Sujet: Re: 'cause shopping is your remedy. Jeu 24 Fév - 18:57
La seule chose que voulait Chaz aujourd'hui, c'est se changer les idées. Pour quelques heures, il avait besoin de ne pas se prendre la tête. Le photographe avait donc décidé de sortir dehors en compagnie de son appareil photo et d'une fiole d'alcool qu'il avait caché dans son manteau. Cela faisait si peu de temps qu'il était arrivé ici qu'il ne possédait pas encore d'endroit à vivre. La plupart du temps, il se rendait à l'hôtel de coin qui même s'il était plus que miteux avait au moins le mérite de le laisser libre de ses mouvements. Il y avait pourtant de nombres nuits où il ne dormait point dans ce lieu. Non, il ne les passait pas en compagnie de charmantes demoiselles totalement en manque d'amour mais avec sa Babe. Elle était sa seule raison d'être ici et en même temps son plus gros problème. Il l'aimait mais n'était pas assez bien pour elle. Le jeune homme se contentait donc de passer pour le meilleur ami qui n'avait aucun soucis à la prendre dans ses bras alors que la vérité était tout à fait différente. Chaz aimait sa Lucy à un point inimaginable et c'est pour cela qu'il marchait dans les rues. Il devait l'enlever de sa tête et le meilleur moyen c'est de voir des nouveaux visages. Il ne savait pas vraiment ce qu'il cherchait, simplement un visage dans la foule qui lui donnerait envie d'utiliser l'appareil qu'il avait entre les mains. Pour le moment, c'était le désert complet, le jeune homme avait simplement fait quelques magasins où il avait trouvé tout un tas de vêtements qui ne lui plaisaient pas vraiment. Les boutiques n'étaient pas du tout comme celle dont il avait l'habitude. Certaines lui faisaient penser à des vêtements qu'il portait, il y a plus de cinq ans et d'autres à une photo de son grand-père. Enfin, tout cela pour dire qu'il s'ennuyait énormément. Il passait son temps à écouter la musique sans même prendre la peine de s'inquiéter pour l'alerte qui avait déferlé sur les ondes. Une tempête et bientôt il tomberait des grenouilles du ciel ? S'il y avait bien une seule personne ici bas qui ne s'inquiéterait jamais de ce que peuvent dire les médias, c'est bien lui. Il n'aimait pas suivre les informations et encore moins écouter la radio. Il faut dire qu'à New York, des publicités pour la campagne de son père passaient si souvent qu'il avait l'impression d'être poursuivit en permanence. Heureusement, ici, il n'entendrait plus la voie ridicule de son géniteur mais il avait tellement pris l'habitude de ne point regarde la télévision ou écouter la radio qu'il se trouvait maintenant quelque peu ignorant.
Tout aurait pu continuer de la même manière si en passant devant une certaine boutique, le jeune homme n'avait pas aperçu une jolie vendeuse. Cela n'était rien mais il y avait chez la demoiselle quelque chose qui lui donnait envie de la photographier. Elle semblait différente des autres filles qui avaient vu dans la rue et puis, il lui fallait une occupation. Mettant son zoom, il fit une photo de la demoiselle qui ne lui plaisait pas. La vitre de la porte semblait tendre ses photos moins précises qu'il ne s'y attendait. Ce ne fut, nullement, la seule raison qui le poussa à entrer. Il voulait se trouver une belle tenue sauf qu'il remarqua bien vite que cette boutique ne proposait que des vêtements féminins. Ce n'était pas grave, il pourrait toujours demander à la vendeuse si elle n'avait pas envie de quelques photos pour rendre sa boutique plus connue et pourquoi pas prendre un bon verre en sa compagnie. En farfouillant dans les rayons, il regardait autour de lui. A part la blondinette, il n'y avait que deux brunettes. La première lui faisait face mais il n'avait aucune idée de qui elle était. Quant à la seconde, elle se trouvait de dos mais elle lui disait quelque chose. Enfin, il attendrait qu'elle se retourne pour le vérifier. Chaz n'avait aucune envie de passer pour un imbécile en se dirigeant vers une demoiselle qu'il ne connaissait même pas.
