Sujet: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Jeu 27 Jan - 18:49
IT'S NOT SO EASY BABY
J’avais enfin finis de travailler ! ah la liberté, que je l’aime tant. Surtout que ce boulot, je le faisait pour gagner ma vie et rien de plus, il faut dire que sans diplôme d’études supérieurs, je ne pouvais pas faire quelque chose de beaucoup mieux. J’aurais bien sur aimé être guitariste ou photographe mais bon, on ne peut pas tout avoir hein ! J’avais un vie plutôt bonne en soit, comparée a l’enfance que j’avais eu ! Bref. Sortis du magasin, je pris mon paquet de clopes dans ma poche et en sortit une que je coinçai entre mes lèvres avant de l’allumer et d’en recracher un nuage de fumée qui s’évapora assez vite. Je marchais sans but précis, je ne savais pas trop quoi faire enfaite aujourd’hui, cette après midi. Je n’avais rien de prévu, comme a mon habitude et allai improviser. Je continuai donc de marcher dans la ville en consumant ma cigarette puis en en fumant une seconde que je terminai tout aussi rapidement que la première quand je décidai d’aller faire un tour chez Abbey ! Je n’avais plus vu la jeune femme depuis un certain temps, a croire qu’elle me fuyais – idée stupide, on s’amusait beaucoup ! – bref. Je me retrouvai assez rapidement devant la porte d’entrée de la jeune femme et, après une courte hésitation car je ne l’avais évidemment pas prévenue, je levai la main pour sonner. Quelques secondes s’écoulèrent avant que la jeune femme blonde ouvrit la porte, je lui adressai un sourire charmeur et lui fit la bise au coin de ses lèvres. « Surprise, je suis sur que j’t’ai manqué ! »
Dernière édition par Stanley L. Foster le Mar 8 Fév - 21:31, édité 1 fois
Il me semblait qu'on était mercredi. C'était étrange, mais j'avais l'impression que je ne faisais jamais rien de mes journées. Pourtant, j'avais un travail en tant que serveuse dans le bar du coin, mais il ne me prenait pas autant de temps que je ne le pensais. Je m'ennuyais donc affreusement. J'étais seule, et la maison n'était pas très bien rangée, je l'avoue. Seulement, j'avais vraiment la flemme de tout ranger. Mais bon, il le fallait bien, alors j'attachais mon chignon négligemment, et je commençais par faire la vaisselle. J'étais habillée d'un simple mini-short de sport gris ainsi qu'un débardeur rose. De toute façon, je ne comptais voir personne, alors je me fichais pas mal de tenue. Quoi que je la trouvais plutôt jolie, bien que simple. Enfin bon.
J'entendis la sonnerie de la maison retentir. Et bien ça c'était une surprise. Je n'attendais personne, et Massie n'était pas là. Et il était trop tard pour que ce soit le facteur. Plutôt intriguée, je me dirigeai vers la porte d'entrée afin d'ouvrir à celle oui celui qui attendait dehors.
C'était Stanley, grand sourire béant. Ma première réaction fut un étonnement, puis un joli sourire s'afficha sur mon minois. C'est vrai que j'étais contente de le voir, car je l'appréciais énormément, d'ailleurs plus que je ne le devrais, mais jamais je ne pourrais dire que sa présence m'horripilait. Il était beau. C'est la première chose que je remarquai. Ses yeux me faisaient toujours fondre, et son corps était irrésistible. Cela faisait longtemps que l'on ne s'était pas vus, car je voulais garder mes distances. Je ne pouvais pas trahir Muse. Mais bon, c'était tout de même agréable de le revoir.
- Oui, j'avoue je suis démasquée.
Je lui souris timidement. J'étais toujours timide, et je me détestais parfois pour ça. Qu'importe, je devais me concentrer sur mon invité surprise. Je le laissais entrer et s'installer. Je ne savais pas ce qu'il voulait exactement, mais à tous les coups, c'était lui qui décidait. Notre relation était assez étrange, car je ne donnais jamais mon avis. Stanley savait à quel point j'étais vulnérable, et tous ces désirs étaient des ordres. Je ne pouvais pas lui résister, et pour moi, il était comme un dieu.
- Alors, pourquoi tu viens subitement chez moi ? Je suis un peu gênée, c'est pas super propre.
