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 J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.

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MessageSujet: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMer 15 Fév - 21:48

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Qui aurait cru que j'allais retrouver cette salope de Barbie brune avec le QI d'une moule ? Pas moi en tout cas. Cette pétasse était en quelque sorte en rivalité avec moi à l'age du lycée, pourquoi ? Je ne sais pas, elle était jalouse de ma popularité ? Elle était jalouse parce que j'avais tous les mecs que je voulais ? Je ne vois pas pourquoi parce qu'elle avait qui elle voulait aussi. La rousse contre la brune. J'avoue que j'étais contente de terminer le lycée et je ne plus revoir cette fille, c'était la seule qui avait réussi à m'en faire voir de toutes les couleurs sans être dans mes amis. Enfin, je pensais être tranquille mais voilà que 7 ans après elle recommence avec ces piques. Elle connait mon passé de dépravée et elle en joue. Pour tout dire elle a réussi son coup si elle avait un plan dans la tête. Il fallait être fort et patient pour pouvoir me faire retomber dans cette saleté de drogue. Me voilà de retour des années en arrière trainant dans la rue avec un joint entre mes doigts fins tirant des longues tafs sans me soucier des conséquences. Je me pavanais tranquillement dans la rue, zig zagant en frôlant les murs. Cette rue était étroite et sombre, idéal pour rencontrer un ancien ami, un vieil ami que je n'avais pas revu depuis un moment. Celui-ci me regarda avec des grands yeux. « T'avais pas décroché ? » Un regard en signe de réponse, quelle question débile! Si j'étais là actuellement c'est que je n'étais pas aussi forte que je ne le pensais. « Donne moi ce que t'as de plus fort ! » Aussitôt dit aussitôt fait. Je partis avec un paquet de pilules de toutes les couleurs dans la poche, glissant des billets verts en remplacement et en remerciement. Je pris quelques gillules et but une gorgée de vodka pour les avaler plus facilement. Voilà j'étais à nouveau une junkie. Je me détestais. Je posa mon cul sur le sol, mis ma tête entre mes mains et snifa un peu de poudre.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyLun 20 Fév - 12:31

Rentrer aussi tard chez elle n’était pas vraiment une habitude pour Robyn. Malheureusement, depuis quelques temps, ses habitudes étaient en train de changer et pas pour le meilleur. La demoiselle passait de plus en plus de temps dans les bars, ce n’est pas qu’elle buvait plus, simplement qu’elle ne désirait plus se retrouver seule chez elle. Oui, elle ne supportait plus cet appartement qu’elle appréciait tant avant. Ce dernier lui rappelait bien trop une demoiselle qu’elle essayait plus que tout d’oublier. Malheureusement, cela paraissait totalement impossible, même maintenant, tandis qu’elle marchait dans la rue, elle avait l’impression qu’elle la suivait comme si son ombre n’était jamais loin. Au fond, c’était peut-être le cas. Passer dix ans en compagnie d’une personne peut amener à mieux la comprendre et surtout à ne plus pouvoir se passer d’elle. Le temps qu’elle le comprenne, il était déjà trop tard et pour une fois rien ne pourrait les rapprocher. Oui, cela faisait bien une semaine qu’elle n’avait plus croisé son ex-meilleure amie et elle sentait que ce temps n’allait faire qu’augmenter. Pourquoi tout se passait-il ainsi ? Elle n’en savait rien ou plutôt refusait d’admettre sa faute. Oui, dans son esprit, si tout allait de la sorte c’est parce qu’elle s’était sentie trahie, blessée et manipulée. Elle pensait que Sheila serait capable de tout lui dire mais elle ne lui avait avoué que trop tard ce qu’il y avait de plus important. Elle l’aimait, elle lui avait annoncé cela comme elle aurait pu se prendre une gifle et au fond ça avait été le cas. Jamais de son existence elle ne s’était douté que sa meilleure amie pourrait la voir autrement qu’en ce sens. Tout s’était passé vie et pour son plus grand malheur, les choses n’avaient nullement été bonnes. Trop de méchancetés, de rancœur, elles s’étaient trouvées pour se séparer encore davantage. Cet éloignement ne plaisait guère à la blondinette mais que pouvait-elle faire contre ? Allez demander pardon à Sheila ? Elle en était incapable, bien trop souvent elle avait fait le premier pas pour se retrouver abandonné par la suite. Maintenant, elle ne le ferait plus même si cela devait la faire se séparer de celle qui comptait le plus pour elle. Oui, la pauvre demoiselle était prise entre deux feux et elle ne savait nullement comment s’en sortir. Pour le moment, elle n’y pensait même pas, le seul truc important c’était de continuer d’avancer même si tout n’était pas au beau fixe. C’était exactement ce qu’elle était en train de faire pour l’instant. La demoiselle marchait dans les rues sombres pour rentrer jusqu’à son appartement vide où elle ne dormirait que d’un œil mais cela était toujours mieux que rien. La blondinette marchait encore et encore jusqu’à ce que son regard se pose vers la rue adjacente. Elle crut d’abord que tout cela n’était qu’une illusion d’optique malheureusement, plus elle avançait plus elle se doutait que ce n’était pas le cas, que la demoiselle était bien celle qu’elle pensait. Une décision s’offrait à elle, la laisser, marquer définitivement la cassure et s’en foutre totalement. Toutefois, ce comportement ce n’était pas elle, surtout pas pour quelqu’un comme sa Sheila. Presque en courant, elle se dirigea dans sa direction et elle lui enleva immédiatement des mains ce qu’elle était en train de prendre. Non, la poudre blanche n’irait pas dans son nez, elle ne la laisserait pas faire. De l’autre, elle lui enleva sa bouteille de Vodka. C’est tout un monde qui était en train de s’écrouler pour la demoiselle, elle ne pouvait pas voir son amie dans un tel état et agenouiller, tout près d’elle, elle ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. « Sheila, je te défends de mettre ton nez là-dedans. » Un ordre qui n’en était pas un, plutôt la preuve d’une grande inquiétude de la part de la demoiselle. « Ne me dis pas que tu as replongé Shei… » Ses yeux étaient presque brillants et sa voix remplie de tremblement, elle avait peur mais ce n’était nullement pour sa personne.
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyLun 20 Fév - 21:59

