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 I would know how to save your life

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MessageSujet: I would know how to save your life   I would know how to save your life EmptyVen 9 Sep - 15:12

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Pour la belle Robyn, aujourd’hui était une nouvelle journée de travail, rien de vraiment exceptionnel et pourtant, la belle y allait toujours avec le même entrain. Pour elle, chaque journée bien que différente de la précédente gardait la même routine, quelque chose de familier et qui était loin de lui déplaire. Oui, pour cette demoiselle de 25 ans savoir qu’au moins une chose ne changerait jamais était bénéfique. Sa vie avait, en effet, tendance à devenir de plus en plus compliquée ces derniers temps. La raison ? La belle pensait de plus en plus à la disparation de sa tendre sœur et surtout aux causes qui l’avaient poussée à vouloir en finir avec la vie. Oui, chaque fois qu’elle se trouvant dans cet hôpital, qu’elle voyait quelqu’un mourir, elle se demandait vraiment comment quelqu’un pouvait volontairement ne vouloir plus rien avoir à faire avec le monde des vivants. Elle savait bien entendu que la réponse ne serait en aucun cas aisée et qu’au fond, il y avait peu de chances qu’elle découvre un jour ce qui avait poussé sa sœur vers cette voie. Une fois de plus, la belle essaya de chasser le court de ses pensées pour se concentrer sur le plus important qui était pour le moment soigner ses patients. Aujourd’hui, elle se trouvait dans le service de pédiatrie et c’était sans doute là qu’elle se sentait le plus à l’aise. En effet, la douce appréciait, sans doute plus que quiconque, le contact des enfants. Un jour, elle en aurait surement, d’ailleurs, elle espérait que ce jour arrive avant qu’elle n’ait atteint la trentaine. Il ne lui restait plus que cinq ans pour assouvir l’une de ses plus grandes envies. Une durée tellement longue quand on y pense. Il pouvait se passer tellement de choses durant cette durée de temps qu’essayer de prévoir les choses étaient impossible. Pourtant, elle ne perdait de pas de vue, cette grande envie qu’elle réaliserait coûte que coûte. Son plus grand obstacle était sans doute la nullité que représentait sa vie affective. Sans le vouloir, la durée de ses relations amoureuses ne dépassaient que rarement les quelques semaines et bien souvent, c’était elle qui rompait le contact prétextant qu’elle n’était pas amoureuse. Oui, la belle trouvait toujours une bonne raison toutefois, la douce avait le talent de garder ses anciens petits amis près d’elle en tant qu’ami. S’il y avait bien une chose pour laquelle elle était douée c’est pour devenir amie avec des garçons. Au fond d’elle, elle restait ce petit garçon manqué n’ayant pas peur de se salir les mains, pas très à cheval sur les bonnes manières lorsqu’elle est chez elle et surtout totalement amoureuse des films d’horreurs. Les histoires à l’eau de rose très peu pour elle, à part pour en rire et puis, voir à quel point les films mentent sur les relations amoureuses l’avait quelque peu dégouté de ce genre de comédies qui se finissaient toujours par un happy end. Assise au chevet de Rose, l’infirmière la laissait lui raconter sa journée, lui montrer à quel point les yeux d’enfants pouvaient voir les choses d’une façon tellement différentes et belle qu’elle avait encore plus envie de se voir le ventre arrondit. Quittant la chambre de sa patiente, elle continua sa tournée, ne s’arrêtant que pour écouter les histoires des enfants ou leur en racontés. L’heure du déjeune arriva d’ailleurs beaucoup plus rapidement qu’elle ne l’aurait cru toutefois, au lieu de s’en aller, comme le ferait la plupart des gens ayant finis leur service. La belle resta au chevet d’autres enfants. En effet, cette journée n’allait pas être si remplie et qui plus est, personne ne l’attendait à la maison ou du moins pas aujourd’hui. Robyn préférait donc être entourée ici et donner un peu de sa bonne humeur aux autres. « Robyn, tu es attendu à l’accueil par un type plutôt mignon, grand et son crâne rasé lui donne un petit côté bad boy qui lui va très bien. » A l’entente de ce profil, la belle s’excusa rapidement auprès de la petite Louison avant de se diriger le plus rapidement possible vers l’accueil et y trouver l’homme dont sa chère collègue avait fait la description. Elle s’avança vers lui, essayant de garder au maximum un tendre sourire sur son visage néanmoins tout son être criait à la peur. Oui, elle espérait que le jeune homme ne venait nullement ici parce qu’il allait encore plus mal. « Parait que tu m’attendais ? Qu’est-ce que tu fais ici, tu n’as pas de traitements à subir aujourd’hui pourtant. Tu vas bien n’est-ce pas. » Tant de questions qu’elle ne laissait même pas au pauvre jeune homme le temps de répondre. Ce n’était pas dans ses habitudes de se comporter de la sorte mais d’une façon totalement amicale, la demoiselle s’était attachée à Clyde et aucune question qu’elle laisse quelqu’un là-haut le lui rependre.
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MessageSujet: Re: I would know how to save your life   I would know how to save your life EmptyLun 12 Sep - 21:52

