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 what the f*... ☂ ALARIC

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MessageSujet: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyJeu 13 Sep - 17:18




what the f*... ☂ ALARIC 916752025051fa59eb571sans_titre_1what the f*... ☂ ALARIC 2996737345051f6a49faccsans_titre_2
l'amitié double les joies et réduit les peines de moitié.

Les voilà en voiture depuis un petit quart d'heure. Ric et Priya s'étaient embarqués dans une nouvelle aventure. A la quête du paradis masculin, la terre où tous les mâles pouvaient mieux se sentir et se remonter le moral. Du moins c'est ce qu'elle avait entendu et ainsi, elle avait embarqué son meilleur ami avec elle, vu que c'est bien pour lui qu'elle faisait tout ça. La brunette n'avait jamais fréquenté ce genre d'endroit, jusqu'à aujourd'hui. C'était malgré elle. Puis ça ne pouvait être aussi pénible que ça, si ? En tout cas, c'était un mal pour un bien. « D'après le GPS, tourne à droite à la prochaine intersection et nous y seront bientôt. ». Lança-t-elle, le nez plongé dans son iPhone, cherchant à localiser ce si bel et fameux endroit. Alaric n'était pas très partant, et Dieu sait comment elle a fait pour le convaincre. Elle releva finalement la tête et d'un air tout mignon elle s'adressa au jeune homme qui venait de lui lancer un regard étrange. « Aller, ne fais pas cette tête. Nous n'avons rien à perdre. Nous allons y jeter un coup d'oeil, si ça n'aide pas, nous quitterons l'endroit sur le champ. Promis. ». Un petit sourire s'afficha sur son visage avant qu'elle ne rapporte son attention sur son engin. « Slutty Banana. Sérieusement ? Vive la subtilité. Ils n'ont pas pu trouver mieux comme nom ? ». Avec un nom pareil, Priya comprenait pourquoi cet... établissement... ne se situait pas en ville mais, aux alentours. « Chut. Non. Pas un mot. Je sais ce que tu vas me dire. Tu vas me dire que je suis cinglée et que tu aurais préféré rester chez toi toute la soirée parce que tu n'as envie de rien faire. Moi je dis non. Tu as besoin de te changer les idées et vu que la soirée ciné d'hier n'a pas servi, tu me suis sur ce coup et on verra. »

Priya était bavarde, un peu trop parfois. Comme ce soir par exemple. Elle ne laissait pas Alaric parlait, elle posait des questions avant d'y répondre elle-même. Il ne faut pas lui en vouloir, la brunette n'avait qu'un but et c'était d'aider son ami. Depuis qu'il a revu son ex-femme, il semblait tout le temps ailleurs. Normal, diriez-vous, c'était comme revoir un fantôme du passé, parce qu'elle avait complètement disparu. La revoir aujourd'hui, et à Arrowsic, sa ville natale dont il ne lui a jamais parlé était une étrange coïncidence. La belle indienne aurait préféré en temps normal lui en parler, discuter avec lui, mais il n'était pas prêt pour ça encore. Elle le savait. Ce n'était pas à prendre à la légère, il s'agissait bien d'Amy. Son ex-femme. Son grand amour. Et non une simple amourette. Si seulement c'était une simple amourette, Ric n'aurait pas eu tellement mal. Alors non, le forcer à lui parler de cette histoire n'avancerait à rien, le mieux serait d'essayer de lui remonter le moral par tous les moyens possible, voire même impossible. Elle était prête à tout, même à le forcer à venir ici ce soir. « Nous y sommes. », annonça-t-elle à la vue d'un immense panneau lumineux au logo... étrange. « Tu es prêts ? »


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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyDim 16 Sep - 4:20

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Alaric aimait le calme, la tranquilité. Il n'avait jamais été, pour ainsi dire, l'adolescent fétard type. Cela ne lui était pas venu non plus en entrant dans l'âge adulte, sûrement parce qu'il était déjà comme ça plus jeune et que malgré les années, il était toujours resté fidèle à lui-même. Pour lui, rien ne valait une soirée où il pouvait rester simplement assis dans un bon fauteuil, le tout juste après avoir enclenché sa platine, installé à côté d'un bon caisson à l'ancienne qui crachait mieux que personne les basses d'un bon vieux vinyle. Il jugeait qu'on ne connaissait pas réellement la musique tant que l'on n'avait pas entendu les crépitements produit par le frottement sur le polychlorure de vinyle ainsi que les sautes familières des enregistrements dues aux sillons le jalonnant. Un live de Freddie Mercury n'avait jamais aussi bien sonné à son oreille que comme ça, c'est pourquoi en entrant dans le club à la suite de Priya, il avait tout de suite grimacé en entendant "Don't stop me now", alourdi par l'atmosphère saturée du lieu.

„Nous y sommes. Tu es prêt ?“ „Autant qu'on peut l'être.“ Avait-il donc rétorqué avant de lui emboîter le pas. Non, clairement, l'idée de venir faire la fête dans un endroit pareil pour se changer les idées ne l'enchantait pas, et pour cause, elle ne venait pas de lui, mais de sa meilleure amie, qui l'avait trouvée bonne... Peut être n'allait-elle pas tarder à le regretter vu la tête de trois kilomètres de long que tirait Ric, et ce déjà dans la voiture, avant même d'y avoir mis un pied. Il avait eu comme l'étrange prémonition que la soirée serait mauvaise, et rien qu'à entendre le nom, déjà, il avait su. Voir le logo n'avait fait que le conforter dans l'idée, et il avait baragouiné, de mauvaise grâce : „Je sais pas qui c'est leur graphiste mais il s'est pas foulé.“ Bien piètre tentative d'humour cependant, puisque le coeur n'y était pas, et pour cause, ce dernier devait sûrement reposer en mille morceaux au fond de sa cage thoracique à ses instants. Car, oui, telle était la raison de leur présence à tous les deux dans un tel endroit lugubre, ce foutu palpitant en miettes dont Priya avait voulu tenter de recoller les morceaux. Laissez moi vous dire qu'on était encore loin du compte, mais Alaric se forçait à ne pas le laisser paraître du mieux qu'il pouvait... C'était pas hyper brillant, on est d'accord, mais comme cette sortie avait l'air de lui tenir à coeur - elle l'avait démontré en lui sortant son "air-plus-mignon-tu-meurs", il n'avait donc pas pu la contredire, m'voyez -, Alaric subissait sans un mot. "Pas un mot", c'était bien ce qu'elle lui avait dit, non ? Et bien elle était servie, et Alaric n'avait donc pas dé-serré les lèvres avant d'arriver. Il ne les dé-serra pas non plus une fois à l'intérieur, bien trop abasourdi. Il n'avait jamais foutu ne serait-ce qu'un orteil dans un bar à strip-tease avant, l'idée ne l'avait même jamais effleuré, et il comprenait pourquoi. Il se retint toutefois de lui jeter un regard alarmé où aurait percé son désespoir, bien qu'il avait très envie de lui demander de faire demi-tour et de retourner au cinéma... Après tout, c'était bien, le cinéma : une salle obscure, une bonne dose de fiction dans les yeux, on avait pas besoin de penser ni de ruminer ses idées noires même si, pour ça, les couples se bécotant allègrement sur les rangées de devant - oui parce qu'en général on sait pas pourquoi ils aiment bien pousser l'exhibitionnisme à son paroxysme mais là n'est pas le sujet, même si on pourrait facilement faire un lien avec le strip-tease qui est, en soit, de l'exhibition, mais je m'égare - n'aidaient pas. Mais, très sérieusement, il aurait mille fois préféré ça à... "ça". Et "ça" n'était autre que des filles à moitié-nues n'ayant même pas l'air d'avoir dépassé les vingt ans se trémoussant sous le regard amusé et les acclamations d'un public de mâles en rût. Chouette, exactement ce qu'il lui fallait pour oublier Amy : constater à quel point certains hommes pouvaient être pitoyables à venir rechercher leur dose d'amour charnel en glissant des biftons dans la culotte de jeunes femmes complètement désillusionnées à tel point qu'on aurait presque pu croire qu'elles aimaient ce qu'elles faisaient.