S'il y avait bien un domaine dans lequel il se connaissait, c'était bien les vêtements pour fille. Travaillant dans le milieu de la mode, il savait, très rapidement, dire si un habit conviendrait à une demoiselle. Le problème que ce don lui posait pour le moment c'est que chaque fois qu'il voyait quelque chose de totalement sublime, il l'imaginait sur la seule demoiselle qui comptait à ses yeux. Il n'aimait nullement cela. Penser à la seule personne au monde qui vous réduit le coeur en miette, sans même le savoir, n'est pas la chose la plus réjouissante sur cette terre. Chaz ne pouvait, cependant, pas s'empêcher de chercher une tenue à lui acheter. Il hésitait entre une robe bleue et une jupe en jean qui ferait sans doute grand plaisir à sa meilleure amie. Le pauvre n'eut malheureusement pas le temps de se décider qu'un éclair traversa le ciel. Le photographe ne s'était même pas rendu compte que le ciel s'était obscurci et même maintenant, il s'en moquait. Cela n'allait rien changer à sa vie. Il avait malheureusement pensé trop tôt. Quelques secondes plus tard, il n'y eut plus aucune lumière dans le magasin. Cela énervait assez le jeune homme. Il se demandait vraiment comment s'était possible de se retrouver dans le noir, dans un magasin. Ils ne possédaient pas de système de secours où quelque chose dans le même genre. Jamais ce genre d'incident ne serait arrivé dans la vie de New York. « Tout le monde va bien ? » C'était une question totalement bateau mais il était plus rassurant de la poser surtout quand on se retrouvait dans le noir avec des parfaites inconnues. Le jeune homme tenait toujours les vêtements dans sa main et alors qu'il se dirigeait vers la sortie, il ne prit pas la peine de les laisser. Le dérangement valait bien de piquer deux ou trois choses. La chance ne semblait point être de son côté puisque que lorsqu'il essaya d'ouvrir la porte, celle-ci ne bougea pas d'un poil. « C'est quoi ce bordel ! » Il n'en revenait pas. Venir ici ne lui avait apporté que des merdes et cela n'allait pas changer de sitôt. Le jeune homme sortit son Iphone de sa poche et s'en servit pour s'éclairer dans le noir et avancer vers la blondinette qui était à la caisse. Le jeune homme ne supportait pas d'être enfermer, il était un peu claustrophobe. Enfin, cela dépendait des moments. Lorsqu'il était saoul, ce n'était point le cas mais lorsqu'il ne l'était pas. Il avait de grandes chances de paniquer. « Blondie, tu ne connaîtrais pas un autre moyen de sortir de ton si charmant magasin ? » Oui, le jeune homme n'était pas un ange de politesse mais c'était sa façon de se comporter et si cela ne plaisait pas aux autres, il s'en moquait. On était Chaz ou ne l'était pas.
Sujet: Re: 'cause shopping is your remedy. Ven 25 Fév - 8:11
cause this shop is my job.
Ce matin là au réveil Célestine n’était pas parvenue à faire le tri dans ses idées. La soirée qu’elle avait passé sur Le Celeste en compagnie de son ex mari, Nathanael Hurdwood, quelques jours plus tôt et le geste qu’elle avait eu à son égard ne cessaient de faire cogner sa tète. Depuis cette soirée des plus étrange Célestine refusaient de rappeler le beau blond, pensant qu’elle avait fait tout ce qu’elle pouvait, tout ce qu’elle avait à faire, que le rester était entre les mains du jeune homme. Ca boutique en ville avait enfin ouvert ce que peut de gens avait pour le moment remarqué bien qu’enfin parfaitement installée. Ce jour là, elle ouvrit aux alentours de quatorze heures, elle n’avait jamais rien trouvé de mieux pour ce changer les idées que de s’enfermer dans sa boutique durant des heure, son carnet à la main, appart peut être la baignade cependant vu les mise en garde et les alertes météo diffusée le matin même, elle avait préféré s’enfermer au sec.
Assise au comptoir de la boutique, le calepin à dessin sous les yeux elle commençât à esquisser de nombreux croquis en présence de deux clientes du nom de Lonelei et Echo, lorsqu’un brun, plutôt charmant passât la porte. Le ciel assombrit derrière lui ne laissait rien présager de bon. Et ce fut encore bien pire lorsqu’un éclair s’écrasât à quelques pas de la, bruyant et aveuglant. Mais le pire était encore à venir lorsque toutes les lumières s’éteignirent ; bloquant avec elles les portes. « Ne vous en faites pas tout ira bien. » la voix de la blondinette se voulait calme, aussi calme que possible ce qui n’était pas trop difficile pour elle. Aussi elle se leva doucement de son comptoir et se dirigeât à pas feutrés dans l’arrière boutique dans l’espoir de dénicher des bougies dans les quelques rare cartons restants. Elle réapparut au bout de quelques minutes à peine des bougies à la main. Mais le problème auquel n’avais pas réfléchi boucle d’or est qu’il n’y avait pas de lumière sans feu.