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Quelle merde, j'étais déçue. Pourtant je pensais être quelqu'un de fort pour ne pas me refoutre dans cette merde là. La drogue, le pire ami qu'on puisse avoir, le faux ami celui qui se retourne contre nous. On ne peut pas s'en débarrasser parce qu'il nous colle à la peau, il ne nous lâche plus même avec la plus belle volonté du monde. A chaque soucis c'est dans cette merde qu'on se réfugie parce que même si c'est le pire ami de l'homme, c'est quand même celui qui dur le plus longtemps. Les conneries je les enchaînait en ce moment. Tout d'abord j'avais complètement snobé ma famille, mes deux parents décédés dans un accident de voiture et l'appel de ma petite soeur qui est venue me demander d'assister à l'enterrement et moi qui ai refusé. J'étais énervée contre eux de m'avoir laissé dans la rue après ma descente aux enfers, préférant m'abandonner plutôt que de m'aider. C'est chez Robyn que je suis venue m'installer et je ne suis jamais retourné chez mes parents et donc j'ai coupé tous liens avec eux. Je n'est toujours pas pardonné à Abbey d'être partie non plus, je suis rancunière et je vous emmerde. Je venais aussi de me disputer avec Robyn à cause de mes sentiments pour elle que je venais de lui avouer, elle n'avait pas la réaction que je pensais mais le mal est fait, maintenant qu'elle est au courant je me sens plus légère. Felix, mon ex petit ami, a tout de même tenté de nous réconciliée mais sans succès pour le moment. Je suis bornée et boudeuse. Je me retrouvais donc là dans cette ruelle sombre et qui craignait avec ma bouteille de vodka et ma cam. D'un coup ma bouteille m'échappa et quelqu'un me tira la tête vers le haut. « Sheila, je te défends de mettre ton nez là-dedans. » C'était elle, elle était là dans cette ruelle à cette heure là. Elle était là au moment même. C'était le destin de la croiser ici ? Elle me dégagea sur le côté afin de me débarrasser de toutes mes merdes. « Ne me dis pas que tu as replongé Shei… » Le regard de la blondinette en disait long, je détestais cette situation, j'avais mis tellement de temps à décrocher. Elle semblait triste. « C'est à cause de cette pétasse. » Mes mots étaient très peu compréhensible, j'étais totalement ivre et défoncée sur les bords.

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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMar 21 Fév - 12:02

Une seconde et tout avait changé. Son envie de lui faire la gueule, de ne plus jamais lui parler et surtout de ne pas faire ce premier pas. Oui, il lui avait suffi d’une seule petite seconde pour comprendre que cela n’avait aucune importance. Robyn avait couru comme si sa vie en dépendait et peut-être qu’au fond c’était le cas… Sans sa meilleure amie elle n’était plus totalement elle-même. Tout le reste n’avait plus d’importance, non, tout ce qui a cet instant pouvait avoir une quelconque valeur à ses yeux c’était sans aucun cas ce que la rouquine avait entre ses délicates mains. Oui la demoiselle n’en revenait pas, elle avait replongée… Une simple phrase qui la faisait remonter cinq ans en arrière dans son subconscient. Elle se revoyait à bout, ne sachant plus comment se comporter face à une Sheila qui enchainait bêtise sur bêtise avec une facilité déconcertante. Non, elle n’avait jamais apprécié la face sombre de son amie, celle qu’elle devenait dès que de la drogue passait dans son corps. Toutefois, elle n’était plus une demoiselle de vingt ans incapable de prendre ses responsabilités en face. Cette fois-ci, elle n’allait pas agir comme une personne stupide en la laissant sur le côté, en l’oubliant et en se moquant de l’aide qu’elle pourrait bien lui apporter. Ne plus faire les erreurs du passé, c’est bien à cela que la demoiselle était en train de penser et rien ne pourrait la faire changer d’avis. Elle courait donc parce qu’elle avait peur de voir l’état de celle qu’elle considérait encore au fond comme sa meilleure amie mais aussi parce qu’elle était décidée à ne pas la laisser s’enfoncer cette fois-ci. Tous les coups qu’elle pourrait prendre, tous mots qui sortiraient de sa bouche ne seraient pas assez fort pour la faire partir, pas cette fois. Se retrouvant rapidement jusqu’à sa hauteur, elle n’attendit pas une second pour lui enlever ce qu’elle avait dans les mains. Il était plus que certains que la demoiselle avait déjà pris son compte d’alcool et de drogue et tant qu’elle serait là, plus rien ne traverserait ses tendres lèvres, elle pouvait en être certaine. Ce fut d’une voix douce et sans aucune colère qu’elle se mit donc à lui parler. Elle ne voulait pas l’accuser d’être replongée, lui dire que tout était de sa faute. Cela ne servirait à rien, ne ferait que renfoncer une fausse impression qu’elle ne désirait nullement. La demoiselle ne pouvait toutefois d’avoir un regard assez triste. Elle n’aimait pas voir sa meilleur amie dans cet état et cela rien ni personne ne pourrait le changer. Elle était ainsi, pensait aux autres plus qu’à elle-même et pour l’instant cela incluait de ne pas être en colère et de vouloir tout simplement aidé la demoiselle. Posant une question qui au fond n’en était pas vraiment une, la demoiselle voulait savoir si Sheila avait véritablement replongé ou si ce n’était qu’une erreur de parcoure. Dans les deux cas, elle l’aiderait, l’un serait seulement plus violant que l’autre. « C'est à cause de cette pétasse. » La réponse ne tarda point même si elle la trouvait plus qu’incompréhensible. Qui était cette pétasse ? Elle n’en savait rien et au fond, elle n’en avait que faire. Tout ce qui comptait pour l’instant c’est de ne pas la laisser dehors dans un tel état. Touchant délicatement son visage, elle la regardait droit dans les yeux avant de lui dire le plus naturellement au monde. « Ce n’est rien, oublie-là… Je suis là et je ne te laisserais pas cette fois-ci. » Elle lui pris ensuite la main et se mit à lui sourire même si elle n’était pas sûre que la demoiselle puisse le comprendre à cet instant précis. « On va combattre ce démon ensemble… Il ne gagnera pas… » Comme elle l’aurait fait avec une enfant, elle déposa un délicat baiser sur son front avant de la lever de force. Elle passa ensuite l’un de ses bras sous le sien pour l’aider à tenir debout avant de lui annoncer d’une voix ferme pour être sûre qu’elle n’y trouve rien à redire. « Je vais te ramener à la maison, tu as besoin de repos Shei. » Elle allait appeler un taxi, il n’y avait plus qu’à voir si la belle serait d’accord avec cela.
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMar 21 Fév - 15:28

