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| Sujet: BELLA ϟ It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Dim 10 Avr - 17:38 | |
| © TUMBLR Johansson Annabella Bianca ☂ ....................................................................................................... ☂ NOM: Johansson. ☂ PRÉNOMS: Annabella Bianca. ☂ AGE: 22 ans. ☂ ORIGINE: Italienne. ☂ STATUT CIVIL: Célibataire. ☂ MÉTIER: Traductrice de livres. ☂ GROUPE: Filthy Youth. ☂ AVATAR: Mila Kunis. WALKING IN THE DARK. Coucou tout le monde, moi c'est Aurélie mais on me connait sous le nom de Tourniquet ou bien Lily. Enfin, "connait", c'est un bien grand mot ! Autrement, j'ai dix-sept ans mais bientôt la majorité. Hé oui, c'est ça d'être née en fin d'année. Je vis dans le sud de la France, à Nîmes (30). C'est à trois quart d'heure de Montpellier pour vous situer ! J'ai connu sur forum qui était en partenariat avec un autre forum auquel je suis inscrite. Donc voilà, voilà ^^
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Dernière édition par B. Annabella Johansson le Dim 10 Avr - 20:00, édité 5 fois |
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| Sujet: Re: BELLA ϟ It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Dim 10 Avr - 17:38 | |
| JUST GONNA STAY HERE. Annabella Bianca Johansson a pointé le bout de son nez rose il y a vingt-deux ans déjà, le vingt-quatre avril à vingt trois heures cinquante neuf à Firenze en Italie. Elle ne pouvait pas faire minuit, non. Ce qui montre déjà que la demoiselle est quelqu'un de très compliqué. Ou peut être avait-elle peur des douze coups de minuit ? Serait-elle une Cendrillon version moderne ? En tout cas, c'est de l'union de Margarett Juliet Raymonti, de son nom de jeune fille, et de son époux Matthew Johansson, tous deux jeunes mariés, que ce magnifique bébé potelé vit le jour. Ils se souviennent encore de ce moment comme si c'était hier. Ce moment qu'ils considèrent, comme pratiquement tous parents, le plus beau jour de leurs vies laissant descendre leur mariage en deuxième position. Lorsqu'ils ferment les yeux, ils peuvent revoir la scène dans les plus infimes détails. Les cris rassurant du nouveau né, ses pleurs, le premier contact des bras de sa mère qui l'entouraient le serrant bien fort contre sa poitrine, les doigts protecteurs du père qui lui caressaient délicatement la joue, les traits semblables qu'ils pouvaient déjà discernés et la joie immense qu'ils ressentirent lorsqu'ils contemplèrent leur bébé, le fruit de leur amour.
Les enfants grandissent vite, à une allure forte. Les parents sont souvent choqués de la vitesse et restent toujours surpris, même après plusieurs années, des réactions de leurs progénitures. Ils les revoient toujours en couche culotte mais jamais en parfait gens élégants. Pour eux, l'enfant reste toujours leur petit bébé qui marchait à quatre pattes dans le salon et qui mangeait le sable dans les bacs au parc. Pour Annabella, la demoiselle aux origines italiennes, c'était pratiquement la même chanson. Elle passait toute son enfance dans la ferme de ses parents. Malgré qu'elle soit loin du luxe qui pouvait l'entourer, Annabella a été élevée dans le respect d'autrui, la générosité mais également dans la responsabilité. Peut être essayait-on de la faire grandir plus vite que les autres enfants, car la petite n'avait même pas encore atteint les dix ans. Mais au fil des années, elle apprit une chose, ou plutôt une valeur, dont son père prit le plus grand soin de lui enseigner.
