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Elle Muse Bishop☂
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☂ NOM(S): Bishop . ☂ PRÉNOM(S): Elle Muse . ☂ AGE: 23 ans ☂ ORIGINE: Américaine ☂ STATUT CIVIL: celibataire ☂ MÉTIER OU ÉTUDES: libraire a Georgetown ☂ GROUPE: adfult,s world. ☂ AVATAR: Rahcel Bilson.

GEORGETOWN IN THE MAIN, SUMMER 90, 06 JUNE 1990, LOST MY SOUL.

Désirs d'enfant, combat d'adulte. Solitude qu'elle ne pouvait combler par la présence des autres. Absence parentale qui ne lui avait jamais pesé jusqu'ici. Il était là. Il était son oncle, il était sa famille. Ils étaient des portraits sur une photo, inconnus venus de nulle part. Elle ne vivait pas avec eux. Ils vivaient avec elle. Elle ne pouvait que les blâmer. Elle ne pouvait pas leur donner cette chose qui les rachèterait : le pardon. Elle ne pouvait rien leur offrir. Vagues images qu'elle ressassait, encore et encore. Enchaînée à cette ancienne réalité, qui n'était plus qu'un rêve. Elle ressortait de l'outre-tombe, damnée qui ne pouvait que subir la déchéance. Son cauchemar avait des airs de déjà vu, comme si elle pouvait entendre leurs mots, précis et exact. Elle vivait dans ce cauchemar. Elle s'était abandonnée à ce cauchemar.

Elle le revoyait, sa veste en cuir sur les épaules, le fusil à la main. Il avait l'air d'un vrai chasseur. Il avait l'air protecteur, il avait l'air d'être quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance. Elle nageait dans l'irréel. Elle nageait dans l'incertitude. Elle ne voulait pas reconnaître, cet arbre généalogique dessiné dans la roche, qui avouait pourtant la vérité. Elle ne voulait pas reconnaître que tout s'effondrait, en réalité. Elle refusait d'imaginer la chute violente de ce piédestal. Elle était cette ange, à l'intérieur de l'enfer. Elle était ce démon, au beau milieu du paradis. Elle ne voulait pas s'intégrer. Elle ne voulait pas ressembler au reste du monde. Elle était cette enfant, qui restait dans un coin dans l'immense cour de récréation. Assise sur la balançoire, tournant et tournant les pages d’auteurs déchus. Elle voulait un avenir meilleur. Elle aurait voulu être un pirate. Elle voulait voguer les mers à la recherche de trésor et d'îles inexplorées. Elle voulait cette vie pleine d'aventures. Elle voulait sentir le vent caresser sa peau, pour mieux se battre. Elle voulait se battre, justement. Elle voulait apprendre à canaliser cette boule d'énergie qu'elle contenait en elle. Ses choix n'étaient jamais tout noirs ou tout blancs. Elle voulait se contredire. Elle voulait voir se confronter deux idées contraires. Elle avait été guidée. Enfant perdue dans cet immense magasin aux millions d'allées. Elle le suivait, comme s'il était plus qu'un guide spirituel. Mais elle ne disait rien. Elle ne bronchait pas. Elle haussait les épaules, pour montrer un vulgaire désaccord. Elle profitait de cet apprentissage express. Elle abandonnait sa colère, ici. Elle abandonnait sa colère, en tirant, en poignardant. Et elle rentrait. Encore. Et elle prétendait être partie faire une balade. Encore. Elle faisait avaler ses mensonges avec une facilité déconcertante. Elle ne voulait pas du repos soit disant mérité. Elle voulait travailler, être la meilleure. Toujours.