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J'AI FAIS UNE CONNERIE J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. 27094
J'étais sûrement pitoyable, une vraie junkie de retour à la case départ. Je m'en voulais me refaire subir ça à mon corps, je m'en voulais de faire subir une nouvelle fois cette épreuve difficile à la seule personne qui m'avait tendu la main la première fois, cette fille là, Robyn. Elle était toujours là pour moi même dans nos moments de disputes, comme en ce moment. Elle était comme ça, généreuse et géniale, elle ne lâchait personne en cours de route, c'est pour cela qu'elle a choisit de devenir infirmière d'ailleurs ce métier lui va à merveille. Elle est tout simplement géniale et moi je ne méritais pas une telle amie. Je ne méritais même pas tout ce que j'ai pu acquérir tout au long de ma vie, devenir mannequin et être reconnue comme modèle photo, c'était génial, ce que j'avais toujours rêvé même si je n'y croyais pas vraiment avant de foutre un pied dans le mannequinat. Une petite rousse sous les feux des projecteurs et photographes, c'est dix fois plus que tout ce dont j'aurais rêvé pour passer une vie agréable. Enfin, j'avais l'impression que tous ces instants de bonheur que j'aurais pu vivre en 25 ans de vie s'évaporaient les uns après les autres quand les secondes passaient dans cette rue sombre. J'en avais vécu des épreuves et avec tous ces acquis, je ne savais pas si j'étais prête à me battre une fois de plus du vaincre le mal. Je n'en pouvais plus, j'en avais marre de toujours elle celle qui se foutait dans des merdes. Une fois de plus elle était là, cette fille aux cheveux d'un blond doux et aux cheveux ondulés retombant joliment sur son beau visage. Un véritable ange. Je disais des choses assez incompréhensible mais elle s'accrochait pour essayer de comprendre mes petits bruits. Je lui disais assez clairement que j'allais me venger de Barbara et que cela n'allait pas tarder, je ne savais pas encore mais j'allais trouver une fois que j'aurais les idées claires. J'avais l'air d'une folle sortie de l'asile quand je lui dis qu'elle me suivait de partout, n'importe où elle était là et ça commençait à me taper sur le système. « Regarde. Elle n’est pas ici… Il n’y a que toi et moi et le reste ne compte pas. » Elle posa ses mains sur mon visage, essayant pour le moins de me rassurer. Ce n'était pas de masse à faire parce que dans mon état les mots entraient d'une oreille et ressortaient de l'autre mais elle voulait me montrer que je n'avais rien à craindre et que de toute manière elle serait avec moi. Elle était gentille mais elle ne m’ôterait pas cette idée que j'avais dans la tête encore moins quand je lui dis de me laisser me droguer en paix et que je toute manière j'étais un monstre, perçue comme ça par mes proches. Je pensais malheureusement ce que je disais et je savais que c'était vrai. « Je ne te laisserais jamais foutre ta vie en l’air Sheila ! Jamais. Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que tu n’es pas un monstre à mes yeux… Il est vrai que quand on s’énerve, on se lâche des horreurs mais jamais même quand je t’en veux, je ne vois jamais comme un véritable monstre… » Elle me pris le visage afin que je puisse la regarder droit dans les yeux, mes pupilles étaient un peu dilatées et je ne voyais pas vraiment net mais je n'étais pas aveugle. Elle me précisa que tous ses dires étaient sous le coup de la colère mais je savais qu'elle le pensait, ce n'était pas le genre de fille méchante qui dit des choses sans le penser, elle pensait chaque mot qu'elle prononçait. « Alors pourquoi tu me dis ça hein ? Tu veux me faire du mal en m'insultant ? T'es aussi pathétique que moi pour le coup. » Je fermais un oeil afin de pouvoir mieux voir le sol pour marcher un peu plus droit et pour l'aider à me conduire vers un taxi qui était au bout de la ruelle en question. « Tu sais ce que tu vas faire dès que tu as un moment de faiblesse, que tu sens l’envie revenir ? Tu m’appelles, je viendrais et le monstre ne gagnera pas. Contre nous deux, il n’a aucune chance. » Elle était rassurante, c'était cool qu'elle puisse être près de moi dans ce genre de situation mais elle n'en savait rien, dans le fond elle ne comprenait pas ce que je vivais, elle pensait que c'était facile parce qu'elle n'était pas à ma place donc ces mots n'étaient que du vent. « Si tu ne dois trouver qu’une seule raison pour ne pas te foutre en l’air pense à moi Shei. Pense à la peine que cela me ferait de ne plus t’avoir près de moi… Alors si le monstre revient, pense à moi et à combien tu comptes pour moi… » Elle me chuchota cette phrase lentement afin que je puisse tout enregistrer, c'était fait. Ça me touchait énormément, je l'ai dis qu'elle était géniale et elle voulait vraiment m'aider mais elle ne savait pas ce que je vivais. « Tu comprends pas Robyn, c'est pas parce que tu m'as déjà aidé une fois à sortir de la drogue que ça marcheras une deuxième fois. Et puis arrêtes avec tes grandes phrases tu me donnes mal à la tête. » Elle m'embrassa une nouvelle fois sur le front, un nouveau geste tendre. Elle décida de ma ramener pour ne pas me laisser toute seule dans cette rue et ni chez moi, on ne sait jamais si j'ai un petit stock de côté, il faut mieux jouer la carte de la sécurité et de la prudence. J'accepta son offre sans rechigner, de toute manière je n'avais plus vraiment le choix, je me sentais pas capable de me maîtriser ce soir. Le chemin paraissait long et l'ambiance était pesante dans ce petit taxi, il me tardait d'aller me coucher vu mon état.

Durement mais surement, Robyn toujours en tentant de me porter, se dirigea vers la chambre afin de me jeter sur son lit. Elle me retira mes talons hauts. C'était cool parce que je m'étais choppé une ampoule à cause de ces foutues pompes ! « Tu as envie de quelque chose Shei ? » Je fis une mine boudeuse, dans le fond je crois que j'avais pas envie de lui parler, de lui adresser la parole. Elle venait quand même de me casser mon bad trip même si cela partait d'un sentiment de générosité. Puis je repensais à son métier, elle n'était pas venue m'aider parce que c'était moi Sheila, mais parce qu'elle le faisait tout le temps. Du coup je me retourna dans le lit, au juste milieu afin de prendre toute la place. « Tu sais, j'crois pas que tu comprennes ce que je vie. Ça fait deux fois que j'bois comme vache qui pisse et que je sniffe mais toi tu comprends pas. Tu comprends pas que la drogue est mon seul ami, il me lâchera jamais lui même pour une histoire de sentiments à deux balles. » Je m'allongea sur le ventre pour faire mine de ne plus vouloir parler. Il y avait un bon sens dans tout ça, quand on est bourré on a tendance à dire tout haut ce qu'on pense et ce qu'on ressent. « Bonne nuit. »



Dernière édition par Sheila Jill Strugatsky le Mar 21 Fév - 21:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMar 21 Fév - 18:27

