoin de piment dans une relation. Je souris, un sourire qu’elle connaissait surement bien qui voulait dire qu’elle devait prendre garde a elle car j’avais bien sur une idée derrière la tête. Je tandis le bras et fermai la porte d’un coup sec. « On ne s’ennuiera jamais. » dis-je avant de l’embrasser, passant mes mains sous son t-shirt, dans son dos, avant de els retirer et de l’obliger a reculer, juste un peu, je la plaquai contre le mur et posai une main sur celui-ci, a coté de sa tête. Je fondit a nouveau sur ses lèvres, c’était plus un avant gout de ce qui l’attendrait dans notre relation qu’autre chose, je ne pensais pas aller plus loin ici, sauf si elle me provoquait de trop mais la, pour le coup, c’était moi et seulement moi qui la provoquait. Je l’avais embrassée de manière passionnée, emmenant sa langue dans un ballet d’apparence sans fin et, après de longue minute, je quittais doucement ses lèvres, passant le bout de la langue sur sa lèvre inferieure, mon visage restant a quelques centimètres du sien. « Alors, tu t’ennuies ? »
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Sam 29 Jan - 11:01
Je connaissais Stan depuis quatre ans et pourtant, j'avais l'impression de le découvrir un peu chaque jour. Je le regardais alors que son sourire me disait de prendre garde. Je connaissais toutes les mimiques de Stan. Lorsqu'il se grattait la nuque c'était lorsqu'il avait quelques choses de difficile à me dire, lorsqu'il passait sa main dans ses cheveux d'un air désemparé, c'est qu'il cherchait la solution à un problème. Et lorsqu'il souriait comme ça, c'est qu'il avait une idée derrière la tête.
Mon regard suivait ses gestes et je relevais les yeux vers lui quand il eut fermé la porte. Je souriais et malicieusement et amusée. « On ne s’ennuiera jamais. ». Je souris davantage et il m'embrassa. J'étais à l'instant même un pantin entre ses mains. Mains que je laissais vagabonder sous mon t-shirt mais qui ne s'attardèrent pas. Il m'obligea à reculer alors que je le regardais dans les yeux. Plaquée contre le mur, l'une de ses main vint se placer à côté de ma tête. Je tournais la tête pour voir la proximité, puis détaillais son bras pour enfin retrouver son regard. Stan se pressa à m'embrasser et je ne disais rien, appréciant son geste. Je prolongeais volontiers lorsqu'il se détacha de moi. « Alors, tu t’ennuies ? ».
Cette question me fit plus que sourire. J'en étais amusée. Je me mordillais la lèvre inférieur en le regardant. Devais-je répondre maintenant?« Que du contraire.». Ô quelle belle vérité. J'étais bien loin de m'ennuyer. Il avait toujours cette manière à lui seul de trouver comment m'apaiser. Et c'était l'une des particularité qui faisait que je l'aimais.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Sam 29 Jan - 16:54
Sa réponse me fit sourire. Elle avait d'abord posé furtivement ses lèvres sur les miennes, a nouveau. Le fait de se retrouver dans un endroit si insolites en tête a tête était plutôt étrange mais, étonnement, décuplait le désire que j'avais pour elle. L'adrénaline, sans doute, effectivement, si son patron nous avaient trouvé ainsi dans sa réserve, pas sur qu'il soit ravis, voire même le contraire, une serveuse s'amusant pendant sa pause ok, mais dans sa réserve ? Hm. « Tu vois, on s'ennuiera pas.. Je t'aime. » Je vint me coller un peu plus a elle, ne lui laissant aucune possibilité pour m'échapper, j'étais clairement maitre de la situation et ce n'était pas pour me déplaire mais j'étais sur qu'elle appréciais aussi le fait que je prenne les devants comme ça, puisqu'elle avait peur que l'on devienne un vieux couple ennuyeux et niais au possible, or je n'avais pas envie qu'on se fasse un remake des feux de l'amour, nous étions bien plus amusant que ça, de plus nous avions l'art de nous mettre dans des situations pas possible qui faisaient monté l'adrénaline d'un cran. A nouveau, une de mes main glissa sous son t-shirt, sur sa hanche, tandis que j'approchai mon visage du sien pour a nouveau l'embrasser.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Sam 29 Jan - 18:26
Je l'aimais. Ca oui, je l'aimais pour sa folie et pour ses idées farfelues. Je l'aimais pour beaucoup de chose et à présent, je pouvais le lui dire librement. Mais l'entendre me fit un peu frissonner. Je n'avais pas encore l'habitude. Je l'embrassais tendrement puis il redevint maitre de la situation.