En effet, c'était le moins qu'on puisait dire. Ce n'était pas non plus horrible, mais pour une maison entretenue par deux jeunes femmes, ce n'était franchement pas glorieux.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Jeu 27 Jan - 22:17
Je souris et déposai un baiser sur ses lèvres, ça avait été très bref, comme un bonjour quoi. Abbey était une femme que j’appréciais beaucoup, c’était plus une amie qu’autre chose pour moi, même si il nous arrivait souvent de nous envoyer en l’air, elle restait une amie et ça n’irais pas plus loin. La jeune femme me paraissait tout de même légèrement distante depuis quelques temps, et j’avais envie de la voir, que ce soit pour le coté amitié de notre relation ou le coté « bénéfices ». Je montrai son hall du doigt et demandai en la regardant. « Je peux entrer ? Et tu sais, l’appart’ n’est pas génial non plus alors… » avec Muse et moi dans cet appart’ ? C’était carrément le bordel, même si de temps a autre un gêne féminin du nettoyage pointais chez ma colocataire qui se mettait a gueuler que, peut être, ce serait bien qu’on range au lieu de vivre dans une porcherie. Elle m’avait aussi demander pourquoi j’étais venu.. Je haussai les épaules et répondit « Une envie soudaine de te voir… Ca faisait longtemps ! » dis-je en souriant, comme pour me justifier. Nous qui avions l’habitude de nous voir quelques fois par semaine, ça faisait bien deux semaines que je ne l’avais plus vue et ce silence radio commençait a me peser de plus en plus…
Quand il m'embrassa sur le front, je me sentis rougir. Ce genre d'affection me faisait toujours plaisir, et à chaque fois je me sentais comme une tomate. Pourtant, j'étais habitué avec Stanley, de ces signes d'affection. Il faut croire qu'il me faisait toujours autant frissonner. Cependant, je savais à quel point il était dangereux pour moi de m'attacher avec lui. Je voulais clairement exprimer mes sentiments, mais j'avais très peur de sa réaction. Je pris alors mon courage à deux mains, pour lui dire:
- Ça me fait très plaisir que tu sois là Stanley, mais je t'avoue que si je t'ai évité pendant ces dernières semaines, c'est parce qu'il y a une raison, et tu sais très bien laquelle.
Je parlais bien évidemment de Muse, qui savait pour nous deux. D'ailleurs, je ne l'avais pas revu depuis, mais j'appréhendais. On était très proches toutes les deux, et ça aurait été dommage de gâcher notre amitié. Raison de plus pour m'échapper de ce jeune homme pourtant si irrésistible.
Être avec lui, toute seule, dans cette grande maison était étrange. Cela faisait un long moment que nous n'avions pas eu ce genre de situation, et j'avoue que je le désirais vraiment. C'était très difficile pour moi, cette relation avec Stanley. D'un côté, je ne pouvais lui résister. Et de l'autre, je ne pouvais trahir Muse. C'était mon chic ça, d'avoir des relations compliquées.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Jeu 27 Jan - 22:58
Je haussai un sourcils, une raison ? Parlait-elle de Muse par hasard… ? Je ne voyais pas en quoi c’était dérangeant en fait, mais c’est parce que je ne connaissais pas les sentiments que nourrissaient les deux amies a mon égard, alors qu’une seule avait réussis a voler mon cœur et que ce n’était pas la jeune blonde en face de moi. Même si Abbey était une femme a qui je tenais beaucoup, elle n’était pas celle dont j’étais tombé amoureux. Pourtant elle me manquait alors je devais la voir, j’avais envie de sceller mes lèvres aux siennes dans un baiser plus long que le précédant mais me retint. Elle semblait gêner de cette situation et… Ne m’avait pas laissé entrer donc c’était définitivement une bonne raison pour ne plus tenter d’approche physique du moins. « Une raison ? Tu parles de Muse ? Non franchement c’est inutile de t’en faire… » on ne faisait que s’amuser non ? La jeune blonde était habillé de telle manière ne pas me laissé indifférent, son top laissant apercevoir un décolté plutôt désirable et son short laissant libre ses longues et fines jambes… Je fixai mon regard dans ses yeux, ne regardant plus un instant ses courbes et son corps parfait qui était a lui seul un appel a la tentation. « Tu me manques Abbey. » dis-je tout de go, comme ça, peut être comprendrait-elle que c’était la vérité et que, même si il y avait Muse, on ne pouvait pas passer outre nos propre sentiments.