Aider Sheila, la seule et unique chose qu’elle avait à l’esprit pour l’instant. Non, voir son amie dans un tel état lui donnait mal au cœur. Elle ne savait point qui était la demoiselle dont elle parlait. Il faut dire qu’au court de son adolescence la blondinette avait vu son amie se mettre bon nombre de gens à dos. Une chose était sûre, elle ne laisserait jamais personne la mettre dans un tel état. Non, la voir replonger était sans doute ce qu’elle espérait le moins. Sa rouquine ne deviendrait pas une droguée à vie, elle ne voulait pas de cela pour elle. Le pire, c’est qu’elle se souvenait des horreurs qu’elle avait pu commettre pour cette putain de drogue. Non, même si elle devait se mettre à veilleur sur elle 24h sur 24, elle ne la laisserait pas replongée totalement. Jamais plus elle ne voulait la retrouver dans un tel état et c’est ce qu’elle essayait de lui faire comprendre par ses propos. Non, la demoiselle qu’elle était avait changé depuis cinq ans. Elle n’allait pas lui crier dessus, lui dire qu’elle ne savait pas comment l’aider car elle allait trop loin. Cette fois-ci elle allait tenir son rôle et tout faire pour que tout aille pour le mieux. Elle allait se battre, avec elle, pour elle et elles gagneraient car ensemble l’on est toujours plus fort. Bien entendu, elle était triste, pas déçue, simplement inquiète pour celle qu’elle appellerait toujours sa meilleure amie. Les deux demoiselles pouvaient s’entre-tuer que personne ne viendrait prendre ce titre. Non, il n’y avait qu’elle qui l’amenait à se comporter de la sorte et même si cela n’était pas toujours une bonne chose, elle n’avait pas envie que cela change. Juger autrui n’était pas ce qu’elle faisait à cet instant. Elle enlevait plutôt les merdes de ses mains avant d’essayer de la comprendre ce qui était assez compliqué. Robyn ne comprenait pas où elle voulait en venir mais elle allait dans son sens car elle voulait combattre, avec elle, car c’était la seule et unique chose à faire. « J'peux pas, partout où je vais elle est là. Putain elle me lâche plus depuis le lycée. J'vais me venger. » Qui était-ce elle ? Elle n’en avait pas la moindre idée mais préférais le découvrir plus tard quand la situation ne serait plus aussi catastrophique. Pour le moment, il y avait bien plus urgent que d’empêcher Sheila de tuer une personne qui ne se trouvait pas près d’elles. Prenant doucement l’une des mains de son amie, elle la mit sur son propre visage. « Regarde. Elle n’est pas ici… Il n’y a que toi et moi et le reste ne compte pas. » Un sourire sur le visage, elle voulait que son amie aille mieux et pour cela elle était prête à beaucoup de choses. Rapidement, elle lui annonça qu’elle allait l’aider à combattre cette horreur. Elle accompagna ses propos d’une main sur son délicat visage. Lui montrer qu’elle était là, qu’elle ferait tout son possible pour l’aider voilà tout ce qui avait son importance. Elle finit même par lui donner un délicat baiser sur le front, pour lui montrer sans mot qu’elle ne lui en voulait pas, qu’elle était là par envie et surtout qu’elle ne la jugeait pas, que tout ce qu’elle voulait c’est l’aider. « Ca sert à rien, le démon partira mais il reviendra dès que j'aurais un instant de faiblesse. Autant me laisser foutre ma vie en l'air, j'm'en fou. Abbey pense que j'suis un monstre et toi aussi. » Même si elle était droguée, Robyn savait que Sheila pensait chaque mot qu’elle venait de dire et cela lui faisait un peu peur. Si elle se laissait abattre, la remonter vers le haut deviendrait beaucoup plus compliqué. Prenant doucement son visage, elle obligea la demoiselle à la regarder droit dans les yeux. Robyn voulait être bien sûr qu’elle entende chaque mot qu’elle allait prononcer. « Je ne te laisserais jamais foutre ta vie en l’air Sheila ! Jamais. Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que tu n’es pas un monstre à mes yeux… Il est vrai que quand on s’énerve, on se lâche des horreurs mais jamais même quand je t’en veux, je ne vois jamais comme un véritable monstre… » Elle lui prit ensuite l’une de ses mains avant d’ajouter le plus naturellement du monde. « Tu sais ce que tu vas faire dès que tu as un moment de faiblesse, que tu sens l’envie revenir ? Tu m’appelles, je viendrais et le monstre ne gagnera pas. Contre nous deux, il n’a aucune chance. » S’approchant doucement de son oreille, elle ajouta doucement mais en appuyant sur chaque syllabe pour que la demoiselle comprenne bien ce qu’elle s’apprêtait à lui dire. « Si tu ne dois trouver qu’une seule raison pour ne pas te foutre en l’air pense à moi Shei. Pense à la peine que cela me ferait de ne plus t’avoir près de moi… Alors si le monstre revient, pense à moi et à combien tu comptes pour moi… » Elle continuait de lui sourire tout en l’embrassant une fois de plus sur le front. Puis, elle l’aida à se relever tout en affirmant qu’elle le ramenait chez elle. Oui, Sheila ne pouvait rester seule et rentrer dans cet état n’était pas vraiment des plus conseillé. « J'imagine que j'ai pas le choix. » Sa réponse fit plaisir à Robyn qui ne put retenir un petit rire tout en continuant d’avancer avec la demoiselle. Rapidement, elle téléphona à une compagnie de Taxi pour en avoir un. Dès que ce dernier arrive, elle monte dedans avec sa meilleure amie attend avec impatience d’arriver dans sa tendre demeure.

Tournant la clé dans la porte, Robyn rentre avec Sheila et se dirige directement vers sa chambre. Elle la poise doucement sur le lit avant de lui enlever ses chaussures. « Tu as envie de quelque chose Shei ? » Oui, elle n’allait pas tarder à l’obliger à dormir pour qu’elle aille un peu mieux mais la douce ne savait pas vraiment ce que penserait la demoiselle…
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMar 21 Fév - 21:32