Dès leur entrée, quelques regards s'étaient tournés vers eux, d'abord blasés puis, soudain, ils avaient bifurqués vers Priya, et la lueur avait changé. Alaric n'aimait pas du tout ce qu'il lisait dans le regard de ces hommes, agglutinés autour du bar ou de la scène, et c'est d'un air légèrement renfrogné qu'il passa un bras autoritaire autour de la taille de son amie avant de lâcher entre ses dents : „Tu t'éloignes pas de moi.“ Et ce n'était pas une question, mais une affirmation qui ne souffrait d'aucune contestation possible. Son regard perçant en attestait pour lui. Conscient toutefois de son attitude quelque peu déplacée, il concéda d'une voix sans ton : „Bon, maintenant qu'on est là... Autant commander. J'ai sacrément besoin d'un verre.“ Et, sans la lâcher, il avança vers le bar d'un pas déterminé, l'entraînant à sa suite.
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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyDim 16 Sep - 23:33




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l'amitié double les joies et réduit les peines de moitié.

« what the f--- ! ». Il y a des moments ainsi où l'un ne se rend compte de la stupidité encombrante de son idée qu'une fois l'avoir appliqué. C'était tout Priya à cet instant précis. Quelques petites secondes ont suffi pour que la belle réalise réellement sa connerie. Cet endroit n'avait rien d'un paradis. Encore une fois, la preuve que les gens peuvent être capables de dire bien des bêtises venait de frapper la demoiselle en plein dans son visage. Ce n'était pas un lieu pour se changer les idées, c'était même le contraire. Maintenant, elle était à deux doigts d'adopter l'attitude de Ric et peut-être même, de tourner les talons et rentrer, faire autre chose. Non. Ressaisis-toi. Il est trop tard. Vous êtes déjà là. C'est ce qu'elle se répétait sans cesse en observant les présents dans cette boite. D'étranges spécimens. Enfin, étranges... pas tant que ça. Le meilleur adjectif qui pouvait leur être attribué était misérable, pitoyable. Son ami ne l'était pas. Il était malheureux, au plus profond de son esprit. Il pouvait le nier ou s'en enfuir mais, Priya le comprenait mieux qu'elle ne se comprenait elle-même. Il était malheureux et ses blessures ont refait surface mais, misérable ? Il ne l'était pas. „Tu t'éloignes pas de moi.“. Oh, après tout ce qu'elle vient de voir ?, « Je ne comptais pas m'éloigner, rassure-toi. ». Sentant le bras de son ex-amant autour de la taille, Priya ne pouvait que le suivre. Elle ne trouvait son geste en rien déplacé. Bien au contraire. Après tout, ils avaient bien dépassé le stage du that awkward moment qu'un couple vit après une rupture. Leur amitié s'en était sorti même plus forte et il était on ne peut plus normal qu'Alaric réagisse ainsi. Protecteur. Là était une de ses nombreuses qualités. Son autre qualité était son indulgence. Surtout avec la demoiselle qui pouvait l'embarquer dans bien des histoires, plus tordues et suicidaires les unes que les autres mais, il était toujours là pour elle. Ah, la reine des conneries c'était bien Priya. Elle était certainement la seule personne sur cette terre capable de s'embarquer dans une folie pareille, réaliser que c'est une grosse erreur, mais insister tout de même. Un jour, elle se fera décortiquer par un tueur en série dans le coin d'une rue simplement parce qu'elle trouvera en ceci une expérience unique en son genre. Unique. Quelle ironie. Bien sûr que ça sera unique. On ne meurt qu'une fois après tout, hein.

„Bon, maintenant qu'on est là... Autant commander. J'ai sacrément besoin d'un verre.“. Boire un verre donc ? C'était une bonne idée. Très bonne. Elle qui en avait presque horreur, était prête à se taper une bouteille de whiskey à elle toute seule. Le bar était proche, proche, encore plus proche et encore... et hop. Ils y étaient. Et ma parole, les personnes les plus bizarres ici c'était bien les barmen. Un homme d'une enveloppe corporel imposante se tenait à l'autre bout de cette planche en bois miteux. « Les videurs sont censés rester dehors, non ? ». Spontanée, elle le restera même dans les situations les plus gênantes. Comme celle-ci. Il n'était pas le videur, mais, bel et bien le barman. Leur serviteur de la soirée. Il avait un regard menaçant qui venait de se poser sur elle. Menaçant ou vicieux. Dur à dire vu les circonstances. Tout ce qu'elle savait c'est que ce regard ne lui plaisait pas, comme le regard des autres. Il était bien trop pesant à son goût. « Doucement avec les regards perçants mon gros, je n'ai pas envie de me réveiller enceinte demain à cause de ça ! ». Mais, fermes-là. Tu imagines s'il te mettait réellement enceinte ? Elle n'avait pas sa langue dans sa poche et elle n'allait pas changer en un clin d'oeil. Priya s'installa en premier, et Alaric se mit tout à côté d'elle. Passer la commande ne l'intéressait pas, il n'avait qu'à le faire et elle prendrait la même chose.

« Tu m'en veux ? Tu sais. Pour ça. », finit-elle par murmurer à l'intention de son ami en tournant son regard. Si au final il commençait à être plus mal à l'aise qu'il ne l'était déjà, c'était de sa faute. Elle qui pensait bien faire en le trainant ici. « Pour un instant j'ai oublié que c'était un club de striptease et non Disneyland. Bon sang. ». Au fond, elle ne voulait qu'une chose. Qu'il pense à autre chose. C'était presque impossible dans son cas et pour cette raison, elle devait avoir recours aux solutions extrêmes. L'entraîner dans les endroits dont il n'était pas spécialement fan. Ainsi, et peut-être avec un peu de chance, se retrouver dans un endroit comme ceci troublerait totalement sa pensée, et la seule et unique idée que Ric aurait en tête c'est de se casser. Il ne penserait à rien d'autre. Ni à Amy, ni à ses retrouvailles. RIEN. Simplement, à se tirer d'ici. Priya était intelligente mais, son petit côté foufou influençait un peu trop ses plans. Au fond, l'idée n'était pas conne mais, l'endroit était mal choisi. Elle aurait dû y penser deux fois. Soit. « C'était soit ça, soit te forcer à regarder un film indien de trois heures et demi. Ah, tu m'aurais bien détesté après ça ! Avec toutes les danses, les gens qui sortent de nulle part et sautent partout. ». C'était un stéréotype bien rigolo. Bien entendu tous les films n'étaient pas comme ça. Comme toute autre industrie cinématographique, ils avaient les bons et les mauvais films. Et en ces derniers, elle trouvait un moyen de rigoler, ou essayer.