Stanley prenait tout à la légère. Pour lui, c'était parfaitement normal d'avoir plusieurs relations, ce qui n'était pas mon avis. Et je lui en voulais un peu, d'être aussi insouciant. Soit il ne s'en rendait pas compte, soit il le faisait exprès. En tout cas, moi, j'étais bien décidée à arrêter tout ça. Je ne voulais pas trahir Muse, qui était probablement celle à qui je tenais le plus. Je ne savais pas ce qui se passait exactement entre eux, mais il y avait quelque chose. Ils avaient des atomes crochus. Ils ne pouvaient se séparer l'un de l'autre, c'était indéniable. En tout cas, quand je les voyais, j'étais extrêmement jalouse. C'était une raison de plus pour m'éloigner de lui, je ne devais pas être jalouse. Outre son charme irrésistible, je ne manquerais rien, après tout. C'est vrai que ça me fendait le cœur de devoir me séparer de lui, mais c'était mieux ainsi. Je devais passer au dessus de mes sentiments.
- Ne fais pas semblant. Tout ne va pas bien. Peut-être que cette situation t'arrange, mais pas moi. Il faut qu'on arrête de se voir, pour Muse.
Je faisais tout ça pour mon amie, et j'espérais qu'elle m'en serait reconnaissante, un jour. Je tenais vraiment à elle. Il m'avait fallu du courage pour dire tout ça. Je n'osais pas regarder Stanley dans les yeux. Je ne voulais pas voir ce qu'il ressentait, encore moins succomber à ses charmes. Je sais, ce n'était pas très sympathique d'aborder le sujet tout de suite, mais j'avais trop attendu.
Je ne savais pas ce que ressentait Stanley à mon égard. J'avais l'impression qu'il me prenait comme un lot de consolation. S'il n'avait pas Muse, il m'avait. Et tenir le second rôle, c'était quelque chose qu'il m'exaspérait. Il me prenait pour un jouet, et cette pensée m'énerva. J'étais trop gentille, et Stanley avait trop profité de moi. Il fallait vraiment que j'arrête d'écouter ses belles paroles, car je savais qu'il ne les pensait pas vraiment. Il aimait Muse, pas moi, et je me rendis compte que notre relation ne menait à rien. Malgré ma timidité, je réussis à exprimer tous mes sentiments, car j'en avais vraiment marre qu'on me prenne pour une idiote.
- Je suis pas ton jouet, Stanley. Ton avenir est avec Muse, pas avec moi. Alors je crois vraiment qu'on doit arrêter de se voir.
Ça me faisait mal, de dire tout ça. Mais bon, il valait mieux pour moi d'en finir avec tout ça, avant que j'en souffre trop.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Ven 28 Jan - 19:41
-Ne fais pas semblant. Tout ne va pas bien. Peut-être que cette situation t'arrange, mais pas moi. Il faut qu'on arrête de se voir, pour Muse. Cette phrase résonnait dans ma tête quelques instants, mon regard se fit perplexe et je reculai instinctivement de quelques centimètres. Pourquoi voulait-elle tellement nous séparé ? On n’était pas un couple, on était des amis, certes quelques fois nous devenions plus que ça mais depuis quand ça la gênait vis-à-vis de Muse ? Surtout que je vivais la même chose avec cette dernière et qu’elles étaient toutes deux au courant. Certes ça faisait un peu bizarre, surement plus pour elle que pour moi, mais je ne voyais pas en quoi ça pourrait blesser l’une ou l’autre… encore une fois, je ne savais pas tout et du coup, je ne comprenais pas tout. Si j’avais su que les deux jeunes femmes avaient des sentiments pour moi, je n’aurais pas su quoi faire. Bien sur c’était Muse que j’aimais mais Abbey était une bonne amie, une trop bonne amie pour que je la laisse m’échapper comme ça. « C’est ridicule Abbey, tu es mon amie, je veux pas… » dis-je en secouant la tête, je ne voulais pas la perdre, c’était une de mes meilleures amies et si elle pensait pouvoir me laisser comme ça tomber elle rêvait. Je me battais toujours pour garder les gens que j’aimais. Si une fille me plaque et que je ne l’aime pas alors ok, je ne dis rien, j’me casse une clope au bec. Mais Abbey était plus que ça, elle comptait réellement pour moi. - Je suis pas ton jouet, Stanley. Ton avenir est avec Muse, pas avec moi. Alors je crois vraiment qu'on doit arrêter de se voir. Mon avenir… ? Avec Muse ? Qu’entendait-elle par là ? Muse lui aurait-elle parlé de moi ? Mon cœur eu un raté, je me demandais ce que ma colocataire avait bien pu dire pour qu’Abbey me sorte ça là maintenant. La curiosité était une vilain défaut mais c’était profondément ancré chez moi et c’est pourquoi je sortis, d’un naturel déconcertant, pas gêné pour un sous. « Mon avenir avec Muse ? Qu’est ce qui te fais dire ça ? De plus… Je ne veux pas penser a mon avenir, je veux penser a mon présent, la maintenant je suis là avec toi… » dis-je en plongeant mon regard dans le sien.