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J'étais sûrement pitoyable, une vraie junkie de retour à la case départ. Je m'en voulais me refaire subir ça à mon corps, je m'en voulais de faire subir une nouvelle fois cette épreuve difficile à la seule personne qui m'avait tendu la main la première fois, cette fille là, Robyn. Elle était toujours là pour moi même dans nos moments de disputes, comme en ce moment. Elle était comme ça, généreuse et géniale, elle ne lâchait personne en cours de route, c'est pour cela qu'elle a choisit de devenir infirmière d'ailleurs ce métier lui va à merveille. Elle est tout simplement géniale et moi je ne méritais pas une telle amie. Je ne méritais même pas tout ce que j'ai pu acquérir tout au long de ma vie, devenir mannequin et être reconnue comme modèle photo, c'était génial, ce que j'avais toujours rêvé même si je n'y croyais pas vraiment avant de foutre un pied dans le mannequinat. Une petite rousse sous les feux des projecteurs et photographes, c'est dix fois plus que tout ce dont j'aurais rêvé pour passer une vie agréable. Enfin, j'avais l'impression que tous ces instants de bonheur que j'aurais pu vivre en 25 ans de vie s'évaporaient les uns après les autres quand les secondes passaient dans cette rue sombre. J'en avais vécu des épreuves et avec tous ces acquis, je ne savais pas si j'étais prête à me battre une fois de plus du vaincre le mal. Je n'en pouvais plus, j'en avais marre de toujours elle celle qui se foutait dans des merdes. Une fois de plus elle était là, cette fille aux cheveux d'un blond doux et aux cheveux ondulés retombant joliment sur son beau visage. Un véritable ange. Je disais des choses assez incompréhensible mais elle s'accrochait pour essayer de comprendre mes petits bruits. Je lui disais assez clairement que j'allais me venger de Barbara et que cela n'allait pas tarder, je ne savais pas encore mais j'allais trouver une fois que j'aurais les idées claires. J'avais l'air d'une folle sortie de l'asile quand je lui dis qu'elle me suivait de partout, n'importe où elle était là et ça commençait à me taper sur le système. « Regarde. Elle n’est pas ici… Il n’y a que toi et moi et le reste ne compte pas. » Elle posa ses mains sur mon visage, essayant pour le moins de me rassurer. Ce n'était pas de masse à faire parce que dans mon état les mots entraient d'une oreille et ressortaient de l'autre mais elle voulait me montrer que je n'avais rien à craindre et que de toute manière elle serait avec moi. Elle était gentille mais elle ne m’ôterait pas cette idée que j'avais dans la tête encore moins quand je lui dis de me laisser me droguer en paix et que je toute manière j'étais un monstre, perçue comme ça par mes proches. Je pensais malheureusement ce que je disais et je savais que c'était vrai. « Je ne te laisserais jamais foutre ta vie en l’air Sheila ! Jamais. Et tu veux savoir pourquoi ? Parce que tu n’es pas un monstre à mes yeux… Il est vrai que quand on s’énerve, on se lâche des horreurs mais jamais même quand je t’en veux, je ne vois jamais comme un véritable monstre… » Elle me pris le visage afin que je puisse la regarder droit dans les yeux, mes pupilles étaient un peu dilatées et je ne voyais pas vraiment net mais je n'étais pas aveugle. Elle me précisa que tous ses dires étaient sous le coup de la colère mais je savais qu'elle le pensait, ce n'était pas le genre de fille méchante qui dit des choses sans le penser, elle pensait chaque mot qu'elle prononçait. « Alors pourquoi tu me dis ça hein ? Tu veux me faire du mal en m'insultant ? T'es aussi pathétique que moi pour le coup. » Je fermais un oeil afin de pouvoir mieux voir le sol pour marcher un peu plus droit et pour l'aider à me conduire vers un taxi qui était au bout de la ruelle en question. « Tu sais ce que tu vas faire dès que tu as un moment de faiblesse, que tu sens l’envie revenir ? Tu m’appelles, je viendrais et le monstre ne gagnera pas. Contre nous deux, il n’a aucune chance. » Elle était rassurante, c'était cool qu'elle puisse être près de moi dans ce genre de situation mais elle n'en savait rien, dans le fond elle ne comprenait pas ce que je vivais, elle pensait que c'était facile parce qu'elle n'était pas à ma place donc ces mots n'étaient que du vent. « Si tu ne dois trouver qu’une seule raison pour ne pas te foutre en l’air pense à moi Shei. Pense à la peine que cela me ferait de ne plus t’avoir près de moi… Alors si le monstre revient, pense à moi et à combien tu comptes pour moi… » Elle me chuchota cette phrase lentement afin que je puisse tout enregistrer, c'était fait. Ça me touchait énormément, je l'ai dis qu'elle était géniale et elle voulait vraiment m'aider mais elle ne savait pas ce que je vivais. « Tu comprends pas Robyn, c'est pas parce que tu m'as déjà aidé une fois à sortir de la drogue que ça marcheras une deuxième fois. Et puis arrêtes avec tes grandes phrases tu me donnes mal à la tête. » Elle m'embrassa une nouvelle fois sur le front, un nouveau geste tendre. Elle décida de ma ramener pour ne pas me laisser toute seule dans cette rue et ni chez moi, on ne sait jamais si j'ai un petit stock de côté, il faut mieux jouer la carte de la sécurité et de la prudence. J'accepta son offre sans rechigner, de toute manière je n'avais plus vraiment le choix, je me sentais pas capable de me maîtriser ce soir. Le chemin paraissait long et l'ambiance était pesante dans ce petit taxi, il me tardait d'aller me coucher vu mon état.

Durement mais surement, Robyn toujours en tentant de me porter, se dirigea vers la chambre afin de me jeter sur son lit. Elle me retira mes talons hauts. C'était cool parce que je m'étais choppé une ampoule à cause de ces foutues pompes ! « Tu as envie de quelque chose Shei ? » Je fis une mine boudeuse, dans le fond je crois que j'avais pas envie de lui parler, de lui adresser la parole. Elle venait quand même de me casser mon bad trip même si cela partait d'un sentiment de générosité. Puis je repensais à son métier, elle n'était pas venue m'aider parce que c'était moi Sheila, mais parce qu'elle le faisait tout le temps. Du coup je me retourna dans le lit, au juste milieu afin de prendre toute la place. « Tu sais, j'crois pas que tu comprennes ce que je vie. Ça fait deux fois que j'bois comme vache qui pisse et que je sniffe mais toi tu comprends pas. Tu comprends pas que la drogue est mon seul ami, il me lâchera jamais lui même pour une histoire de sentiments à deux balles. » Je m'allongea sur le ventre pour faire mine de ne plus vouloir parler. Il y avait un bon sens dans tout ça, quand on est bourré on a tendance à dire tout haut ce qu'on pense et ce qu'on ressent. « Bonne nuit. »

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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyMer 22 Fév - 14:38