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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyMer 19 Sep - 18:53


Elle ne comptait pas s'éloigner, et c'était tant mieux. Ca prouvait qu'elle avait un minimum de bon sens et cela rassurait Ric. Il savait que sa meilleure amie pouvait être une sacrée tête brûlée doublée d'une tête de mulle, quand elle l'avait décidé, et il n'était pas mécontent qu'elle ne conteste pas son instinct, pour le coup, parce que tout en lui, partant du fin fond de ses entrailles, lui disait de la protéger. Et, surtout, de ne pas la lâcher des yeux. Il était bien placé pour savoir qu'un débordement était très vite arrivé et il n'accordait pas la moindre confiance aux personnes qui se trouvaient autour d'eux. Pas même un gramme. C'était même complètement le contraire : il était persuadé qu'ils étaient tous plus ou moins pourris jusqu'à la moëlle. Quant à eux, il voyait bien qu'ils ne s'intégraient pas du tout dans le décor... Quelque part c'était tant mieux. La seule pensée d'être assimilé à ces êtres perfides lui retournait presque déjà l'estomac.

„ Les videurs sont censés rester dehors, non ?“ Ric jeta un regard à l'énergumène avant de déporter sur elle ses yeux dans lesquels brillaient une flamme courroucée, bien que légèrement teintée d'amusement, l'air de dire "du calme, Priya, il vaudrait mieux faire profil bas". Savait-on jamais que le "videur" décide qu'ils n'étaient plus les bienvenus ici et de les faire sortir de façon tout à fait non civilisée... Et croyez-le, à sa tête, il avait tout à fait l'air capable de le faire. Toutefois, il devait avouer que la remarque de sa meilleure amie avait eu le mérite d'alléger un peu l'atmosphère, pas forcément dans le lieu, mais en tout cas, de son côté, il était un peu moins tendu. Priya ne perdait jamais rien de son naturel et cela continuait de l'étonner un peu plus chaque jour. Cette honnêteté franche et pure qui émanait d'elle le fascinait, et était d'ailleurs ce qui l'avait attiré chez elle. Elle était un électron libre, elle savait ce qu'elle voulait et elle n'hésitait pas à dire ce qu'elle pensait : en somme, à peu près le contraire d'Amy, quasiment incapable de verbaliser ses états d'âme. Cependant, dans le cas présent, un juste milieu aurait été le bienvenu parce qu'il ne donnait pas cher d'eux si elle ne faisait pas preuve d'un peu de retenue : „Doucement avec les regards perçants mon gros, je n'ai pas envie de me réveiller enceinte demain à cause de ça !“ „Elle voulait juste dire qu'elle n'a... Pas la fibre maternelle.“ Combla Alaric avec un rictus navré, reportant une nouvelle fois ses yeux sur elle pour lui lancer un regard insistant dans le genre "Mais tu vas te taire oui ? T'as vu la taille de ses mains ou bien ? Perso j'aurais pas envie qu'elles finissent autour de mon cou !" (oui oui, un simple regard peut dire tout ça...). „Sinon, on va pendre deux mojitos... S'il vous plaît.“ Ajouta-t-il sans se démonter, sortant déjà un billet de sa poche qu'il tendit vers l'armoire à glace, le tout assorti d'un petit sourire contrit. „Gardez la monnaie.“ Précisa-t-il pour conclure avant de se tourner l'air de rien vers Priya et de glisser nonchalamment son visage tout près de son épaule pour murmurer entre ses dents : „Si il met de la mort au rat dedans et qu'on meurt, ce sera ta faute.“ Il plissa le nez avant de tendre la main pour donner un petit coup affectueux de l'index sur le bout du sien avant de croiser les bras et de se re-concentrer sur le barmaid en train de préparer leurs boissons. Pas de poudre suspecte ajoutée au mélange à l'horizon : great ! Tout n'était peut être pas perdu...

„Tu m'en veux ? Tu sais. Pour ça. Pour un instant j'ai oublié que c'était un club de striptease et non Disneyland. Bon sang.“ Lâcha sa meilleure amie après un silence, et il haussa les épaules en faisant un signe de négation de la tête alors qu'elle enchaînait : „C'était soit ça, soit te forcer à regarder un film indien de trois heures et demi. Ah, tu m'aurais bien détesté après ça ! Avec toutes les danses, les gens qui sortent de nulle part et sautent partout.“ „Oooh que oui !“ Confirma-t-il vivement en coulant son regard vers elle puis il leva les yeux au plafond, signifiant de la sorte tout son amour pour ce genre de "trucs". Il avait en sainte horreur tout ce qui était comédie musicale purement gnangnan. Déjà que les trucs à l'eau de rose n'était pas spécialement sa tasse de thé, surtout ces téléfilms destinées aux mamies que l'on pouvait trouver sur les chaînes principales en pleine après-midi, mais alors si en plus ça se mettait à chanter et danser à tout va quelque que soit la situation comme si c'était complètement normal, non, clairement, non, il ne pouvait pas supporter ça plus de quelques minutes. Et encore ! „Je crois que je préfère encore que le barman me fasse un câlin.“ Plaisanta-t-il en lui faisant un clin d'oeil appuyé, quand soudain, un claquement sec sur le comptoir le fit à moitié sursauter...

Lentement, trèèèèès lentement, il tourna son regard vers l'intérieur du bar pour tomber nez à nez avec le barman-façon-catcheur, juste à côté d'eux, qui ne devait pas avoir raté une miette de la fin de la conversation. Ce dernier le fixait avec un air de pitbull affamé, tenant leurs deux verres, un dans chaque main, sans le lâcher du regard. Alaric déglutit très légèrement avant de glisser un „...merci...“, très certainement inaudible pour toute personne à oreille humaine, en tâchant de ne pas ciller. Avec un peu de chance, il avait lu sur ses lèvres...? Le mec continuait de le toiser, imperturbable. Prenant Priya par le coude, Alaric décréta alors : „Viens. Trouvons nous un coin plus tranquille.“ Même si, dans un bar à strip-tease, la "tranquillité" était tout de même toute relative, si on prenait en compte les hurlements des baffles entonnant une musique entêtant couplés avec ceux des personnes présentes, appréciant visiblement le show. Alaric, lui, n'y avait encore que très peu prêté attention et c'est en se levant précipitamment, son verre à la main, qu'il fut forcer d'y accorder un peu plus d’intérêt. En effet, une serveuse à moitié-nue se tenait devant lui et lui demanda d'une voix mielleuse : „Je nous trouve une table, beau gosse ?“ Son regard glissa sur lui et, pour la première fois de sa vie, il comprit ce que ressentait les nanas dans les bars quand elles se faisaient aborder par des mecs bourrés dont la libido les démangeaient : il se faisait traiter comme s'il était un vulgaire morceau de viande, quoi. Nice. „Je... Suis accompagné.“ Trouva-t-il bon de dire en glissant sa main dans celle de Priya, et le regard de la serveuse daigna enfin se tourner vers elle pour finalement répliquer sans s’embarrasser le moins du monde : „C'est pas grave. Ça vous coûtera juste un peu plus cher.“ Le tout dans un petit rire avec un sourire enjôleur. ... ... ... Mon. Dieu. Venait-il de se produire ce qu'il croyait qui venait de se produire ? Elle venait bien de... Leur proposer un show privé... A eux deux... Ensemble... Genre... Plan à trois ??? Alaric était à peu près sûr que son visage venait de prendre une couleur cramoisie, et il espérait que l'éclairage de la pièce rendait impossible de le déceler. Jésus, Marie, Joseph... Mais dans quoi s'étaient-ils fourrés, encore...........?
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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyJeu 20 Sep - 23:09




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l'amitié double les joies et réduit les peines de moitié.