Tandis qu’elle cherchait une alternative à cette nouvelle difficulté, la voix de l’homme qui c’était rapproché du comptoir s’éleva. « Blondie, tu ne connaîtrais pas un autre moyen de sortir de ton si charmant magasin ? » Mais pour qui se prenait cet espèce de crétin finit ? Le vent faisait rage à l’extérieur à tel point que les fenêtres de la boutique en tremblaient. Mais Celestine se devait de garder son calme, pour son magasin et les gens qui si trouvaient coincés. C’est pourquoi se rapprochant de l’inconnu elle lui dit d’un ton sec mais calme « Ecoutez moi bien cher monsieur, je dois annoncer que non, non il n’y a pas d’autre sortie et quand bien même il y en aurait une, je pense qu’une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée. Alors au lieu ronchonner et de jouer les gros dur aider moi plutôt a trouver du feu, d’accord ? » Et sans réellement attendre de réponse elle gratifia l’homme d’un sourire plein d’arrogance avant de retourner à l’endroit ou elle avait déposé les bougies. « Mesdemoiselles, l’une de vous aurait-elle un briquet ? » demandât la jolie blonde en tournant la tête vers ses deux autre clientes.
Dans la lueur d’un éclair, filtrant par les longues vitres de la boutique, Celestine fut surprise par le visage de Loneleï et du cligner des yeux deux fois pour être certaine de bien la voir. Son visage lui disait quelque chose, elle ne savait pas d’où, ni de quand mais il ramena presque instantanément celui de Nate à sa mémoire. Nate. Et son cœur s’accéléra en quelques secondes. Elle se jeta sur ses jambe d’instinct et se précipitât au comptoir. Fouillant dans son sac à main elle en ressortit son Blackberry, le déverrouilla et scruta l’écran avant d’étouffer un juron et fourrer l’engin dans poche. Puis elle chuchota pour ne pas inquiéter les deux autres demoiselles « Si cette tempête empêche même le réseau de passer, je pense qu’on en a pas terminé » et croisant les doigts, elle répétât une bonne douzaine de fois dans sa tète « Pourvu qu’il est été raisonnable, pourvu qu’il n’ai pas prit Le Celeste … »
Spoiler:
Trois heures et trente six minutes ; à en juger par l’heure j’espère être pardonnée de mon médiocre boulot. :a:
Sujet: Re: 'cause shopping is your remedy. Mer 2 Mar - 0:15
« introduire une goutte d’anarchie, déranger l’ordre établi et tout devient brutalement... chaotique... »
Cramponnée à l'une des gondoles murales de la petite boutique, je tapais depuis plusieurs minutes du pied sur le sol. Je me faisais silencieuse pour mieux écouter le souffle des autres. Aucun de ceux-ci ne ressemblait à un souffle de panique, un souffle de peur... Où étaient donc cachés leurs instincts primitifs ? N'y avait-il là aucun danger ? D'après mes souvenirs, nous étions moins d'une dizaine ici, peut-être les autres étaient-ils déjà en train de crever dehors, emportés par les rafales du vent. J'étais exténuée, énervée... abattue. Par ce monde qui se cassait la gueule sans nous épargner. Par ces autres qui restaient impassibles et regardaient la scène comme on regarde un film, avachi sur son canapé. La nature s'imposait, fière. Le vent giflait les murs de la boutique tandis que mon cœur fracassait douloureusement les parois de mes entrailles. Je regrettai presque de ne pas m'être attardée devant la télévision ce matin-là car peut-être l'annonce d'un ouragan avait-elle été faite ? Jamais assez renseignée, toujours un peu trop à l'ouest. J'agitai quelques fois ma main qui, ainsi crispée sur la gondole, s'endolorissait lentement. « Hmm... » Aucun autre mot ne passa le cap de mes lèvres. Je n'arrivais pas à parler, encore moins à m'imposer. L'avais-je déjà fait au cours de mon existence ? Avais-je eu au moins une fois le courage de prendre les choses en main ? Pas que je m'en souvienne. J'étais cette fille qui cachait sa vraie nature sous des sourires enjoliveurs, cette fille qui racontait sciemment ses instants de joie afin de donner l'illusion de ne se nourrir que de cela. Où es-tu en ce moment, Dorian ? Es-tu enfermé dans ta salle de cours en attendant que le temps te permette de rentrer chez toi ? Ou es-tu en train de jouer de la guitare aussi fort que tu le peux en pensant que ça éloignera les démons ? Dis-moi où tu te trouves parce que j'ai la sensation qu'on ne se reverra plus, la sensation que je ne pourrais jamais te réciter ces centaines de discours que j'ai appris par cœur, ces milliers de mots qui stagnent en moi et m'empêchent de vivre au rythme des saisons... Personne ne parlait, tout le monde se taisait. Comme si écouter la nature se déchaîner était attrayant, comme si la révolte de notre mère sonnait à nos tympans telle une jolie mélodie. Ne ressentaient-ils pas la même chose que moi ? Ne voyaient-ils pas là un présage de mauvais augure ? L'optimisme s'était fait la belle et ne restait en moi que cette âme fataliste, cette âme dépourvue de tout espoir. C'est de ta faute Dorian, tout ça, ces regrets qui jonchent le sol et cette envie de me laisser pourrir ici... C'est de ta faute...