Un matin où le coq, entourée de ses nombreuses prétendantes, chantait à gueule ouverte dans le poulailler pour inciter les résidents de la ferme à sortir du lit pour donner leurs visages à un soleil radieux, Annabella était déjà a table entrain de déguster les succulents pancakes au sirop d'érable que sa mère avait préparé avec un grand amour sorti du plus profond de son coeur. Toujours aux fourneaux à préparer une deuxième tournée, le père lisait le journal en buvant son café, étant assit sur la chaise à côté de la jeune fille. Ses lunettes rectangulaires disposées sur le bout de son nez lui donnaient un air tellement sérieux. Annabella respectait cet homme plus que n'importe qui, il n'avait pas eu la chance de poursuivre de grandes études car personne ne pouvait lui payer de quoi s'instruire mais pourtant, il était très cultivé et il défendait certaines valeurs importantes à ces yeux que la gamine d'à peine six ans voulait absolument connaitre et transmettre à son tour pour la prochaine génération qu'elle espérait engendrer un jour, dans longtemps tout de même. Mordant à pleine dents dans le pain qu'il y avait dans son assiette, elle regardait chacun de ses gestes et surtout, à quel point il pouvait être concentré et intrigué dans sa lecture. Comme tout les matins, il se renseignait sur les évènements locaux mais aussi du monde car comme il disait : « Il faut se tenir informer de ce qu'il se passe autour de nous, ne pas être un ignorant, car nous vivons dans ce monde et les changements sont constants, il ne faut pas être pris au dépourvu et puis, tu ne passeras pas pour un obsolète. ». Un filet de sirop coulait dans le coin des lèvres de la fillette qui contemplait avec admiration son père. « Ah, les revenus des ménages ont encore baissé cette année ! Nous finirons par être un pays pauvre ce n'est qu'une question de temps. » Annabella n'était pas dupe, elle se rendait compte que ses parents n'étaient pas des riches gens car la petite n'avait le droit qu'à des bottes de pluie pour sortir. Les parfaites sandales roses étaient plutôt chères et en plus de ça, ses parents se réunissaient tout les soirs devant la télé pour discuter entre eux des récentes factures. Après un long moment et prenant son courage à deux mains, elle déposait son pain dans son assiette puis elle risquait une question qu'ils redoutaient affreusement : « Dis Papa, c'est quand que je pourrais aller à l'école ? » Le dit « Papa » levait ses yeux par dessus le haut de ses lunettes et la regardait un moment sans ouvrir la bouche. Ensuite, il plia son journal avant de le mettre sur la table, à côté de ses couverts. « Le savoir est quelque chose de magnifique, de précieux, mais qu'il faut mériter. Ton esprit sera digne du savoir si tu te donnes la capacité, les moyens, pour le connaitre et le maitriser », lui disait-il d'une voix sérieuse, les mains jointes. Margarett avait cessé tout mouvement pour écouter attentivement leur conversation. Jusqu'à maintenant, Annabella n'avait jamais eu la chance de fréquenter une école, faute de moyens. « Je veux avoir ces moyens ! Je pourrais t'aider à la ferme, avec les poules ou même donner à manger aux vaches, je pourrais aussi nettoyer les écuries ! » S'écriait l'enfant. Difficile à croire qu'une fille de six ans portait un tel discours. En réalité, elle avait surpris une conversation entre ses parents la veille qui portait sur leur découvert à la banque et le manque de manœuvre à la ferme. Ces temps-ci étaient rudes...
Au final, Annabella aidait ses parents à la gestion de la ferme. Elle ramassait les œufs frais dans le poulailler repoussant le coq qui l'attaquait tout le temps à l'aide d'un parapluie, nettoyait le crottin dans les écuries, le terrain pour les chevaux et les vaches et elle faisait rentrer à cheval les animaux qui étaient dans les champs lorsqu'elle su monter. Vu l'immense travail et l'aide qu'elle procurait aux fermiers qui leurs faisaient économiser pas mal d'argent, ils lui payèrent en contre partie ses études. Seulement, l'école primaire et le collège n'étaient pas comme elle l'espérait. Beaucoup trop "mature" pour les gens de son âge, beaucoup se moquait d'elle et de sa pauvreté. Sans cesse, elle ramassait des remarques dans le couloir sur ses chaussures, d'autres lui disaient de retourner balayer la merde et encore sur la situation financière de ses parents. Les croches pieds dans les couloirs, les boules de gomme qui atterrissent comme par hasard dans ses cheveux mais bien sur, personne n'a jamais rien lancé. De même pour les flans qui s'écrasaient violemment mais "accidentellement" dans ses cheveux lors des repas à la cantine. Les enfants sont parfois des créatures infectes. Annabella aurait pu refuser d'aller à nouveau à l'école, pleurer pendant des heures le soir au bord de sa fenêtre ou encore se confier à ses parents pour essayer qu'ils arrangent ça en adultes. Mais rien de cela. Certes, parfois la demoiselle s'adossait contre le rebord de la fenêtre pour admirer les étoiles afin de laisser couler une ou deux larmes le long de ses joues, d'autre fois elle jouait du piano ou de la guitare après avec grimper sur le toit de sa maison mais rien de plus. Elle estimait que personne n'avait le droit de lui gâcher son plaisir d'apprendre et sa chance de se retrouver à l'école car c'était quelque chose que ses parents auraient adoré aussi mais qui n'ont pas pu. Elle voulait les rendre fières alors rien ne pouvait sous estimer sa force.