Voilà ce que j'étais pour lui, une simple amie. Oui, cela aurait pu tout à fait me convenir, mais moi, je ressentais beaucoup plus que ça pour lui. Et je ne me pensais pas capable de rester avec lui sans rien tenter. Je savais qu'un jour, j'arrêterais de penser à lui, mais pour l'instant, tant qu'il restera avec moi, je serais incapable d'oublier mes sentiments. Je ne pensais pas que Stanley comprenne cela. Après tout, il ne connaissait pas mes sentiments envers lui, mais je ne pouvais pas lui dire. Certes, il aurait tout compris, mais m'exprimer, c'était assez difficile pour moi, surtout en ce qui concernait mes sentiments amoureux. Je baissais les yeux.
- Tu ne comprends pas...
C'est vrai, ce n'était pas la meilleure réponse du siècle. Pourquoi tout était aussi compliqué ? Pourquoi ne comprenait-il pas ? Pourquoi s'obstinait-il ? Pourquoi insistait-il ? Toutes sortes de questions envahissaient ma tête. Peut-être qu'il tenait vraiment à moi finalement. A vrai dire, je ne pouvais trop le dire. J'étais un peu dans l'inconnu avec Stanley, et cela me perturbait.
Je me demandais bien si j'avais fais une gaffe. Muse ne parlait pas en détail de leur relation. En tout cas, moi je voyais qu'elle l'aimait, et que lui aussi. Je pensais que c'était clair et net pour eux. Mais apparemment, ça ne l'était pas autant que pour moi. Je ne voulais pas me mêler de leurs affaires, mais je pus m'empêcher de dire:
- Vous vous aimez, et je crois que vous êtes trop idiots pour le comprendre.
Je soupirais. Muse avait de la chance d'avoir Stanley. Je pense que c'est quelqu'un de formidable. Seulement voilà, moi je suis la case en trop. On ne pourra jamais être amis. Mais il insistait, avec ses belles paroles, et je ne savais pas quoi faire. Devais-je céder ? En tout cas, j'en avais très envie. Il me regardait dans les yeux, et son regard était juste irrésistible. Pourquoi me faisait-il souffrir autant ?
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Ven 28 Jan - 22:02
D’après les femmes, je ne comprenais jamais rien, a croire que j’étais débile. Non enfaite, j’étais juste un homme et, nous les hommes, on ne comprenait effectivement pas les femmes. Je ne faisais pas exception a la règle et ne le ferais sans doute jamais car les femmes étaient des êtres bien trop complexe pour moi et surtout, bien trop prises de tête ! Je me rapprochai a nouveau d’elle, plus proche que je ne l’avais été aujourd’hui, la dominant de toute ma hauteur, nous étions réellement entrain de discuter de ça dehors… Tant pis. « Alors explique moi. » dis-je en la regardant d’un air interrogateur, cherchant a déceler ce que je n’avais pas compris selon elle dans ses iris. Mais rien, c’était le vide, elle cachait sans doute trop bien ses émotions pour moi. Sa deuxième phrase eut, sur moi, l’effet d’une bombe. Je posai une main sur le mur, comme pour me soutenir, comme savait-elle ça d’abord ? Enfin, que j’aimais Muse. Et puis était-ce vrai, Muse serait-elle amoureuse de moi ? Je ne pouvais le croire, pour moi, c’était impossible, elle se tapait des hommes différents tout le soirs, on s’envoyait en l’air de temps a autre mais bon ce n’était rien de plus, comme Abbey et moi, l’amour en plus de mon coté. Je replongeai mes iris dans les siennes et soupirai. « Je… Je ne pense pas. »
J'avais l'impression que le destin s'acharnait contre moi. Oui, je ne comprenais rien. Pourquoi Stanley insistait-il autant pour tout savoir ? Je ne le regardais même plus, je n'en avais pas la force. Je ne voulais pas m'expliquer, justement, mais il n'avait pas l'air d'être du même avis que moi. S'il savait... Je ne savais plus quoi faire. Pour qu'il comprenne, il faudrait que je lui avoue tout. Mais, en suis-je capable ? C'était la question que je me posais en ce moment même. J'en avais marre de tout garder pour moi, de ne rien laisser transparaitre. Il ne pouvait pas le deviner. Alors je fis quelque chose dont je ne me savait pas capable: j'allais tout lui dévoiler, et peu importe les répercussions que ça aura.