« C'est quoi ce bordel ! » Le jeune homme présent ici me sortit de ma torpeur momentanée. « Blondie, tu ne connaîtrais pas un autre moyen de sortir de ton si charmant magasin ? » Je n'eus pas besoin d'essayer de voir à travers l'obscurité pour comprendre qu'il s'adressait à Celestine, la gérante de ce magasin pour femmes. Elle était d'ailleurs l'unique raison qui m'avait poussée à venir me balader dans les sentiers de Arrowsic. C'était la curiosité qui m'avait forcée à venir me perdre ici, dans la même pièce que celle qui avait coulé Nate. Nate, dis-moi que tu n'as pas pris le large, rassure-moi comme tu sais si bien le faire... Tu sais, je crois que je te panse un peu trop. Ce que je fous là ? Je voulais la voir parce que depuis que tu m'as dit qu'elle était revenue, je ne dors plus qu'à moitié. Je suis effrayée pour toi, effrayée pour deux. Alors je suis venue. Je ne comptais pas lui parler, tu me connais, c'est le silence qui me fait avancer. Je ne sais pas, je ne sais plus... Je crois que je voulais juste voir son visage, entendre cette voix qui t'avait mené six pieds sous terre. Elle est très jolie, d'ailleurs. La fille, pas la voix. Plus qu'un soleil au fond de la nuit... J'te le dis maintenant parce que quand tu sauras que le destin m'a enfermée ici avec elle, ce sera la colère qui guidera tes pas. Mais tu me pardonneras parce que c'est comme ça que ça marche entre nous. Ce sont nos règles, notre jeu... « Ecoutez-moi bien cher monsieur, je dois annoncer que non, non il n’y a pas d’autre sortie et quand bien même il y en aurait une, je pense qu’une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée. Alors au lieu ronchonner et de jouer les gros durs aidez-moi plutôt à trouver du feu, d’accord ? » A peine eut-elle fini que je me mis à rire de manière ironique. Pourquoi ? Parce que c'était plus fort que moi. La situation me prenait par les tripes, celle qui venait de parler davantage. Je ne l'appréciais pas. J'avais avalé la colère de Nathanael en buvant son histoire, en caressant sa douleur du bout des doigts. Cherchant mon chemin dans le noir total, je poussai un juron en tapant dans un carton qui jonchait le sol et préférai m'arrêter là. De toute façon, je n'étais même pas certaine de l'endroit où elle se trouvait. Tant pis. Pas de murmures à l'ombre des regards. Ils entendraient tous. Ce qui me forçait à agir ainsi ? L'énervement. Le reste ? Evaporé. Je n'entendais plus le tonnerre frapper, encore moins le vent gronder. Tout ce qui m'animait résidait dans l'envie de régler mes comptes avec celle qui avait taillé des plaies profondes dans le coeur de mon meilleur ami. « Ecoutez-moi bien cher monsieur, non il n’y a pas d’autre sortie et même s'il y en avait une, je pense qu’une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée... » Imitai-je, à quelques vocables près. « C'était très fin, encore plus distingué... On ne devrait pas sous-estimer ton sens de la répartie, Blondie... Si Nate l'avait su à l'époque, peut-être aurait-il réfléchi deux fois avant de te dire oui ? » Annonçai-je de façon mieilleuse, les lèvres tremblantes à cause de l'agacement qui semblait dominer mon corps un peu frêle. Un grognement se fit entendre et un sourire naquit sur mes lèvres : le ventre d'un d'entre nous était en train de crier famine. « Eh merde... » Soupir. « La situation devient tragique : nous crèverons tous bientôt de faim et il n'y a rien à bouffer... A part boucle d'or, bien entendu... » Et sa question sur le feu ? La réponse était évidente. Et puis ainsi, j'évitais de tomber sur ses pupilles noires de colère, pupilles qui m'auraient rappelé celles de Nate s'il s'était trouvé là. Je suis désolée mon beau, mais c'est plus fort que moi tu sais... Elle aurait dû rester là-bas, à Paris ou je ne sais où encore... Elle aurait dû rester là-bas parce qu'elle a cette facilité à te saccager plus qu'un ouragan ne le ferait.