Elle voulait l’aider c’est tout ce qui comptait à cet instant précis. Robyn essayait de le montrer par tous les moyens possibles et inimaginables à la demoiselle. Cela avait l’air de marcher, c’est du moins ce qu’elle pensait. Toutefois, son amie était dans un état plus que lamentable. Cela faisait tellement longtemps que Sheila n’avait plus pris de drogue et elle espérait que cet évènement ne se répéterait pas trop. Elle ne voulait pas voir son ami sombre et surtout pas à cause d’une personne qui la faisais souffrir. Se montrant douce et conciliante la demoiselle essayait de faire son possible pour offrir la meilleure de toutes les protections. Malheureusement, face à de si grands démons, il était parfois compliqué d’avoir le dessus. Ne pas baisser les bras, sans doute l’une de ses plus grandes qualités qu’elle mettait au service de la situation. Oui, elle remarquait sans le moindre problème combien son amie n’avait plus aucune envie de se battre. Toutefois, elle ne la laisserait pas baisser les bras, c’est ce qu’elle essayait de lui faire comprendre par ses mots. Un monstre elle n’était pas cela à ses yeux, du moins pas en permanence, simplement parfois les mots qui sortaient de ses tendres lèvres avait le don de lui glacer le sang. Elle se montrait méchante et même sans le vouloir. Cela ne faisait pas d’elle un monstre du moins pas aux yeux de la demoiselle. Toutefois, ses mots et ses actions n’eurent pas vraiment l’effet désiré. Bien au contraire, la demoiselle paraissait lui en vouloir plus que grandement pour ce qui était en train de se passer. Ce n’était tout de même pas sa faute ? Elle n’avait rien fait de plus qu’essayer de se défendre face aux attaques acerbes de son amie et il semblait que ces dernières allaient bientôt reprendre. « Alors pourquoi tu me dis ça hein ? Tu veux me faire du mal en m'insultant ? T'es aussi pathétique que moi pour le coup. » Mal au cœur face aux propos de la demoiselle, elle essaye de rester solide. Pourquoi ? Parce qu’elle ne pouvait pas rester de marbre quand on la tuait de tous les côtés qu’on lui lançait des horreurs à la figure. Se relevant légèrement et aider sa voisine, elle se mit à parler d’une voix douce. « Parce que je ne peux pas rester de marbre quand tu me lance des horreurs aux visages. T’es pas un monstre Sheila mais parfois tu fais tout pour qu’on le pense… » On lui demandait d’être honnête, elle essayait de l’être même si cela pouvait faire légèrement peur. Le taxi, oui la demoiselle avait hâte d’y être même si tout ne marchait pas vraiment comme elle en avait envie. Elle essayait de convaincre Sheila qu’elle devait se battre et qu’elle serait là pour l’aider. Si elles étaient ensemble, il ne pouvait pas gagner, elle y croyait mais pas sa chère et tendre amie. « Tu comprends pas Robyn, c'est pas parce que tu m'as déjà aidé une fois à sortir de la drogue que ça marcheras une deuxième fois. Et puis arrêtes avec tes grandes phrases tu me donnes mal à la tête. » Non, son amie ne voulait décidément pas se battre et elle le montrait une fois de plus par ses propos qui blessaient légèrement la tendre demoiselle. La Sheila qui était en train de remonter à la surface ne lui plaisait en aucun cas. C’était celle qui appréciait faire du mal aux autres, celle qui la blessait si souvent. Non, la demoiselle ne se rendait pas compte de la douleur que pouvait provoquer ses mots. Elle aurait pu répondre quelque chose mais elle préférait se taire de peur de la provoquer un peu plus. Dès cet instant, plus aucun son ne sortit de leur bouche, c’est comme si aucune des deux ne voulaient prendre la parole en premier. Une fois dans le Taxi, ce ne fut que pire comme si l’air devenait pensant. Peu à peu Robyn commençait à s’apeurer. Oui, elle sentait que tout ce qui allait se passer n’allait en aucun cas être une partie de plaisir et elle ne voulait pas vraiment vivre cela.

Arrivant enfin dans son appartement, la demoiselle aida Sheila à se rendre jusqu’à la chambre et lui enleva ses chaussures. Dormir avec des pompes ce n’était pas vraiment ce qu’il y a de plus conseiller. La demoiselle se proposa ensuite de lui donner ce dont elle avait besoin. Pour première réponse elle eut droit à un magnifique visage boudeur suit d’un cul retourné. Non, tout cela n’annonçait rien de bon mais le pire venait seulement d’arriver. . « Tu sais, j'crois pas que tu comprennes ce que je vie. Ça fait deux fois que j'bois comme vache qui pisse et que je sniffe mais toi tu comprends pas. Tu comprends pas que la drogue est mon seul ami, il me lâchera jamais lui même pour une histoire de sentiments à deux balles. » En quelques phrases, elle venait de tuer Robyn. Son cœur n’était plus qu’un amas de cendre tandis qu’une larme commençait à couler le long de sa joue. Se rendait-elle de combien elle était injuste ? Qu’elle venait de faire le premier pas pour l’aider et elle s’en prenait une fois de plus plein la figure. Non, ce n’était pas acceptable. Toutefois, elle ne dit rien, elle n’avait même pas la force de parler. « Bonne nuit. » Elle ne lui répondit même pas. Elle n’en avait pas la force, sa voix était fébrile et elle quitta la chambre, sa chambre. Non, elle ne voulait pas dormir ici. Se mettant en pyjama, elle prit une grosse couverture qu’elle installa dans le divan ainsi qu’un oreiller. Elle s’en alla ensuite dans son congélateur d’où elle sortit un grand pot de crémé glacé. Elle prit ensuite soin de prendre une cuillère à soupe et posa le tout sur la table de salon. Elle mit ensuite un film qu’elle appréciait grandement avec beaucoup de cris et de sang. Les filles se faisaient tuer dans le film et elle et bien elle pleurait à chaude larme. Non, elle ne pouvait pas s’arrêter s’était comme si elle avait ouvert une chaudière qui refusait de s’éteindre. Cela continua pendant des heures. Les films s’enchainaient, les pots de glace, les larmes et puis une grande fatigue. Elle s’endormit au plein milieu d’une scène sanglante laissant tout dans le même état. On avait une Robyn en boule dans un divan entouré de ses pots de crèmes ainsi que de mouchoir. Elle dormait d’un sommeil agité et elle était dans un sale état. Le pire, c’est que les choses ne risquaient pas de s’arranger au réveil bien au contraire.
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptyJeu 23 Fév - 15:43