- Stanley, tu ne vois pas que je ressens quelque chose de beaucoup plus fort que de l'amitié ?
Voilà, c'était dit. Bizarrement, cela m'apaisait. Ça faisait du bien, vraiment. C'était bien la première fois depuis New York que je m'exprimais. Je me sentais libérée d'un poids. J'étais assez fière de moi, mais à présent, quelque chose d'autre me préoccupait. Évidemment, je ne pouvais jamais être tranquille. J'avais regardé très brièvement Stanley en lui parlant, mais là, je me sentais rougir. J'avais peur de ce qu'il allait dire, parce que je savais que ce n'était pas réciproque.
Et en plus de cela, il était complètement aveugle. Leur amour crevait les yeux. Je trouvais ça stupide qu'ils ne s'en rendent pas compte. Ils pourraient vivre heureux tous les deux, au lieu de jouer au chat et à la souris. En tout cas, c'est ce que j'avais cru comprendre. Je soupirais. Pour moi, c'était tellement puérile de leur part de jouer avec les sentiments. Je ne me mêlais pas de leur vie, mais j'en savais assez pour dire tout ça.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Dim 30 Jan - 0:20
La révélation d'Abbey me surpris, mon estomac se contractai sous le coup du stress, génial, et je fais quoi moi ? N'écoutant plus ma raison, je m'approchai d'elle et, tant pis si ça lui plairait pas, je la pris contre moi par ses hanches et posai mes lèvres sur les siennes dans un long baiser tendre au début mais de plus en plus passionné. Elle n'allait peut être pas aimée, après tout elle essayait de me faire partir depuis que j'avais sonné a sa porte, corps et âme elle avait essayé mais j'étais resté, j'avais tenter de la comprendre. Le fait est que si j'étais venu vers elle, c'est qu'elle m'avait manqué, plus peut être que je ne l'aurais pensé. Coucher régulièrement avec une personne doit surement forger des liens particuliers. Enfaite je n'éprouvais pas que je l'amitié envers Abbey mais aussi et surtout une attirance physique presque incontrôlable. Finalement je mis fin a notre baiser et m'éloignai un peu d'elle, je ne la regardais pas, je ne savais pas trop ce qui m'avait pris mais j'aurais surement du éviter de faire ça après ce qu'elle venait de me dire, seulement mon esprit était dans le brouillard alors je n'avais agis que sur le coup de l'impulsivité. Elle m'avait dit que j'étais aveugle de ne pas voir si Muse m'aimait ou pas. « La maintenant je m'en fiche. » déclarais-je, a moitié sincère. Bien sur, j'aurais aimé savoir si celle dont j'étais amoureux éprouvais la même chose pour moi, mais Abbey était juste en face de moi et avait le don de brouiller les pistes de mon esprit, ça en devenait incroyable. C'était perturbant, enfaite je n'aimais pas vraiment ça mais je ne partais pas non plus, je me demandais ce qu'elle allait répondre et ma curiosité était a toute épreuve.
Je m'attendais vraiment à tout, sauf à ça. Je ne pensais pas qu'il allait s'approcher de moi, et m'embrasser. Je ne comprenais pas. Je ne l'ai pas vu venir, et je me suis fait avoir, comme un vulgaire animal. J'étais une proie facile. Et Stanley devait sûrement s'en rendre compte. Sa bouche était collée contre la mienne. J'étais incapable de le repousser, car c'était tellement doux et agréable. Stanley est un dieu, ça, je ne pourrais jamais le nier. Je ne savais pas s'il faisait cela juste pour coucher à nouveau avec moi, parce que ça lui manquait, mais je n'y pensais plus. Encore une fois, j'arrêtais de penser, pour me laisser corps et âme à ce jeune homme qui me rendait folle.
Il ne me regardait plus à présent. Je voyais ses beaux cheveux seulement. Ses yeux m'évitaient. Il regrettait peut-être. J'étais peut-être repoussante. Il pensait à Muse, qui c'est. J'étais en plein doute, et je ne savais pas comment réagir. Finalement, il finit par dire quelques mots qui mettaient la situation au clair. Je savais qu'au fond de moi, il allait profiter de moi, mais je voulais me laisser faire. Parce que c'est vrai, il me manquait aussi. Je ne pensais plus à Muse, même si je devais le faire. C'était complètement inconscient de ma part.