Sujet: Re: 'cause shopping is your remedy. Jeu 3 Mar - 19:44
« Sur un coup de tête, je l’avais décidé. Étrange soit-il et pourtant, j’en avais aussi envie. Sûrement banal, stupide ou encore inutile, cela pouvait faire du bien. Cela pouvait me faire du bien. Du moins, les vertus de cet amusement pouvaient faire effet sur la maladie ; Je l’espérais. Cela allait changer mes pauvres idées qui se tournaient de plus en plus vers Ezekiel et sa petite garce. J’en avais besoin. Vraiment. » De quoi parlait-elle ? De quoi parlait cette pauvre folle, comme diraient certains ? Dans ses pensées, peut-être. Pourtant, c’était bien la vérité. « Je ne serai sûrement pas longue ; L’épisode de mes rêves m’attend d’ici une petite heure. » Mademoiselle Hendrix avait eu la belle idée de sortir, et surtout : Dépenser de l’argent. Mais comme dit précédemment, elle ne pouvait rester longtemps. De plus, elle avait sauté son repas. Elle ne pouvait faire d’autres sacrifices ! Vêtue d’une robe légère, joliment maquillée, et enfin prête, Echo poussa la porte la menant à l’extérieur. Heureusement pour elle, les rues marchandes ne se trouvaient pas très loin. Levant la tête, elle profitait de l’air frais. Il faisait beau, à son plus grand bonheur. Elle avait eu raison de s’habiller, ainsi. Pour une fois qu’il y avait du beau temps sur la petite ville. Autant profiter, non ? Passant une main dans ses cheveux, elle essaya d’oublier les quelques problèmes qui la tourmentaient. « Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus. Je ne comprendrai jamais. Narcisse l’avait quittée et pourtant ! J’étais sûre qu’il l’aimait encore. Que pouvait-il lui trouver ? Ce n’était qu’une gamine, elle n’était même pas majeure. » En y pensant, Echo accéléra le pas. « Il vaut mieux que ça, franchement. Je l’avais revu, et … Rien. Je n’ai pas pu lui faire changer d’avis. J’ai juste su que je lui avais manqué. C’était tout ? D’un côté, je ne pouvais le croire. Il mentait. Il fallait que je sache. Je savais qu’il y avait autre chose. Ce n’était pas possible. » Regardant autour d’elle, elle aperçut l’un de ses magasins favoris ; Un magasin de vêtements féminins de bonne qualité. C’était juste parfait pour commencer ! En entrant, elle salua la vendeuse de la tête, sachant qu’elle aurait besoin de son avis professionnel. Une autre femme était présente, visiblement exaspérée. Echo l’ignora, pour ensuite se diriger vers des étagères remplies de hauts. À les voir, elle fit un sourire satisfait.
Alors qu’elle prenait quelques hauts élégants dans les mains, un homme entra. Revenons à ses vêtements, elle n’arrivait pas à se décider. La marinière ou la chemise bleue à rayures blanches ? Énormément de différences, n’est-ce pas. La chemise à rayures ou la marinière ? Emportant avec elle un short en jean en plus, elle se dirigea vers la caisse où se trouvait la vendeuse blonde. Lançant un regard à la brune, elle commença à prendre la parole. « Excusez-moi, pourriez-vous .. ? » Elle ne put terminer sa phrase que, tout à coup, la ville s’assombrit. On pouvait faire la comparaison à la tombée de la nuit ; Elle avait comme déposé son voile sombre sur Arrowsic. Elle s’apprêta à continuer sa phrase, sa demande, mais malheureusement, un éclair frappa sur les rues marchandes. Noir. Tout était noir. « Putain de merde .. ! » Echo fronça les sourcils avant d’entendre une autre voix. Celle d’un homme. « Tout le monde va bien ? » En effet, c’était une question bateau. « Si tu crois nous rassurer, c’est juste raté. » La vendeuse répondit que tout allait bien se passer. Echo, elle, ne bougea pas. Elle préféra ne pas intervenir. Du moins, pour l’instant. Les vêtements contre elle, elle leva la tête, essayant d’observer ; Le ciel était des plus étranges, les nuages le recouvrant. Celui-ci grondait, comme si de rien n’était. Le vent devenait de plus en plus fort. Soit ! Cela n’annonçait rien de bon, en effet. L’homme demanda s’il y avait une autre issue, afin de sortir de ce malheur. Parce qu’on ne pouvait sortir ?! Et, il fallait s’en douter … « Écoutez-moi bien cher monsieur, je dois annoncer que non, non il n’y a pas d’autre sortie et quand bien même il y en aurait une, je pense qu’une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée. Alors au lieu de ronchonner et de jouer les gros durs, aidez-moi plutôt à trouver du feu, d’accord ? » Echo sourit, par la stupidité de la situation. Aimable, souffla-t-elle. Sa bonne humeur commença à se perdre puisque de un, elle