Rien n'avait l'air normal ici. Rien ni personne. Chaque individu présent ici ce soir pouvait être associé à un nombre infini de défauts et d'anormalités. Et au milieu de toutes ces personnes, Alaric et Priya faisaient tache. L'un n'avait nullement besoin d'un quelconque sens de divinité suprême pour se rendre compte quand dans ce lot, Priya et Alaric ne collaient pas. Leurs apparences, leurs façons d'agir, tout en eux suggéraient qu'ils s'étaient simplement trompé d'endroit. Qu'ils ne devaient pas être ici. Qu'ils n'avaient rien à faire ici. Devrait-elle considérait cette découverte comme un signe du destin et prendre son ami par la main pour quitter les lieux ? La soirée ne faisait après tout que commencer, elle trouverait bien un plan B pour qu'ils s'amusent. Oui, elle devrait. Mais, elle ne comptait pas le faire. Peut-être plus tard, car à cet instant, l'idée de boire un petit verre était plus tentante. Tout ce qu'elle avait à faire c'était de le suivre sans le contester, sans raconter n'importe quoi... ou presque. Le naturel de cette indienne devait toujours reprendre le dessus sur elle. Une fois une idée en tête, elle se devait d'en faire part à tout son entourage, aussi inadéquat ou déplacé que ça puisse être. Croyez-le, des fois, elle ne se contrôlait pas. Encore moins quand il était question de faire des remarques complètement inoffensives comme celle sur le barman et la maternité. Bah quoi, ce n’est pas méchant. Si ? C’était ce que son regard essayait de faire passer à Ric. Parce que oui, les mots que son ami essayait de lui faire passer se reflétait dans son regard brillent. Des fois, un regard était amplement suffisant pour communiquer. Elle le savait. Il le savait. Ils le faisaient. Communiquer grâce à un simple regard lancé entre deux personnes. La belle osait espérait que leur moyen de communication n’allait pas être mal interprété, après tout, il se pouvait que cette immense armoire à glace, qui se faisait passer pour un bartender de temps à autres question de gagner des sous, les prennent pour des flics. Bah oui, des flics. Pensez-y. Qu’est-ce que deux personnes tout aussi classe, beaux, raffinés et qui surtout qui avaient l’air gêné de leur présence ici ferait dans un endroit pareil à une heure pareille ? Si ça se trouve, ce spécimen qui avait trouvé drôle de les fixer pensait à ça, qu’ils étaient des flics en mission ultra secrète… Mais, non. Priya, tu déconnes. Il ne peut pas penser ça ! „Sinon, on va pendre deux mojitos... S'il vous plaît.“. Ah bonne idée. Agir normalement et passer une commande. C’était la meilleure chose à faire. La jeune femme adressa à son tour un petit sourire au… uhum, charmant monsieur derrière le bar. « Non, s’il met la mort au rat dedans et qu'on meurt, ce sera sa faute à lui. Ce gros con doit sans doute penser qu’on est des flics venus pour tous les mettre en taule. », chuchota-t-elle à l’intention du jeune homme.

En tout cas, une petite partie d'elle était heureuse d'avoir fait ça. D'avoir proposé cette idée débile et d'avoir insisté. Ce n'était peut-être pas une peine inutile. C'était une sensation étrange qui l'envahissait et lui faisait sentir que l'humeur d'Alaric s'était quelque peu boosté. Elle le pensait parce qu'au fond il ne lui en voulait pas. C'était un début. Elle n'allait pas déjà crier victoire, mais, c'était tout de même réjouissant. „Oooh que oui !". Et d'un côté, elle-même avait penché pour cette idée complètement barjot pour éviter les films ridiculement romantiques. Les histoires gnangnan à l'eau de rose, les films full romance. Elle en avait tout autant horreur. Quand elle en regardait, c'était avec Ric justement, le plus souvent pour se moquer de leurs situations incroyables, imaginées en se basant sur des centaines et des centaines de coïncidences qui rendaient tous ses films d'un ridicule à en mourir. Leur excuse pour réaliser des films tout aussi bidon ? Le « destin ». Disaient-ils. Le destin d'après eux justifiait leur manque d'originalité. Foutaises. « Au moins ici tu auras droits à des chorégraphies très soignées... et... vives... », sa voix s'était interrompue. Encore une fois, elle venait de réaliser qu'ici n'était pas le monde des bisounours. Ici n'était pas une audition pour so you think you can dance. Ici était une boite de striptease... pardon, de danse exotique. C'était bien le terme sophistiqué pour décrire l'endroit ?, on n'avait qu'à jeter un regard sur l'une de ses filles qui se trémoussaient sans plaisir pour comprendre que tout ceci n'avait rien de sophistiqué, n'avait rien de vif et d'amusant, et ne le serait jamais. « Hum. Oublis, je n'ai rien dit. Même moi, complètement ivre je peux faire mieux que ça. ». Elle énonçait ses mots avec une légère pointe d'ironie mélangée à un sarcasme inattendu. L'intention de la belle n'était, à cet instant précis, pas de se moquer de cette fille. Cette étrangère n'avait pas l'air d'apprécier ce qu'elle faisait. C'était plus un étrange sentiment de pitié qu'elle ressentait là. Elle pensait à mille et une raison pouvant justifier ce qu'elle avait sous les yeux mais, elle ne pouvait continuer à y songer, car le bruit des verres qui venaient de se poser sur ce comptoir l'avait fait sursauter. Il faisait peur. Vraiment peur. Même elle avait peur. Son regard, son air crispé, rien en lui n'inspirait confiance. „Viens. Trouvons nous un coin plus tranquille.". Encore une fois, Alaric, Captain Obvious, et roi de la sagesse avait vu juste. Ils feraient mieux de se tirer d'ici et de se trouver un autre petit coin tranquille. Bien que ce mot était trop rêvé dans la Slutty Banana, c'était une bonne idée. Très bonne idée. « Oui, allons-y avant qu'il ne décide de réellement te faire un câlin... façon WWE à la The Rock. ». Elle s'empressa de se lever quand Ric la prise par le coude et elle, super Priya, avait su arracher le deuxième verre d'entre les deux mains de cette bête de foire. Alaric ayant déjà saisi le sien. Pfiou, ils pouvaient enfin souffler un peu...