¸ « Pourquoi est-ce que je dois vivre là? Ne puis-je rester avec toi? Je trouverais un travail et je t’aiderais à payer les factures. Je peux faire du jardinage chez nos voisins, promener le chien de monsieur Cavill. Si c’est l’argent le problème on s’arrangera non? » « a huit ans jeune fille on n’a pas l’âge de travaillé, puis je ne tiens pas à devenir un cas de DPJ pour exploitation ouvrière sur une enfants. » les adultes ne savent pas dire la vérité, ils ne font que mentir aux enfants en leurs fesant croire au père noël à la fée des dents, pour ensuite les envoyé en centre pour leur faire croire qu’il n’y avait pas d’autre solution. « et quel est la différence entre un orphelinat et la DPJ au juste? » il ne lui restait que son oncle, et il l’abandonnais dans ce refuge a bonnes sœurs. N’était-il pas suffisant de perdre ces parents dans un accident de la route, fallait-il que le tuteur légal de la brunette trahisse ces serments. « Pourquoi est-ce que tu ne viendrais pas jouer avec les autres, je suis sûre que tu t’amuseras, ne veux-tu pas essayer? » une semaine après son incarcération, Muse tournais les pages d’une œuvre de Baudelaire sans se soucier du reste du monde. Elle avait trouvé refuge dans ces romans, s’abandonnant dans ces univers parallèles que d’autre eurent écrit pour elle. Muse ne parlais a personne a l’époque, elle vivait en recluse de sa propre volonté, caressant l’idée d’être adopter par un grand libraire ou écrivain. Après quelques mois à peine arrivé à l’orphelinat, elle avait dévoré tous les ouvrages remplissant la bibliothèque certes modeste, assez inhabituel chez une jeune fille en si bas âge. Pourtant sa soif de parcourir d’avantage de ces ouvrages fantastiques était inattingibles, tant que la sœur Marie-Angélille lui autorisa a marcher tous les jours à la bibliothèque du village a quelques rues de la. « N’oublie pas de nous téléphoné toutes les heures, tiens voilà quelques pièce au cas où tu aurais besoin de quelque chose. Je t’ai tracé le chemin qui te conduira jusqu’à la bibliothèque, tu dois être de retour pour le souper. Surtout ne parle pas aux inconnue.. »

ORPHELINA DU VILLAGE , SPRINGS 99, IT'S A NEW BEGINING.

« va te faire jolie Muse, aujourd’hui nous accueillons de nouvelles familles, qui sait, peut-être y trouvera tu ton compte.» son regard ne laissèrent point leurs lecture alors qu’une voix désintéresser s’extirpa de sa gorge. « Pourquoi offrir une rose quand la seule fleur qui pousse dans votre jardin est un pissenlit? » « Qu’est-ce que tu veux dire par la jeune fille? » « je veux dire qu’ici tout le monde sait que les couple préfère adopté les enfants de moins de deux ans. Les bébés quoi. Ils achètent des cartons, et non celui qui a vieillis dans les gouttières. Je suis le chat de gouttière. » la dâme soupirais, malgré ces envie de répliqué a la fillette elle ne voyait sans doute pas l’intérêt d’embellir la vérité a cette jeune fille qui avait lue sur tous les sujets. Elle avait grandis dans la réalité littéraire, ou les ouvrages dénonçais les fléaux et vérité de cette société. Elle n’avait pas tort, rare était les couples venues adopté des enfants dans la tranche d’âge de Muse. Mais pourtant une famille vint prendre contact avec celle-ci quelques années plus tard alors que la jeune femme avait une douzaine d’années. La dame était une violoncelliste qui avait fait ces études a Julliard, alors que l’homme était employer dans un petite maison d’édition a Georgetown. Ce n’étais pas la familles d’écrivain qu’elles eut rêvé, mais a cheval donné on ne regarde pas la bride.

Finalement cette famille n’aura pas mieux tomber.. Après un temps d’adaptation la jeune fille appris a les considéré comme une famille de substitution. Malgré leurs moyens assez modeste, Muse jouissait d’une bibliothèque incroyable. Son père adoptif, ne manquait pas une occasion de ramener a la brunette de nouveau recueilles, nouvelles, romans, que l’on lui portait a lire. Ils partageaient cette passion littéraire qui les poussaient a se faire découvrir mutuellement des ouvrages. «Si les étranges vicissitudes de la fortune ne nous faisaient pas voir le peu de valeur de la vie, jamais on ne se résignerait à vieillir.» Ils se faisaient la lecture mutuellement, parcourant, Victor Hugo, Leo Tolstoy, Guy de Maupassant, Jules Vernes, Ernest Hemingway, William Shakespeare, et j’en passe des centaines et des centaines. Même si la mémoire de ces parent ne fut jamais oublier, elle appris a grandir d’un nouvelle famille aimante. Qui l’inscrivirent au lycée ou elle terminait majeur de sa promotion, ce qui lui permis d’obtenir une bourse pour étudier en littérature a l’université de la région.