Alors, d'un geste très naturel, je me rapprochais de lui, posant ma tête sur son torse robuste. Je sentais son cœur battre. Je le sentais respirer, et je sentais son parfum tellement attirant. J'étais bien, là. Je n'avais besoin de rien dire. Le corps de Stanley me suffisait pour m'apaiser. Je finis pas dire d'une voix douce:
- Tu m'avais manqué.
J'étais complètement insouciante, et j'étais incontestablement attirée par lui. Je ne pensais plus à rien. Seul mon cœur et mon corps parlait. Et je savais déjà que j'allais le regretter.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Dim 30 Jan - 17:21
Elle vint se coller contre moi, posant sa tête sur mon torse, je me demandais si je pouvais seulement faire ça… Elle avait vu juste, j’étais amoureux de Muse, mais Abbey m’attirait tellement… La vie était compliquée, trop compliquée… Tant pis, je ne voulais plus penser sans cesse à Muse, je ne l’aurais jamais pour moi seul, j’en était certain, elle était trop volage. J’avais déjà tenter de le lui faire comprendre ce fameux soir ou nous nous étions disputé, en vain. Je relevai alors le tête de la jeune femme qui se trouvait dans mes bras et déposai un nouveau baiser sur ses lèvres, un baiser empli de fougue, plus passionné que le précédent. Je voulais surtout m’amuser en cet instant. Et ce même en sachant que Abbey m’aimait plus que comme un simple ami… Je la fis reculer, avançant a l’intérieur de la maison, je claquai la porte derrière moi et la plaquai contre le mur du hall. Le souffle déjà en accélération, je m’éloignai un peu, nos lèvres s’effleuraient toujours. « Il va falloir remédier à ça… » dis-je en plongeant a nouveau sur ses lèvres, avant de descendre lentement vers son coup, passant par sa mâchoire. Mes mains venait déjà lentement se glisser sur ses hanches, et remonter le long de sa fine silhouette qui en faisait surement rêver plus d’un. A ce moment précis, je ne pensais plus à rien, ni à Muse ni à l’amour que j’éprouvais pour elle, je ne pensais qu’a moi, a Abbey et a nos corps collé l’un contre l’autre dans le hall de sa maison qui, je l’espérais, je le pensais puisque je n’avais rien entendu, était vide.
Je ne pensais plus à rien. Devant moi, il y avait Stanley. Et c'était tout ce qui comptait. Ce n'était vraiment pas raisonnable, mais j'oubliais tout. Je voulais seulement me retrouver avec lui, à nouveau. Et peu importe les risques. Je m'en fiche. Stanley est à moi aujourd'hui. Enfin je suis à lui. Je me laisse faire, il contrôle tout. Je crois que ça me plait. Je ne dois rien diriger. Je pense que ça lui plait aussi. Prendre le taureau par les cornes doit sûrement être plaisant, mais ça n'est pas pour moi. Il avance dans la maison, et je l'embrasse. Nous sommes seuls. On a tout pour nous. Rien ne peut nous déranger. Ces lèvres sont délicates. Je suis brûlante d'impatience. Je vais enfin pouvoir m'amuser un peu. C'est ce qui me manquait en ce moment. Être avec Stanley, c'est comme si je renaissais. Je me sentais belle et attirante. Je me sentais bien, tout simplement. Je ne pense plus à rien, et je me concentre sur le moment présent.