Nous aimions jouer, prendre des risques et braver les interdits, mais là, maintenant, j'avais envie de m'amuser. Ses mains glissa sous mon t-shirt, mes hanches et Stanley approchait son visage du mien. Je le regardais dans les yeux. Nous allions nous amusez. « On va un peu jouer. ».
Et je ne sais comment je me défis de son emprise, mais je me retrouvais devant la porte et l'ouvrais grand avant de me retourner vers Stanley. « Mon premier jeu. Te résister toute une journée. Si je flanche, tu as le droit de faire de moi ce que tu veux ce soir. ». Et je souris, fière de moi. S'attendait-il à ce qu'on le fasse dans la réserve? Non, j'aimais beaucoup trop jouer, et il allait devoir ce surpasser, car après, c'était à lui de résister toute une journée. « Jouons, Jouons..Qu'en dis-tu? »
Mais je ne lui laissais pas le temps de répondre que je partais déjà avant d'enfiler à nouveau mon tablier. Cette journée allait être amusante, je le sentais.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Sam 29 Jan - 22:23
Elle s'échappa de mon étreinte après avoir déclaré que nous allions jouer. Intrigué, je la regardais se mouver jusqu'à la porte qu'elle ouvrit. Elle avait une idée derrière la tête, je pouvais le voir sur son visage aussi clairement que si ça a y avait été noté. Elle m'exposai alors le jeu et la récompense à la clé. Un sourire carnassier se dessina sur mon visage et je hochai la tête, plutôt ravi par son idée. « Jouons. » dis-je alors que déjà elle m'échappait, c'était donc sa sa stratégie, mettre de la distance pour me résister. Dommage pour elle, je n'allais pas la lâcher, elle allait finir par succomber tellement elle mourrait de désir pour moi. J'étais quelqu'un de tr!s joueur et elle le savait plus que bien, de plus elle avait donné une récompense des plus alléchante même si elle se doutait bien que, dans tout les cas, je prenais toujours en compte des propres désirs dans la plupart des cas même si je n'oubliais jamais mon propre intérêt bien sur. Je sortis donc a sa suite et me collai a elle, dans son dos, encore une fois nous étions au vu de tous mais peu importe, je ne faisais que jouer après tout. Je posai une main dans le bas de son ventre et posai un baiser dans cou, remontant je pris son oreille entre mes dents, légèrement, avant de lui souffler « Ça va, pas trop difficile ? » en souriant, déposant déjà un nouveau baiser dans son coup.
Sujet: Re: ignorance is our new bestfriend Sam 29 Jan - 23:09
Je le laissais là, mais il savait s'y faire. Je ressentais tout, sa main, ses baisers, ses dents sur le lobe de mon oreille et à nouveau son baiser. Je soupirais très fortement devant tout le monde. Ils pouvaient nous regarder, là, j'essayais tant bien que mal de résister. « Ça va, pas trop difficile ? ». Mentir était la plus sure des solutions, je ne voulais pas perdre. « Non, ça va ». Je soupirais à nouveau et me retournais pour le regarder.
C'était un mensonge, il le savait. Je ne voulais pas perdre même si je le désirais. De toute façon, le prix, que je perde où pas, nous l'aurions tout les deux. Je me mordillais la lèvre inférieur. « Demain, tu vas payer Stan. Tu vas ressentir ce que je ressens maintenant. » Et je souriais fièrement. Il savait que j'étais très forte à ce jeu là, nous y avions déjà jouer avant, lorsque nous buvions à nos soirées. Je l'avais déjà fais attendre toute la soirée et il le savait que je pouvais être, très mais alors très joueuse.
Cette idée me renforça et me donna du courage. Je me détachais de lui et souris avant de servir un café à un jeune homme qui l'avais commandé