PORTLAND INTERNATIONAL JETPORT, GATE 13, 21 JULY 2010, 13:05.

" Votre attention s'il vous plaît. Le vol 1421 à destination de Brunswick accusera un retard de 2 heures suite à de mauvaises conditions météorologiques. Veuillez nous en excuser. "

Nicholas regarda sa montre, dépité. Lui qui détestait attendre, il était plutôt bien servi. Heureusement, il avait retrouvé sa valise en sortant de l'avion entre New York et Portland. D'ordinaire, il n'avait pas autant de chance lorsqu'il devait faire escale quelque part. Il attrapa son sac sur la chaise d'à côté et en sortit un livre qu'il avait commencé quelques jours plus tôt. Ernest Hemingway, Le vieil homme et la mer, un grand classique lu et relu. Il avait prévu de le faire lire à ses futurs élèves. Connaissant le mépris des jeunes à l'égard de la lecture, il avait choisi un ouvrage facile à lire, et surtout très court, pour commencer l'année. Il avait acheté une édition bon marché pour pouvoir surligner les passages intéressants. Il détestait abîmer les livres. Il gardait précieusement une édition originale dans sa bibliothèque. Armé d'un fluo vert, il reprit sa lecture afin de faire passer le temps plus vite.

" Le plus grand auteur de tous les temps. Mais dites-moi, pourquoi massacrez-vous ce pauvre livre à grands coups de feutre? " Nicholas leva les yeux en direction de la voix féminine qui venait de parler. Elle s'était assise à côté de lui. C'était une grande brune aux yeux clairs, assez mince. Elle avait l'air plus qu'aimable. " Désolée, je n'ai pas pu m'empêcher de lire par-dessus votre épaule. Je suis une incorrigible curieuse. " Le jeune homme lui adressa un vague sourire et lui répondit que ce n'était rien. " Je m'appelle Muse. Je suis libraire. " Nicholas referma son feutre et le plaça à l'endroit où il était arrivé dans sa lecture. " Nicholas Palmer. Enchanté. " Le regard de la jeune femme parut s'éclairer d'un coup et elle brandit un exemplaire du New York Times à la page 24, celle où trônait fièrement la critique de Nicholas sur un jeune auteur. " Ce Nicholas Palmer ? " Il acquiesça silencieusement, étonné qu'on puisse connaître son nom ici à Portland, dans le Maine. " J'achète toujours le New York Times dans l'espoir d'y lire vos articles. Vos critiques sont tellement objectives ! Dites-moi, quand paraît la prochaine ? " " Il n'y en n'aura pas pendant un moment. Je déménage et je n'aurai pas vraiment le temps d'écrire dans les prochaines semaines. Mais on m'a commandé une double page pour Thanksgiving. " La jeune femme sembla à la fois déçue et enthousiasmée. " Vous quittez New York ? Vous rentrez dans le Maine ? " Le futur professeur acquiesça et n'eut pas le temps de répliquer que Muse enchaînait déjà. " Vous allez à Brunswick ? J'ai lu quelque part que vous étiez né là-bas. Moi qui ai toujours cru que les journalistes étaient issus des grandes villes. " Nicholas eut un bref sourire. " Non, en fait je vais à Arrowsick, près de Georgetown. J'ai pris un poste de professeur. C'est pour cela que je massacrais ce pauvre livre au marqueur vert. "

La discussion continua autour d'un café, puis d'un autre café et les deux jeunes gens furent ravis de découvrir qu'ils avaient des sièges contigus dans l'avion. Le destin faisait parfois bien les choses. Les deux heures de retard passèrent comme une lettre à la poste et Le vieil homme et la mer fut bientôt oublié, rangé au fond du sac du jeune homme. Le vol aussi, passa très rapidement, si bien que Muse et Nicholas furent déçus de se séparer. Un petit sourire brillait néanmoins sur les lèvres de la jeune femme. " Oh, j'ai oublié de vous dire ? J'habite à Georgetown. Je vous dépose ?"

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Hola matelo, ici le capitaine qui prend l'abordage du haut de ces 20 ans. que voulez vous quand on est québécoise on sais ce que c'est que de ramé sur les flots, comme c'est les autochtone qui nous ont élever xD Qui je suis, on me connais sur le surnom de Deey... ou encore miss october sur bazzart puis franchement vous en conaissez pas un tas de québecois je me trompe?