avait sa série à regarder. Et de deux, elle avait faim. Soupirant, une autre voix prit la parole. « Ecoutez-moi bien cher monsieur, non il n’y a pas d’autre sortie et même s'il y en avait une, je pense qu’une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée ... » La jeune Hendrix soupira, à nouveau. « Jolie imitation, la belle. » Celle-ci fronça les sourcils, essayant de savoir ce qu’il se passait. La brune - à ce que pensait Echo - cita un garçon. Nate. Ah ? Cela devenait fort intéressant. « Oh mais c’est génial. Une engueulade. Putain mais c’est qu’on a tout gagné. » À peine eut-elle terminé son commentaire déplacé, son ventre lui rappela qu’elle n’avait pas mangé. Aoutch. Elle se mordilla la lèvre avant que la femme de derrière n’intervienne. « La situation devient tragique : nous crèverons tous bientôt de faim et il n'y a rien à bouffer ... A part boucle d'or, bien entendu ... » Léger blanc de quelques secondes. Que dire de plus ? Il y avait un homme qui essayait de calmer la situation. Une vendeuse responsable de la fin d’une histoire de cœur. Une femme rancunière qui ne souhaite que se venger. Et sans oublier, une amnésique ayant faim. « Hum. Commencez-pas, merde. Monsieur, le garçon ? T’as pas une solution ? J’ai pas envie de voir les deux en train de se taper dessus. » Elle essaya de retenir un rire avant de partir à la recherche de cet homme. Se cognant les genoux dans certains objets inconnus aux yeux de la demoiselle, elle finit par être aux côtés de celui-ci. Tâtant la peau de l’homme, elle lui prit le bras malgré les vêtements. « Tu m’excuseras, hein. Je me permets. » Elle échappa une quinte de toux, afin d’éviter un nouveau blanc. « Je suis pour la brune ! » Echo n’arrangeait pas les choses. Mais, vraiment pas.
Sujet: Re: 'cause shopping is your remedy. Mer 9 Mar - 17:57
Mourir, oui, il n'allait pas survivre à tout cela. S'il y avait bien une chose que le jeune homme n'aimait nullement, c'est bien de se faire enfermer. Chaz aurait dû rester à l'hôtel aujourd'hui. Pourquoi était-il sorti déjà ? Parce qu'il n'avait pas écouté la météo et parce qu'il n'avait aucune envie de laisser quelqu'un ou quelque chose dicter sa conduite. Et puis, surtout, il devait se vider la tête et il n'y arriverait jamais en restant enfermer de la sorte. Le photographe n'en pouvait plus de penser encore et toujours à la même situation. Un seul nom hantait ses pensées : celui de Lucy Holden, sa meilleure amie et bien plus à la fois. Jamais, il ne lui avait avoué Ô combien il l'aimait. Dans sa tête, tout cela était clair, il garderait ses sentiments en lui jusqu'à la fin de sa vie. Malheureusement, le jeune homme qu'il était n'avait pas encore trouvé la formule miracle pour ne plus penser à la femme qu'il aime. La plupart du temps, ce qui marchait, c'était de boire comme un trou mais il n'en pouvait plus de rester enfermer entre quatre murs. Il s'était donc retrouvé dehors et sans rien à faire. Chaz avait alors décidé de regarder s'il ne trouvait pas quelque chose à se mettre sous la dents. Non, le jeune homme ne parlait nullement de nourriture, ce n'était point son style. Bien sûr qu'il adorait manger mais cela ne l'aidait point à oublier. Sa deuxième addiction n'était autre que le sexe mais pas avec n'importe qui. Le photographe était assez difficile. Il fallait tout d'abord une fille, les hommes, ce n'était pas du tout son truc. Il n'aimait nullement cela et jamais il n'avait essayé. Qui plus est, de part son métier, il était plus qu'exigeant sur les demoiselles qui partageaient sa couche. Il savait, même si une femme était habillée, si elle possédait un beau corps. Il était d'ailleurs un expert en la matière. Beaucoup de demoiselles étaient passées dans son lit et beaucoup d'autres y passeraient encore. Sans doute resterait-il célibataire jusqu'à la fin de sa vie mais cela lui importait peu. Pour le moment, tout ce qu'il voulait faire, c'est prendre son appareil photo et regarder autour de lui. En effet, il se trouvait dans une nouvelle ville et était donc incapable de connaître les beaux visages des demoiselles. Néanmoins, le jeune homme était déjà persuadé %G3 l'avance d'avoir d'énormes difficultés à trouver d'aussi belles demoiselles qu'à New York. Et oui, dans l'esprit du jeune homme, tout était beaucoup plus facile dans la grosse pomme que dans un petit patelin totalement paumé comme celui où il se trouvait maintenant. Ce fut donc peu rassuré du résultat de sa mission qu'il se lança à l'attaque.