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Je retournais au lycée dans mes souvenirs. Même avec tout ce que j'avais traversé, c'était quand même la meilleure partie de ma vie. C'est vrai quoi, j'étais jeune et insouciante, mes gestes n'avaient aucune conséquences, enfin c'est ce que je pensais. Ça ne me faisait pas autant mal que maintenant parce qu'à l'époque on aimait bien se foutre la tête à l'envers même si le lendemain était toujours dur et surtout quand je devais affronter le regard de mes parents. Dans un sens j'étais bien contente que ma soeur ne soit pas là lors de cette période et comme ça elle ne me voyait pas dans cet état pathétique. Je me souviens de cette longue discussion sur l'alcool comme quoi ce n'était pas bien de boire et puis quand ils m'ont demandés si je prenais des substances illicites et que je mentais une nouvelle fois. Ils voulaient peut-être mon bien parce qu'ils m'aimaient mais je voulais mon bien aussi, je ne me sentais bien que quand j'étais dans un second état. Je pouvais vivre la vie que je voulais, rien ne pouvait m'empêcher de sauter sur tous les mecs, personne pouvait m'empêcher de prendre ma drogue quotidienne même pendant les cours. La drogue était devenue une habitude, l'amour de ma vie qui était tout le temps avec moi mais l'erreur se produit quand mes parents ont découvert le pot au feu. Il fallait surement que ça arrive un jour même si j'étais assez doué pour dissimuler les traits de fatigues et mes yeux rouges. J'avais pris l'habitude d'être défoncée du matin au soir que même mes amis ne se doutaient pas que j'étais devenue une addict. Robyn l'a su quand mes parents m'ont virés de chez moi, il fallait bien que je lui avoue pourquoi je n'avais plus le droit de foutre un seul pied dans cette baraque. Elle m'a tendu la main et m'a aidé, comme à ce moment actuel. J'avais arrivé de combattre le mal mais je suis sortie plus moi-même que jamais. Même si mes parents auraient bien voulu me voir prendre un chemin différent, mais ils auraient pu être fiers que je sois moi-même. Ce caractère dur et froid, voilà le problème. J'avais perdu beaucoup de chose en 25 années de vie, ma petite soeur, ma meilleure amie, mon petit ami. Peut-être que je ne devrais pas être comme je suis, peut-être que je devais changer, me remettre en question. Une chose était sûre, il fallait que je réfléchisse un peu plus avant de parler, mais dans cet état les mots sortaient tout seul. Je venais tout simplement de comparer Robyn à la personne que je suis, à croire que c'était si horrible que ça. « Parce que je ne peux pas rester de marbre quand tu me lance des horreurs aux visages. T’es pas un monstre Sheila mais parfois tu fais tout pour qu’on le pense… » Je levais les yeux au ciel, j'avais bien compris on me le répétait si souvent que c'était comme une chanson. J'étais peut-être la fille que je pensais être, peut-être que d'être méchante était devenue une habitude. En tout cas, pour ce soir j'aurais bien voulu me laisser aller, juste un petit peu afin de pouvoir m'envoler encore plus haut. J'aimais voler. C'est pas que je ne voulais pas me battre, mais peut-être que dans le fond je voulais m'en sortir toute seule et surtout pas avec son aide. Je ne voulais pas qu'elle me voit comme un petit oiseau sans aile. « C'est pas d'ma faute, c'est à cause de mes parents, à force d'me prendre pour une merde peut-être que j'en suis devenue une. » Et d'un coup d'éclatais de rire, même si rien n'était drôle. Je ressentais la vie comme ça, dans le fond je l'ai aimais mes parents mais à force d'être aussi méchants envers moi peut-être que j'ai développé le même problème. En tout cas, j'étais là en train de marcher vers un taxi qui nous attendait. Le taxi m'aida à sortir de ce moment de folie intérieure.

J'étais dans la chambre, sans mes chaussures, sur le lit moelleux de Robyn, j'étais bien installée c'est moins que j'puisse dire. Elle me proposa par la suite si j'avais besoin de quelque chose d'autre, mais je n'avais pas envie de répondre, ouais moi j'avais envie de dormir alors après faire la boude je me retournais sur le ventre en foutant ma tête au fin fond de l'oreiller. Et alors que tout aurait pu s'arrêter là pour ce soir, il fallait encore que j'en rajoute une couche en lui dévoilant ce que je pensais en lui faisant un peu un topo. Je ne pensais pas que je méritais cette amie parce qu'elle était tout simplement géniale mais elle m'avait aussi fait beaucoup de mal et je me devais de lui dire même si elle ne voulait pas parler de cela ce soir. Je lui souhaitais une bonne nuit sans le moindre regard. Tout ce que je savais c'est qu'elle ferma la porte surement pour ne pas me voir. Je savais que mes paroles venaient de lui foutre une grosse claque dans le figure. Dans le fond je m'en voulais d'avoir prononcé ces mots parce que je ne voulais pas une fois de plus faire couler les larmes de la blondinette. Putain mais ferme ta gueule Sheila. Même si j'étais à moitié endormie, je me glissais du lit afin d'entrouvrir la porte pour regarder Robyn qui pleurait devant un film à la con avec un pot de glace, c'était pas conseillé pour la ligne la glace. Enfin, elle retournait sur le lit afin de dormir, même si elle avait beaucoup de mal à faire le moindre petit rêve.

Le lendemain avait pointé le bout de son nez, le jour avait prit la place de la nuit. J'avais un mal de tête affreux et mal au ventre, j'me sentais nauséeuse alors j'accourus dans la salle de bain pour aller vomir un bon coup. C'est le bruit qui réveilla la blondinette moi qui aurait préféré la laisser dormir en paix. J'étais assise à côté du toilette en regardant Robyn avec des grands yeux. Je ne voulais pas qu'elle m'aide, elle était épuisée.


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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptySam 25 Fév - 10:51

