Sujet: « My whiff of oxygen... » PV Aileen Lun 31 Jan - 22:06
Deux heures de l'après-midi et toujours pas d'appel. Ma soeur m'avait pourtant promis qu'elle m'appellerait lorsqu'elle en saurait un peu plus ... Un peu plus sur quoi ? Un peu plus sur l'état de ma mère, si celle-ci est prête à ce que l'on ai une discussion toutes les deux. D'un côté, j'espérais sincèrement que Bailee, ma soeur, m'appelle. D'un autre, j'avais peur de sa réponse. Très peur. A cause de cela, je n'avais pas réussi à dormir la nuit précédente. Ce n'était pourtant pas la première fois que je faisais une tentative pour pouvoir revoir ma mère, mais le simple fait que ça soit cette fois ma soeur qui le lui en parle me terrifiait. Je ne voulais pas qu'elle ai des histoires à cause de cela et pourtant, je n'avais pas pu m'empêcher de lui demander ce service. Deux heures et demi. Assise sur mon lit, je regardais mon téléphone portable toutes les trois minutes. Je sortis alors un paquet de cigarette et un briquet de mon sac posé juste à côté de moi. Je n'en pouvais plus, cette situation était pire que stressante. Je n'arrivait pas à penser à autre chose qu'à ça. Machinalement, je pris à nouveau mon portable et regarda l'heure. Il ne s'était passé que quelques minutes depuis la dernière fois où j'avais regardé l'heure. Etais-je en train de devenir folle ? Pour me calmer, je portais alors ma cigarette aux lèvres et l'alluma avec mon briquet. Mon regard se posa alors vers la fenêtre. Le temps était très gris et il menaçait de pleuvoir. Peut être était-il aussi la cause de mon humeur ? Je ne su pas combien de temps je restais là, à regarder la pluie qui commençait à tomber. Dix minutes ? Vingt ? Une demi-heure ? Un heure ? Peu importe, Bailee ne m'avait toujours pas rappelé et rester là sans rien faire me donnait peu à peu l'impression de ne plus vivre (ce qui était vrai en quelques sortes). Mais que faire dans ce cas ? Sortir ? Oui, mais pour aller où ? De toute façon, où que j'aille, je savais que j'y penserai toujours autant. Aller voir des amis ? Ils ne me comprendraient pas. Peu de personnes sont au courant de tout cela. Puis une idée me traversa alors l'esprit. Pourquoi n'y avais-je pas pensé plus tôt ? Dans un élan de courage, j'empoignais la lanière de mon sac et sortis de mon appartement pour rejoindre ma voiture.
Pourquoi n'avais-je pas pensé plus tôt à lui ? Aileen ... il était l'une des seuls personnes en qui je pouvait avoir réellement confiance. Il me confiait tout, je lui confiais tout. Incroyable sachant qu'il avait été autrefois un l'un de mes artistes préférés ! Non pas qu'il ne l'était plus, mais aujourd'hui il était bien plus que ça, il était un véritable ami. Je savais qu'en allant le voir, j'oublierai peut être mes problèmes actuels. De plus, je comptais venir lui rendre une petite visite sous peu alors c'était une "bonne" occasion ... Arrivé devant chez lui, je me rendis compte que je ne l'avais pas prévenu de mon arrivée. Tant pis. Soit je le dérangerai et je repartirai illico presto, soit ça sera le contraire et nous pourrons passer un bon moment ensemble. Je descendit donc de ma voiture et alluma à nouveau une cigarette. C'était plus fort que moi. Cela me détendait, m'apaisait ... il me fallut donc quelques minutes avant de prendre l'initiative de le prévenir de mon arrivée. Cependant, je n'allai pas sonner. Je détestais cela. Je sortie donc mon téléphone portable de mon sac et composa son numéro que je connaissais à présent par coeur. Après l'avoir collé près de mon oreille et l'avoir entendu décrocher, je lançais de but en blanc :
ROBYNE ☞ « C'est Robyne. Je suis devant chez toi... »
Sujet: Re: « My whiff of oxygen... » PV Aileen Lun 7 Fév - 13:12
Vibrrr.Vibrrr. Le portable du jeune homme se trémousse contre la table basse du salon. Il vient à peine de se lever. Il est assit dans son canapé, regardant les images qui défilent dans son téléviseur. Il a un café dans la main gauche, sa télécommande dans la main droite. C'est un zappeur professionnel. Depuis qu'il est ici, il passe le plus clair de son temps, assit devant cette boite à image. Rien de bien passionnant. La musique lui manque. Le groupe lui manque. Ses amis lui manquent. Il a pensé de nombreuses fois à repartir. Rentrer à New-York. Mais il a trop peur de la réaction de ses proches. Qu'est-ce qu'ils diraient ? Comprendraient-ils son départ précipité ? Lui pardonneraient-ils ? Il n'en est pas certain. Et puis, malgré tout, sa vie dans cette petite ville lui plait bien. Il a retrouver Nat', une très bonne amie de sa vie new-yorkaise. Et puis il y a Robyne. Elle est l'une des premières personnes qu'il a rencontré ici. C'était un soir, dans un bar. Il oubliait sa peine dans un verre de whisky. Elle est venu l'aborder. Elle lui a fait la morale sur son départ. Il n'a pas apprécié. Au début. Puis elle a su lui dire les mots qu'il faut. Elle le comprend. C'est le plus important. Ils se sont revus souvent. Ils sont devenu amis. Elle est sa bouffée d'oxygène. Il est bien avec elle. Il peut tout lui dire. Elle peut tout lui dire. Il ne se cache pas. Il ne fait pas semblant. Quand elle est avec lui, il est lui même. Il est Aileen. Le vrai, sans masque. Il est le Aileen que ses proches connaissent. Il n'est pas le Aileen des journalistes. Et ça lui fait un bien fou !
