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SEVIGNY; adélaïde "adèle" eline.
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NOM(S): Sevigny, délicieux patronyme hérité de mon très cher et richissime père. PRÉNOM(S): Je suis vraiment obligée de vous dire mon premier prénom...? Vous voulez savoir, hein? C'est Adélaïde. Et sans vouloir offenser les Adélaïde présentes sur cette terre, disons que je trouve ce prénom... très peu à mon goût. Alors je préfère que vous vous contentiez de m'appeler Adèle. Ensuite, il y a Eline, qui me laisse plutôt indifférente même si je ne le trouve pas désagréable. AGE: Dix-neuf ans. Enfin, pas tout à fait. Je les fêterai le vingt-et-un mars. ORIGINE: Je suis issue du cocktail; Français+Américaine. STATUT CIVIL: Célibataire, et je trouve cette situation très plaisante. MÉTIER OU ÉTUDES: Etudes de médecine. C'est certainement parce que j'ai toujours tendance à m'occuper des autres que je me orientée là dedans. Encore faut-il que je réussisse. GROUPE: Filthy Youth. AVATAR: Ginta Lapina.

Bonjour tout le monde.(a)
Alors d'abord, je m'appelle J., et je suis une demoiselle. J'habite dans le nord de la France, là où ça caille. Je fais du cheval et du piano, je suis une geek à mes heures perdues, qui hélas ne sont pas toujours nombreuses étant donné que je suis quelqu'un d'un peu trop studieux contre ma volonté Mais je me connecterai au moins... 3 fois par semaines environ. J'écoute tout le temps de la musique, un peu de tout, en général. J'ai découvert THUB sur bazzart et j'ai eu un gros coup de cœur pour le scéna de Romane. Et puis sinon, ben j'crois que c'est tout.

« PART ONE; ADULTÈRE. »
personne qui rompt volontairement la fidélité dans un couple en ayant des rapports sexuels avec une autre personne que son conjoint.

« Louis-Paul Sevigny, tu sais ce que je veux, n'est-ce pas? » Bien sur qu'il le savait. Depuis qu'il fréquentait cette Américaine prénommée Mary-Jane Hurley, rencontrée deux semaines plus tôt durant son séjour, elle n'avait qu'un mot à la bouche; divorce. L'intéressé soupira tout en parcourant de ses lèvres le cou de son amante. Il était littéralement tombé sous le charme de cette femme dès le premier regard; son regard de braise, ses courbes affolantes, son délicieux accent américain... Qu'importe le fait qu'il soit déjà marié, il ne quitterait pas les Etats-Unis tant qu'il n'aurait pas cette ravissante créature pour lui tout seul. Et sincèrement, à choisir entre cette vioque avec qui il s'était marié précipitamment et cette divinité, le choix était vite fait. « Tu sais que ça ne va pas être aussi facile que ça. Mon épouse ne voudra jamais divorcer pour un simple adultère. Il faudrait quelque chose de plus conséquent. » Mary-Jane embrassa son futur époux et planta son regard dans le sien. « Par "plus conséquent", tu veux dire un enfant, n'est-ce pas? » Louis-Paul acquiesça d'un regard appuyé. Un enfant. C'est tout ce qu'il voulait, et avec aucune autre femme. Il se disait qu'il en avait marre de batifoler à droite à gauche et qu'il voulait fonder une famille. Il croyait avoir trouvé la perle rare, il croyait que sa jeunesse dévoreuse de chair était à présent derrière lui. Et ces arguments qui sonnaient alors vrais réussirent à convaincre la jeune femme qui se livra corps et âme à celui qu'elle aimait.

Deux jours après cette nuit qui scella le destin d'Adèle, Louis-Paul s'envola pour la France afin d'annoncer la "terrible" nouvelle à sa VRAIE femme. La déclaration eut l'effet escompté; en effet, son épouse, prise par une colère dévastatrice, demanda le divorce. La procédure dura des mois et des mois entiers. Pour faire court; monsieur Sevigny, grimpant les échelons dans sa vie professionnelle, son épouse lui réclama plus d'argent et de biens pour les "dédommagements". Un peu radin sur les bords, notre infidèle utilisa l'enfant pour sa défense; il lui fallait de l'argent pour subvenir aux besoins de sa nouvelle famille. La justice lui fut favorable et il n'eut pas à verser un sou de plus à la malheureuse cocue. Ainsi, pleinement satisfait, il repartit à New-York le mois suivant afin de rejoindre sa douce Mary. Il eut quelques appréhensions; et si le corps qu'il aimait tant avait trop changé à cause de la grossesse? Est-ce qu'il l'aimerait toujours autant? Ses doutes furent vites balayés à la vue de sa belle; au contraire, son amour pour elle se renforça davantage devant ce ventre arrondi qui donnerait naissance à un adorable bébé. En attendant, ils eurent le temps de se passer la bague au doigt et de s'installer ensembles. Les moyens ne manquaient pas; Louis-Paul était devenu PDG d'un géant commercial et Mary-Jane était une avocate très réputée avant de devoir s'arrêter pour congé maternité.

« Ce qu'elle est belle, comment vous allez l'appeler? » L'infirmière tendit l'enfant à Mary-Jane qui pleurait comme une madeleine. Louis-Paul entra alors dans la pièce, s'excusant de son retard, embrassa sa femme et fondit totalement lorsqu'il vit le petit être que son épouse tenait dans ses bras. Voyant que Mary n'était pas apte à prononcer un mot tant elle était émue, le nouveau père prit la parole à sa place, tout sourire, le cœur emplit d'une joie débordante. « Adélaïde. Adélaïde Eline Hortense. » La gamine commença donc à grandir dans un cadre doré, son père cédant à tous ses caprices, tandis que sa mère, elle, était plus stricte. Ainsi, il y avait un semblant d'équilibre au sein des Sevigny. L'amour qui liait les deux parents était plus fort que tout, et ils pensaient tous les deux qu'il ne s'éteindrait jamais. Pour l'une, cela s'avéra être vrai. Pour l'autre, ce fut une autre paire de manches, mais de cela, on en reparlera après.

« PART TWO; ENFANCE. »
période de la vie humaine allant de la naissance à la puberté.

« Eh, Adélaide! Adélaide, t'attrapes la balle? Ah mais non, c'est vrai, c'est pas assez bien pour une fille aussi riche que toi! » La haine qu'elle ressent envers son prénom provient de ce vulgaire traumatisme de primaire. Idiot, mais pourtant, ça l'a marquée. Adélaide. Non non, ce n'est pas de la paresse, je n'ai pas mis le tréma car il ne faut pas phonétiquement le prononcer pour comprendre. Un petit effort. Un indice? Prononcez-le "Adélède" et comprenez "Adémoche". C'est assez dur à porter, à la fin, comme surnom, Adé-laide, non? De ce fait, dès le ce2, elle a décidé que ce ne serait plus Adélaïde mais Adèle tout court. Et à force de se faire insulter de sale bourge, elle a décidé de mieux "s'intégrer" dans le milieu de cette école primaire publique. Et pour couronner le tout, elle s'avéra être une élève brillante dans presque toutes les matières. Quelle polyvalence, cette Adèle! Elle fit quelques jaloux, mais fut aussi une source d'admiration. Une enfance sans encombres, des parents plutôt présents (pour le moment), une attitude restant irréprochable malgré certaines mauvaises fréquentations (qu'elle ne réalisait pas encore à son âge), une beauté époustouflante dont elle n'a pas conscience... Quand je vous disais que cette fille était parfaite,vous voyez que je ne mentais pas?