Pas pour très longtemps. La brunette avait l’impression que cette soirée n’allait pas se terminer en beauté, la preuve c’est quand ils étaient tombés nez à nez avec une des serveuses. Certainement la plus indécente de l’endroit. Elle ne ressemblait pas à ses « collègues », elle, elle avait l’air d’y prendre plaisir, à draguer très ouvertement le premier type qu’elle trouve sur son champ de vision. Malheureusement pour elle ça devait être Alaric. « fuck. ». Elle n’avait apparemment aucun contrôle sur sa langue en ce moment. Après ce long moment de choque, son cerveau avait enfin accumulé le sens de tout ce que cette… charmante… demoiselle venait de leur proposer, et sans réfléchir, il avait décidé de réagir. Une réaction verbale, qui venait de prendre la forme d’un joli petit mot de quatre lettres : f, u, c, k. FUCK. Elle l’avait crié, presque, heureusement c’était passé inaperçu, et seule cette serveuse l’a entendu. Après tout, tant mieux, il lui était bien destiné. « Sérieusement ? Ce n’est pas au potentiel client de te faire des avances ? Ou bien madame ne peut tellement pas se contrôler qu’elle va à la chasse elle-même ? ». Elle s'était emportée. Encore. Ce n'était pas le moment. Relax Priya. Manquerait plus que cette pouffiasse fasse appel à un de ses videurs en prétendant que la belle indienne l'agressait pour leur causer des soucis. L'aventure s'annonçait déjà assez mouvementée comme ça, elle ne devait pas en rajouter. Sentant le regard d'Alaric se poser de nouveau sur elle, la demoiselle sirota avec stress son mojito en essayant de penser à un moyen de se rattraper. « Je veux dire... non merci. Tu sembles très occupé avec d'autres clients et nous ne voulons pas te faire perdre ton temps. Puis, nous ne sommes pas ici pour un plan à trois. Si tel était notre souhait, nous aurions choisi de rester chez nous et partouser avec nos voisins. », un sourire nerveux se fraya un chemin vers ses lèvres et d'un geste tout aussi nerveux elle fit quelques pas sans détacher sa main de celle de Ric. « Tu viens chéri, il y a la nana là-bas qui n'a pas des billets dans son string léopard. Nous ferions mieux d'aller lui en mettre. »


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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyMer 17 Oct - 11:38


Eux deux, des flics sous converture venus les mettre en taule... L'idée tira un sourire franchement amusé à Alaric. C'est vrai qu'à les voir, là, tous les deux, s'intégrant aussi bien dans le décor qu'un esquimau en Amazonie, il y avait de quoi se poser des questions... Mais, fort heureusement pour eux (et pour tous les présents dans le bar, en fait), ce n'était pas le cas, et il espérait quand même que si il avait réellement été policier, il aurait mieux joué la comédie que ça. Déjà, il fallait savoir que Ric, dans toute sa vie, n'avait jamais foutu les pieds dans une boîte de nuit. Alors un bar à strip-tease... On se demandait vraiment ce qu'il foutait là. Il ne savait d'ailleurs toujours pas comment il avait pu accepter une chose pareille. Décidément, Priya et son entêtement faisaient vraiment des ravages sur lui, mais pas non plus jusqu'à le priver de son libre arbitre. Il n'était pas quelqu'un de facile à diriger, ni du genre à se laisser faire sans rien dire quand une situation ne lui convenait pas, maître incontesté de ses actes, de ses choix et de ses décisions de façon à ce qu'il puisse ensuite ne blâmer que lui-même si quelque chose se passait mal. C'était le cas ici aussi, car Priya ne l'avait pas forcé à le faire, à ce qu'il sache. Peut être de façon déguisée, mais elle ne s'était pas non plus menottée à lui - n'y voir ici aucune allusion sado-maso, c'est elle qui avait parlé de flics en premier, donc on restait dans le contexte. Il l'avait donc par conséquent suivi de son plein gré... Peut être parce qu'au fond, il aurait fait n'importe quoi pour se sortir l'entrevue de la veille de la tête. Même si, certes, l'idée n'était pas forcément brillante, il n'était de toute façon plus tout à fait capable de penser par lui-même depuis qu'il l'avait revue ; parce que c'était trop dur.

Ric restait tout de même fidèle à lui-même, et surtout à ses convictions. Se plaçant en protecteur auprès de son amie et manifestant clairement qu'il désapprouvait à peu près tout ce qui se passait autour d'eux, il n'était pas très à l'aise, mais tâchait de faire bonne figure. Pour Priya. Tout ce qu'il faisait ce soir était pour elle plus que pour lui-même, en réalité. Il savait que son amie était inquiète, tout comme il savait que si il n'essayait pas d'agir normalement, elle allait finir par réellement s'attacher à lui jusqu'à être sûre qu'il allait bien. Il savait qu'elle agissait dans son intérêt, et il faisait de son mieux pour la laisser jouer son rôle, c'est à dire essayer de l'aider, même si, actuellement, on devait bien dire que l'affaire n'était pas très concluante. Même Priya, à ce sujet, ne se leurrait pas, consciente que l'environnement "exotique" n'était pas forcément propice pour qu'Alaric conserve sa bonne santé mentale, voir sa bonne humeur, tout simplement. C'est pourquoi il avait essayé de les attirer ailleurs, afin de trouver, dans ce marasme de corps, de couleurs et de mouvements, un semblant d'intimité dans lequel ils pourraient essayer de profiter de leur soirée ensemble. C'était sans compter sur l'apparition d'une serveuse qui modifia légèrement ses plans et manqua de lui faire perdre pied. Autant il était habitué au rentre-dedans, autant, là, de suite, l'idée de ce que cette fille faisait de son corps pour gagner sa vie lui donnait envie de vomir. Il posa son regard sur Priya, où se lisait clairement sa détresse. Il serra les doigts de la jeune femme entre les siens, se mordant la langue. Toutes les conditions étaient à présent réunies pour qu'Alaric et le masque qu'il s'était constitué craque, et si Priya n'avait pas pris la parole, sûrement qu'il se serait mis à hurler des insanités à son tour sans plus se préoccuper de ce qu'on pourrait penser de lui. „Sérieusement ? Ce n’est pas au potentiel client de te faire des avances ? Ou bien madame ne peut tellement pas se contrôler qu’elle va à la chasse elle-même ?“ Le regard d'Alaric se déporta sur la serveuse alors qu'il haussait les épaules, hochant la tête en prenant une expression affligée l'air de dire "tout à fait ce qu'elle vient de dire". Toutefois, la jalousie qui semblait avoir sifflée dans le ton de sa meilleure amie était tellement bien imitée qu'il se demanda un instant si... Non, mais c'était normal, il aurait réagi exactement de la même façon si la situation avait été inversée. Voyant toutefois qu'elle semblait éviter son regard, il fronça les sourcils tandis qu'elle reprenait. „Je veux dire... non merci. Tu sembles très occupée avec d'autres clients et nous ne voulons pas te faire perdre ton temps. Puis, nous ne sommes pas ici pour un plan à trois. Si tel était notre souhait, nous aurions choisi de rester chez nous et partouser avec nos voisins. Tu viens chéri, il y a la nana là-bas qui n'a pas des billets dans son string léopard. Nous ferions mieux d'aller lui en mettre.“ L'architecte était encore en train d'assimiler la réponse de Priya quand il sentit qu'elle le tirait par la main et suivi le mouvement, légèrement hébété. Quand ils furent un peu plus loin et qu'il fut certain que la serveuse s'était trouvée une autre cible à faire racker, il s'arrêta, lâchant la main de Priya pour la prendre par l'épaule un instant et la forcer à le regarder. Il y eut un léger moment de latence durant lequel il chercha son regard avant de prononcer distinctement : „Merci.“ Un sourire sincère vint accrocher ses traits tandis qu'il la dévisageait, voyant qu'elle avait dû faire preuve d'un grand self-control pour ne pas exploser comme elle savait si bien le faire. L'impulsivité de la médecin n'était pas un secret. Alors, il la remerciait. D'être elle-même. D'être là pour lui ce soir, aussi. De ne pas le laisser tomber, quoi qu'il arrive. Et de savoir qu'il pouvait compter sur elle quelle que soit la situation. Passant machinalement sa main dans la chevelure brune de la jeune femme, il poursuivit, son sourire s'élargissant à mesure qu'il parlait, ses yeux brillants de malice. „Ce que t'as fait là c'était... C'était sensas' !“ Alors, il éclata de rire. Un rire franc et singulier, qui ne collait pas du tout avec l'atmosphère étouffante du lieu. „Partouser avec les voisins... Non mais, franchement, je sais pas où tu es allée trouver ça mais...“ Il continuait de rire, inlassablement, et senti même des larmes commencer à s'accrocher à ses cils, proche du fou rire alors qu'il s'enquit, se prenant au jeu : „Bon, chérie, tu me montres où est ce string léopard en détresse alors ? Allons donc faire notre bonne action de la soirée. Puis y'a pas à dire, quitte à faire une donation, autant toucher une paire de fesses dans la manoeuvre, c'est quand même plus gratifiant à l'arrivée que de coller un autocollant de l'UNICEF sur sa veste.“ Son expression s'éclaira alors qu'il lui fit un clin d'oeil complice. Évidemment, il plaisantait, utilisant comme toujours son sens de la dérision pour parler d'une vérité en réalité dérangeante et la tourner presque en un fait amusant. C'était à présent plus sur le ton de l'humour que de la désapprobation qu'il s'exprimait. Faire son grincheux toute la soirée n'était clairement pas une perspective réjouissante, et il espérait bien qu'ils allaient réussir à s'amuser un peu, tout de même. C'aurait été dommage de ne pas réussir à se faire de bons souvenirs de cette soirée, aussi étrange que la situation puisse être, car il ne fallait pas oublier le principal : il était en compagnie d'une fille géniale, et c'était tout ce qui devait compter ce soir.
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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyMar 23 Oct - 22:53