Il décroche quelques mots qui me font fondre. Je ne peux plus lui résister. Je suis sans doute trop faible, mais qu'importe. Nous sommes debout, dans le hall de l'entrée. On s'embrasse. Je caresse son dos, et il enlève son t-shirt. Je peux sentir son torse chaud sur moi. Je ne suis pas très couverte, et enlever un simple débardeur n'est pas bien difficile. Je me retrouve en sous-vêtements. Je n'ai pas froid, au contraire. Je bouillonne. Je suis complètement attirée par Stanley. Son doux parfum me fait frémir. Ses baisers sont tellement intenses. Je ne peux qu'apprécier le moment présent. Je ne dis plus rien. Je ne crois pas que nous ayons besoin de parler. Dans ces moments-là, vous n'avez qu'une chose à faire: profiter.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Mar 8 Fév - 21:31
Le désir nous envahit, je sent sa peau devenir chaudes sous mes mains expertes, ses lèvres cherchant sans cesse les miennes, je me laisse aller, je ne pense à rien et bientôt j'ôte mon t-shirt que j'envoie balader quelques part, nous nous retrouvons vite dans le salon, elle finit en sous vêtement et je l'allonge sur le canapé. Les mots sont inutiles ici, seul le désir que nous avons chacun pour l'autre importe. Nos souffles deviennent de plus en plus saccadé au fur et a mesure que le désir, que l'excitation augmente. Je me retrouve au dessus d'elle, nos jambes entremêle, mais moi j'ai toujours mon jean que j'enlève d'ailleurs plutôt rapidement avant de poser a nouveau quelques baiser ardents sur les lèvres de la jeune femme. Une amie ? Elle l'est certes mais nous avons pris l'habitude depuis quelques temps de prendre du bon temps ensemble et ses quelques instants me comble, me manquaient aussi. Je ne pense plus à rien, ni à Muse ni même à l'amour que je lui porte à elle et non à cette femme que je suis entrain d'embrasser avec passion. Mes mains glissent sur sa silhouette puis dans son dos ou je dégrafe son soutien gorge que je lui enlève doucement, sensuellement. L'acte c'est aussi la découverte du corps de l'autre tout en douceur, ce qui augmente l'excitation. Et elle est bien présente pour moi. Je dépose alors mes lèvres dans le coup de la jeune femme et descend de plus en plus, caressant l'un de ses seins de ma main, mes lèvres rencontre bientôt sa poitrine, ma langue venant doucement titiller cette zone érogène. Puis je remonte a nouveau jusqu'à ses lèvres, ma main venant se glisser doucement entre son corps et l'élastique de son dernier sous vêtement que j'ôte sans même lui demander son avis, de toute manière je sens bien dans ses gestes et même dans ses gémissements de plaisir qu'elle n'a pas envie que je m'arrête. Je continue alors, venant stimuler sa zone la plus érogène et bientôt, l'excitation en est à son apogée, ses gestes à elle, elle m'attire, elle fait monter le désir en moi et c'est trop, trop pour continuer les préliminaires encore longtemps. Alors j'ôte mon boxer et tandis que je pose encore un baiser dans le creux de son coup, nous passons à l'acte.
Le désir nous envahissait. Nous étions tous les deux inconscients, ne pensant pas aux répercussions de cet acte. A vrai dire, je m'en fichais. Je savais pertinemment que j'allais le regretter, mais mon corps me disait de continuer. C'était assez difficile de résister à ce dieu vivant. Je n'exagérais pas mes mots, Stanley avait vraiment tout pour lui. Et j'étais contente, contente qu'il veuille bien de moi. Je ne savais pas s'il pensait à Muse, mais bizarrement, je m'en fichais. Il était avec moi, et c'était tout ce qui comptait.
Je suis bouillante, comme de la braise. Il y a un feu qui s'allume tout seul en moi, et j'aime cette sensation. Je le regarde, je l'embrasse. Je suis complètement à sa merci. Je sens ses mains sur mon dos, je me sens frémir. Il dégrafe mon soutien-gorge, et cela ne me gêne pas. Je ne suis pas complexée, et il a déjà vu mon corps à plusieurs reprises. Mon dos frotte la douce matière du canapé. C'est Stanley qui contrôle tout. Je n'échangerais tout ça pour rien au monde. Je le sens qui m'embrasse. C'est si agréable. Il descend, petit à petit. Je gémis. Il est vraiment doué, je ne pourrais le nier. Ma respiration est haletante, la sienne également. Il remonte petit à petit. Je vois bien que son désir est au summum. Le mien aussi, donc nous sommes sur la même longueur d'ondes.
Il enlève son boxer. Je l'embrasse langoureusement. J'aime tellement quand on est proches l'un de l'autre. Et là, je le sens. L'acte. Il fait des mouvements qui lui sont propres. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, mais je trouve ça toujours aussi génial. Stanley est génial, il est particulièrement doué. Je passe mes mains dans ses cheveux, alors que nous sommes toujours en train de coucher ensemble. J'aime être en contact avec lui. Je m'agrippe à son dos. Je ne peux m'empêcher de pousser des cris. Ma tête est vidée. Je ne ressens qu'une chose: du plaisir.