Ses premières tentatives furent veines, du moins, jusqu'à ce qu'il ne tombe sur une petite boutique. Il n'y avait alors rien d'exceptionnel à part la jolie demoiselle qui se trouvait à la caisse. Le charmeur qu'il était décida donc d'y entrer sans savoir les conséquences qui en découleraient. Chaz farfouillait dans les allées, cherchait ce qui pourrait bien plaire à sa chère Lucy. Et oui, il pouvait essayer tant bien que mal de se la sortir de la tête, jamais il n'y arriverait. D'une certaine manière, il était destiné à ne jamais pouvoir se défaire d'elle. Le jeune homme n'eut pas le temps d'y penser plus longuement qu'un éclair traversa le ciel. Rien d'inquiétant du moins pour lui, jusqu'à ce que les lumières s'éteignent. Le jeune homme n'aimait nullement cela. « Ne vous en faites pas tout ira bien. » Pour une raison qu'il ignorait, le jeune homme n'était nullement convaincu de ce que venait de dire la belle. Le jeune homme décida donc d'essayer de sortir ce qui fut sa pire erreur. Il essaya une fois, pour une deuxième mais aucune porte ne s'ouvrit. Qu'est ce qui était en train de se passer ? Cela ne lui plaisait nullement. S'il y avait bien une chose qu'il ne supportait pas c'est de se retrouver enfer quelque part surtout quand il n'était nullement plein. Le plus rapidement possible, il se dirigea donc vers la caisse voulant à tout prix demander à la vendeuse si elle connaissait ne serait-ce qu'une seule façon de sortir de cet endroit. Il serait même capable d'essayer de passer par le toit. Chaz avait donc, à sa manière demander à la demoiselle s'il y avait une autre manière de quitter ce lieu. Il faut bien avouer que le jeune homme manquait de tact mais cela, ça ne changeait jamais. « Ecoutez-moi bien cher monsieur, je dois annoncer que non, non il n'y a pas d'autre sortie et quand bien même il y en aurait une, je pense qu'une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée. Alors au lieu ronchonner et de jouer les gros dur aider moi plutôt a trouver du feu, d'accord ? » Beaucoup d'hommes seraient mécontents qu'on leur parle de la sorte mais il s'en moquai totalement. Tout ce qui comptait c'est qu'il ait une réponse à sa question et ce que dit la belle ne lui plaisait nullement. A cet instant, la seule chose dont il avait envie c'est de s'en aller ici. Etre enfermer dans un lieu clos, ça ne lui plaisait pas du tout comme idée. « Mesdemoiselles, l'une de vous aurait-elle un briquet ? » Avant qu'une des deux demoiselles ne lui en fasse un, il se décida de sortir le sien de sa poche. Non il n'était pas un pyromane, simplement un homme qui fumait tellement qu'il avait toujours un briquet sur lui. « Tu voulais du feu, tu en as. » Il n'avait pas envie de faire une longue conversation, en fait qu'il voulait surtout trouver une autre issue à ce magasin ce qui lui semblait assez compliqué pour le moment. Le jeune homme observait la demoiselle en train de se servir de son Blackberry mais ce qu'elle lui annonça tout bas ne le rassura nullement. « Si cette tempête empêche même le réseau de passer, je pense qu'on en a pas terminé » Sans attendre une seconde de plus, il sortit à son tour son portable, peut-être avait-il une chance que le réseau passe sur le sien. Ce n'était nullement le cas. « Et merde, tu crois que les gens ont été prévenus à temps pour s'abriter. » Question totalement stupide mais le jeune homme voulait s'assurer que Lucy n'avait rien. Il était en train de s'énerver sur son téléphone, il essayait de l'appeler mais il n'avait pas de réseau. Il avait si peur pour elle. « Ecoutez-moi bien cher monsieur, non il n'y a pas d'autre sortie et même s'il y en avait une, je pense qu'une escapade dans cette tempête serait une très mauvaise idée... » Tout doucement, il s'était retourné, se demandant s'il avait entendu un écho mais ce n'était nullement le cas. Le pauvre jeune homme ne comprenait nullement pourquoi la brunette répétait tout ce que disait la blondinette. Une chose était sûre, ça ne sentait nullement bon. « Jolie imitation, la belle. » Cette voix, elle lui disait quelque chose mais il n'arrivait nullement à mettre un visage sur cette dernière. Il se demandait vraiment comment allait tourner le reste de la conversation. « C'était très fin, encore plus distingué... On ne devrait pas sous-estimer ton sens de la répartie, Blondie... Si Nate l'avait su à l'époque, peut-être aurait-il réfléchi deux fois avant de te dire oui ? » Chaz était totalement mal chanceux. Ah non, ce n'était pas possible, il n'était tout de même pas tomber en plein milieu d'une sorte de règlement de compte. Il n'aimait point cela. La situation était déjà compliquée mais si en plus, il commençait à y avoir une bagarre, cela allait devenir insupportable. « Oh mais c'est génial. Une engueulade. Putain mais c'est qu'on a tout gagné. » La belle venait de prononcer ce que pensait le jeune homme et il lui sourit, se disant qu'il n'avait de toute façon rien d'autre envie. Aucune envie d'entrer dans le conflit et encore moins de les voir se battre quoique deux belles femmes se battant, cela pouvait avoir un côté amusant.