Il attrape donc son téléphone. En parlant du loup ! Le prénom de la douce brune s'affiche sur l'écran de son Iphone. Il décroche. « C'est Robyne. Je suis devant chez toi... ». Pas de bonjour. Il sourit. Il la connait. Elle fait ça souvent. Elle est direct comme fille. Il aime ça. " Monte, je t'ouvre !". Et il raccroche. Pas besoin de plus de mot. Il se lève et ouvre la porte. Elle connait le chemin. Le temps qu'elle monte jusqu'à son loft, le jeune homme se dirige vers la cuisine. Il dépose sa tasse de café qu'il a à peine touché sur le bord de la table. Il sort deux bières du frigo. Il entend des pas dans le couloir. Il se dirige vers la porte. Il n'a même pas pris la peine d'enfiler un tee-shirt et un pantalon. Tant pis. Il est bien foutu, il peut se permettre de trainer en boxer dans son appartement. Elle est devant lui. Il lui affiche un sourire charmeur et il la laisse entrer. Il lui dépose un tendre baiser sur le haut du front puis il claque la porte. Les voisins n'ont pas besoin d'être au courant de leur rencontre. " Alors, qu'est ce qui t'emmène poupée ? " fit le blond tout en récupérant les deux bières dans la cuisine. La jeune fille s'est assise sur le canapé. Aileen va la rejoindre. Il lui tend une bière et il lui sourit, en attendant une réponse à sa question.
Sujet: Re: « My whiff of oxygen... » PV Aileen Mar 15 Fév - 13:27
« Monte, je t'ouvre ! » Pour la première fois de la journée, je ne pu m'empêcher d'esquisser un petit sourire. Je ne le dérangeais pas, c'était déjà une bonne chose. Puis il raccrocha. J'écrasais ma cigarette avec le pied avant de fermer ma voiture et de commencer à monter en direction de son loft. Je ne voulais pas l'embêter avec mes histoires. Je ne souhaitais pas l'ennuyer. Lui aussi avait ses problèmes et n'était pas spécialement au mieux de sa forme, surtout depuis qu'il avait quitté son groupe. J'espérais simplement passer un petit moment avec lui et ainsi oublier cet appel que j'attendais tant. De toute façon, il fallait que je me rende à l'évidence : c'était foutu. Elle ne m'appellerait pas. Elle ne m'appellerait jamais. J'étais sortie de sa vie depuis que j'étais partie de chez moi.
Arrivée devant la porte, je ne pris même pas le temps de frapper qu'Aileen avait déjà ouvert. Je le découvris alors en simple boxer. Je savais très bien que c'était dans son caractère et qu'il n'avait honte de rien. D'ailleurs, je n'avais aucune raison d'être mal car je commençais à avoir l'habitude de cela. Pourtant, je ne pu m'empêcher de détourner les yeux un court instant, un peu gênée ... attendez, gênée ? Mais que m'arrivait-il ? Reprenant mes esprits, je tournais le regard vers lui et lui fit un petit sourire, heureuse de le voir. Non, vraiment, il n'y avait aucune raison de l'être. Le jeune homme me fit alors un bisou sur le front en signe de bonjours, durant lequel je fermais les yeux quelques secondes. Cela me faisait du bien d'être en sa présence. Je n'étais avec lui que depuis quelques secondes mais le simple fait qu'il soit avait déjà apaisé cette tension que j'avais depuis des heures. A croire qu'il avait le pouvoir de changer mon humeur. Je le vis alors partir vers la cuisine tout en disant : « Alors, qu'est ce qui t'emmène poupée ? » Pendant ce temps-là, je m'étais assise sur le canapé. J'attendis qu'il revienne avec les bières avant de lui répondre. « Ca fait deux heures ... deux heures que j'attends qu'elle m'appelle. Même plus, j'sais pas ... » Je perdais peu à peu mon calme. « J'en peux plus de tout ça ! » Je respirais alors un grand coup pour me calmer, ce qui marcha. Continuer à parler de ça n'était peut être pas la meilleure chose à faire. Je me repris donc et me tournais vers lui, forçant un sourire. « Enfin bon, ça va aller. Sinon toi, ça va ? » Changer de sujet. Parler d'autre chose. C'était peut être la meilleure solution.