Sujet: Re: It's not so easy baby (warning, it's hot !) Jeu 10 Fév - 22:43
Doucement je me retirais d’elle, nous avions atteint l’orgasme et continuer était à présent inutile bien sur. J’attrapai mon boxer que je remit aussi vite, souriant car satisfait. Je lui tendis ses sous vêtements qui étaient étalés sur le sol. Mais avant je posai un baiser sur son épaule, puis dans son coup et enfin sur ses lèvres que j’avais capturé tant de fois quelques minutes auparavant. Abbey était quelqu’un d’important pour moi, certes je n’étais pas amoureux d’elle mais elle avait une certaine importance à mes yeux et la perdre m’aurait fait mal. C’est pourquoi il faudrait que j’essaye de me contrôler d’avantage puisque, au début de notre entretien ce n’était pas ce qu’elle avait voulu même si je parvenais toujours à mes fins. Je me levai et enfilai mon jean, avant de glisser une cigarette entre mes lèvres mais je me tournai vers elle qui avait remis ses sous vêtements « Je peux ? » dis-je en désignant la cigarette. C’était une sale habitude mais je le faisais souvent, fumer après l’acte. Comme certains allaient se chercher un sandwich ou aller savoir quoi, moi je fumais une cigarette. J’avais le torse encore légèrement humide, brulant de nos ébats à peine terminé mais je n’allais pas rester nu plus longtemps dans son canapé, et elle non plus. Dans son lit j’aurais sans doute eu plus de délicatesse que ça – pas au niveau de l’acte en lui-même mais surtout au niveau de ce que je faisais ensuite. Puis je vint me rasseoir, toujours torse nu certes mais j’avais toujours chaud « Surtout, ne le regrette pas. » dis-je en me rappelant comment elle m’avait repoussée quand j’étais arrivé, en vain.
Voilà, mon erreur était maintenant achevée. Je n'avais rien fait pour l'arrêter, car je n'en avais pas envie. Quand j'y pense, c'était vraiment égoïste de ma part. Et Muse dans tout ça ? Je n'avais pas pensé à elle pendant ce moment, où je m'étais tout simplement fait plaisir. Pour une fois, dans ma vie, quelque chose me donnait envie de sourire. Mais c'était un sourire avec des remords. Je regrettais déjà, mais c'était trop tard à présent. Il fallait juste espérer que tout cela ne se sache pas. On se rhabilla vite, je ne tenais pas vraiment à rester nue. J'étais en train de remettre mes sous-vêtements, quand il me demanda s'il pouvait fumer. Je trouvais ça étrange, mais j'acceptais. De toute façon, je ne voulais rien lui refuser.
- Bien sûr, fais comme chez toi.
Phrase que tous les bons hôtes disaient à leurs invités, mais bon, peu importe. Une odeur de cigarette se dégagea dans la salle. Cela faisait longtemps que je n'avais pas senti cette odeur, il faut dire que j'avais arrêté de fumer. Bizarrement, ça ne me manquait pas plus que ça. Je fumais seulement pour me détresser, à l'époque, et à présent, comme je n'ai plus de stress, je ne ressens pas l'envie de fumer.
Il me dit de ne pas regretter. Je baissais la tête, préférant ne rien dire. Je me rhabillais juste. Évidemment que j'avais des remords, qu'est ce qu'il croyait ? Il n'était pas sans savoir que Muse était mon amie, et que ce que je faisais allait endommager cette amitié, pourtant si forte. Je n'avais jamais cru que Muse serait un jour une personne importante pour moi. J'avais même un moment voulu arrêter de la fréquenter, à cause de ses mauvaises habitudes. Mais il faut croire que nos oppositions nous avaient rapprochées. Quoi qu'il en soit, je m'en voulais terriblement, et je crois que ça allait me ronger pendant longtemps. Mais d'un autre côté, Stanley, il était vraiment... irrésistible. Je ne pouvais choisir, et je préférais avoir les deux, je l'avoue. Cependant, mon amitié avec Muse était importante à mes yeux. Je ne savais pas comment ça allait se passer pour la suite des choses. D'une douce voix, je lui dis:
- On est d'accord, pas un mot à Muse, hein ?
Oui, j'avais peur qu'il le lui dise. Peut-être que pour lui, ça ne le dérangeait pas de coucher avec deux amies, mais pour moi, oui. Ça m'inquiétait beaucoup, d'ailleurs. Nous allions bientôt nous quitter, et je ne savais pas ce qu'il comptait faire ensuite. J'avais peur qu'il tombe sur Muse, et qu'elle lui demande ce qu'il avait fait. Oui, j'étais vraiment inquiète, et peut-être trop, je n'en savais rien...
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