Il y a un petit moment de silence, ce dernier fut immédiatement rompu par un ventre criant famine. Le jeune homme ne savait nullement d'où il venait mais lui aussi n'aurait pas dit non contre un petit peu de nourriture mais surtout de l'alcool. « La situation devient tragique : nous crèverons tous bientôt de faim et il n'y a rien à bouffer... A part boucle d'or, bien entendu... » La brunette avait l'air d'avoir une immense dent contre la blondinette et lui, n'avait aucune envie que la situation ne dérape. « Hum. Commencez-pas, merde. Monsieur, le garçon ? T'as pas une solution ? J'ai pas envie de voir les deux en train de se taper dessus. » La demoiselle semblait avoir de très bonnes idées et il allait donc suivre ses conseils. Le jeune homme se mit donc entre les deux jeunes femmes ou du moins, les séparaient le plus possible. « On se calme. Personne ne mangera personne c'est compris. » Il marqua une petite pause, regardant plus longtemps la brunette qui était en train de faire naître la dispute. « Blondie, euh bah en fait je ne connais pas ton nom. Tu n'aurais pas un peu de nourriture quelque part ? » Est-ce qu'il allait apaiser la situation ? Il n'en savait rien mais il espérait que son intervention lui permettrait d'empêcher que la situation ne s'envenime. La brune qui ne se battait pas se rapprochait de plus en plus d'elle. Il lui glissa alors, dans un murmure. « Je n'en ai pas envie non plus. » La belle lui prit doucement le bras, il ne comprenait pas vraiment pourquoi mais au moins, il n'était pas seul au milieu de deux folles. « Tu m'excuseras, hein. Je me permets. » Le jeune homme rigola d'un rire léger avant de faire l'un de ses souries les plus charmeurs. Chaz était ainsi même dans les pires situations, il trouvait encore un moyen de draguer une belle demoiselle. « Tu peux même te serrer un peu plus si tu en as envie. » Il lui fit un immense sourire tout en essayant de se rappeler où il avait vu son visage. C'était plus que compliqué, il cherchait encore et encore et plusieurs choses lui revirent en mémoire. Il y avait une petite fille que ses parents voulaient qu'il épouse. Et voilà, il se rappelait maintenant qui elle était. Echo, oui, c'était Echo. « Echo, c'est toi ? » Le jeune homme n'en croyait pas ses yeux. Il la retrouvait ici, après de nombreuses années. « Je suis pour la brune ! » Et en voyant sa façon de parler, il ne pouvait s'empêcher de rigoler tout en se demandant comment elle arrivait à faire empirer la situation. Il mit doucement sa main sur la bouche de labelle avant de lui glisser un « chut » pour qu'elle se taise et ne mette pas plus de problèmes entre les deux autres demoiselles. « Personne n'est pour personne. Par contre, si quelqu'un à de l'alcool, je ne serais nullement contre. » Aux grands maux, les grands remèdes. Pour rester dans un lieu clos, il avait besoin d'une bonne boisson et qui sait peut-être qu'avec un peu d'alcool, les deux demoiselles arrêteraient de se crier dessus. Une fois de plus, il prit son téléphone entre ses mains pour appeler sa Babe. Non ! Toujours rien ! Il avait vraiment besoin d'alcool où il allait totalement craquer.