what the f*... ☂ ALARIC 916752025051fa59eb571sans_titre_1what the f*... ☂ ALARIC 2996737345051f6a49faccsans_titre_2
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l'amitié double les joies et réduit les peines de moitié.


Elle le connaissait bien. Si bien. Alaric n'avait même pas besoin de parler ou de réagir à cette proposition. Priya avait déjà compris qu'en ce moment précis il était mal dans sa peau et peut-être même profondément gêné face à une telle outrance. Elle devait réagir et vite. Peu importe si elle fait preuve de connerie, une nouvelle fois. Peu importe si ce que la brunette s'apprêtait à dire était déplacé ou absurde. Peu importe. L'important était qu'ils s'éloignent de cette serveuse, qu'ils trouvent un coin tranquille au milieu de tout ça, ou au pire des cas, s'en aller. Pour le bien de son ami. Pour qu'il soit en quelque sorte soulagé. Sentant les doigts d'Alaric se serraient autour des siens, elle réalisa alors à quel point il était vital pour eux d'en finir au plus vite. C'est ainsi qu'elle prit rapidement la parole pour remettre cette fille de joie à sa place. Fille de joie, tu parles, à cet instant cette créature était plutôt une fille de stress et une fille de nervosité plus qu'autre chose. Jalouse la Priya ? Oui, mais surtout protectrice. Rien sur cette terre ne rendait exclusif ce sentiment aux hommes. Une femme comme l'indienne pouvait l'être tout autant. A voir son meilleur ami recevoir des avances pareilles, elle se devait de réagir. C'était l'enchainement logique pour elle. La chose qu'elle devait faire mais, surtout la chose qu'elle voulait faire. Et la voilà, lancée comme une furie, le petit curry explosif qu'elle est avait fait preuve de présence. Ainsi, sans attendre une quelconque réponse de la part de cette femme, Priya, prenant bien soin de tirer Alaric derrière elle comme toute autre petite-amie qui se respecte ferait avec son copain, laissa l'inconnue en plan.

Elle se fraya un chemin entre quelques personnes et ne se retourna pas. C'est seulement quand la belle brune sentit la main d'Alaric lui échapper qu'elle s'arrêta. Ne se retournant que quand le jeune homme l'y força. „Merci.“. Dit-il enfin et au plus grand bonheur de Priya, avec un sourire. Son sourire était beau. Le plus beau. « Tu n'as pas à le faire, tu sais... », répondit-elle d'une voix douce et sincère. Elle savait que si la situation était inverse, le blondinet ne l'aurait pas laissé tomber. Le plus normal pour la demoiselle était qu'elle réagisse comme ça, qu'elle essaye de l'aider du mieux qu'elle pouvait. Puis au fond, c'était également sa faute. Si la brunette n'avait pas insisté, les deux ne seraient pas ici ce soir et rien de tout ceci ne serait arrivé. Soutenant son regard avec un sourire qui s'était tracé sur ses lèvres, Priya fut agréablement surprise devant le rire d'Alaric. Tellement surprise qu'elle était à deux doigts de laisser tomber son verre et lever les bras pour crier victoire haut et fort... devrait-elle le faire ? Elle essayait de se contenir du mieux qu'elle pouvait, profitant de cette joie d'entendre son rire pour la première fois ce soir, en espérant que ça ne sera pas la dernière. „Partouser avec les voisins... Non mais, franchement, je sais pas où tu es allée trouver ça mais...“. Haussant les épaules d'un air innocent. Tel un petit enfant qui prétend ne rien savoir quand on lui demande qui a brisé le gros vase de la salle à manger. « Aucune idée. Maintenant que j'y pense, ça a l'air sérieusement... », dit-elle avec un air perplexe, essayant de s'imaginer la drôle de situation qui l'amènerai et Alaric d'assister à une sorte d'orgy avec les voisins. Un frisson de dégoût parcourait son corps alors qu'elle enchaînait. « ... dégueulasse. Je suis certainement vieux jeu mais, bon. C'est dégueulasse. Toujours est-il c'est que ça a marché, et elle a fini par nous laisser tranquilles. ». Comme quoi, dire n'importe quoi peut aboutir parfois. Même Priya n'arrivait toujours pas à assimiler tout ce qu'elle avait dit quelques instants auparavant et elle s'en-fichait pas mal. Elle avait réussi à lui redonner le sourire. A le faire rire. Et ça, c'était plus important que n'importe quoi d'autre. Cet homme était tout simplement trop précieux à ses yeux pour le laisser à son désespoir. Quitte à littéralement lui coller au dos. Le suivre partout et être comme son nombre. Seriez-vous prêts à garder un secret ? Oui ? Eh bien, c'est ce qu'elle allait véritablement faire durant les prochains jours. Priya comprenait Alaric bien plus qu'elle ne se comprenait elle-même. En huit ans, elle avait appris à le comprendre et la brunette avait conscience qu'une soirée n'était pas suffisante pour atténuer l'impact de ses retrouvailles avec son ex-femme.