Annabella fut persécuté pendant un long moment par ses camarades de classe mais ça ne l'empêchait pas d'avoir de bonnes notes et de passer chaque année en classe supérieur. Pourrons-nous la considérer comme une intello ? A vous de voir mais sachez qu'elle n'a jamais aimé les préjugés et les étiquettes collées d'office. Seul son meilleur ami avec qui elle a grandit était là pour l'aider à surmonter ses épreuves. Avec ceci, la jeune fillette n'a pas eu l'enfance facile et donc, elle n'a jamais connu le vrai sens du mot amour. Elle croit savoir ce que s'est mais tout ce qu'elle a appris, c'était dans les livres. Un sentiment stimulé par une partie du cerveau. La demoiselle a toujours été attirée par la psychologie, l'étude du cerveau. Pendant un long moment, elle se voyait psychologue mais elle finit par s'orienter vers la médecine pour ensuite prendre la spécialité de neurochirurgie ou de cardiologie. Elle n'a pas tout à fait sur encore dans son orientation pour l'avenir mais elle y pense chaque soir.
C'était le jour de son dix-huitième anniversaire. La jeune brunette était dans sa chambre à écrire dans son journal intime ses dernières impressions sur cette journée plus éprouvante qu'hier mais toujours moins que demain. Le jour de son anniversaire était, comme chaque année, semblable à tous les autres jours. Après tout, mis à part ses parents et son meilleur ami, personne n'était au courant. Elle trouvait que c'était mieux ainsi puisqu'elle pensait que ses autres camarades de classe en profiteraient pour lui donner la pire journée de sa vie. A l'étage du dessous, sa mère Margarett se donnait tant de mal pour lui préparer une soirée digne de sa petite princesse. Stressée mais aussi active, la jeune femme souhaitait que tout soit parfait pour cette soirée qu'elle espérait être le plus beau jour de la vie de la fillette. Qui aurait cru que ça serait le pire ? Sa maman était très empathique de sa fille. La peine qu'elle ressentait lui en procurait deux fois plus. Quelle est le pire pour une mère de ne savoir rendre heureuse sa fille unique ? « Annabella ? Descend dans le salon s’il te plait ! » lui hurlait son père pour qu’elle l’entend de l’étage. La jeune adolescente terminait la dernière phrase dans son journal puis elle allait le reposer derrière un tableau de sa chambre en guise de coffre secret. Se regardant une dernière fois dans le miroir de son armoire, elle replaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille en contemplant son reflet. Pas très mince mais pas très grosse non plus, elle ne se trouvait pas forcément jolie du visage. A dire vrai, personne ne s’était entiché d’elle. Annabella soupirait discrètement avant de descendre les marches d’escalier et d’être plongée dans le noir qui occupait la salle à manger. « Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire Annabella… » commençait de chanter sa mère qui fut bientôt accompagnée par son père et son meilleur ami qui était invité pour cette occasion particulière. Les quatorze bougies disposées sur le gâteau au chocolat avec nappage de pate d’amande offraient un peu de lumière sur les visages souriants et sur les yeux illuminés de l’adolescente. Margarett s’avançait lentement vers la table en bois. Seulement, c’est à cet instant précis que toutes les voix se tuent. Seul le bruit du gâteau s’écrasant au sol se mit à raisonner dans la pièce. Le gâteau fut rapidement suivi par le corps frêle de la mère. Comme endormie, ses yeux étaient clos et le visage serein. Le meilleur ami de l’adolescente se précipitait pour allumer la lumière alors que le père se jetait à genoux vers sa femme. Les hurlements de l’adolescente, l’appelant, fut rapidement ensevelis sous des sanglots en venant rejoindre son père. Celui-ci se mit à vérifier son pouls qui était désormais inexistant alors qu’elle appelait les secours. « Ma mère est tombée, elle ne bouge plus et ne respire plus ! » s’empressait-elle d’annoncer à la personne à l’autre bout de la ligne en contenant ses larmes afin de paraitre clair. Son meilleur ami, impuissant face à cette situation, vint la prendre dans ses bras pour lui montrer son soutien. Monsieur Hemingway déboutonnait le chemisier de son épouse et déposait la paume de sa main dans le milieu de sa poitrine afin de pratiquer le massage cardiaque alterné avec le bouche à bouche. Il lui murmurait de se réveiller, de ne pas le laisser, mais il n’y avait plus rien à faire. Quinze minutes plus tard, les secours arrivèrent et prirent la relève en utilisant un défibrillateur. Les battements de son cœur ne repartaient pas. « Femme d’environs la trentaine, morte suite à un infarctus, il y a dix minutes. » annonçait un des ambulanciers avant de présenter toutes les condoléances à la famille. Son père hurlait de ne pas lui enlever l’amour de sa vie alors qu’ils embarquaient le corps inerte dans l’ambulance. Il se tournait vers sa fille et elle pouvait lire dans ses yeux toute la haine qu’il lui portait désormais. C’est à ce moment-ci, lorsqu’elle comprit la fureur qui emplissait ses yeux, que sa vie descendait tout droit vers l’enfer…
Quelques mois ont passé et les secondes devenaient de plus en plus insupportables. La maison était remplie d'un vide lourd et un silence pesant régnait dans toutes les pièces. Son père ne lui adressait plus la parole ou du moins, uniquement lorsque c'était réellement nécessaire. Trois mois après le décès de Margerett Raymonti, son époux avait plié bagages ainsi que ceux de sa fille, prétextant qu'il y avait trop de souvenirs dans cette maison. Destination ? United States. C'était loin, très loin de cette vieille ville romaine et de ses amis, ou plutôt, de son meilleur ami. Les au revoir, pour ne pas dire les adieux, étaient interminables et surtout douloureux. Annabella allait laisser la seule personne qui comptait pour elle, celle à qui elle pouvait parler et être soi-même. Ils s'échangèrent leurs colliers en argent qu'ils avaient reçu le jour de leur naissance. C'était un médaillon avec un ange et leur date de naissance au dos. En ce jour ensoleillé, le jeune homme fit une promesse à une demoiselle triste. Il lui promit qu'elle pouvait être n'importe où dans le monde, ils se retrouveraient toujours, qu'il la retrouverait toujours.
