Je viens te dire au revoir Maddie Quoi ? Comment ça ? Je dois partir, mes papiers pour rester ici ne sont pas renouvelable, je dois donc repartir en Russie. Mais non ! Je ne veux pas que tu partes Stan, faut faire quelque chose je me souviens de cette soirée en détail, je me souviens que j'avais un débardeur rouge ainsi qu'un jogging, après tout j'étais en train de réviser mes cours alors je n'étais pas habillée pour sortir et je n'attendais aucune visite. Mais à une heure du matin alors que je me débattais avec mes cours de littérature anglaise et d'un autre côté avec l'histoire américaine, j'avais entendu quelqu'un frapper à ma fenêtre et là j'avais vu Stanislas Iechov, un étudiant russe que j'avais rencontré il y a deux ans et avec qui j'avais créé des liens très forts. Bien sûr, il n'y avait pas de romance entre nous, parce que lui était ici pour étudier et il était déjà bien entouré par la gente féminine et moi car je ne voulais pas de quelqu'un dans ma vie, j'avais déjà souffert par le passé et je refusais de retenter l'expérience donc c'était l'amitié parfaite et je ne pouvais pas supporter de le perdre. J'avais vingt et un an à l'époque, j'étais pour beaucoup jeune et immature mais je ne voulais pas qu'il parte, je ne trouvais pas ça juste et j'étais motivée à faire en sorte qu'il reste. J'avais épluché tous les bouquins qui parlaient d'expulsion, autant dire que j'étais regonflée à bloc et que si j'avais pu j'aurais finit par être une avocate hors-pair avec tous ce que j'avais appris. [...] J'AI TROUVE ! Avais-je crié lorsque je l'avais aperçu au loin. Il partait dans deux jours et autant dire que c'était assez pressant. De quoi tu parles ? Pour que tu restes voyons, je sais comment te faire rester parmi nous ! Je suis tout ouïe même si ça me laisse sceptique. Il faut que tu te maris ! Si tu es marié, on ne peut pas t'exiler et tu peux avoir des papiers et rester aux usa. Tu es drôlement tordue quand même où tu as trouvé ça ? Dans des livres mais lequel je ne serais pas te dire lequel. Alors tu es partant ? Pour ? Pour te marier crétin. Faut vraiment tout t'expliquer. En voyant sa tête, on pouvait voir qu'il avait du mal à accumuler tout ce que je lui disais et à vrai dire je le comprenais totalement, parce que si je n'avais pas été celle qui avait lu tous les bouquins je n'aurais rien compris non plus. Nous nous étions rendus à la bibliothèque pour que je puisse lui expliquer en détail le pourquoi du comment. J'avais regroupé plusieurs bouquins pour pouvoir lui montrer noir sur blanc ce que j'essayais en vain de lui raconter. Nous avions passé plusieurs heures avant qu'il comprenne totalement ce que je lui racontais. […] Cela fait cinq ans, cinq ans que je suis mariée avec Stanislas Iechov et que tout le monde croit réellement que nous sommes fous amoureux et c'est ce qui compte. Nous partageons un lit, mais il n'y a rien de plus ou du moins rien de concret même si on peut dire que les choses sont parfois plus ambiguës que ce qu'on veut bien s'avouer. J'ai parfois l'impression que notre jeu se retourne contre nous, que nos personnages ont pris le pas sur la réalité. Lorsqu'une femme s'approche trop de lui je peux me montrer agressive mais parfois je tente de tous garder pour moi, mais je ne reste pas sur place, je préfère aller voir ailleurs si j'y suis. Et j'ai parfois l'impression que c'est réciproque mais je préfère me voiler la face, pour ne pas compliquer les choses.

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Bonjour ... excus... OH HE ON POURRAIT PARLER A QUELQU'UN QUI NE NOUS TOURNE PAS LE DOS ! Je perdais patience, cela faisait quinze minutes que je faisais le pied de grue pour avoir quelques renseignements et s'il y a bien une chose que je ne supportais pas, c'était d'attendre. Enfin, qu'on me fasse attendre surtout, cela avait le don de me mettre dans tous mes états mais surtout dans un état de nerf avancé. Alors que personne ne m'écoutait, d'un coup un homme s'avança vers moi, sourire à un million aux lèvres Je peux vous aider ? Non j'adore attendre dans le vent, c'est ma grande passion ! Je vois... Dit-il en souriant de nouveau, ce qui eût pour effet de me rendre encore plus agacée Allez-y, moquez-vous. Vous avez raison, excusez-moi. Donc ... Que puis-je faire pour vous ? Je l'avais regardé un petit moment avant de lui avouer ma présence ici, en lui demandant comment les choses allaient se passer et toutes les informations que je devais avoir avant de prendre une quelconque décision. L'endroit où j'étais ? A la clinique pour me renseigner sur une insémination artificielle, le mot en lui-même ne faisait pas rêver mais ce que ça allait engendrer si. J'avais décidé d'avoir un enfant, avec ou sans partenaire je m'en fichais, le fait est que j'avais toujours voulu avoir un enfant avant mes trente ans mais que vu comment ma vie sentimentale était partie, je n'étais pas prête d'en avoir un avec un compagnon, alors la décision d'en faire un seule, m'avait parût être la meilleure décision. […] Merci du cappuccino et on se voit bien... NON MAIS DITES MOI QUE C'EST PAS VRAI ! Mon cappu, mon maillot, le sol. Voilà l'ordre chronologique de vie de mon cappuccino de la journée autant dire que pour commencer de bonne humeur c'était pas vraiment le bon truc Je suis vraiment désolée et... Vous ? Ce n'est pas sérieux parce que c'est vraiment pas drôle. Je le savais, vous pouvez pas vous passez de moi. C'est totalement ça ! Je n'osais pas l'admettre mais je suis totalement sous le charme. Il avait rigolé et sans que je ne me contrôle, je dois avouer que j'avais également esquissé un sourire. Serait-ce un sourire que j'aperçois ? Pas du tout. dis-je en reprenant mon air sérieux. Je dois vous abandonner. Mais tenez, donnez-moi votre numéro et je vous repaierais un café ou ce que vous voudrez et puis on se sait jamais, je pourrais peut-être vous amenez dîner quelque part un de ces quatre. Vous y pensez sérieusement ? Bien sûr, je ne rigole jamais avec ça. Après l'avoir observé pour voir si je devais ou non, lui donner mon numéro je décidais de finalement le lui donner. Tenez mais attention, rien ne dis que ce sera un oui. Dis-je en m’éloignant avec un sourire malicieux en plein milieu du visage. Se faire draguer ça avait du bon et à vrai dire j’aimais ça que quelqu’un fasse attention à moi pour une fois. […] Nous sommes sortis plusieurs fois ensemble et finalement il n’est pas le type antipathique et agaçant que j'imaginais. Même si nous ne "sortons" ensemble que depuis peu, je sens que je pourrais m’attacher et je dois avouer que ça me fiche une peur bleue Je me demande si je dois continuer ou non. Mais je l’aime bien, il me change les idées et surtout il me fait penser qu’être avec quelqu’un ça n’a pas que de mauvais côté mais je n’ai pas encore abordé le sujet de mon mariage et j’appréhende ce moment-là.