„Bon, chérie, tu me montres où est ce string léopard en détresse alors ? Allons donc faire notre bonne action de la soirée. Puis y'a pas à dire, quitte à faire une donation, autant toucher une paire de fesses dans la manœuvre, c'est quand même plus gratifiant à l'arrivée que de coller un autocollant de l'UNICEF sur sa veste.“. Son sens de l'humour était de retour. Et voilà donc un deuxième point de gagner. Il venait de faire quelques progrès tout de même, et rien que pour ça, Priya comme à son habitude, avait décidé de se laisser emporter par ses émotions. « Si tu insistes, chéri. Mais, avant d'y aller, est-ce que je peux me permettre une chose ? ». L'air de gamine qui se distinguait dans son regard en disait long. Il est vrai que la brunette n'agissait pas toujours avec modération, et cette fois-ci encore, elle n'allait pas échapper à ses habitudes. Elle laissa tomber son mojito par terre, en s'écriant. « TU AS RIS ! ET TON RIRE EST LE PLUS BEAU ! ». Qui pouvait lui en vouloir d'être aussi enthousiaste ? Personne. Décidant finalement de reprendre son calme, la jeune indienne reprit donc d'une voix plus posée et sérieuse... « Si tu as réellement envie de passer la soirée dans un endroit un peu plus tranquille, on peut toujours aller ailleurs tu sais... »



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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyDim 11 Nov - 13:04


Il n'avait pas à la remercier ? Alors que diable aurait-il dû lui dire ? Car que disait-on à une personne qui, envers et contre tout, se révélait être toujours là, nous rattrapant à chaque chute, chaque mauvais pas, et prête à tout faire pour nous relever, si ce n'était "merci" ? Et encore, la remercier n'était rien à côté de ce qu'il aurait voulu lui exprimer à cet instant. Toute cette reconnaissance et cette gratitude qu'il ressentait envers elle, il savait qu'elle ne l'aurait jamais accepté, si elle l'avait su, si il lui avait dit à quel point il lui était redevable... Car il savait déjà précisément ce qu'elle lui répondrait. "C'est normal, Alaric, c'est ce que les meilleurs amis font. Tu aurais fait la même chose pour moi." Et elle aurait eu raison. Cela n'empêchait en rien le fait qu'il avait vraiment eu une chance incroyable de la rencontrer, 8 ans plus tôt, et qu'il espérait vivement qu'elle en était consciente. Il le lui transmit par un rire chaleureux, le premier depuis un certain temps, et une chose qu'il n'aurait pas cru possible de faire de si tôt. Mais quelque part, il avait toujours su que Priya était magique, et il n'arrêtait d'ailleurs pas de le lui répéter dans un peu tous les contextes possibles. Car elle était vraiment magique. Il se passait rarement une journée sans qu'elle ne lui vende du rêve (ou alors il devait s'en inquiéter parce qu'elle devait sûrement être malade !), et il ne s'étonnait donc pas de cet accès d'hilarité inattendu.

Il la complimenta finalement sur sa répartie, la laissant exprimer sa gêne sans essayer de la sortir de ses explications où se lisait son dégoût face à sa propre proposition, rendant la chose de plus en plus drôle, toujours mort de rire. Partouser avec les voisins, quand même... Il en profita pour faire un peu d'humour, d'humeur plus légère, tout en songeant qu'il faudrait qu'il pense à ne pas rire quand il ferait la connaissance des voisins de Priya. Ce serait dommage de passer pour un dingue comme première impression, quand même, hein. Et Teddy, tu peux oublier l'orgie de suite, ceci n'arrivera jamais, même pas dans tes rêves les plus fous. et je t'interdis d'en faire un scénario ! Déjà que le mari de sa voisine le suspectait de se taper sa femme et que c'était ce qui l'avait amené à revoir son ex-femme, il n'aurait plus manqué qu'une rumeur du style tourne et bientôt la définition du "gentil voisin" serait vue dans un sens nouveau rien que pour lui... En plus, Arrowsic était une petite ville, ce genre de chose était vite arrivée, mais ne parlons pas de malheur, il en avait eu assez récemment pour toute une vie. Voir deux ou même trois, à la réflexion. Le rire d'Alaric mourut dans sa gorge alors que l'association de ces pensées se faisaient dans son esprit et il fit passer la transition par un raclement de gorge peut convaincant, affichant un air légèrement penaud. Un instant, il avait cessé de penser à elle... Et voilà qu'à peine quelques secondes plus tard, elle revenait s'imposer dans son esprit avec encore plus de force. Le moment d'insouciance aurait été bref.

Heureusement, la réponse de Priya le tira de ce léger instant de malaise. „Si tu insistes, chéri. Mais, avant d'y aller, est-ce que je peux me permettre une chose ?“ Hochant la tête avec un air légèrement perplexe, le regard d'Alaric se plongea dans le sien, attendant la sentence. Elle avait cet air sur le visage qui ne pouvait signifier que deux choses : un, qu'elle avait une idée derrière la tête et deux, qu'il avait dit ou fait quelque chose qu'il allait regretter puisqu'il venait de lui donner l'idée en question. „TU AS RIS ! ET TON RIRE EST LE PLUS BEAU !“ Il la fixait les yeux ronds comme des soucoupes alors que le verre s'écrasait au sol, aspergeant leurs deux pantalons. Puis, l'air de rien, elle se calma aussitôt avant de s'enquérir le plus naturellement du monde : „Si tu as réellement envie de passer la soirée dans un endroit un peu plus tranquille, on peut toujours aller ailleurs tu sais...“ Alaric la regarda un instant, complètement figé avant... d'éclater de rire de nouveau. Non mais... Priya, quoi ! Cette fille était décidément complètement barrée, et le meilleur anti-dépresseur au monde ! „T'es cinglée.“ Lâcha-t-il avec un grand sourire tout en passant son bras autour de ses épaules, la serrant brièvement contre lui avant d'entonner. „T'as raison, allons-y. Je crois qu'on en a assez vu pour ce soir, et vu les pensées que tu as eu à propos de tes voisins, j'aurais peur que ça te donne des idées après.“ Il haussa les sourcils, clairement en train de la taquiner, avant de commencer à marcher en direction de la sortie... Quand soudain, un bref éclair de lucidité le saisit, et il s'arrêta au milieu de la foule avec une expression amusée.