Elle était stupide, aucun mot ne pouvait mieux convenir à la demoiselle et cela elle ne le comprenait que bien trop tard. Le piège s’était refermé sur elle sans qu’elle puisse y faire quelque chose. Non, une fois de plus elle avait craqué, elle s’était montré trop gentille, avait été vers la demoiselle et elle s’en mordait maintenant les doigts. Tout avait pourtant bien commencé, elle était venue ici pour l’aider car elle était en mauvais état, parce qu’elle avait envie de la voir allez mieux. Toutefois, la demoiselle ne semblait pas être de cet avis, pire sa meilleure amie n’avait aucune envie d’arrêter la drogue, elle voulait replonger dedans à corps perdu ce qu’il ne pouvait en aucun cas accepter. Elle voulait se battre à sa place, faire tout ce qui était possible pour changer les choses mais malheureusement, elle ne pouvait pas faire grand-chose sans un peu d’aide de la part de sa rouquine préférée. Alors, pour l’instant, elle se contentait d’essayer de l’aider en la remmenant chez elle, la laisser se sevrer quelque peu et surtout ne pas la laisser seul. Lui faire du mal, voilà tout ce qu’elle avait toujours eu en horreur. Malheureusement, ce n’était pas le cas de sa meilleure amie et c’était bien cela le problème alors oui ; elle lui avait dit qu’elle était un monstre mais c’est parce qu’elle montrait ce côté d’elle, qu’elle la détruisait si souvent et sans même s’en rendre compte. Dans cette ruelle, la demoiselle lui répondit par ses mots. « C'est pas d'ma faute, c'est à cause de mes parents, à force d'me prendre pour une merde peut-être que j'en suis devenue une. » Elle aurait pu sans soucis argumenté, lui dire que non, elle était aussi responsable, que les parents ne dictaient pas notre conduite mais elle n’en avait plus la force. Sheila était dans un état bien trop avancé pour commencer ce genre de discussion, elle n’en avait donc aucune n’envie. Tout ce qu’elle désirait c’est l’amener jusqu’à son taxi et puis la faire rentrer à la maison. Arrivé sur les lieux, les choses ne furent guère mieux et la sensation que son cœur allait se briser une fois de plus prit place. Tout ce qu’elle voulait ? L’aider, parce qu’elle l’appréciait, parce que ça avait toujours été ainsi et que rien ne pourrait changer cela. Parce qu’elle l’appréciait et qu’elle avait donc envie que tout se passe bien pour elle et surtout pas de la voir ainsi à cause d’une saloperie. Alors oui, elle désirait la faire sortir de là mais tout ce qu’elle reçut ce fut des paroles acerbes et horribles. D’une certaine manière, elle l’accusait même de l’avoir fait replonger car elle n’avait pas de cœur. Non, cela était beaucoup trop pour elle. Bien entendu, elle n’avait plus rien dit, elle ne voulait même plus lui parler car cela faisait vraiment mal. Oui, si elle parlait, tout ce qu’elle aurait c’est d’autres mots horribles et cela elle n’en avait vraiment aucune envie. Ce fut donc sans un mot qu’elle s’était éloignée de Sheila, n’avait plus aucune envie de la revoir. Oui, à cet instant précis, elle ne voulait plus apercevoir Sheila car tout ce qu’elle faisait au fond c’était l’accuser encore et encore alors qu’elle ne faisait que l’aider. Ce fut donc en larme et avec un pot de crème glacée qu’elle termina sa nuit, plus que courte. Le sommeil avait été compliqué à trouver, elle s’était endormie épuisée et sans aucune envie de se réveiller. Tout oublier, essayer rien qu’un instant de ne plus penser à ses mots qui lui déchiraient le cœur et pas qu’un peu…

Elle dormait à poing fermés et même si sa nuit avait été des plus agitées, elle avait enfin trouvé un moment de répit et rien ne pourrait changer les choses. Enfin, c’est ce qu’elle pensait avant d’entendre un bruit étrange qu’elle identifia sans problème venir des toilettes. Réveillé en sursaut, la demoiselle ne pouvait rien faire d’autre que de se lever à son tour pour aller voir ce qui se passait. C’est ce qu’elle fit se dirigeant à pas de loup vers l’endroit où se tenait une rousse en train de vomir tout ce qu’elle avait pris la vielle. La demoiselle n’avait guère envie de parler, pas après tout ce qui s’était passé. Elle était épuisée, physiquement et mentalement et pourtant, elle se mit à tenir doucement la chevelure de Sheila sans dire un mot. Elle ne voulait pas parler et rien ne changerait cela. Elle resterait muette encore un petit moment. Elle a attendit que les nausées passent et puis elle s’écarta de la rousse incendiaire avant de lâcher dans une voix sans émotion. « Je vais faire du café. » Non, elle n’arrivait pas à rester dans la même pièce qu’elle, ses mots restaient coincées dans sa bouche. Non, elle ne voulait pas rester près de quelqu’un qui trouvait que la drogue était meilleure que sa personne, qu’elle était un monstre à ce point. Elle préférait s’occuper du café et se vider encore un peu plus la tête même si cela semblait impossible. En attendant que le café passé, la demoiselle s'installa à nouveau devant la télévision et se mit une couverture sur les genoux dans une position de repli. Non, il ne fallait pas être un génie pour comprendre que la demoiselle n’était pas du tout au mieux de sa forme.
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MessageSujet: Re: J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp.   J'dépend d'elle comme si sans elle c'était mon coeur qui foutait le camp. EmptySam 3 Mar - 20:30

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Je n'arrivais pas à supporter ce poids aussi lourd. Je n'arrivais pas à continuer d'avancer en tenant sur mes pieds. Mes jambes ne voulaient plus me porter. La veille avait était difficile, non seulement pour moi mais aussi pour Robyn. J'étais dans cette petite ruelle sombre et mal fréquentée. La fréquentation des junkies. Me revoilà devenue une junkie. J'étais mal ce matin, j'étais vanneuse, j'avais envie de gerber et j'avais un énorme mal de tête. Je n'arrêtais pas de me retourner dans ce lit assez moelleux. Je n'arrivais pas à garder les yeux fermés, le jour avait pointé le bout de son nez. Je pouvais rester allongée tranquillement dans cette position en regardant par la fenêtre le rayon de soleil qui était désormais présent. Je voulais me reposer mais un signe de la gueule de bois revint à la charge afin de me faire passer une journée horrible comme si mon corps voulait me punir d'avoir cédé à la tentation qui donne des ailes. Je sortais de la chambre en courant que je voulais faire le moins de bruit possible afin de laisser la blondinette dormir. Je me retrouvais assise le bras accoudé à la cuvette des toilettes. J'avais mal à la tête et mon corps rejetait ce que j'avais absorbé la veille. « Je vais faire du café. » La laisser dormir afin de m'échapper pour la laisser profiter de son sommeil puisqu'elle avait eu du mal à trouver la position. Je me levais quand je me sentais un peu mieux. Mon ventre gargouillait un peu, j'avais la dalle. Je vins m'installer sur le canapé. « Désolé. » Je n'avais rien d'autre à dire, je voulais faire rapide pour ne pas que la conversation soit longue. Je sentais qu'elle était mal, je lui avais dis quelque chose de méchant, j'en étais consciente même si j'étais dans un état second. Je voulais m'excuser pour tout ce que je lui avais dis, mais je voulais m'excuser aussi pour mon attitude débile. Je savais qu'un simple mot ne pouvait pas effacer tout le mal que je lui avais fais depuis tant d'années. Je ne savais plus comment m'y prendre, j'étais tellement paumée, je n'étais pas habituée à présenter mes excuses ou tout faire afin de pouvoir me faire pardonner. Je n'étais pas faite pour m'excuser et pour reconnaître mes erreurs mais ce n'était pas n'importe qui, c'était quand même Robyn. Elle avait tellement pris sur elle, je me devais bien de lui rendre un peu l'appareil. « Tu sais, j'vais pas me laisser aller, j'vais reprendre une cure de désintox s'il le faut, mais j'te promet que j'ai pas envie de recommencer à me droguer. Ce temps là est derrière moi. » J'étais persuadée que je pouvais m'en sortir, de toute manière j'en sortirais d'une manière ou d'une autre parce que je ne voulais pas que Barbara s'en sorte comme ça, je voulais lui faire payer. J'allais me venger et j'allais la faire souffrir quitte à en laisser des plumes. Je voulais vraiment qu'elle s'en prenne plein la gueule. Elle ne méritait même pas mon attention.

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