Comme chaque mois, Clyde avait rendez-vous à l'hôpital pour de banals examens de routine. Il fallait contrôler son taux de globules rouges, son taux de globules blancs, et son taux de lymphocytes. En somme, l'évolution de son cancer. Cela avait beau être la sixième fois que Clyde se rendait dans cet endroit – qu'il qualifiait de lugubre – pour un contrôle de routine, il se sentait toujours aussi nerveux. Il n'avait pas ressenti de changement particulier, pas de fatigue anormale ou quoique ce soit du genre, mais il craignait quand même que la maladie progresse plus vite que prévue, et qu'il ne s'en rende pas compte, qu'il soit arraché à ses proches avant même d'avoir eu le temps de leur dire réellement au revoir. C'était le seul endroit où il ressentait une telle appréhension, cependant. Le reste du temps, Clyde était en paix avec sa maladie, et avec ce qu'il pouvait advenir de lui dans les prochains mois. Il savait que il ne devait pas faire de sa maladie une faiblesse mais une force. Cela devait le pousser à profiter de la vie tant qu'il en avait encore le temps, mais ne pas aller dans les excès pour autant. Il devait trouver un juste milieu dans tout cela, et les différentes relations qu'ils entretenaient avec ses proches l'aidaient – certains le poussaient à se dépasser, d'autres à se reposer, le parfait équilibre, même si il aurait préféré que tout reste identique à la vie qu'il menait avant. Après tout, il n'était pas exclu que la maladie se mette en rémission un jour ou l'autre, ou même qu'on lui trouve un donneur. Du moins, Clyde refusait d'exclure ses possibilités.

Saluant les quelques infirmières qu'il avait rencontré lors de diverses chimio-thérapies, Clyde se dirigea vers l'accueil et demanda si Robyn Gallagher était de service ce jour-là. On l'informa qu'elle était occupée avec les enfants, et qu'elle ne pourrait certainement pas se déplacer pour lui. Se montrant insistant, Clyde réussit finalement à convaincre la secrétaire de prévenir quelqu'un – cette idiote appela la sécurité, mais l'une des collègues de travail aperçut Clyde et vola à sa rescousse. Elle l'invita à se mettre sur le coté pendant qu'elle allait chercher Robyn. Soulagé, le jeune homme la remercia et s'installa sur l'un des sièges prévus à cet effet. Rien qu'à l'idée que son infirmière favorite le rejoigne, il se sentait déjà moins nerveux. Un peu comme si la seule présence de la demoiselle à ses côtés permettrait que la maladie ne progresse pas. C'était improbable, il en avait bien confiance, mais au fond, si il lui arrivait quelque chose, si il apprenait à une mauvaise nouvelle qu'il ne se sentait pas prêt à affronter seule, il pourrait se reposer sur la jeune femme et lui parlait de ses craintes, de ses colères... Peut être était-ce parce qu'il s'agissait de son métier, mais Robyn était un soutien imparable dans la période difficile que travailler le jeune Nicholls. Il avait besoin de quelqu'un sur qui déversait ses craintes, et même si elle ne remplaçait absolument pas le soutien que Tessa aurait pu lui accorder, il savait apprécier sa présence à sa juste valeur. Lui qui avait tendance à vouloir protéger tout le monde, il se sentait plus ou moins sur un pied d'égalité avec la jeune femme. Elle n'hésitait pas à lui faire preuve de ses craintes à son égard, et il n'hésitait pas non plus à faire de même. Il n'avait pas cet étrange besoin de la protéger, de faire qu'elle ne s'inquiète jamais de son état. Le fait qu'elle ait un accès direct à la vérité devait probablement jouer. Il ne pouvait pas lui mentir car il suffisait que Robyn décide de jeter un oeil dans son dossier, et elle savait ce qu'il en était réellement.

Lorsque la jeune femme le rejoint et l'asséna d'une quantité impossible de questions pour les trente secondes qu'elle avait occupé, il rigola, et déposa un baiser sur sa joue pour la rassurer. « Simple visite de routine ! Tu ne te débarrasseras pas de moi aussi facilement. » Il lui tendit la boîte de chocolat qu'il avait pris l'habitude de lui amener – et qu'il exigeait qu'elle partage avec le reste des infirmières de l'hôpital, et l'invita à prendre un café au goût particulièrement douteux dans la fameuse machine à café du couloir. « On a un petit quart d'heure devant nous. Profitons ! On ne sait jamais ce dans quel état on ressortira de là-bas. » Sous ses airs amusés et taquins, Clyde ne cherchait pas à cacher qu'il était inquiet. Il suivait son traitement, se montrait aussi sérieux que possible mais ne pouvait nier que le médecin lui avait toujours dit que cela ne serait pas suffisant. A moins que la chimio-thérapie ne fonctionne à 100%, la maladie finirait forcément par avancer à moins que le jeune homme subisse une greffe. Et le pire dans tout cela était qu'il ne pouvait que prendre son mal en patience.
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