„Oh, attends !“ Levant un doigt avant de claquer son pouce et son majeur en l'air pour signifier qu'il venait d'avoir une illumination, il fourra ses mains dans ses poches, en sortant son porte-feuille. La laissant là quelques instants, il fit quelques pas en arrière tout en farfouillant dedans avant de brandir un billet de vingt dollars qu'il leva en directement de Priya avec un large sourire avant de le glisser dans le premier string qui passait, le tout avec un air triomphal. Il revint ensuite vers elle, son bras retrouvant automatiquement sa place autour des épaules de la jeune femme alors qu'il se penchait pour lui dire à l'oreille : „Chose promise, chose due... Et puis, avoue quand même que, pour un mec, venir dans un club de strip-tease sans faire ça aurait quand même été une sacré perte de temps... Et il fallait bien rentabiliser l'essence !“ Ajouta-t-il, comme s'il cherchait à se justifier, mais son regard qui pétillait légèrement contredisait cette version. En réalité, il savait très bien qu'elle ne le jugerait pas, sachant pertinemment qu'il n'avait pas fait ça pour l'aspect "sexuel" de la chose, mais plus pour montrer à Priya qu'il se laissait aller au jeu. Un peu comme s'il avait accepté de faire un pari qu'elle lui aurait lancé. Il n'avait, certes, qu'à peine regardé les filles dénudées se trouvant autour de lui, ce qui prouvait qu'il n'avait pas détaché ses pensées d'Amy une bonne partie de la soirée, mais il avait fait cette dernière action pour le geste... Pour lui dire, en quelque sorte, qu'il allait essayer. Et puis, bon, quand même, même s'il n'était pas un mec comme les autres, il avait quand même bien fallu qu'il le fasse, au moins par fierté masculine. Venir dans un club de strip-teaseuse sans glisser un billet à une des danseuses aurait quand même été un sacrilège ! Et pour finir, c'était aussi pour montrer à Priya qu'elle n'avait pas fait tout ça pour rien, et que, si cette soirée n'avait pas foncièrement été une réussite, elle resterait au moins dans leur mémoire comme celle où "Ric avait mis un billet dans le string léopard d'une strip-teaseuse pour la première fois". Si cela ne l'avait toutefois pas guéri de sa peine, ils se construisaient de nouveaux souvenirs, il acceptait d'aller de l'avant. Et c'était déjà énorme.
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MessageSujet: Re: what the f*... ☂ ALARIC   what the f*... ☂ ALARIC EmptyMer 28 Nov - 22:19




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l'amitié double les joies et réduit les peines de moitié.


Non il n'avait pas à le faire. Il n'avait pas à la remercier. Pas maintenant, pas avant, ni même après. Alaric avait raison de lui être reconnaissant. Personne ne le contredirait à part elle mais, là n'était pas la question. Elle ne l'aidait pas dans l'espoir qu'il lui retourne l'ascenseur un jour, elle l'aidait parce qu'elle en avait envie. Elle l'aidait parce que quelque part entre leur première rencontre et aujourd'hui, il avait pris cette énorme place dans sa vie à tel point qu'il était devenu la personne la plus importante aux yeux de la brunette. Souvent même il était plus important à ses yeux qu'elle-même. D'ailleurs, Priya lui était reconnaissante également. Il n'était non plus pas capable de l'admettre et si jamais elle le lui disait, il ne l'accepterait pas. Pour toutes ces fois où il était là pour elle, à supporter sa folie, à entendre sans jamais se plaindre tous ces coups de gueule contre son père, à la réconforter quand ça n'allait pas. Alors très franchement, que la belle tente de lui rendre le sourire après ces retrouvailles démoralisantes, ce n'était rien du tout ! Vraiment rien. Et si seulement le jeune homme savait à quel point l'entendre rire la rendait heureuse. Vraiment. C'était clairement l'événement le plus merveilleux de cette soirée, d'ailleurs c'était même la raison de cette sortie ; le voir penser à autre chose pour au moins quelques secondes. Quelques secondes n'étaient peut-être rien mais, c'était un début. Un énorme progrès et la brunette savait maintenant qu'il essayait. Qu'il n'était pas prêt à se laisser faire comme son attitude laissait voir au début.

« Ceci dit, si j'avais su que le fait d'évoquer des pratiques sexuelles en groupe avec mes voisins aurait eu un tel effet sur toi, je l'aurais peut-être dit plus tôt. », dit-elle sur un air de plaisanterie. Ce n'est pas comme-ci Priya avait préparé à l'avance ses remarques pour cette soirée. Ses conneries étaient fruits de sa spontanéité et si la serveuse ne les avait pas abordés de cette façon-là, la belle indienne aurait surement trouvé d'autres folies à dire et à faire, à titre d'exemple : se saouler comme jamais et danser sur le bar. Ça aurait nécessité énormément d'effort de sa part, elle qui boit rarement et quand elle le fait, ce n'est jamais au point d'être complètement ivre. Dieu soit loué, ils n'avaient pas atteint ce point extrême où cette option aurait été la seule envisageable pour faire réagir Alaric.

Et elle avait crié. Sans se soucier de ceux qui les entouraient. Elle avait manifesté sa joie de l’entendre rire avec un des moyens les moins civilisés, certes, en laissant tomber son verre par terre comme une barbare mais, elle s’en fichait. „T'es cinglée.“, et il avait raison. Priya était cinglée et avait conscience de ça. Son petit côté foufou, gamin, tout mignon. C’était d’ailleurs ce qui l’aidait à avancer dans la vie. Le fait de pouvoir tourner n’importe quoi à la rigolade à n’importe quel moment. Remettant timidement une de ses mèches derrière son oreille, la belle afficha un petit sourire comme signe d’accord, sans rien dire de plus, profitant de son approchement pour mettre son bras derrière le dos du jeune homme. Ils commençaient à marcher vers la sortie, Priya toujours le sourire dessiné sur le visage. Satisfaite du résultat de ce soir. „Oh, attends !“, s’arrêtant brusquement, Alaric s’éloigna d’elle laissant la demoiselle rongée de curiosité. Que voulait-il bien faire ? Priya ne le quitta pas du regard, sans bouger de sa place, et fut largement étonnée de le voir lever un billet en sa direction avant de le fourrer dans le premier string qui lui passa sous le nez. Eclatant de rire finalement, elle remit son bras là où il était quand Alaric revint vers elle. „Chose promise, chose due... Et puis, avoue quand même que, pour un mec, venir dans un club de strip-tease sans faire ça aurait quand même été une sacré perte de temps... Et il fallait bien rentabiliser l'essence !". La situation était assez comique, surtout parce que la belle savait pertinemment qu'il ne l'avait pas fait pour agir comme les autres mecs. Lui, il n'était pas comme les autres mecs, il était toute autre chose et c'est même pour ça qu'elle l'adorait tellement. « Je vois... On devrait peut-être immortaliser cette soirée aussi. », continuant à marcher et sans laisser à Ric l'occasion de rajouter quoique ce soir, la brunette sorti son téléphone de sa poche et clique. Une petite photo des deux, en souvenir de la soirée où Ric avait mis un billet dans le string léopard d'une strip-teaseuse pour la première fois, et dernière fois, osait-elle espérer ! « Promis, elle ne va atterrir sur aucun réseau social. Ça sera notre petit souvenir à nous. », dit-elle en lui montrant le résultat. Une photo qui, bien qu'étrange, comptait beaucoup pour elle maintenant.

« Aller dis-moi, tu penses m'emmener où maintenant ? », ah mais oui ! La soirée était encore bien longue et bien qu'ils aient quitté le club de striptease, Priya ne comptait pas rentrer à la maison sur le champ... Et les aventures extraordinaires d'Alaric et Priya n'étaient pas encore finies !




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