Cela faisait quelques années déjà qu’Annabella et son père habitaient dans la ville. La jeune adolescente était devenue une jeune femme, âgée de vingt-ans qui s'occupait de toute les corvées ménagères de la maison ainsi que de récupérer son père dans les bars miteux dans lesquels il allait. Depuis qu'ils ont quittés l'Italie, il s'est mit à boire du matin jusqu'au soir en restant assis sur son fauteuil en cuir puis la nuit dans des bars. Lorsqu'il buvait, il était tout le temps en colère. Au moindre son qui sortait de la bouche de la demoiselle, ça partait.
Quelques années plus tard, ne supportant pas de voir sa fille dans les bras d'un homme, son père ne mit pas longtemps pour embarquer toutes leurs affaires dans les camions déménagements, de retour pour leur ferme à Firenze en Italie. Annabella fût prise au dépourvu, elle était devant le fait accompli. Elle ne pouvait pas rester, ni même dire au revoir à son amour. De force, elle a été embarquée dans la voiture. Le coeur meurtri, elle se mit à penser que son père souhaitait lui rendre la vie malheureuse comme elle lui avait rendu la sienne. Comme à son habitude, chaque soir son père la battait chaque fois un peu plus fort que la précédente. Coupée du monde extérieur, c'est dans sa ferme loin de son amour qu’Annabella prit trois kilos et commençait à avoir des nausées. Se rappelant du moment où elle et son amour ne s'était pas protégée, elle prit un test à la pharmacie qu'elle s'empressait d'utiliser une fois arrivée chez elle. Patientant assise sur le rebord de la baignoire, elle prit le test avec vivacité une fois que le minuteur avait sonné la fin. Positif, Annabella attendait un enfant, un bébé de lui, le fruit de leur amour.
Si seulement toutes les fins étaient comme les Walt Disney : « Ils eurent des enfants et vécurent heureux jusqu’à la fin des temps ». Si seulement c'était possible, Annabella était bien décidé à garder cet enfant. Son père n'était pas du même avis en découvrant le test de grossesse positif dans la poubelle de la salle de bain. Il ne lui a pas fallu longtemps pour attraper sa fille par les cheveux alors qu'elle montait les escaliers et pour la tirer afin de lui faire dévaler les escaliers. Annabella eut un bras cassé et une fausse couche. En plus de tout les bleus sur le visage et sur le corps du à la chute et des coups antérieurs qu'elle reçu. Mais elle sortit de l'hôpital au moins avec une volonté en normes pour se défaire de l'emprise de son père. Alors qu'il faisait une fois de plus la tourné des bars, Annabella remplissait des valises avec toutes ses affaires puis pris un taxi en direction de l'aéroport pour cette ville d’autrefois.
Dernière édition par B. Annabella Johansson le Jeu 14 Avr - 20:26, édité 4 fois |
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| Sujet: Re: BELLA ϟ It's a beautiful lie. It's a perfect denial. Jeu 14 Avr - 20:19 | |
| Alors, tout d'abord j'adore ta fifiche. Néanmoins, en lisant cette dernière certaines petites choses me chiffonnent. Tu parle de son 18ème anniversaire où sa mère meurt mais puis tu dis qu'elle s'en va dans une nouvelle ville à 16 ans. Et une petite question, la ville où elle est allée c'est Arrowsic ? Si tel est le cas, cela ne peut se trouver en Angleterre vu que Arrowsic se trouve en USA. En tout cas j'adore ta fifiche et quand tu auras changé ce petit détail je te valide sans aucun soucis:) |
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